" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


mercredi 4 décembre 2013

Le Manichéisme

Si Dieu est bon et si puissant, pourquoi sa Création est-elle emplie de douleurs et de défaillances ? Certes le christianisme justifie les malheurs et les souffrances notamment par le péché mais pourquoi a-t-Il permis le péché et en quoi la faute d’un homme est source de si grands tourments ? Pourquoi la nature doit-elle payer le prix de la désobéissance d’Adam quand seul le genre humain devrait finalement porter le prix de son orgueil ? Et plus concrètement, pourquoi cette femme pleure-t-elle la mort de son enfant quand le bonheur devrait leur sourire ? Rien ne peut justifier un tel malheur si ce n'est le prix de notre liberté…

L’existence du mal et de la souffrance est un mystère que nous ne pouvons ignorer. Sensibles aux détresses, de nombreuses âmes refusent de croire en Dieu et emportées dans leur colère contre une apparente injustice, certaines d’entre elles s’enferment dans un vain combat, dans un athéisme militant. Les plus radicales voient en l’Homme l’ennemi à abattre. D’autres construisent un système de pensées capable de satisfaire cette invraisemblable contradiction : l’existence de Dieu et la présence du mal. Le manichéisme est une des ces tentatives…



Le manichéisme est la religion du persan Mani (ou Mâni), encore appelé Manes. Elle s’est développée à partir du IIIème siècle. Il apparait aussi dans l’histoire sous la forme du catharisme au XIIIème siècle en Lombardie et en Languedoc. De manière générale, il conçoit un Monde dans lequel coexistent deux principes contraires qui s’affrontent : le bien et le mal, les Lumières et les Ténèbres. Le manichéisme prétend alors fournir la connaissance nécessaire à l’homme pour se libérer du Mal et retrouver le Royaume de Lumière. C’est une religion profondément gnostique [1]. 

Le manichéisme a longtemps été considéré comme une hérésie du christianisme. En effet, il reconnait Jésus-Christ comme prophète, sa structure ressemble à celle de l’Église et il a touché de nombreuses communautés chrétiennes. Mais aujourd’hui, il est surtout décrit comme une religion à part entière, une tentative de syncrétisme entre le christianisme, le gnosticisme et les religions orientales. 

Sources d’informations

Plusieurs sources permettent aujourd’hui de connaître le manichéisme. Une documentation indirecte nous est fournie par des écrits grecs, latins, perses et arabes[2]. Ses adversaires l’ont en effet décrit dans de nombreux ouvrages destinés à le réfuter. 

Le témoignage de Saint Éphrem ( mort en 373) [3] est important : vingt cinq ans séparent la mort de Mani avec la naissance de Saint Éphrem. Ce dernier appartient à une époque où les communautés manichéennes se consolident. Saint Augustin est aussi une des premières sources, peut-être l’une des plus fiables puisque lui-même, il a été manichéen avant de se convertir au catholicisme. Par ses nombreuses œuvres, nous pouvons ainsi connaître le manichéisme africain. Les autres sources plus orientales permettent d’étendre certains aspects du manichéisme africain au manichéisme tout entier. Des manuscrits manichéens, notamment des livres considérés « sacrés», permettent aussi de connaître le manichéisme et de confirmer ou non les œuvres anti-manichéennes. 

Bref historique


Martyr de Mani 
Né en Perse vers 216, Mani [4] a vécu en Babylonie, creuset d’une intense fermentation religieuse et carrefour de toutes les religions antiques. Comme son père, il était un adepte d’une secte gnostique baptiste des Helchassaïtes (ou Elkhasaïtes), appelés aussi Alexéites. Cette secte professe une sorte de dualisme. Selon les livres manichéens, à douze ans, il reçoit des révélations d’un ange : « sépare-toi de cette communauté, car tu n’appartiens pas à ses adeptes »[5]. Il reste néanmoins dans la secte jusqu’à 24 ans. En 240, il reçoit une deuxième révélation qui lui annonce qu’il est temps de se manifester au Monde pour proclamer un message. Ainsi Mani se présente comme un envoyé de Dieu. En son nom, il prêche une doctrine en Inde et dans l’empire perse, en Chine, au Tibet. Ses expéditions et activités missionnaires sont nombreuses. 


