Selon Teilhard, l'homme devient homme par évolution, de manière continue et irrésistible. Cette marche vers le progrès s'étend à tous les hommes grâce à l'éducation qui étend et prolonge « dans le collectif la marche d'une conscience arrivée peut-être à ses limites dans l'individuel » [1]. Ainsi, considère-t-il l'homme contemporain comme désormais adulte au faîte de sa maturité. Au Moyen-âge, l’homme était resté dans l’âge de l’enfance, dans le Néandertal. Le XVIIIème siècle et les siècles suivants lui ont permis d’atteindre l’âge de la raison grâce au progrès des sciences, à l’élargissement et l’approfondissement de notre savoir : « Savoir plus », « être plus ». L’homme devient-il vraiment homme depuis deux cents ans ? Est-il plus conscient de lui-même et de sa vocation depuis qu’il avance dans la voie de la connaissance et de la domination ? Devons-nous croire en un progrès continu ou n’est-elle encore qu’une vue erronée d’un « philosophe » perdu dans ses illusions et dans son lyrisme ? La foi de Teilhard en la Science et au Monde ne l'exalte-elle pas au point de l'aveugler dans un optimisme outrancier ? Dans cet article, nous n’allons pas retracer l'histoire de l'humanité – nous en sommes bien incapables – nous allons étudier de plus près sa croyance en ce progrès supposé inéluctable.
Une histoire si dépourvue d’humanités…
Quand on nous présente l'humanité en voie de progrès continu, le XXème siècle resurgit aussitôt de notre mémoire. Des images abominables montrent sans honte l’affreuse réalité des abominations commises par des savants, des scientifiques, des médecins, des intellectuels, des politiques, des élus, et par tant d’hommes et de femmes responsables. Et le siècle dans lequel nous vivons ne semble guère être mieux.
Pouvons-nous en effet parler de « marche » inéluctable de l'Humanité vers le progrès après avoir connu le communisme, le nazisme, le maoïsme, les khmers rouges et tous les génocides qui ont ensanglanté notre planète depuis le siècle dernier ? Pouvons-nous encore parler de progrès lorsque des peuples entiers meurent de faim quand d'autres agonisent dans la surconsommation, le surpoids et la drogue ? Pouvons-nous encore affirmer que l'Humanité progresse lorsque nous songeons aux avortements, aux suicides, à la misère morale qui se déploie dans nos civilisations modernes ?... Nous ne disons pas que les siècles antérieurs étaient meilleurs, mais nous savons assurément qu'ils n'ont pas atteint un tel degré de sauvagerie, d'abomination, de déséquilibre et de démesure…
« La force de la passion collective », prise de conscience de notre surhumanité…
Teilhard n’est pas insensible à une telle objection. Il n’hésite pas à y répondre. Que représente pour lui par exemple la Première guerre mondiale, source de tant de drames ? Il l’a en effet connue sur le front en tant que brancardier. « Souvenons-nous de telle ou telle heure de la guerre, quand, arrachés au-dessus de nous-mêmes par la force d'une passion collective, nous avions l'intuition d'accéder à un niveau supérieur de l'existence humaine... » [1].
Quelle est cette « passion collective » ? Dans le danger et la peur, les hommes peuvent en effet éprouver et partager une passion excitante qui décuple leurs forces et leur permet d'accomplir ce qu'ils ne pourraient effectivement réaliser dans un état normal. Sans cette ultime force, nous ne pourrions pas comprendre certains faits extraordinaires. Cette passion humaine est en un sens bénéfique pour l’homme en danger. C’est sans doute grâce à elle en partie que les soldats des tranchées ont surmonté la peur et leurs conditions de vie extrêmes. L’homme se met dans un état de tension élevé, concentrant toute son énergie vers un objectif ultime, la survie, avant que n’arrivent le point critique, la défaillance, la rupture de l'être. Il utilise finalement ses dernières capacités pour se maintenir et éviter son anéantissement, et non pour atteindre un état de perfectionnement !...
