" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


vendredi 25 octobre 2013

Le néomalthusianisme et la propagande

Contrairement aux mouvements d’extrême-gauche et anarchistes de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle, le néo-malthusianisme a longtemps subsisté. Certes aujourd’hui il ne semble plus exister de ligues ou d‘associations qui s’en réclament ouvertement mais son idéologie domine la pensée contemporaine et guide le comportement d’un grand nombre de contemporains. Osez aujourd’hui contester le droit de la femme à « disposer librement de son corps ». Osez remettre en cause l’idée d’« enfants désirés ». Osez même vous éloigner du modèle standard : une famille à deux enfants. On vous submergera de tous les sobriquets possibles et inimaginables. On vous dénoncera comme un retardataire anachronique d’un passé révolu, un pourfendeur de libertés, un « macho » qui ne comprend guère au bonheur des femmes, etc. La paupérisation de la population n’est certes plus évoquée pour demander la légalisation des produits anticonceptionnels. On évoque davantage la liberté de chacun ou l’épanouissement personnel. Mais le leitmotiv est toujours le même, celui du progrès individuel et collectif par le contrôle des naissances... 

Si les discours semblent avoir changé, les idées du néomalthusianisme historique dominent notre société. Elle a réussi ce qu’il voulait : changer les mentalités et la société. Il est parvenu à déconstruire la Morale pour la remplacer par une autre. C’est une formidable réussite, il faut hélas l’avouer. D’où vient ce succès ? Probablement d’une propagande qui a été très tôt efficace… 

« Le néo-malthusianisme […] est devenu une doctrine officiellement professée et publiquement soutenue : pour la propager dans les intelligences et la traduire en réalités concrète de la vie commune une vaste propagande est organisée et cette propagande dont la puissance égale la souplesse et l’ingéniosité utilise les ressources variées que notre civilisation moderne met au service des meilleures causes »[1].

Une propagande active 

Les néo-malthusiens comprennent rapidement qu’ils parviendraient à leurs fins s’ils diffusent rapidement et constamment leur doctrine. Ils utilisent ainsi tous les moyens de diffusion les plus modernes et populaires pour la répandre : conférences, journaux, chansonnettes, livres, brochures, … Quelle meilleure façon en effet de répandre des doctrines lorsqu’elles sont portées par des chansons populaires [2] ? En fredonnant des aires aussi célèbres que le Temps des cerises, elles finissent par s’infiltrer dans les consciences. 

Le succès de leur propagande s’explique par la qualité de ses membres. Les néo-malthusiens sont de brillants orateurs. Ce sont des convaincus et des passionnés. La prison ne les arrête pas. Au contraire, cela ne fait que décupler leurs énergies. Ce sont aussi des militants révolutionnaires qui se battent pour une cause qu’ils croient justes. Ce sont enfin des révolutionnaires de terrain d’extrême gauche. Ils rencontrent les ouvriers à la sortie des usines, dans la rue ou dans les cafés et cabarets. Ils savent parler leur langage. Ils se font parfaitement entendre. Hommes d’action, ils savent maîtrisés les méthodes de propagande. 

Leurs revendications se retrouvent mêlées à d’autres, ce qui permet de mieux diffuser encore leurs doctrines. Nous les retrouvons dans les mouvements éducatifs, féministes, eugénistes, hygiénistes, etc. L’appel à « la guerre des ventres », prônée par les néo-malthusiens, a été lancée de Marie Huot (1846-1930), également féministe. Certains de ses membres ou partisans occupent des places politiques très importantes. Aux Pays-Bas, le président d’honneur de la conférence néomalthusienne de juillet 1990, organisée par la Fédération universelle de la Régénération humaine, est un ancien premier ministre du pays, Van Houten[3]. Lorsqu’ils organisent une conférence dans une ville, de nombreux syndicalistes et anarchistes viennent apporter leur aide. 