L’empereur perse combat le manichéisme puis le soutient avant de le poursuivre de nouveau dans de véritables persécutions. Mani meurt vers 277 après avoir subi une longue « passion » selon la tradition manichéenne. Sissinios succède à la tête de son Église qu’il organise à l’image de l’Église catholique. Il travaille aussi à son expansion. Assimilé au christianisme, il parvient à attirer nombre de chrétiens de l’Espagne à la Chine. Les sectes manichéennes sont ainsi importantes en Égypte et à Rome. En 297, l’empereur romain Dioclétien condamne ses partisans soit à la mort, soit aux travaux forcés. 

Une religion universelle


Mani enseignant à un prince perse
(miniature perse)
Mani se présente comme le dernier prophète d’une longue lignée, englobant non seulement ceux de la Sainte Écriture, d’Adam à Notre Seigneur Jésus-Christ, mais aussi ceux des autres religions comme Bouddha et Zoroastre. Il aurait été annoncé par les Évangiles sous le nom de Paraclet. Il prétend absorber toutes les religions existantes et les compléter définitivement pour les surpasser toutes. Sont ainsi réunis le christianisme, le bouddhisme, le gnosticisme, le mazdéisme. « La sagesse et les bonnes œuvres ont toujours été apportées au monde, périodiquement, par ceux que Dieu a envoyés; ainsi elles vinrent a une époque donnée dans l'Inde par le prophète dit le Bouddha, à une autre époque en Perse par Zoroastre, à une autre encore en Occident par Jésus ; après cela descendit cette révélation présente, en ces derniers temps, par moi, Mani, l'envoyé du Dieu de vérité dans le pays de Babel »[6].

Le manichéisme se présente donc comme une religion universelle et missionnaire, plus subtiles que les tentatives de syncrétisme qui s’étaient répandues dans l’empire gréco-romain. Saint Épiphane voit le manichéisme une tentative de ralliement de l’humanité croyante.

Une religion du livre

« Jamais il n’a été écrit ni révélé de livres comparables à ceux que j’ai écrits »[7]. Le manichéisme s’appuie sur des livres rédigés par Mani, aujourd’hui disparus mais en parti reconstitué grâce à des psautiers et à des homiliaires en copte, en iranien et en chinois. Il est constitué du Châhpourhaghân ou Shapuragan, consacré au fils du roi perse Châhpour 1er (ou Shapor), d’un évangile, du trésor, le Livre des Préceptes, le Livre des Mystères et d’une épître dit de Fondement [8]. Mani s’est en effet imposé le soin de communiquer lui-même par l’écriture l’objet de sa révélation. Ses écrits sont considérés divins et même « déifiques » : « Lorsqu’on nous fit la lecture de cette Épître [épître de Fondement], nous étions illuminés, disiez-vous »[9]. Ils donnent la connaissance qui sauve. « Par la volonté de ton Père, ô bien-aimé, tu as répandu sur nous le grand don de la Gnose »[10]. 

Excellent écrivain, Mari agrémente ses textes de riches enluminures raffinées afin d’instruire les gens. Des équipes de copieurs et de traducteurs sont constitués pour répandre ses œuvres sous toutes les langues. Les disciples de Mani ont aussi rédigé des ouvrages pour éclairer les doctrines manichéennes. 

Une religion gnostique et rationnelle

Le manichéisme prétend apporter la gnose à l’initié. « Mani, apôtre de Jésus-Christ, par la providence de Dieu le Père. Voici les paroles du salut, venant de la source éternelle et vivante : celui qui les écoutera, qui les croira d’abord et ensuite conservera ce qu’elles auront mis au profonde de lui-même, celui-là […] jouira de la vie éternelle de gloire »[11]. Cette connaissance fondamentale est présentée sous forme de mythe. Il refuse en effet de la transmettre dans des concepts et des propositions théoriques car la Vérité est intraduisible. « Elle nécessite attente, contemplation extatique et mystique d’une âme disponible. C’est devant le mythe, à travers le message qu’il porte en filigrane, que la vérité est saisie et que s’opère la gnose »[12]. 