Un détail dans l’histoire, une « crise de l’enfantement »…
Teilhard tente de répondre aussi à une autre objection qui va à l’encontre de l’idée d’un progrès continu : les atrocités commises au cours de la Seconde guerre mondiale. Il ne les ignore pas mais relativise leur gravité et leur importance au regard de l’Évolution. Il les présente en effet comme « une crise d'enfantement, à peine proportionnée à l'énormité de la naissance attendue » [1]. Un point de détail peut-être dans l'histoire de l'Humanité ?! ....
Certes, le conflit n'a duré que six ans, à peine un instant dans l’aventure de la vie, un instant qui a néanmoins coûté plus de 40 millions de morts sans parler des blessés… Pouvons-nous mesurer l’importance d’un fait historique par sa durée ? Par le nombre de morts ? Soulignons « simplement » la démesure du mal déployé et les capacités maléfiques jamais encore atteintes, ou encore ses funestes conséquences sur toute la planète et sur l’avenir de l’homme.
Si nous regardons l’Humanité sur des millions d’années, il est clair que tout devient détail, sans importance. Tout disparaît. Mais est-ce le bon référentiel dans lequel nous devons juger ?... Tout s'efface devant cette démesure. Y compris l'homme... Y compris l’âme… Restons donc à notre propre mesure…
Mais, comment Teilhard, peut-il comprendre l'horreur du nazisme et des autres idéologies quand il ose écrire ces quelques phrases : « nous avons certainement laissé pousser jusqu’ici notre race à l’aventure, et insuffisamment réfléchi au problème de savoir par quels facteurs médicaux et moraux, il est nécessaire, si nous les supprimons, de remplacer les forces brutales de la sélection naturelle. Au cours des siècles qui viennent, il est indispensable que se découvre et se développe, à la mesure de nos personnes, une forme d’eugénisme noblement humaine » [2] ? L'homme, maître de lui-même et de son destin ...
Vers une socialisation promise… mais avortée
La socialisation de l’homme serait une preuve de l’avancée humaine dans le progrès : son « heure semble avoir sonné pour l'Humanité » [1]. Elle atteint même son point critique. Quelle socialisation ?! La solitude n'a jamais tant gagné les cœurs ! Oh certes, nos relations virtuelles ne cessent de croître dans un « cyberespace » de plus en plus étendu, mais, nous savons aussi que les voisins s'ignorent, que les passagers d'un train peuvent être ensembles pendant des heures sans échanger un mot, que des hommes peuvent agonir dans la plus grande indifférence. Est-ce cela la socialisation qui atteint ses limites ? ...
Essayons toutefois de comprendre son enthousiasme. Il voit naître et grandir des projets prometteurs de paix et d’unité, notamment l'ONU et les autres organismes internationaux. La société occidentale se socialise, l’État de providence se développe, le communisme grandit et triomphe en Europe et en Asie, la mondialisation progresse : « envahissement accéléré du monde humain par les puissances de collectivisation », « ascension enveloppante des masses ; resserrement constant des liens économiques ; trusts intellectuels ou financiers; totalisation des régimes politiques ; coudoiement, comme dans une foule, des individus aussi bien que des nations ; impossibilité croissante d'être, d'agir, de penser seuls ; montée, sous toutes les formes, de l'Autre autour de nous. Tous ces tentacules d'une société rapidement grandissante, au point de devenir monstrueuse, vous les sentez, à chaque instant, aussi bien que moi-même » [1]... Il y a de la crainte dans ses propos, qui ne doit pas néanmoins faire disparaître les promesses d’avenir. Il voit donc dans ces « progrès » une humanisation de l’homme et une marche inéluctable vers un nouvel âge, celui de l’Humanité. C’est la planétisation de l’homme, dernière étape avant le saut final, la pensée collective, le point Omega…
Toutes ces promesses se sont révélées éphémères et cruelles. Que de rêves déchirés ! L'optimisme qu'ont engendré tant d'initiatives et de chimères est devenu désillusion et amertume. En osant appeler un jour l'ONU de « machin », de Gaulle avait probablement un sens plus réaliste du monde que notre « scientifique ». Et plus proche de nous, qu’est devenue l'âme des villes et des quartiers ? Qu'est devenue la famille, foyer où devrait s'épanouir l'homme, là où se crée et grandit l'homme social ? Nous ne voyons aujourd’hui qu'une situation affligeante, une véritable déstructuration de la société et de l'homme, une réelle désocialisation quand le Monde se perd en palabres et en structures…