Très pédagogues, les néo-malthusiens vulgarisent leurs doctrines et l’adaptent à leurs cibles. « Nous nous efforcerons toujours de parler le langage clair et simple que tout le monde comprenne : nous éviterons autant que possible les termes trop techniques qui pourraient être obscurs »[4]. Au-delà des mots, elles sont associées à des conseils pratiques. « Chaque numéro contiendra, sur la physiologie sexuelle, un article, où l’on trouvera de précieux conseils pratiques ; puis des contes, ou nouvelles sur ce sujet, persuadés que ce genre de littérature est excellent pour faire penser »[5]. Ce ne sont donc pas que des discours. Sous couvert de consultation, ils délivrent des produits anticonceptionnels, informent les femmes sur les techniques, les instruisent. Ils vendent aux ouvriers des moyens de contraception[6]. En Espagne, s’ouvrent même des cliniques[7]. Astucieux, ils les enveloppent dans un prospectus qui vante « la science de limiter les naissances », « la science de ne pas avoir d’enfants sans vous priver d’amour » [8]. Dans une conférence internationale, les néo-malthusiens se demandent comment ils peuvent toucher les femmes qui viennent d’accoucher. Ils préconisent aussi de taxer les enfants à partir du quatrième[9].

La vente des moyens de contraception et des préservatifs leur assure en outre le financement de leur propagande. Car chose rarissime dans les mouvances d’extrêmes gauches : ils demeurent car ils n’ont pas de difficultés de financement grâce aux ventes de produits anticonceptionnels

N’oublions pas que nombre de néomalthusiens sont des médecins. Ils peuvent sans difficulté répandre la bonne parole, auréolée du prestige et du respect qu’apportent leur savoir et leurs compétences. Au début du XXème siècle, il est l’autorité du village et du quartier au même titre que le curé, l’instituteur, le maire. 


Une agitation

Les sujets que traitent les néomalthusiens sont perçus comme des tabous au début du XXème siècle. Peu de personnes osent parler de la sexualité, des moyens de contraceptions, de l’avortement. « Ils ne se bornèrent pas à exprimer ce que des millions de couples taisaient à l'époque, mais qu'ils le justifièrent politiquement [10]».

Les néo-malthusiens font l’objet de nombreuses procès et emprisonnements, parfois retentissant, qui les sortent de l'anonymas. Ils acquièrent par là une certaine popularité.

Tournés vers le monde ouvrier

Le néomalthusianisme français veut convertir le monde ouvrier, peut-être la cible la plus sensible à leurs doctrines. Sujets aux familles nombreuses et à la paupérisation, ils peuvent mieux entendre leur doctrine. Dans ses discours, il se présente d’abord comme une arme à la lutte des classes, comme un moyen d’édifier une société meilleure, plus juste. Son action « humanitaire », « émancipatrice » par une nouvelle morale sexuelle est secondaire dans leurs discours. Leurs doctrines se diffusent au moment où le monde « prolétaire » est travaillé par les communistes qui prônent le même discours.

« Il nous restera à dévoiler aux classes prolétariennes les procédés utilisés depuis longtemps par les hautes classes sociales procédés par lesquels les familles prévoyantes ont pu, sans se priver d’amour, arriver à la richesse, à la puissance, et former l’élite opulente et dirigeante de la nation »[11]. La nouvelle morale sexuelle est décrite comme un privilège soigneusement gardé et source de profits. Elle est aussi implicitement présentée comme une référence sociale. L’ouvrier est tenté de s’embourgeoiser…

Une adversité à court terme…

Le néo-malthusianisme connaît une forte opposition, surtout de la part des « natalistes » qui prônent une forte natalité pour préparer la reconquête de son territoire et laver l’affront de l’humiliante défaite de 1870. La propagande antinataliste est alors considérée comme une trahison. Le discours est aussi très fort au lendemain des boucheries de la 1ère guerre mondiale. En pleine essor industriel, les usines demandent des bras à bon marché. Les natalistes attaquent donc les néo-malthusiens avec force et efficacité. Des lois sont élaborées pour les mettre hors d’état de nuire.