Le manichéisme ne demande à ses adeptes aucune foi. Il prétend édifier une religion simple d’une « impressionnante logique ». 

Une religion dualiste

La doctrine est centrée sur un fort dualisme selon lequel l’Univers est gouverné par deux principes coéternels, deux divinités résolument adverses : le Bien et le Mal. Ils sont souverains de deux royaumes opposés. Le Monde du Bien est le siège du Dieu  suprême[13]. Le Mal, qu’est Satan, créateur des hommes et ses démons, est le maître du pays des ténèbres. Le mythe raconte l’histoire de ces deux principes et de leur combat.

L’Histoire est le lieu du combat entre ces deux forces éternelles. Dans un premier temps, au « moment antérieur », « au commencement », chaque divinité est cloisonnée dans son domaine. Puis « dans le moment antérieur », le Mal a envahi le Royaume du Bien, engageant ainsi la lutte. Dans le « moment postérieur », c’est-à-dire à la fin, chacun regagnera son Royaume dans la situation première. La lutte cessera à la fin du Monde par la victoire du Bien, qui occupera la partie supérieure du Monde, et par la défaite du Mal, de nouveau enfermé dans son domaine. Entre ce commencement et cette fin, le milieu, se déroule l’Histoire… 

Adam et Ève
L’Univers est le résultat et le lieu du combat entre le Bien et le Mal. L’homme lui-même est divin et lumineux par l’âme, opaque et porté vers le mal par le corps. Tout un ensemble ésotérique complexe, mêlé d’astrologie et de panthéisme hindou, explique à partir de l’histoire d’Adam et d’Ève toute une mythologie. Le manichéisme utilise aussi la doctrine de Zoroastre et de ses successeurs. 

Comme le gnosticisme, le but du manichéisme est de rassembler les parcelles de Lumière mêlées aux Ténèbres. L’homme est invité à rassembler en lui le plus de lumières possibles. Pour réintégrer la lumière captive et proposer la voie salutaire tout en donnant un sublime exemple, le Dieu du Bien a envoyé un Sauveur, Jésus-Christ. Le Dieu du Bien a ensuite envoyé Mani pour répandre de nouveau la connaissance fondamentale afin de séparer le moi lumineux du moi obscur. 


Notre Seigneur Jésus-Christ dans le manichéisme

Le manichéisme donne une place importante au Christ. Notre Seigneur Jésus-Christ est représenté comme le messager de la lumière, une force divine qu’envoie la Puissance parfaite pour mener le combat contre le Mal. « Jésus, mon veilleur véritable, puisses-tu veiller sur moi. Premier-né du père des Lumières, puisses-tu veiller sur moi… Le navire de Jésus fera sa course sur la hauteur »[14]. Mais Jésus n’achève pas la révélation. Le sceau des prophètes apparaît avec Mani [15]. Il « s’appliquait à faire croire que le Saint Esprit, celui qui console et enrichit tes fidèles, était en lui personnellement dans la plénitude de son pouvoir »[16]. Mani est le Paraclet promis. Pour justifier cette croyance, les manichéens présentent son enseignement comme étant unique et sublime. 

L’Incarnation de Notre Seigneur, sa passion comme sa mort, telles qu'elles sont enseignées par l'Eglise, sont contraires à leurs principes. C'est pourquoi le manichéisme enseigne qu'elles ne sont que des apparences trompeuses. Le manichéisme est une doctrine docétiste [17]. 

Le manichéisme et la Sainte Ecriture

Les manichéens rejettent l’Ancien Testament qu’ils considèrent comme l’œuvre du Mal. Ils dressent le Nouveau Testament contre l’Ancien. Selon Friedrich Trechsel [18], qui a étudié au XIXème siècle la documentation biblique des manichéens et leur exégèse, ils s’attaquent à la cosmogonie de la Genèse, à la loi juive, aux prophéties de l’Ancien Testament. Ils n’admettent comme authentique que les discours de Jésus et les épîtres pauliniennes. Selon Célestin Douais, autre connaisseur du manichéisme, les manichéens se livrent aussi à une critique verbale et doctrinale du Nouveau Testament, critique fondée sur les dogmes dualistes.