La socialisation est, selon Teilhard, une conséquence inévitable de la planétisation de l’homme, c’est-à-dire de son déploiement continu sur une planète aux dimensions figées. Elle résulte de manière physique du contact entre les hommes : « sous l'effet de l'étreinte planétaire qui se resserre, les hommes s'éveillent enfin au sens d'une solidarité universelle » [1]. Le contact physique, est-il suffisant et nécessaire pour « socialiser » les hommes ? Mexico et les grandes métropoles devraient être des lieux de conscience élevée pour l'humanité ! Et même Paris ! …
Et réciproquement, les lieux vides d’hommes devraient être dénués de toute socialisation, de tout approfondissement de la conscience et finalement de toute « hominisation ». « La Réflexion ne se développe qu'en commun » [1]. Les Pères du désert, sont-ils si pauvres en conscience ? Les moines, dans leur solitude, sont-ils si vide d’humanité ? Socrate est-il si désolé dans sa solitude ? Et pourquoi nos contemporains cherchent-ils autant le repos et la paix dans les monastères ? Ce n'est donc pas en « planétisant l'homme » que l'homme s'achève et atteint sa plénitude…
Portons encore notre regard sur l'histoire si riche en enseignement. Elle frappe notre esprit par l’éclatante vérité et ne peut nous cacher la triste réalité des faits. Ce n’est pas un hasard si Teilhard insère si peu, voire très rarement, des faits historiques dans son argumentation.
L’histoire nous montre combien les « contacts physiques » entre les peuples sont parfois catastrophiques. Malthus et Darwin ont compris que la multiplication des hommes et un affaiblissement de leurs ressources entraînent inévitablement des conflits dont le but est la survie. Dans les « relations physiques », les hommes peuvent autant s'associer que se confronter. En « se planétisant », l'homme ne ressent pas qu'il atteint quelqu'un d'autre, il apprend tout simplement sa dépendance et sa fragilité, toute la réalité de sa nature finie. Il apprend non ce qu'il va devenir, mais ce qu'il est.
Mais n'ayez pas peur, s’écrit notre « philosophe » ! Nous ne devons pas nous révolter, encore moins lutter contre cette « socialisation » et cette « collectivisation ». Ils sont les signes d’un mouvement graduel de la liberté de conscience ! Imaginons cette liberté de conscience quand l’Union soviétique collectivisait l’Europe de l’Est ! Imaginons-la encore en Chine ou en Birmanie. Cherchons-la aux États-Unis quand des femmes étaient stérilisées pour des raisons eugéniques ou économiques ! Cherchons-là aussi dans les États où des groupes d'influences imposent leurs lois au détriment du bien public !
Teilhard nous demande de regarder ce mouvement comme un processus « irréversible et convergent »[4]. Si vous le combattez, vous ne ferez preuve que d'individualisme. « Si, contre cette dérive vers le collectif, nos instincts individualistes se révoltent, c'est donc vainement et injustement. Vainement, puisqu'aucune force au Monde ne saurait nous faire échapper à ce qui est la force même du Monde. Et injustement, puisque le mouvement qui nous entraîne vers des formes super-organisées ne tend, par nature, qu'à nous faire complètement personnels et humains » [1].
Comment ? Ce n'est que par individualisme que nous refusons cette socialisation au rabais ! Quel mépris envers tous ceux qui ont une conception plus élevée de l'homme ! Polonais, pourquoi avez-vous lutté contre les soviétiques ? Et ouvriers, pourquoi combattez-vous contre les trusts et les fonds de pension ? Ce n'est pas nos « instincts individualistes » qui font naître en nous une juste révolte mais une autre conception de l'Homme et de l'Humanité. Éclairée par notre foi en Dieu, nous savons où se trouve notre véritable bonheur. Nous croyons surtout que ce mouvement n'est pas irréversible, que tout est possible, que tout cela est finalement éphémère. Combien de civilisations ont-elles déjà disparu ? La nôtre peut aussi s’évanouir en un souffle. Un désastre peut tout anéantir et ramener l’homme à des temps obscurs et primitifs. Le Monde serait-il si puissant ? Et Dieu accepterait-il une telle aventure ?