Dans ce combat, l’Église nous semble bien silencieuse. Et pourtant, elle fait l’objet de violentes attaques. Une étude plus poussée serait intéressante à mener pour effectivement voir si elle a joué un rôle dans cette lutte. Son silence sera assourdissant dans les années 60. 

Dans nos recherches, nous constatons que les adversaires du néo-malthusianisme se défendent essentiellement par la loi et la répression. Les discours sont surtout orientés vers des besoins occasionnels. Peu de réponses profondes à la hauteur des enjeux et de la Morale. Que deviendront ces discours au lendemain de la deuxième guerre mondiale ?

Mais les néo-malthusiens n’hésitent pas à attaquer leurs adversaires, notamment les natalistes. Ils savent les ridiculiser et frapper fort. Par exemple, pour porter atteinte à leurs accusateurs, ils diffusent une liste de personnalités reconnues natalistes en indiquant leur nombre d’enfants. Sur leur liste, rares sont les pères de famille nombreuse. Ils fustigent ainsi la société bourgeoisie et dénonce l’« hypocrisie sociale ». Ils présentent les « bourgeois » comme des hypocrites qui, depuis longtemps, gardent les secrets de la contraception pour limiter leur progéniture et accroître leur richesse au détriment des classes populaires. Aidés par de brillants caricaturistes[12], ils ridiculisent leurs adversaires…

Les néomalthusiens se présentent comme des victimes et des martyrs en proie à l’injustice et à l’oppression. On parle encore aujourd’hui de lois d’oppression ! Leurs buts est de supprimer ces lois, en menant de l’agitation et en se couvrant d’appuis « honorables » auprès d’hommes « illustres » : hommes et femmes de lettre, artistes, chansonniers, docteurs en médecine, avocats, députés, etc. 

Le néomalthusianisme, porteur de progrès et de modernité

Dans un style clair, les néo-malthusiens traitent aussi bien de problèmes de société que des difficultés d’ordre familial. Ils mêlent des préoccupations bien réelles et concrètes des familles nombreuses à des idées politiques élevées. La résolution des problèmes de foyers apparaissent ainsi comme une étape nécessaire à la révolution sociale et politique. En clair, l’emploi de produits anticonceptionnel soulagera les familles et leur apportera aisance, prospérité et tranquillité tout en étant un moyen d’arriver au progrès individuel et social. Face à une société décrite comme « vieille, injuste, cruelle », se dessine la promesse d’un avenir radieux, « débarrassé de toutes les tyrannies et de toutes les misères ». Face à la famille nombreuse, où règnent les cris, le désordre, la pauvreté, l’abêtissement, se dresse dans ses privilèges la famille bourgeoise, qui use d’une procréation réfléchie, prudente, avisée. « Propagé parmi les prolétaires, le néo-malthusianisme aidera puissamment à l’amélioration de la santé publique, à l’abolition de la prostitution, à la disparition de l’avortement, à la suppression des guerres internationales, à la solution de la question sociale »[13]

Nous pouvons sourire de ces promesses mais n’oublions qu’ils s’adressent à des hommes et des femmes qui vivent dans la misère, la promiscuité, dans une société terriblement dure. Il n’y a ni congés payés, ni 35 heures, ni SMIC, ni indemnités de chômage,... Nous sommes loin de notre société de confort. Les néo-malthusiens comme les communistes apportent l’espérance, le rêve : « […] nous prétendons refaire et fonder la société future, la société du bonheur, du bien-être complet »[14]. Les mots sont simples, terriblement simples. « Assez de chair à plaisir ! de chair au travail ! de chair à canon ! »… 

