Credo… Je crois… Telle est la
réponse que le chrétien peut donner à ceux qui l’interrogent sur sa manière de
vivre devenue au fil du temps si incomprise. Telle est aussi la réponse du
martyr devant son persécuteur, d’un catéchumène avant d’entrer dans l’Église ou
d’un fidèle avant sa première communion. Nous croyons aussi quand la tentation
vient nous troubler ou lorsque le doute vient nous tenter. Ce n’est pas un vain
mot puisqu’il engage une vie. Il est même principe de vie. Ce terme est pris au premier degré. Nous
croyons fermement avec une certitude inébranlable que l’objet de notre foi est
vrai. Ainsi, vivons-nous selon la foi…
Nous ne pouvons pas toujours expliquer
ce que nous croyons comme nous ne pouvons pas toujours prouver ce que nous
avançons. Notre foi touche à des mystères que la raison ne peut éclairer. Cependant,
nous pouvons montrer que notre foi est raisonnable. Elle est un acte réfléchi. Est-ce
alors folie de croire sans apporter de preuves suffisantes ?
Qui pourrait le prétendre après
les révolutions scientifiques du XXe siècle ? Qui pourrait en effet nous
reprocher de croire à ce que nous ne pouvons pas démontrer après les
avancées de la physique quantique ? La raison ne peut pas tout connaître.
Elle est limitée comme notre discours est lui-même limité par notre langage et
notre pensée. Le Monde qu’elle peut connaître ne pourra jamais englober toute
la réalité. Ce que les scientifiques ont découvert, les chrétiens n’ont cessé
de le dire. Nous ne pouvons pas tout connaître par nous-mêmes et encore moins
tout comprendre…
Mais cela ne signifie pas que
nous croyons sans discernement. Notre croyance est raisonnable au sens où elle
ne s’oppose pas à la raison. Répétons-le : la foi est un acte réfléchi.
Elle n’est pas le fruit de notre imagination, d’une pression sociale ou le
produit d’un déséquilibre psychologique. Elle est un don de Dieu qui nous
garantit que nous sommes dans le vrai. Sans sa lumière, notre croyance ne
serait que pure opinion…
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