Est appelé « kalam » la théologie enseignée ou plus précisément « la méthode dialectique à visée apologétique »[2], essentiellement instrument de défense. Ce terme signifie en arabe « parole », « discours ». Il ne s’agit pas de théologie comme nous l’entendons en Occident. Il s’agit bien de dialectique ou de l'art du discours. Les « mutakallimûn » sont ceux qui pratiquent le kalam.
Les
« falâsifa » et les « mutakallimûn» s’efforcent
de définir les relations entre la raison et la foi, c’est-à-dire entre la
philosophie et l’islam. A partir de la philosophie grecque, les « falâsifa » tentent de justifier le
rôle de la démarche rationnelle dans la quête de la vérité en accord avec
l’islam. Ils présentent la raison comme mode d’accès à la vérité, y compris
religieuse. Ils ne remettent jamais explicitement en cause l’enseignement de
l’islam mais discutent sur ses articles fondamentaux et émettent des avis sur
certains sujets comme l’éternité du monde. Les « mutakallimûn » fondent leurs raisonnements sur le Coran
et les développent en fonction des principes coraniques.
Les écoles « théologiques »
Alors que les quatre écoles juridiques (malikite,
chaféite, hanbalite, hanafite) établissent la jurisprudence, les écoles de
« théologie », défende « l’aquida »,
c’est-à-dire la croyance islamique. Elles
raisonnent pour prouver la justesse des vérités contenues dans le Coran en
employant une argumentation dialectique. Elles cherchent à les défendre, à réfuter
la doctrine des sectes et à s'opposer à leurs déviations doctrinales. C’est le but du « kalam ».
L’école de kalam la plus influente de nos jours dans
le sunnisme est l’école acharite. Son nom est tiré de celui de son fondateur,
Al-Achari (874-936), un des descendants d’un compagnon de Mahomet. D'abord
adepte du mutazilisme, Al Achari l’abandonne et la combat. Trois principes marquent sa pensée :
- la toute-puissance de Dieu qui enlève le libre-arbitre à l’homme ;
- le « dogme » du Coran incréé [11];
- l’accès à la connaissance de Dieu uniquement par révélation.
La deuxième
école sunnite est l'école maturidite qu'a fondée Al Maturidi. Le maturidisme
est semblable à l'acharisme tant par les moyens utilisés que par les avis
théologiques. Néanmoins, ils semblent diverger sur les origines de la
connaissance naturelle. Les asharites pensent qu’elle découle de la seule
révélation des prophètes quand les maturidites pensent qu’elle peut être
déduite de la raison. Il se veut l’héritier du juriste hanafite Tahawi,
lui-même héritier d’Hanifa. Il a été adopté par les hanafites.
L’école atharie se fonde sur l’athar, c’est-à-dire
sur le texte. Elle énonce les croyances musulmanes par l’interprétation du
Coran et des hadiths ou plus exactement par la confirmation de ces textes
sacrés. Elle a fortement influencé l’école hanbalite. La principale thèse est le
Tawhid, c’est-à-dire l’affirmation de l’Unicité de Dieu.
Le soufisme
Le soufisme est un courant ésotérique de l’islam ou
encore son aspect mystique. Il touche aussi bien le sunnisme que le chiisme. Les
soufis se regroupent en confréries autour d’un maître et suivent son
enseignement. C’est pourquoi le soufisme présente une pluralité d’expression.
Le soufisme recherche le sens caché derrière toute
réalité. Il faut dépasser l’apparence des choses. Le monde créé est le reflet
de Dieu, « l’Ombre de l’Absolu ». Cette connaissance est
accessible par le renoncement aux biens
et par l’ascèse. Il recherche l’extase. La pureté de l’âme est nécessaire pour
percevoir Dieu. L’accent est enfin mis sur un Dieu d’amour…
De manière générale, les sunnites et les chiites se
méfient du soufisme, voire le persécutent.