Les néomalthusiens se présentent comme des médecins de la société, porteurs de science. Ils n’ont pas d’autres buts que de vouloir diffuser la bonne parole de la science. Et la science ne peut qu’être libératrice. « La science vous a émancipées de l’épouvantable fatalité d’être mères contre votre volonté » [15]. Ils se disculpent de toute irrationalité dans les méthodes qu’ils demandent d’appliquer. Il n'y donc point d'inquiétude à les écouter et à les suivre. La science ne peut les tromper. L’irrationalité est plutôt du côté de leurs adversaires, de ceux qui prônent la chasteté ou la procréation incontrôlée. Les néo-malthusiens se présentent donc comme libérateurs qui contribuent au progrès de l’humanité contrairement à leurs oppresseurs qui maintiennent les hommes dans l’irrationalité et l’esclavage. 

De véritables organisateurs

Enfin, il n’y a pas de propagande efficace sans véritable organisation, surtout dans une société « persécutrice ». Issus de mouvements d’extrême gauche et d’anarchistes, les néo-malthusiens savent s’organiser, y compris dans la clandestinité. A peine leurs journaux sont-ils interdits qu’ils renaissent sous un autre titre, y compris durant la première guerre mondiale Et rapidement, ils comprennent qu’il est de leur intérêt de dépasser le cadre limité d’un pays. Ils ont ainsi mis en place des associations internationales. 

Mais en définitive, le néo-malthusianisme bien vulnérable

Jusqu’à la deuxième guerre mondiale, les néo-malthusianismes sont très vulnérables. Face à des adversités unis, aux enjeux clairs, ils sont fragiles.

Leurs objectifs sont peu appréciés et font peur. Ils ne cachent pas en effet l’objet de leur lutte : la régénération de l’homme, notamment en empêchant la propagation des « tarés », des « débiles ». Leurs discours ne cachent pas leur volonté eugénique. Or, évidemment, il n’est guère aimable à personne d’être traité ainsi. Conscients de cette grossière erreur, surtout après la douloureuse expérience eugénique du nazisme, les eugénistes ont changé de méthodes à partir des années 60. « Dans des circonstances normales, les gens ont un nombre d’enfants en proportion de leur capacité à en prendre soin. S’ils se sentent financièrement en sécurité, s’ils apprécient les responsabilités, s’ils sont affectueux, s’ils sont physiquement forts et compétents, il est probable qu’ils auront une grande famille, pourvu qu’ils aient reçu un conditionnement raisonnable dans ce sens. En revanche, ceux qui sont incapables de nourrir leurs enfants, s’ils craignent les responsabilités, s’ils sont peu affectueux, ces gens ne veulent pas beaucoup d’enfants. S’ils disposent de moyens efficaces de planification familiale, ils n’en auront pas beaucoup. Nos études ont démontré que c’était vrai partout dans le monde. Sur une telle base, il est sûrement possible de construire un système de sélection volontaire inconsciente »[16]. Ainsi « cessons de dire à tout le monde qu’ils ont une qualité génétique globalement inférieure, parce qu’ils ne seront jamais d’accord. Appuyons nos propositions sur le désir d’avoir des enfants (nés) dans des foyers où ils bénéficieront de soins affectionnés et responsables, peut-être alors nos propositions seront-elles acceptées. Il me semble que si l’eugénisme veut progresser comme il le devrait, il doit suivre de nouvelles politiques et se réaffirmer, et de cette renaissance nous pourrions, de notre vivant, le voir atteindre les buts élevés que Galton lui avait fixés». Le conditionnement inconscient…

En outre, empreints de l’image anarchiste, les néo-malthusiens sont rejetés des socialistes et des communistes. Ils sont finalement marginalisés et ne participent pas à leurs succès. Aujourd’hui encore, les héritiers du néomalthusianisme oublient leur passé. « Les mouvements de la seconde partie du XX° siècle se sont bien gardés d'entretenir l'histoire et le souvenir des victimes des luttes passées pour la liberté de la contraception et de l'avortement. […]. L'héritage du néo-malthusianisme n'est plus revendiqué que par quelques petits groupes fidèles à la pensée libertaire ou au syndicalisme révolutionnaire [17].