L'église manichéenne


Prêtres manichéens  écrivant sur leur bureau
(manuscrit de Khocho, Chine)
Le manichéisme s’appuie sur une église structurée, très proche de celle de l’Église. Très hiérarchisée, elle comprend successivement douze apôtres, appelés « maîtres », et un treizième, l’Arkhégos ou maître principal, qui dirige l’église. Elle comprend ensuite soixante-douze évêques et trois cents soixante prêtres. Cette hiérarchie se complète par de multiples charges pour les besoins de communauté. 

Le culte est essentiellement composé de prières et de chants. Contient-il des sacrements ? Les avis divergent…

Les célébrations sont secrètes. Pendant que l’Épître du Fondement est lu, les auditeurs se sentent « remplis de lumières ». Le manichéisme se présent en effet comme une expérience religieuse, une « illumination ». Chacun se sent appelée par « une voix d’en haut vers le monde, en criant : Bienheureux est celui qui connaîtra son âme » [19].

Les Élus et les Auditeurs

Les manichéens se répartissent en deux classes : les Élus et les Auditeurs. Ce sont deux chemins différents pour parvenir à la même gnose. Les premiers sont capables de pratiquer une morale exigeante, dite des trois sceaux. Les seconds essayent d’acquérir des mérites par une morale plus souple pour espérer renaître dans la condition d’Élus. Les Élus forment la classe « sacerdotale », les Auditeurs fournissent la logistique pour les Élus. 

La morale manichéenne

La morale manichéenne est simple : écarter de soi tout ce qui est matériel et diabolique et se garder d’offenser la partie lumineuse, divine, présente dans le Monde. Elle se définit en de nombreux interdits, groupés sous le nom des « trois sceaux » :

  • par le sceau de la main, le manichéen ne doit pas blesser la vie, tuer ou faire la guerre ;
  • par le sceau de la bouche, il est contraint de dire la vérité, de ne pas prononcer des paroles mauvaises, de ne jamais manger de viande, ni d’aliments impurs ;
  • par le sceau du sein (célibat perpétuel, chasteté), l’œuvre de la chair est rendue impossible puisqu'elle crée la matière et prolonge l’existence de la vie corrompue.
Quand les hommes obéiront à ces trois sceaux, quand les hommes seront progressivement purifiés par élévation et transmigration des âmes, le Dieu du Bien et de la Lumière triomphera.

Seuls les Élus sont astreints aux trois sceaux. Ils suivent une ascèse d’extrême rigueur. Les Auditeurs suivent un décalogue relativement souple : ne pas se livrer à l’idolâtrie ou à la magie, ne pas mentir, de ne pas voler, ne pas commettre d’adultère, ne pas faire preuve de duplicité, ne pas négliger les exercices de piété. Ils sont astreints à quatre prières par jour. Ils suivent deux jeunes : un jeûne quotidienne, le dimanche, pour préparer une confession qui se déroule le lendemain devant un Élu, et un jeûne annuel de trente jours pour préparer la célébration du Bêma, jour d’anniversaire de la mort de Mani. Fête annuelle de la gnose, Bêma est aussi le jour de la rémission des péchés.


Une église missionnaire

En Syrie, en Palestine, en Égypte, en Afrique, à Rome même, l’Église est confrontée au manichéisme au IIIème et surtout au IVème siècle. Sous le masque de christianisme, des « évêques » manichéens sont de véritables missionnaires et parviennent à le répandre. Les manichéens sont nombreux à Samarcande, dans le Turkestan, en Chine, au Tibet, en Inde et dans le sud de l’Arménie. A partir de l’Égypte, ils se répandent en Afrique du Nord puis en Espagne, en Gaule.

Une religion combattue

Comment un État peut-il accepter une doctrine propre à « désagréger tous les principes les plus solides de l’éthique et de la vie » [20] ? Les préceptes moraux du manichéisme sont si élevés qu’ils sont réservés aux purs. Les simples croyants sont abandonnés à leurs passions. Sa doctrine centrée sur une lutte indépendante de l’homme justifie en lui une certaine irresponsabilité.

