" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


jeudi 6 mars 2014

La foi et la raison au commencement du christianisme...

La Foi et la Raison ne sont pas incompatibles. Au contraire, elles se complètent harmonieusement pour exposer et défendre la Vérité, objet de toute connaissance. Nous sommes des êtres raisonnables. Dieu ne demande pas que nous rejetions notre nature humaine qu'Il a lui-même créée. La grâce divine s'appuie au contraire sur notre nature pour l'élever. Ainsi use-t-elle de toutes nos qualités naturelles pour que nous grandissions dans la vérité et l'amour de Dieu. Le salut ne va pas à l'encontre de notre nature humaine.

Au cours du temps et dès les premières heures, les chrétiens ont usé de raisons pour justifier de leur foi. En lisant les épîtres de Saint Paul, nous découvrons une pensée étonnante d'une élévation extraordinaire. Saint Jean nous élève à une pensée édifiante que bien peu d’écrivains peuvent atteindre. La première page de l’Évangile selon Saint Jean reste une merveille de la pensée. Nous demeurons toujours agréablement surpris par cette lumière de quiétude qui se dégage de la lecture de la Sainte Écriture.

Un contexte défavorable à la naissance et au développement du christianisme

Faisons un bond en arrière de deux mille ans environ. Nous sommes en Palestine au temps des Apôtres. L'époque est dominée par une culture païenne. Le paganisme est la religion de l'Empire romain. La mode est au syncrétisme avec une tendance aux religions orientales. Le monde de la pensée est plutôt helléniste. Les nombreuses philosophies grecques font encore d’objets d’étude dans les écoles de l’Empire et continuent leur développement. Depuis longtemps, les philosophes ne prennent plus au sérieux les fables de la mythologie. Certains songent même à un Dieu éminent ou unique, objet de pensée, au-dessus de tout et maître de tout. En Palestine et aux bords de la méditerranée, un peuple se différencie par la foi en un Dieu personnel qui ose intervenir dans les histoires humaines...

Quand le christianisme éclot en Palestine, il se heurte rapidement à une grande partie du peuple juif qui voit les chrétiens comme des faux docteurs, aux philosophes qui les prennent pour des gens peu sérieux, irrationnels, et enfin aux païens qui les considèrent comme des athées, des mauvais citoyens, des parasites. Le monde n'est ainsi guère favorable aux chrétiens. Et dans ce contexte si défavorable au christianisme, Notre Seigneur demande aux apôtres de répandre partout la bonne Parole. Ce n’est pas une invitation, c’est un ordre. Et la bonne nouvelle doit être adressée à tous les hommes sans exception.

Le Salut qu'annonce la bonne nouvelle est universel. Il touche non seulement le peuple juif mais aussi le païen, les élites comme la populace, tous les hommes quel que soit leur niveau sociale, leur origine raciale ou ethnique, ... Aucun exclusivisme communautaire. La bonne nouvelle s'adresse à tous. Car Dieu sauve tous les hommes sans aucune exception. Sur la Croix, Notre Seigneur n'a exclu personne. Seul l'homme s'exclue de lui-même. Le bonheur qu'Il offre est donc accessible à tous. Et tous doivent le savoir.

Cet universalisme extraordinaire a de quoi choquer un païen et un philosophe. Il choque aussi le juif. Les païens rattachent leur religion à leur histoire, à leur culture ou à leur cité. Elle forme leur identité. Les philosophes refusent de diffuser la connaissance au bas peuple et la restreignent à une communauté intellectuelle. Les Juifs se renferment aussi dans une foi exclusive. Parole étonnante en effet qui n’aurait du naturellement ne jamais rencontrer un si grand succès. Cas exceptionnel, incompréhensible pour l’homme. Un véritable miracle ...