Al Gazali (1058 – 1111)
Jusqu’au
XIe siècle dominent les différentes écoles « théologiques »,
surtout depuis leurs victoires sur le mutazilisme. Mais la spéculation
débordante des « falâsifa »
commence à inquiéter les « théologiens »,
surtout l’un d’entre eux, Al Gazali. « Mutakallimin » réputé à son époque, il est pour
certains musulmans considéré comme « une
figure éminente de la pensée islamique »[3].
Il estsurnommé « la Preuve de
l’islam ». D’autres le présentent comme le modèle de l’antiphilosophe.
Imam, théologien asharite et soufi, il est incontournable dans l’étude de la
pensée musulmane tant il l’a influencée. Dans ses ouvrages, il semble faire
preuve d’un bon esprit philosophique, d’une grande acuité métaphysique[4].
Né au
nord est de l’Iran, Al Gazali a très tôt étudié le fiqh et le kalam auprès
d’imams célèbres acharites et chaféites. Il s’initie ensuite au soufisme et s’y
convertira. Il devient professeur dans la madrasa Nizamiya de Bagdad, l’une des
plus importantes de l’Orient musulman, destinée à promouvoir l’acharisme et le
chaféisme. Il y enseigne le droit chaféite et la théologie acharite contre les
progrès du hanbalisme. Dans les affrontements qui divisent les chiites et les
sunnites, il prend position en faveur du calife abbasside. Il participe aussi activement à la lutte entre les « falâsifa »
et les « mutakallimûn ». Il
prend nettement position contre les philosophes musulmans. Impliqué dans tant de
conflits, « il reste avant tout un
théologien acharite, un jurisconsulte chafiite et un sûfï »[5].
Al Gazali ( 1058 – 1111) contre la démarche philosophique
Al-Gazali réagit à la vague philosophique qui touche l'islam. Pour réfuter les doctrines des « falâsifa », Al Gazali publie de nombreux ouvrages aux titres significatifs : Restauration des connaissances religieuses, la Destruction des philosophes, l’Incohérence des Philosophes. Il les décrit pour les réfuter et pour les juger sévèrement . Dans son ouvrage Tahâfut al-falâsifa, il décrit comme "hérétiques" les doctrines qui nient la résurrection des corps, la connaissance par Dieu des êtres et des actes particuliers et celles qui prônent l’éternité du monde.
Il dénonce aussi la démarche des « falâsifa » qui engendre le conformisme. A cause de leurs erreurs, on se plie aux rites religieux par utilité ou respect. « Tel est le summum de la foi pour ceux qui ont appris la philosophie des divins et étudié dans les livres d’Avicenne et d’al-Fârâbî. L’islam n’est plus pour eux qu’une parure extérieure ! Peut-être s’en trouve-t-il, parmi eux, qui lisent le Coran, assistent aux communions et aux prières et exaltent la Loi révélée. Pourtant, ils continuent à boire du vin et à commettre d’autres sortes de pêchés et de débauches. Si on leur demandait : à quoi bon faire sa prière, puisque la prophétie est fausse ? Ils répondraient sans doute : C’est une bonne gymnastique, une coutume locale, et c’est utile à la protection des vies et biens »[7] En les poussant à l’extrême, leurs méthodes conduisent à l’agnosticisme. Al Gazhali les accuse donc d’attiédir la foi. Ses critiques sont justes. Il dévoile les dangers et les erreurs du rationalisme.
Al Gazali ( 1058 – 1111) contre la démarche philosophique
Al-Gazali réagit à la vague philosophique qui touche l'islam. Pour réfuter les doctrines des « falâsifa », Al Gazali publie de nombreux ouvrages aux titres significatifs : Restauration des connaissances religieuses, la Destruction des philosophes, l’Incohérence des Philosophes. Il les décrit pour les réfuter et pour les juger sévèrement . Dans son ouvrage Tahâfut al-falâsifa, il décrit comme "hérétiques" les doctrines qui nient la résurrection des corps, la connaissance par Dieu des êtres et des actes particuliers et celles qui prônent l’éternité du monde.
Il dénonce aussi la démarche des « falâsifa » qui engendre le conformisme. A cause de leurs erreurs, on se plie aux rites religieux par utilité ou respect. « Tel est le summum de la foi pour ceux qui ont appris la philosophie des divins et étudié dans les livres d’Avicenne et d’al-Fârâbî. L’islam n’est plus pour eux qu’une parure extérieure ! Peut-être s’en trouve-t-il, parmi eux, qui lisent le Coran, assistent aux communions et aux prières et exaltent la Loi révélée. Pourtant, ils continuent à boire du vin et à commettre d’autres sortes de pêchés et de débauches. Si on leur demandait : à quoi bon faire sa prière, puisque la prophétie est fausse ? Ils répondraient sans doute : C’est une bonne gymnastique, une coutume locale, et c’est utile à la protection des vies et biens »[7] En les poussant à l’extrême, leurs méthodes conduisent à l’agnosticisme. Al Gazhali les accuse donc d’attiédir la foi. Ses critiques sont justes. Il dévoile les dangers et les erreurs du rationalisme.
La riposte d'Averroès
Dans son ouvrage L’Incohérence de l’Incohérence, Averroès riposte à ces livres en montrant qu'il interprète mal les idées philosophiques qui demeurent conformes à l’islam. Il met finalement en doute les capacités de logique d’Al Gazali et ses erreurs de globalisation. Il confond en effet la philosophe grecque avec celle d’Avicenne. Son ouvrage est une attaque frontale contre les « mutakallimûn ». Il condamne leur manque de rationalité et leurs discours obscurs qui ne répondent pas aux besoins des croyants. Ils « ont de ce fait précipité les gens dans la haine, l’exécration mutuelle et les guerres, déchiré la Révélation en morceaux et complètement divisé les hommes ».[6] Il sanctionne les propos d’Al-Gazali par une fatwa qui les juge « blâmables ». Averroès dénonce enfin le monopole des « mutakallimûn » dans la pensée de l’islam d’où leur sectarisme…
Dans son ouvrage L’Incohérence de l’Incohérence, Averroès riposte à ces livres en montrant qu'il interprète mal les idées philosophiques qui demeurent conformes à l’islam. Il met finalement en doute les capacités de logique d’Al Gazali et ses erreurs de globalisation. Il confond en effet la philosophe grecque avec celle d’Avicenne. Son ouvrage est une attaque frontale contre les « mutakallimûn ». Il condamne leur manque de rationalité et leurs discours obscurs qui ne répondent pas aux besoins des croyants. Ils « ont de ce fait précipité les gens dans la haine, l’exécration mutuelle et les guerres, déchiré la Révélation en morceaux et complètement divisé les hommes ».[6] Il sanctionne les propos d’Al-Gazali par une fatwa qui les juge « blâmables ». Averroès dénonce enfin le monopole des « mutakallimûn » dans la pensée de l’islam d’où leur sectarisme…
Mélange d’acharisme et de soufisme
Al Gazali tire sa doctrine de
l’acharisme et du soufisme. De l’école acharite, il retient que Dieu est
tout-puissant et libre. Il est cause de tout événement, même le plus
insignifiant. Dieu ne peut se soumettre à aucune loi. Il refuse alors le
principe de causalité. Dieu intervient directement en toute chose sans
intermédiaire. De l’école acharite, il défend aussi l’idée d’un monde parfait. Cependant,
Al-Gazali s’oppose aux acharites qui font du kalam une fin en soi, ce qui
empêche d’acquérir la connaissance véritable de Dieu[8].
Du soufisme, il comprend que la société ne peut apporter du bien à l’homme. Le mal y domine. L’individu vertueux est celui qui quitte cette société et se purifie pour recevoir la connaissance de Dieu. Cette connaissance n’est donc accessible que par la voie mystique et non par la philosophie. La raison n’est finalement qu’un moyen pour évaluer la validité d’une connaissance et mettre à l’épreuve les conclusions d’un raisonnement, et non pour accéder à la connaissance. Elle n’est pas mode de connaissance. Il prône enfin la primauté de la loi religieuse, ou plutôt l’intuition religieuse ou mystique, sur la raison. « La Philosophie (donc le Savoir) est dans le vrai dans la mesure où elle est conforme aux principes de la Religion et dans l’erreur lorsqu’elle est en contradiction avec ces mêmes principes »[9].
Du soufisme, il comprend que la société ne peut apporter du bien à l’homme. Le mal y domine. L’individu vertueux est celui qui quitte cette société et se purifie pour recevoir la connaissance de Dieu. Cette connaissance n’est donc accessible que par la voie mystique et non par la philosophie. La raison n’est finalement qu’un moyen pour évaluer la validité d’une connaissance et mettre à l’épreuve les conclusions d’un raisonnement, et non pour accéder à la connaissance. Elle n’est pas mode de connaissance. Il prône enfin la primauté de la loi religieuse, ou plutôt l’intuition religieuse ou mystique, sur la raison. « La Philosophie (donc le Savoir) est dans le vrai dans la mesure où elle est conforme aux principes de la Religion et dans l’erreur lorsqu’elle est en contradiction avec ces mêmes principes »[9].
Al-Gazali et Averroès
Ainsi Al Gazali dénonce les méfaits du rationalisme mais ses critiques semblent être radicales au point de dénoncer l’usage de
la raison dans la pensée musulmane, voire dans la quête de la vérité. Seul le
mysticisme que prône le soufisme permet d’accéder au savoir. La connaissance
inductive prime donc sur la connaissance déductive, ce que refuse Averroès.
Dans
sa riposte, Averroès souligne ses erreurs comme il montre les conséquences d’un
discours essentiellement dialectique qu’est le « kalam ». Inadapté et monopolisant, il porte à la haine et au
sectarisme. Mais à son tour, il sépare les deux modes de connaissance que sont
la foi et la raison au point de faire croire à une double vérité, la
philosophie étant première dans la recherche de la certitude, ce que ne peut
bien sûr admettre tout croyant d’où sa condamnation.
La
fin des philosophes musulmans
Par son action, Al Gazali fait émigrer la philosophie musulmane vers
l’Andalousie où brillera Averroès. Et l’islam gardera l’idée de la suprématie de la
connaissance inductive et des méfaits de la philosophie sur la foi. En dépit
des efforts des philosophes, le « kalam »,
c’est-à-dire le discours dialectique, dominera encore la pensée musulmane. « La doctrine du mouvement du kalâm
finit par s'imposer comme la doctrine officielle de l'islam, en raison de son
attitude particulièrement traditionnelle dans le domaine de la profession de
foi. Ces doctrinaires insistent principalement sur les articles de foi que tous
les croyants doivent professer sans demander de preuves. »[10] D'autres « théologiens »
comme Ibn ‘Arabî, autre principal penseur du soufisme,
s’opposeront aux prétentions des philosophes et défendront la position du
mysticisme comme seule voie d’accès aux vérités divines. Il y a finalement dans
l’islam une forte dissociation entre la philosophie et le « kalam » qui finit par appauvrir la
pensée musulmane. Ce divorce provient probablement d’Al Gazali et de ses
successeurs. A partir du XVe siècle, il n’a plus de véritables réflexions.
Ainsi la pensée musulmane n'a pas su intégrer ce qui a de meilleurs et de justes dans la philosophie grecque et a
finalement rejeté toute spéculation rationnelle. La pensée religieuse musulmane
est finalement tourné soit vers une dialectique toute puissante du
« kalam », soit vers le littéralisme des hanbalites. La fin des
« falâsifa » a entraîné
celle des philosophes. La crainte d’Averroès s’est avérée finalement juste.
Références
[1] Etienne Gilson, La philosophie au Moyen Age, tome 1,6, Petite bibliothèque Payot, 1976.
[2] Louis Gardet et M. -M. Anawati, Introduction à la Théologie musulmane, Essai de théologie comparée dans Études de Philosophie médiévale, XXXVII. Paris, J. Vrin, 1948, www.persee.fr.
[3] Nadjet Zouggar, Les philosophes dans la prophétologie sunnite, dans le Bulletin du Centre de recherche français à Jérusalem, n°23, 2012, http://bcrfj.revues.org.
[4] Nous retrouvons cette remarque dans La philosophie au Moyen Age d’E. Gilson, dans Introduction à la philosophie médiévale de F. Kurt, Paris, Flammarion, 1992 et dans Science et religion chez Avicenne et Averroès de Mohamed T. Bensaada, science-islam.net 2005-2009.
[5] Henri Laoust, La politique de Gazali, Paris, Paul Geuthner,1970, cité dans Revue de l'histoire des religions, tome 181 n°1, 1972, http://www.persee.fr.
[6] Averroès, Discours décisif, Paris, Flammarion, 1996, cité dans Science et religion chez Avicenne et Averroès de Mohamed T. Bensaada.
[7] Al-Ghazâlî, Al-Munqidh min al-dalâl, trad. F. Jabre, Beyrouth, 1969, cité dans Nadjet Zouggar, Les philosophes dans la prophétologie sunnite.
[8] Voir l’abstract de Ghazali and ash'arism revisited de Michael MARMURA dans la revue d’Arabic sciences and philosophy , 2002, Cambridge University Press, accessible via Refdoc, CNRS.
[9] Selon Mohamed Nabil Nofal, coordonateur de l'Unité régionale d'innovation éducative dans les États arabes (EIPDAS/UNESCO), La pensée éducative d’Al-Gazali, 2012.
[10] Pensée et philosophie en Islam, ilmsil.free.fr.
[11] Voir Émeraude, mars 2012, article Le Coran incréé, une contradiction fondamentale.
[1] Etienne Gilson, La philosophie au Moyen Age, tome 1,6, Petite bibliothèque Payot, 1976.
[2] Louis Gardet et M. -M. Anawati, Introduction à la Théologie musulmane, Essai de théologie comparée dans Études de Philosophie médiévale, XXXVII. Paris, J. Vrin, 1948, www.persee.fr.
[3] Nadjet Zouggar, Les philosophes dans la prophétologie sunnite, dans le Bulletin du Centre de recherche français à Jérusalem, n°23, 2012, http://bcrfj.revues.org.
[4] Nous retrouvons cette remarque dans La philosophie au Moyen Age d’E. Gilson, dans Introduction à la philosophie médiévale de F. Kurt, Paris, Flammarion, 1992 et dans Science et religion chez Avicenne et Averroès de Mohamed T. Bensaada, science-islam.net 2005-2009.
[5] Henri Laoust, La politique de Gazali, Paris, Paul Geuthner,1970, cité dans Revue de l'histoire des religions, tome 181 n°1, 1972, http://www.persee.fr.
[6] Averroès, Discours décisif, Paris, Flammarion, 1996, cité dans Science et religion chez Avicenne et Averroès de Mohamed T. Bensaada.
[7] Al-Ghazâlî, Al-Munqidh min al-dalâl, trad. F. Jabre, Beyrouth, 1969, cité dans Nadjet Zouggar, Les philosophes dans la prophétologie sunnite.
[8] Voir l’abstract de Ghazali and ash'arism revisited de Michael MARMURA dans la revue d’Arabic sciences and philosophy , 2002, Cambridge University Press, accessible via Refdoc, CNRS.
[9] Selon Mohamed Nabil Nofal, coordonateur de l'Unité régionale d'innovation éducative dans les États arabes (EIPDAS/UNESCO), La pensée éducative d’Al-Gazali, 2012.
[10] Pensée et philosophie en Islam, ilmsil.free.fr.
[11] Voir Émeraude, mars 2012, article Le Coran incréé, une contradiction fondamentale.
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