Une vision revisitée ?
Selon certains de ses disciples [4], Teilhard semble avoir corrigé sa vision si optimiste. « Je me sens beaucoup moins disposé aujourd'hui à penser que, o soi seul, le serrage de la masse humaine suffise à la réchauffer » [5]. Il parle même d'« indétermination » et d’« incertitude » dans ce mouvement. « Même sous l'action irrésistible des forces qui la rassemblent, l'Humanité ne parviendra à se trouver et à se former que si les hommes arrivent à s'aimer » [1]… Ces propos datent de 1948, année difficile où les deux puissances, les États-Unis et l’U.R.S.S, semblent se diriger vers l’affrontement… Son optimisme reprendra le dessus à la fin de sa vie, époque plus propice à l’espoir… Il est désormais convaincu que sans l’amour universel, la noosphère ne peut achever sa convergence…
L 'homme, agent de l’évolution…
Cette nouvelle vision peut nous surprendre. L’Évolution ne serait-elle donc pas naturelle et inéluctable ? Dieu même doit agir selon l’Évolution, et l’homme non ? « Esprit de force ou esprit d'amour?... Ce qui importe c'est d'observer que l'humanité ne saurait aller beaucoup plus loin sur la route où elle se trouve engagée... sans avoir à se décider —ou – à se diviser intellectuellement — sur le choix du sommet qu'il lui faut atteindre » [1]. L’homme n’est plus simplement axe privilégié de l’Évolution, mais aussi agent ou moteur de l’Évolution. Mais, avant l’émergence de l’homme, qui fait mouvoir l’Évolution ? Et à partir de quand, l’homme est assez homme pour être agent ?...
Cette nouvelle hypothèse est indispensable pour sauvegarder dans sa théorie l’idée de la liberté de l’homme. Sans elle, la liberté de l’homme serait en effet illusoire. Car si l’homme n’est que la flèche de l’Évolution, il perd toute maîtrise de soi, toute autonomie. Car la flèche se laisse diriger par une force initiale et selon des conditions d’environnement ; elle n’est pas décisionnelle…
L’Univers n’a de sens que par l’homme…
Osons aller jusqu’au fond de sa pensée. Selon Teilhard, l’Univers n’a plus aucun sens si l’Homme ne converge pas vers le Point Omega. C’est par lui finalement que l’Univers acquiert du sens. « L’existence incommunicable de la personne humaine, sa singularité irremplaçable où l'univers se reflète, se concentre et s'anime d'une façon unique, est le fruit le plus élevé de cet univers et de l'action créatrice, et son achèvement par notre propre activité est l'œuvre de nos œuvres : si elle périt, si son individualité n'est pas sauvée, tout le mouvement de l'univers perd son sens » [1]. La raison d’être de l’Univers ne vient donc pas de Dieu mais de l’Homme…
L’homme peut donc décider du sort de l’Évolution par ses propres efforts. Or, pour décider et agir, il a besoin d’identifier un but suffisamment clair et fort. Car ses efforts nécessitent de s’appuyer sur une forte « espérance ». « Pour mettre en branle la chose, si petite en apparence, qu'est une activité humaine, il ne faut rien moins que l'attrait d'un résultat indestructible. Nous ne marchons que dans l'espoir d'une conquête immortelle » [6]... Il agit car il sait que le mouvement est irréversible. « Dans une humanité planétisée, l'exigence d'irréversibilité se dégage comme une condition explicite de l'action ». La théorie se complexifie. Pour Teilhard, ce mouvement est même paradoxal. Il est surtout contradictoire. Une question demeure encore plus virulente : comment concilier la liberté de l’homme et l’irrésistibilité de son destin ?