Face aux Juifs, la Sainte Écriture

Saint Pierre et Saint Paul
(Le Greco)
Face aux Juifs, les chrétiens doivent rapidement justifier leur foi. La tâche n'est pas aisée. Ils doivent non seulement prouver leur fidélité envers Dieu mais surtout les éclairer pour modifier leur regard sur ce qu'ils ont toujours cru. C'est une profonde remise en cause de leurs certitudes, des certitudes devenues trop humaines. Le Messie tant attendu n'est pas venu pour restaurer un royaume et apporter la gloire au peuple juif. Il n’est pas venu les libérer des païens et restaurer la grandeur du royaume de David et de Salomon. Et pourtant, Notre Seigneur Jésus-Christ est bien le Messie attendu. Il a réalisé ce que les prophètes ont annoncé.

La Sainte Écriture est le point commun qui rapproche les juifs et les chrétiens. C'est donc à partir de l'Ancien Testament que les chrétiens débattront. Revendiquant le même héritage, ils montrent que les prophéties de l'Ancien Testament sont réalisées en Notre Seigneur Jésus-Christ. Ce qui était obscur est désormais lumineux[1]. Deux points sont en particulier développés : la valeur des prophéties comme valeur de démonstration et leur réalisation en Notre Seigneur Jésus-Christ.

Les chrétiens engagent aussi un débat sur le rapport entre les deux Alliances et par conséquent sur le plan divin. L'Histoire prend un sens. L'Ancienne Alliance entre dans un plan pédagogique. Provisoire, il s’adapte à la dureté de cœur du peuple de Dieu et le prépare à recevoir le Salut annoncé dés les origines. Le temps de la Nouvelle Alliance est alors venu, une alliance définitive destinée à toutes les nations, une alliance longtemps annoncée par les prophètes. Ainsi les chrétiens démontrent que Dieu est auteur de l'Ancienne comme de la Nouvelle Alliance, la première laissant sa place à la seconde en vue d’atteindre un but unique, la première préparant la seconde.

Enfin, les chrétiens doivent présenter les mystères de la foi qui apparaissent pour un Juif irrationnels et scandaleux. Le mystère de l'Incarnation et la folie de la Croix leur sont difficilement compréhensibles. Un effort est alors entrepris pour en montrer toute leur cohérence au regard de l'Ancien Testament. En outre, s'ils sont incompréhensibles, ils ne sont pas déraisonnables au vue de l'Ancien Testament. Car ce qui leur paraît incompréhensible a été en effet annoncé. Et justement, c'est parce que cela est naturellement incompréhensible qu'il fallait le témoignage de l'Écriture pour qu'au jour où cela se produit, les âmes y adhèrent avec certitude. La Sainte Écriture devient donc motif de crédibilité. Le plan de Dieu est lumineux.

Ainsi la Sainte Écriture devient matière à démonstration pour la foi. Elle ne porte pas uniquement une Parole. Elle entre pleinement dans le plan divin.

Face aux hérétiques, la Tradition

Avant même de porter la bonne parole aux païens, les Apôtres sont rapidement confrontés à des erreurs au sein même des communautés chrétiennes. Dans ses épîtres, Saint Paul combattent les judéo-chrétiens qui veulent maintenir le joug de la Loi. Il doit éclairer les communautés, approfondir leur foi, leur montrer toute la dimension de la Nouvelle Alliance. Averti des dangers de faux docteurs, Saint Paul demande aussi aux communautés chrétiennes de ne pas entendre les gnostiques qui diffusent leurs erreurs et déforment la vérité [5]. Il doit leur rappeler ce qu'ils ont appris : être fidèles à la foi qu’ils ont reçue.

La tâche des chrétiens est alors de démasquer l'erreur par rapport à l’enseignement reçu, d'en montrer les contradictions et son inconsistance rationnelle. « Quiconque veut les convertir doit connaître exactement leurs systèmes : impossible de guérir des malades, si l'on ignorer le mal dont ils souffrent »[2]. Les chrétiens se montrent particulièrement soucieux d'être bien informés de leurs adversaires et de se munir des documentations et témoignages nécessaires pour approfondir leurs pensées et les récuser. Saint Irénée et Saint Optat de Milève sont des exemples de ces hommes qui ne combattent pas l'erreur à la légère. Ils s’appuient sur des faits vérifiés et solides. Leur combat ne se borne pas à dénoncer et à réfuter les erreurs. Ils exposent aussi la doctrine chrétienne, et la clarifient, la précisent, l'approfondissent.

Saint Hilaire de Poitiers
Saint Athanase
Le but de leurs travaux est de révéler les écarts qui existent entre la doctrine erronée et la règle de foi, une règle qu'il faut écrire et enseigner avec clarté et précision, sans ambiguïté, sans laisser de possibilité à l'erreur de se dissimuler, sans non plus trahir la foi. Leurs travaux ne réfutent pas simplement les erreurs. Ils approfondissent également la doctrine sur les points centraux qui font objets de questionnement et d’erreurs. Contre les manichéens [3], les donatistes [4] et les pélagiens [6], Saint Augustin a mieux défini la véritable nature du mal, de l’Église et du péché.

Pour appuyer leurs propos, les hérétiques abusent de la Sainte Écriture, inventent des textes, les manipulent ou les falsifient. De nouveau, le discernement est nécessaire pour distinguer le vrai du faux à la lumière de la foi. Un canon est élaboré afin d'établir ce qui constitue la Sainte Écriture. Un effort est aussi fourni pour mieux comprendre ce que sont la Sainte Écriture et l’origine de son autorité.


De quelle autorité les hérétiques peuvent-ils alors modifier la règle de la foi ou la Saint Écriture ? Aucune. Leur argumentation est donc irrecevable. Car les chrétiens ne peuvent adapter la foi à leur volonté mais au contraire la volonté doit s'y soumettre. Toute nouveauté en matière de doctrine est donc proscrite. La fidélité est gage de vérité. Cela ne signifie pas que la doctrine ne peut pas être approfondie, éclaircie, précisée. Elle doit être tirée d’une source irréfutable. Pour réfuter une erreur, il est alors nécessaire d’identifier l’autorité sur laquelle ils s’appuient et d’en mesurer toute sa légitimité.

Le temps de la Révélation est en effet achevé par la venue de Notre Seigneur Jésus-Christ. Il est l’Alpha et l’Omega. Il ne peut donc y avoir de nouveautés, de nouvelles révélations. Pour juger si une doctrine est alors vraie ou erronée, il faut vérifier si elle est fidèle à la Révélation. Face aux nouveautés, les chrétiens usent alors d'un nouvel argument, celui de la Tradition qui est intimement lié à l'enseignement et donc à l’Église. L'enseignement de la Vérité doit demeurer fidèle à ce qui a toujours été enseigné dans l’Église. Cette fidélité est notamment rendue possible par la succession des évêques depuis les Apôtres et surtout par l'autorité du Pape qui en garantit l’intégrité.

Mais si tout a été révélé, tout n’est pas compris à sa juste mesure. Sur des points obscurs de l’enseignement, toute discussion est alors possible dans l’Église jusqu'au jour où l’Église par la voix du Pape tranche la question et parle. La discussion laisse alors place à l'obéissance. Le silence est aussi parfois nécessaire quand la discussion tourne au drame sans qu'une réponse mature s'en dégage.

L’enseignement de l’Église n’est ni l’enseignement d’une école théologique, ni celui d’un homme. Les chrétiens ne suivent que le Christ. Ils ne sont disciples ni de Saint Paul, ni de Saint Augustin, ni de Saint Thomas. Ils appartiennent à l’Église avant d’appartenir à une nation ou à une communauté. Les donatistes se sont égarés en prétendant suivre Saint Cyprien de Carthage [4]. Des protestants ont quitté l’Église en croyant suivre des idées de Saint Augustin. Les exemples ne manquent pas où l’attachement à un homme ou à des opinions ont égaré bien des âmes. Saint Paul nous a bien rappelé l’exigence de la fidélité à l’égard de l’Église.

Une hérésie peut mettre en exergue l'un des points de la doctrine chrétienne soit en le négligeant, soit en le surestimant au détriment de l'ensemble. Elle remet ainsi en cause la cohérence de la foi et finalement la foi elle-même. Tout excès fait naître l'erreur. Le combat contre l’erreur nécessite alors un effort conséquent pour la comprendre et la réfuter, pour approfondir la compréhension de la doctrine et améliorer le discours de la foi. L’Église s'oppose à toute déviation à l'égard de la règle de la foi. Le Credo reste le socle sur lequel se rapporte toute discussion. Parfois, des hérésies acceptent la règle de foi mais l'interprètent mal et en abusent. L’Église doit alors préciser son enseignement pour éviter des malentendus et dénoncer les fausses interprétations.

Face aux schismatiques, l’Église

L’Église est aussi très tôt victime de schismes qui remettent en cause non la doctrine de la foi mais son unité et finalement l'autorité qui la garantit. La tunique du Christ est aujourd'hui bien déchirée. O scandale des scandales ! Les schismes naissent d’un refus de se soumettre à une autorité légitime de l’Église et de la volonté de la supplanter. Ils peuvent naître de querelles de personnalités, de malentendus malheureux, de refus de suivre des décisions, de s'obstiner dans une opinion.

Dans la défense de la foi, l’Église ne recherche pas simplement à enseigner la Vérité. Elle recherche aussi l'unité. La vérité ne suffit pas. Tout est en effet vain sans la charité. L'erreur n'excuse pas les fautes envers la charité. Nous pouvons être dans la vrai au niveau de la doctrine tout en étant hors de l’Église. La défense de la foi doit en effet répondre à une double exigence fondamentale dans l'Église : la communion de l'esprit et des cœurs. L’unité de l’Église est alors au centre des débats entre chrétiens désunis. La reconnaissance de la véritable Église et la légitimité d’une autorité deviennent alors l’enjeu des discussions entre catholiques et schismatiques.

Face aux païens, la droite raison

Dans la société païenne, les chrétiens font l'objet d'accusations injurieuses et calomniatrices. Ils dénoncent alors l'injustice dont ils sont victimes. Ils combattent les mensonges, les calomnies, les persécutions. Leurs discours portent donc sur la notion de justice.

Le recours à la Sainte Écriture pour justifier la foi aux païens n'est guère pertinent. Seul l'appel à la raison est utile et efficace. Les chrétiens utilisent notamment la rhétorique en usage et toute la culture gréco-romaine pour se défendre contre les calomnies et exposer leurs doctrines. Toute la richesse de la philosophie est aussi utilisée pour défendre la vérité dont ils sont porteurs. Leurs discours doivent surtout se faire reconnaître comme rationnels, non seulement comparables à ceux des religions païennes mais encore supérieurs. Les chrétiens montrent alors que la philosophie et le christianisme sont compatibles. Certains apologètes prétendent même que des philosophes ont joué un rôle identique auprès des Gentils à celui des prophètes auprès du peuple juif : préparer les esprits à recevoir la bonne nouvelle.

Certains chrétiens s'adressent en philosophes à des philosophes comme Saint Justin et font appel à la vérité. D'autres se présentent comme avocats auprès des juges, faisant alors appel à la justice, comme Tertullien. Maîtres de toutes les ressources de la rhétorique et du droit,  ils exposent une plaidoirie vigoureuse et argumentée. Contre les accusations d’infamie, ils décrivent les vertus chrétiennes et expliquent le culte qu'ils rendent à Dieu. Contre les accusations de traîtrise, ils prouvent combien ils sont au contraire fidèles et loyaux envers la société à laquelle ils sont utiles. Ils prient même pour les empereurs païens. Ils montrent aussi le rôle bénéfique des chrétiens dans le monde. Ils sont « l'âme du monde ». Leur argumentation devrait nous faire réfléchir, nous qui, parce que la société n'est pas juste, en profitons parfois pour être injustes. Les exigences de la foi ne dépendent pas de la valeur de la société, de sa perversité ou de son degré de christianisation. Notre Seigneur nous l'a enseigné : nous devons aussi être bons avec ceux qui nous maltraitent.

Les chrétiens accusent surtout leurs calomniateurs de ne pas s'informer à leur sujet et de ne pas respecter les procédures. Il retourne aussi les accusations contre eux. Ce sont eux qui méprisent Dieu, trahissent leurs lois, pratiquent des crimes et se livrent à l'immoralité. Le défenseur se fait attaquant.

Conclusion

La foi chrétienne ne peut vivre dans un environnement fermé. La lumière ne peut briller pour elle-même. Ouverte à tous les hommes, elle doit alors se confronter à la raison commune et rendre raison d'elle-même. Elle ne peut ignorer les contestations, les oppositions, les calomnies dont elle fait nécessairement objet. Inlassablement, au cours des siècles, l’Église reprend le débat avec la même espérance et les mêmes exigences. Croire que le christianisme n'est pas rationnelle, c'est ignorer et lui refuser ce débat.

Les chrétiens mettent au service de la foi toutes leurs ressources, chacun apportant sa pierre à l'édifice sous l'œil vigilant d'une autorité garante du dépôt sacré. L'exposition de la foi, la réfutation des erreurs, la nécessité de débattre, l'exigence de la Parole de Dieu nécessitent réflexion, intelligence et sagesse. La foi ne supprime pas les qualités de chacun mais les oriente, les élève, les sublime. Ainsi la foi et la raison s'épaulent mutuellement pour que la vérité se répande.

Mais cette exigence de vérité n'est pas une fin en soi. Elle répond à deux autres exigences, probablement beaucoup plus hautes et difficiles. D'une part, le grand commandement de la charité est la véritable âme des défenseurs de la foi. La douceur, la miséricorde, l'humilité accompagnent la raison afin que la lumière de la vérité ne blesse pas l'âme. Il s'agit bien de combattre l'ignorance, l'erreur et la mauvaise foi et non ceux qui en sont victimes. D'autre part, tout cela serait vain et même nuisible si les paroles ne sont pas accompagnées d'un véritable témoignage de vie chrétienne. Le chrétien ne peut être objet de scandale. Leur témoignage vaut en effet tout discours. Si un chrétien fait semblant de se convertir pour avoir la vie sauve, il aura peut-être sauvé sa vie mais il aura perdu le combat de la foi. S'il fraude publiquement l'État pour mieux garantir son confort, toute tentative d'apostolat est vouée à l'échec. Si les chrétiens se montrent uniquement juges de la vérité, terribles censeurs au cœur dur, indéfectibles dans la quête du mensonge, intraitables dans la dénonciation, ces chrétiens défendront peut-être la vérité mais pas la foi...

Si le christianisme est rationnel et doit justifier sa rationalité, il n'oublie pas qu'il doit aussi répondre à des exigences encore plus élevées. L'appel à la raison ne suffit pas... C'est pourquoi le christianisme n'est ni une philosophie ni une science...




Référence

[1] Saint Justin, Dialogue avec Tryphon.
[2] Saint Irénée, Contre les hérésies, Dénonciations et réfutations de la gnose au nom menteur, trad. par Adelin Rousseau, les éditions du Cerf, 2001.
[3] Voir Émeraude, décembre 2013, "Le Manichéisme", et "Saint Augustin et le manichéisme : raisons du succès et de l'échec du manichéisme".
[4] Voir Émeraude, septembre 2013, "Le Donatisme, un peu d'histoire", "Le Donatisme : premières réfutations", "Le Donatisme : la victoire de l'Eglise".
[5] Voir Émeraude, juin 2013, "Le gnosticisme au IIe siècle une hérésie de la connaissance".
[6] Voir Émeraude, mars 2013, "Le pélagianisme : son histoire" et "Le pélagianisme : sa doctrine".

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