En outre, le manichéisme interdit de tuer mais aussi d’engendrer, considérant les deux comme des actes abominables. En s’opposant à la chair et à la matière, il rend finalement impossible toute vie. Selon l’évêque manichéen Faustus, les parents peuvent être regardés comme des ennemis « car ils nous ont enchaînés à la chair par leur union conjugale »[21]. Le monde est mauvais. C’est une prison où les démons nous enchaînent. « Sa hantise du mal atteint un paroxysme monstrueux et affolant »[22].

Saint Éphrem, Saint Cyrille de Jérusalem et d’autres évêques de l’Église ont écrit de nombreux ouvrages pour réfuter le manichéisme. Saint Augustin est probablement l’un de ses plus énergiques adversaires. 

Pourchassé, le manichéisme a été vaincu sans disparaître complètement. Au Vème siècle, le Pape Saint Léon s’alarme devant son retour. Au VIIème siècle, les manichéens réapparaissent sous le nom de Pauliciens puis de Bogomiles en Thrace. Le catharisme est un de ses avatars…


Références
[1] Voir Émeraude, juin 2013, article « le gnosticisme ». 
[2] Parmi les auteurs grecs : Saint Cyrille de Jérusalem (Catéchèse VI) et Saint Éphrem. De moindre importance : Alexandre de Lycopolis, Sérapion de Thmuis, Saint Épiphane de Salamine, Didyme l’Aveugle, Saint Jean Damascène, Phiotius… Nous pouvons aussi citer Aphraate le Perse. 
[3] Saint Éphrem a réfuté le manichéisme dans deux œuvres : Réfutations contre Mani, Marcion et Bardesane, Hymnes contre les Hérésies
[4] En Grec, Manys, en latin : Manes . Mani serait plutôt un titre et un terme de respect qu’un nom. Il serait peut être dérivé de Mana, terme araméen babylonien employé par les Mandéens. Il signifie esprit léger, lumière. Voir http://mb-soft.com/believe/tfn/manichae.htm (site Croire, Source de l'information religieuse). 
[5] François Decret, Regards sur le manichéisme, Clio. 
[6]Shapurâkân, trad. par Saohau, Londres, 1879, cité dans Essai sur la diffusion du manichéisme dans l’Empire Romain, Faculté de Philosophie et de Lettre de l’Université de Gand.
[7] Képhalaïon, CLIV cité dans François Decret, Regard sur le manichéisme
[8] Voir Daniels-Rops, L’Église des Apôtres et des Martyrs, Fayard, 1949, et  Peter Brown, La vie de Saint Augustin, Seuil, 2001. 
[9] Saint Augustin, Contre l’Épître Fondamentale, V, 6. 
[10] Acclamation des manichéens regroupés en assemblée à l’occasion de la fête de Bêma in Développement sur la gnose et le manichéisme, Père Yves Morel, catholique.bf
[11] Épître du Fondement (11, 12) cité dans François Decret, Regards sur le manichéisme
[12] François Decret, Regards sur le manichéisme
[13] Dans le manichéisme, seul le Dieu du Bien porte le nom de Dieu. 
[14] Psaume à Jésus du psautier copte découvert à Fayoum cité dans François Decret, Regards sur le manichéisme
[15] Il serait intéressant de voir les similitudes entre Mani et Mahomet. 
[16] Saint Augustin, Confessions, V, traduction de Louis de Mondadon, s. j., le livre de poche chrétien, 1947. 
[17] Le docétisme est une hérésie chrétienne qui affirme que le Christ n’avait pas de corps, faisait semblant de vivre, de souffrir, de mourir. Il rejette l’Incarnation. 
[18] Voir La Bible chez Saint Augustin et chez les Manichéens de Julien Ries. 
[19] Allberry, Manichean Psalmbook, cité dans Peter Brown, La Vie de Saint Augustin.
[20] Pierre Vanderlinden, Le printemps du christianisme, édition Salvator, 2002. 
[21] Saint Augustin, Contra Faustum, XV, 7. 
[22] Pierre Vanderlinden, Le printemps du christianisme.

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