Très récemment, de jeunes filles ont incendié une voiture et un garage, risquant de mettre le feu aux maisons toutes proches afin de se venger des « bourgeois » qui possèdent tout. Avant de commettre leurs méfaits, quelques jours auparavant, elles avaient emprunté des voitures, volé des magasins, tenté d’incendier d’autres voitures. Récidivistes, elles vivaient dans un foyer. Aujourd’hui, en attendant leur procès, elles ont changé de foyer, peut-être un peu mieux encadrées. Banal fait divers qui a donné lieu à quelques lignes dans un journal local.
Mais que deviennent les victimes ? Qui s’en intéresse par ailleurs ? En pleine nuit, se lever en toute vitesse de son lit pour se réfugier dans le jardin, voir les flammes ravager un bâtiment et des souvenirs, … Et s’apercevoir le lendemain que la voiture d’assistance a failli être à son tour réduite en flamme… Tout cela n’est pas anodin. Les dégâts sont en effet bien là. Ils ne sont pas simplement d’ordre matériel : de jeunes enfants devenus craintifs à la tombée de la nuit, des nuits hantées de cauchemars, des parents dont le sommeil est léger, s’éveillant au moindre bruit suspect, des projets ensevelis … Déjà condamnées pour les mêmes méfaits quelques années auparavant, ces filles ont à peine vingt ans…
Pourquoi une telle violence ? L’histoire d’une de ces filles suffit à comprendre leur geste : père seul, alcoolique, enfant délaissé, livré à lui-même. Une victime de la misère sociale, diront certains. Nous voilà replongés dans un roman de Zola. Et pourtant, ce cas n'est pas unique. Nombreux sont les faits divers qui mêlent des enfants sans mère ou sans père aux dires des gendarmes et des policiers débordés. « Faites des garçons toute seule », selon un slogan destiné aux jeunes femmes avides de liberté. Pauvres insensées !
Les banlieues ne sont pas les seuls endroits où se répandent les faits divers qui peuvent à tout moment vous faire oublier la paix et le sommeil. Ne parlons pas de ces familles où les pères et les mères ne valent pas mieux que leurs enfants. La misère sociale est grande dans notre société dite moderne ! Quelle faillite sociale ! Quelle irresponsabilité générale !
Ces filles sont les produits de notre société. Au lieu de les élever et de leur ouvrir les yeux vers les cieux, elle les livre à leurs instincts et à leurs vices, elle excite leurs envies et énerve leurs appétits, elle leur ferme les portes de l'éternité. Nous songeons encore à ces enfants qui un siècle plus tôt mourraient dans les usines et délaissés, ils n'étaient que les bras d'un monde avide de profit ou révoltés, des brigands sans foi ni loi. Aujourd'hui, d'autres maux frappent la jeunesse de notre pays. Au-delà des apparences, c'est la même misère. Les mêmes vices sévissent pour que certains puissent jouir d'une paix illusoire... Quel avenir voulons-nous donner à nos enfants ? Quel modèle d'enfants notre société veut-elle édifier ? Quel regard doivent-ils porter sur le monde ? Telles sont les principales questions que nous devons nous poser...
Une société qui favorise et encourage l'instabilité des familles peut craindre que la paix ne soit qu’un vague souvenir. Un État qui diminue l’autorité des parents et les rend irresponsables ne remplit plus ce pour quoi il a été fondé, perdant ainsi toute sa légitimité et finalement son autorité. L’anarchie n’est pas très loin. Les milices non plus. Il est très dangereux de mépriser le rôle et la force de la famille et d'exacerber l'individualisme. Détruire le pivot naturel d’une société n'est pas sans conséquence…
Que faut-il donc pour que nous comprenions l’iniquité de nos lois et de ces idéologies qui ne sèment que le désordre et le mal ?! Chaque jour, des drames nous révèlent davantage la hauteur de cettefolie…
Au même moment, les journaux nous font découvrir le drame de ces enfants violés par un directeur d’école pédophile reconnu depuis longtemps comme tel… Voyez alors ces ministres minables devant les parents des victimes. Il y a un siècle de tels ministres avaient encore le courage d’abandonner leurs fonctions. Ils se sentaient au moins responsables. Leurs discours n’étaient pas que de vains mots…
Que Notre Seigneur ait pitié de nous ! ....
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire