Récemment,
nous avons découvert sur le site de l’Institut du Monde arabe un livret d'une
exposition intitulée « âge d’or des sciences arabes » [12].
Elle s'est tenue à Marseille en 2009. Sur les premières pages, nous
pouvons lire deux hadiths qui proclament le rôle important de la science : « l’encre
du savant est plus sacrée que le sang des martyrs ». Du VIIIe au XIIIe siècle, l’empire des abbassides a en effet connu une
période féconde en sciences qui marque une avancée nette dans l’ordre de la connaissance. Mais
le livret suppose que cet « âge d’or » est arabe et que l’islam en a
été un facteur. L'institut du Monde arabe parle en
effet d'« âge d'or arabo-musulman». Dans Wikipédia, nous
trouvons un article sur « l'âge d’or islamique» pour
désigner cette période florissante. Cette désignation devenue si classique, est-elle légitime ?
Ce livret nous ramène à un mythe, celui de l’héritage arabe et musulman dans les racines de l’Occident, héritage qui aurait été occulté dans notre histoire. Dans un article présentant l'exposition, l'Institut du Monde arabe nous le rappelle en effet : « l’histoire des sciences occidentales a longtemps occulté ce qu’elle devait à la science arabe et, désormais, celle-ci apparaît comme un chaînon indispensable dans l’histoire universelle des sciences .» [13] Depuis de nombreuses années, l’islam est salué en Europe pour son rôle déterminant dans le progrès de la connaissance au point de considérer les savants musulmans comme « les maîtres à pensée de leurs homologues européens »[1]. Nous devrions même lui être reconnaissants. Pourtant, ce n'est qu'un mythe, mythe dénoncé depuis de nombreuses années. Elle n'est qu'une « fable de la transmission arabe du savoir antique », et le « reflet d'un curieux penchant à se dénigrer soi-même »[14].
Notre
article ne cherche pas à combattre ce mythe. Il se penche plutôt sur les sources et les facteurs de l’âge d’or des sciences dans l’empire musulman. Il n’est pas en fait judicieux de parler de science arabe quand les arabes ont été évincés de tout
pouvoir par les abbassides. C’est bien un empire musulman non arabe qui s’affirme quand la science se développe. Si nous parlons d’empire arabe, nous devons seulement faire
référence à la langue arabe qui a supplanté toutes les autres langues et est
devenue la langue officielle de l’empire musulman et de l’élite.
Avant
de commencer, rappelons quelques faits historiques avérés. Les arabes ont
quitté l’Arabie pour conquérir les terres byzantines et perses avant de
s’étendre en Afrique, en Europe et en Asie. Cette conquête s’est fait dans le
sang et la violence. De brillantes civilisations, certes déjà épuisées et malades, ont été
anéanties. Les troupes arabes ont brisé les efforts de leur élite scientifique et leurs structures
d’enseignement. Ce n’est pas simplement
des empires qui ont disparu avec leurs morts. Les troupes arabes ont détruit et
saccagé de grands foyers de civilisation (Ctésiphon, Alexandrie, Césarée,
Carthage,…). En imposant l’arabisation des peuples sous l’ère omeyyade, les
califes ont lentement fait disparaître les cultures des vaincus, notamment leur
langue. Ainsi quand nous traitons de l’essor scientifique survenu sous l’ère
abbasside, il ne faut pas oublier que les arabes ont été la
principale source d’un désastre civilisationnel.
Après
ces rapides rappels, nous pouvons aborder « l’âge d’or des sciences » sous
l’empire abbasside…
L’ère
abbasside, une période florissante pour les arts et les sciences
L’empire
musulman a connu une période florissante sur le plan culturel, littéraire et
artistique sous l’ère abbasside. Sur le plan littéraire,
l’œuvre marquante est certainement les Mille et une nuits. Cet ouvrage
est une compilation de contes indiens, perses et arabes, et de récits inspirés
de la vie quotidienne de Bagdad et de ses palais. Sur le plan scientifique, les
savants ont développé les mathématiques, notamment l’algèbre[2], dont le
nom est significatif, la trigonométrie et l’analyse combinatoire. Ils sont aussi
maîtres en physique, astronomie, géographie, chimie et surtout en médecine. Les
progrès en sciences sont incontestables dans les premiers siècles de l'ère abbasside…
Un
héritage antique préservé et développé
Le
développement des sciences puise son origine dans l’héritage des
anciennes civilisations et dans l’effort intellectuel des savants non arabes,
voire non-musulmans. Cette période est en effet inexplicable sans les efforts qu’ont
fournis les anciennes civilisations (byzantines, perses, indiennes), mais également les vaincus
qui ont su préserver leur savoir et les savants qui ont su se le réapproprier.
Signalons
que les sciences se développent dans les régions que les arabes ont conquises
sur les empires byzantins et perses. Comme le souligne la publication de
l’Institut du Monde arabe, « il faut
attendre le début du IXe siècle, et l’expansion de l’arabe, pour que des
ouvrages de médecine commencent à être traduits dans cette langue. »
Probablement aucun ouvrage savant n’était disponible en arabe et donc
accessible aux arabes. L’Arabie n’est pas une terre
savante. Les savants ont puisé leur savoir dans les ouvrages des empires
défaits. Ces œuvres viennent de Byzance, de Perse, de l’Inde, de la Chine. Les
œuvres d’origine grecque sont souvent écrites en syriaque. Ils proviennent des
bibliothèques individuelles et des monastères qui ont su préserver ces trésors de
civilisation de la violence perpétrée au cours de la conquête arabe. Les couvents melchites, jacobites,
nestoriens ont maintenu des centres de cultures et d’érudition grâce notamment
à l’appui de notables proches du pouvoir central.
Avant la
conquête arabe, des efforts de traductions ont été menés pour rendre accessible
l’héritage intellectuel de la civilisation hellénique. Cette réappropriation a été facilitée par l’exil des
hérétiques dans l’empire perse lors des conflits doctrinaux qui ont divisé Byzance, essaimant ainsi le savoir grec chez les iraniens. Des
centres chrétiens de traduction ont subsisté dans l’empire des Omeyyades puis
dans celui des Abbassides, au Moyen-Orient et dans l’ancien royaume des
Wisigoths. Tolède n’a pas attendu les arabes pour abriter un centre de
traduction. Il a perduré pendant l’occupation arabe. Les traducteurs sont toujours
des chrétiens mais désormais sous statut de dhimmis.
Hunayn ibn Ishad (809-870) |
Mais
pour que les sciences puissent se développer à partir de cet héritage, faut-il
encore se l’approprier dans la langue arabe, devenue langue de l’élite et de
l’administration. Cela est rendu possible grâce à de nouveaux efforts de
traductions considérables de la part des descendants des anciens vaincus…
Le
premier ouvrage scientifique traduit en arabe est un traité de médecine.
Auparavant composé en grec par Ahrun, prêtre chrétien d’Alexandrie, il est
traduit du syriaque en arabe en 683 par un médecin juif de Basra (Irak). Le
rôle des juifs n’est pas en effet négligeable.
L’un
des plus grands traducteurs reconnu est le nestorien Hunayn ibn Ishad
(809-873), surnommé le maître des traducteurs. Il parcourt l’Asie mineure afin
de recueillir des manuscrits grecs pour les traduire ou les faire traduire. « Plus d’une centaine de livres de
philosophies, de mathématiques ou de médecine, œuvres de Platon, d’Aristote ou
de Galien, ont été traduits du grec vers l’arabe par ses soins. »[3] Il n’est
ni arabe, ni musulman. Son fils et ses neveux poursuivront son travail.
Les
érudits des peuples vaincus et leurs descendants ne sont pas simplement des
traducteurs. Ce sont aussi des scientifiques féconds. Ils écrivent aussi des
traités, naturellement dans la langue arabe. Le jacobite Youhanna Ibn Massawayh
écrit en arabe le premier traité d’ophtalmologie[4]. Médecin
traducteur et ophtalmologue, il est aussi le médecin du calife al-Rachid. Les
chrétiens forment des générations de médecins réputés. La médecine est aussi
redevable à Razi (865-925). Il est musulman et perse.
L’empire
abbasside a ainsi assimilé les connaissances antiques, devenant naturellement
un héritier de l’Antiquité. Il a parfois surpassé les anciens maîtres,
notamment en médecine.
Le
mécénat des califes
Ce
travail de traduction et d’érudition ne serait guère rendu possible sans l’aide
de notables et surtout des califes abbassides. Les califes veulent se hisser au niveau des plus grands
monarques du temps. Ils tentent aussi de consolider un empire en voie de
démantèlement. Le prestige culturel, littéraire et scientifique est donc
important à leurs yeux. Ils se révèlent comme de véritables mécénats
Pour
recueillir tous les ouvrages dans le but de les traduire, le calife al-Whalid
Ier fait construire à Bagdad la première bibliothèque. Son successeur, al-Rashid
(785-809) fait bâtir la « maison
de la Sagesse » pour réunir les savants. Elle est devenue le symbole
de l’âge d’or des Abbassides. Le maître des traducteurs, Hunayn ibn Ishad, l’a
longtemps dirigée. Les califes incitent aussi leur élite à publier des traités, à développer et surpasser le savoir antique. A la demande du
calife Al-Mansûr (754-775), le premier traité d’astronomie indien est traduit
en arabe. Certains ouvrages seront pour longtemps des références, notamment en
Occident, en particulier en médecine.
Au cœur des civilisations
Toutes les conditions pour favoriser le développement des sciences semblent être réunies à Bagdad. Située
au carrefour des civilisations, au centre d’un vaste empire relativement prospère, Bagdad est naturellement devenue la cité des sciences. Au cœur de l’empire,
elle est véritablement cosmopolite et rassemble des populations d’origines
diverses. Véritable brassage de populations de civilisations différentes… L’empire
mêle des perses, des grecs, des indiens, des chinois,… « C’est une littérature, une pensée, une
ferveur œcuménique, une civilisation qui s‘élaborent à Bagdad et de là rayonne
au loin. »[5]
La centralisation du pouvoir ne peut qu’accentuer une concentration d’élites
dans une ville si riche. La collaboration des savants est par ailleurs rendue
plus aisée par l’utilisation d’une seule langue. La langue arabe joue le rôle
du grec, du latin ou de l’anglais. La diffusion des idées est encore facilitée par le
développement de l’usage du papier, moins cher et plus pratique que le
parchemin ou le papyrus.
En
clair, il n'est guère possible de concevoir la civilisation musulmane comme la source d’un
progrès dans l’ordre de la connaissance. Reversons plutôt la proposition. Cette
civilisation a pu naître grâce au travail d’une élite d’origine non arabe, le
plus souvent non-musulmane. Les situations géographiques et conjoncturelle ont
favorisé cet essor intellectuel. Les califes ont enfin joué un véritable rôle
de mécénat dans le but probable d’imiter les vieilles cours orientales. L’influence
vient des cours byzantines et perses, de ces civilisations encore présentes
dans les esprits, et non de la lointaine péninsule d’où est sorti l’islam.
N’oublions pas que l’empire a bâti sa capitale en Mésopotamie, au cœur des
anciennes civilisations. Les mêmes facteurs produisent les mêmes effets. Une
seule différence à noter : l’unification d’une élite cosmopolite par la
langue arabe. Elle n’a pu que catalyser les intelligences et les volontés…
Dans
notre étude, nous n’avons pas encore étudié la part de l’islam dans cette
réussite. A-t-il vraiment joué un rôle ?
Le
zèle religieux
La
nouvelle dynastie abbasside a pris le pouvoir en s’appuyant sur une légitimité sociale
mais aussi religieuse. Au contraire des Omeyyades, le pouvoir ne s’appuie plus
sur l’arabité mais sur l’islam au-delà de l’appartenance ethnique. Le zèle
religieux marque naturellement les premiers siècles de la dynastie abbasside,
période qui correspond au développement de la doctrine de l’islam. Cette
période est marquée par l'élaboration de la canonicité des hadiths, la constitution des écoles
de droit et l’élaboration du droit coranique. La pensée musulmane s’est
développée et approfondie.
Le
Xe siècle est aussi marqué par un débat théologique qui oppose deux
courants : les tenants d’un certain rationalisme et les fervents partisans
de la tradition. Comme dans les arts et les sciences, le calife est encore
l’initiateur de ce débat. Le calife al-Mamûn souhaite réconcilier la
philosophie grecque et l’islam dans le mutazilisme. Il l’impose ainsi à
l’empire durant son califat. La Maison de sagesse est le centre d’où doit
rayonner l’harmonie entre l’islam et l’héritage antique. Mais le calife mort,
cette tentative sombrera dans l’échec et ses adeptes disparaîtront dans des persécutions…
L’islam
a-t-il été un vecteur de progrès ?
De
nombreux intellectuels, « anxieux de
préserver des conditions favorables aux études »[6], se sont
convertis à l’islam. Parmi les savants les plus célèbres, nous pouvons citer
les zorastriens Ibn Al Muqaffa, le mage al-Khwârizmî, le médecin jacobite Ali
al-Tabari, le grec converti géographe Yâqut. Certains d’entre eux ont été
convertis lors de persécutions. Est-il alors judicieux d’appeler leur
témoignage pour montrer la valeur des musulmans dans le développement de la
science ? Sans leur conversion, ils auraient été tués…
L’uniformisation
de la langue arabe et les conversions en masse constatées, notamment des
élites, ont sans aucun doute favorisé les recherches et les progrès. Le
développement de la religion et les débats qui ont entraîné ont pu aussi développer
la pensée philosophique et théologique. Le zèle des nouveaux convertis et la
volonté de remplacer les arabes ont incontestablement poussé les anciens
vaincus à développer les sciences comme leurs prédécesseurs grecs
ou perses. Ils marquent ainsi une incontestable supériorité sur les arabes, les
anciens dominateurs, qu'ils considèrent comme incultes. Mais tout cela est-il propre à
l’islam ou à toute nouvelle religion conquérante, ou - osons-nous
dire - à tout ancien peuple instruit qui se relève d’un désastre ? Car
répétons-nous, cette période florissante n’est pas l’œuvre d’arabes ou de
musulmans de pure souche mais d’anciens peuples conquis et convertis qui
ont déjà fait preuve de qualités scientifiques.
L’islam
a plutôt freiné, voire arrêté les progrès de la connaissance. En rejetant et en
combattant le mutazilisme, il a refusé toute conciliation avec la philosophie
grecque et a ralenti toute pensée théologique. La défaite du mutazilisme
annonce la fin du développement de l’islam...
Avicenne, par Mortezâ Kâtouziân
in http://www.teheran.ir/
|
Prenons un exemple : Avicenne[7] (872-950).
Il est philosophe, auteur d’une synthèse entre l’aristotélisme et l’islam et
réputé en médecine. Il est aujourd'hui considéré comme l’un des grands
philosophes de l’ère abbasside, y compris par l’ensemble des musulmans. Il
n’est pas arabe mais probablement d’origine ouzbek. Il serait né à
Boukhara. Chiite, il a été chassé par
le pouvoir sunnite. Traduites en latin à Tolède, ses œuvres ont permis aux
occidentaux de connaître ses ouvrages médicaux et d’approfondir l’aristotélisme
qu’ils connaissaient aussi par d’autres sources. Sans l'intervention des occidentaux, que serait aujourd'hui l’image d’Avicenne ? Un hérétique aux
yeux des musulmans sunnites ? Avicenne n’a pas intéressé la pensée
musulmane mais occidentale…
Nous
pouvons aussi citer Averroès[8]
(1126-1198), cadi de Séville puis de Cordoue, commentateur d’Aristote. Il est aussi
aujourd'hui considéré comme un sage humaniste, un scientifique, précurseur des
Lumières. Or en son temps, il est dénoncé comme un hérétique. Sa doctrine est
condamnée, ses livres brûlés. Il est aussi oublié du monde musulman. « Ce sont les chrétiens et les Juifs qui
étudient sa pensée et la feront connaître. »[9]
Enfin,
revenons de nouveau aux sources. N’oublions pas encore que les arabes ont fait
disparaître des foyers de civilisations autrefois brillants. D'autres foyers de
civilisations prêts à renaître, notamment dans le royaume des Wisigoths, ont
été stoppés par la conquête arabe. Il a fallu attendre plus d'un siècle avant que les
ressources intellectuelles ne redéploient leurs forces. Les sciences ont ainsi pu de nouveau se développer sous la dynastie abbasside non pas à
cause de l’islam mais à cause du génie naturelle des peuples que les arabes ont
vaincus. « Le vieux vin a empli les
outres nouvelles. »[10] C’est
vraisemblablement parce que les arabes ont été délogés du pouvoir que la
science a pu de nouveau se développer. Les abbassides ont mis fin au « règne de l’Arabe pur-sang »[11]. Pourrions-nous
dire aujourd'hui que la pensée occidentale a pu connaître ses heures de gloire
grâce aux barbares qui ont fait disparaître l’empire romain occidental ?