Tout en étant inéluctable, cette marche vers le Point Omega peut être entravée par l’individualisme et l’égoïsme. Teilhard nous présente des exemples d’individualistes et d’égoïstes qui s’opposent à « l’amour universel ».
La division inéluctable de l’humanité, entre les moteurs de progrès et les « déchets » …
Après avoir décrit le processus d’humanisation et sa finalité, Teilhard nous présente les moyens d’atteindre le Point Omega et ses obstacles. Il présente deux esprits qui s’opposent : « l'Esprit d’Évolution » et « l'Esprit d’Égoïsme ». Quel est cet homme épris d'« Esprit d'Évolution » ? L'homme du progrès ! L'humanité est donc divisée. Selon Teilhard, on arrive aujourd’hui à « un total et peut-être définitif clivage de l'Humanité, non plus sur le plan de la richesse, mais sur la foi au progrès » [1]...
Teilhard oppose aussi l'esprit bourgeois, qui « voient le Monde à construire comme une demeure confortable », et les « vrais ouvriers de la Terre », « qui ne peuvent l'imaginer que comme une machine à progrès » [1]. Ces « vrais ouvriers » sont les « savants, penseurs, aviateurs, etc. - tous ceux qui possède le Démon (ou l'Ange) de la Recherche ». Les bourgeois forment « le déchet » et les « ouvriers », les moteurs du progrès, « les agents de la Planétisation ». Toujours selon Teilhard, cette opposition est de nature biologique donc inéluctable. Devons-nous en déduire que les hommes animés d’un esprit bourgeois sont voués à disparaître, sans avenir, sans aucun espoir ? En effet, les hommes du progrès vaincront les premiers « par pur effet de domination biologique » !
Teilhard divise aussi les hommes en deux autres « classes d'esprit » [1] : les pluralistes et les monistes, « ceux qui ne voient pas, et ceux qui voient ». Les premiers ne voient que la multitude et ne dépassent pas cette perception. Les seconds voient l'unité au-delà du multiple. « Être pluraliste, c'est comme être fixiste ». Nous rappelons que les « fixistes » sont ceux qui refusent de croire en l'évolution des espèces. « Le pluraliste n'adopte aucune attitude positive. Il renonce seulement à donner aucune explication ». A-t-il oublié à ce point les scientifiques du XIXème siècle, sans qui la science d'aujourd'hui n'aurait jamais atteint autant de progrès ? Cuvier n'aurait-il apporté aucune explication scientifique ?! …
Il est temps de conclure. Selon Teilhard, l'homme évolue de progrès en progrès et approfondit sa conscience sous la force irrésistible du mouvement de l’Évolution en dépit des quelques "ratés" de l'histoire. Or, ce mouvement demande notre adhésion. Par nos efforts, nous devons en effet tendre vers le Point Omega et ainsi contribuer à son efficacité. La foi au progrès favorise cette évolution constructive de l'Humanité. Tous ceux qui refusent le progrès et l’évolutionnisme s’opposent à cette marche inéluctable et sont voués à disparaître.
Tombe de Teilhard (2005) |
Mais pouvons-nous accepter tant d’arrogance et de mépris clairement affichés de la part d’un philosophe, d’un scientifique, d’un homme d’église, qui se prétend authentiquement chrétien ?! Comment peut-il condamner ceux qui ne partagent pas ses conceptions ? Et ce mépris n’épargne pas les chrétiens fidèles à l’enseignement traditionnel de l’Église, comme nous allons le voir dans l’article suivant…
Références
[1] Teilhard, L'Avenir de l'Homme
[2] Teilhard, Le Phénomène humain, chap. IV La Survie, chapitre 3.
[4] C. d’Armagnac, S.J., La pensée de Teilhard comme apologétique moderne.
[5] Teilhard, Les Directions et les Conditions de l'Avenir (1948) cité dans La pensée de Teilhard comme apologétique moderne.
[6] Teilhard, Comment je croîs. 1ère Partie, chapitre III cité dans La pensée de Teilhard comme apologétique moderne.
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