Nous
pouvons néanmoins reconnaître que l’empire musulman sous la dynastie abbasside a
développé les conditions culturelles et économiques, en particulier l’unité linguistique, nécessaires au réveil intellectuel d’anciennes populations meurtries.
Reconnaissons aussi qu’il a favorisé la reconstitution d’une partie de l’héritage
antique, le dépassant même dans certains domaines (mathématiques, physique,
astronomie, médecine). Mais tout en reconnaissant le rôle positif de l'empire abbasside, cet essor intellectuel, nous ne le devons ni à l’islam,
ni aux arabes. Au contraire, le développement de l’islam et du droit islamique
ont conduit à un arrêt du développement intellectuel. Et l’usure du temps a probablement effacé l’influence des civilisations passées, laissant l’islam
seul aux commandes. Ainsi les musulmans n’ont jamais réussi à sortir d’un véritable
déclin scientifique et intellectuel qui amorce à partir du XIVe siècle, voire XIIIe siècle…
Signe
révélateur de la véritable nature de l’âge d’or : à la fin du Xe siècle,
le poète persan Firdawsi, célèbre en l'Orient, chante la gloire des anciens Iraniens dans le Livre des Rois…
Évoqués dans des poèmes bien éloquents
Des héros braves, des rois renommés
Tous un par un, je les ai nommés
Tous ont disparu au passage du temps
Je les fais revivre grâce au persan
Tout monument se détruit souvent
À cause de l'averse, à cause du vent
J'érige un palais au poème persan
Qui ne se détruira ni par averse ni par vent
Je ne mourais jamais, je serai vivant
J'ai semé partout le poème persan
J'ai beaucoup souffert pendant trente ans
Pour faire revivre l'Iran grâce au persan
(Le Livre des Rois, traduits par Mahshid Moshiri. cité dans Wikipédia, article Ferdowsi)
Références
[1] Voir article www.islamdefrance.fr.
[2] Le terme d’algèbre est forgé à partir des terme arabes « al-jabr » ( « réparation », « restauration »).
[3] Jean Sévilla, Historiquement incorrect, Fayard, 2, 2011. Il s’appuie sur l’œuvre de Gouguenheim, Aristote au Mont Saint Michel, 2008.
[4] Voir Vie et mort des chrétiens d’Orient par Jean Valogne, chapitre II, Fayard, 1994.
[5] Braudel, Grammaire des civilisations, Flammarion, 1993.
[6] Bat Ye’Or, Chrétienté d’Orient entre Djihad et Dhimmitude, éditions J.-C. Godefroy, chapitre VIII,2007.
[7] De son vrai non Abu Ali Ibn Sina.
[8] De son vrai nom Ibn Rushd, né à Cordoue.
[9] Jean Sévilla, Historiquement incorrect, Fayard, 2, 2011.
[10] Braudel, Grammaire des civilisations, Flammarion, 1993. Braudel parle d’une refabrication de l’islam jusqu'en son âme religieuse par les emprunts aux anciennes civilisations orientales et méditerranéennes.
[11] Braudel, Grammaire des civilisations, Flammarion, 1993.
[12] http://www.imarabe.org/sites/default/files/age_dor.pdf
[13] L'âge d'or des sciences arabes, http://www.imarabe.org/exposition-ima-267.
[14] Jacques Heers, Nouvelle Revue d'Histoire, n°1, juillet-août 2002.
[13] L'âge d'or des sciences arabes, http://www.imarabe.org/exposition-ima-267.
[14] Jacques Heers, Nouvelle Revue d'Histoire, n°1, juillet-août 2002.
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