En dépit de leurs talents, les néo-malthusiens ne parviennent pas à former des organisations internationales puissantes tant leurs susceptibilités nationales demeurent fortes. Les querelles intestines sont nombreuses. Leurs conférences et leurs fédérations s’avèrent inefficaces…

S’ils savent très bien s’organiser, les néo-malthusiens méprisent les lieux du pouvoir contrairement à d’autres associations qui cherchent à établir des liens afin que leurs revendications soient entendues. S’ils sont présents dans de nombreuses associations, ils sont généralement minoritaires et rejettent leurs politiques considérées comme des idées bourgeoises. Cet isolement semble s’estomper entre les deux guerres. Empreints de misogynie, ils ne parviendront pas à associer à leur lutte les mouvements féministes[18]. Plus pragmatiques entre les deux guerres, ils cherchent à investir les lieux publics.

Enfin, le contexte social et politique n'est pas favorable au néomalthusianisme. La société est marquée par une crainte, celle de la dépopulation, dans une époque où les usines comme les armées avaient besoin de bras. Les « natalistes » ont mis en place des moyens législatifs pour les faire taire et empêcher la diffusion de leurs idées. Vigilante, la société résiste donc à leur propagande. En outre, les mouvements socialistes, syndicalistes, féministes sont plus centrés sur la recherche de droits, de congés payés, … Les néo-malthusiens ne sont guère entendus. « Ils se mirent à dos presque toute la société pensante et bien pensante de leur temps » [19]

En conclusion

Portés par des hommes d’actions, habitués au militantisme, le néo-malthusianisme français a mené une propagande particulièrement active, mêlant habilement doctrines et conseils pratiques. Mais s’il parvient à diffuser des méthodes anticonceptionnelles, sa doctrine révolutionnaire n’est guère entendue. « Même si individuellement beaucoup de personnalités éprouvent de la sympathie pour les idées néo-malthusiennes, elles se méfient et s'engagent à peine : prudence des syndicats, du parti socialiste, des francs-maçons, hostilité de tous les autres » [20]. Leurs discours font finalement peurs.

L’absence d’unité du mouvement le rend surtout fragile face à une opposition plus solide. De sa propagande, on ne retient finalement que les conseils pratiques qui vont se répandre. Par elles-mêmes, ces méthodes vont naturellement faire évoluer l’état d’esprit de ceux qui les appliquent. On finit toujours par penser comme on vit.

La situation change progressivement quand le néo-malthusianisme abandonnera les questions démographiques et l’agitation sociale pour se centrer davantage sur les notions d'éducation sexuelle. Après la seconde guerre mondiale, il se diluera dans les puissantes organisations anglo-saxonnes du birth-control, au moment même où la « natalité » ne sera plus une priorité, où les mouvements socialistes n’auront plus de droits sociaux à conquérir. En outre, débarrassée de son écorce anarchiste, l’idéologie néo-malthusienne ne fera plus peur dans les années 60. Le cadre ne sera plus celui de la révolution sociale mais des chantres de la liberté individuelle… 





Références
[1] Paul Bureau, La Propagande néo_malthusienne et la répression
[2] Parmi les soutiens du néomalthusianisme, on peut citer notamment Eugène Pottier, l’auteur de l’Internationale ou de Jean-Baptiste Clément, l’auteur du Temps des Cerises
[3] Programme de la conférence néomalthusienne (4 mai 1910), qui s’est tenu le 28 et 29 juillet 1910 à La Haye.
[4] Génération consciente 15 avril 1908 n°1.
[5] Génération consciente 15 avril 1908 n°1.
[6] Paul Robin ouvre à Paris en 1889 un centre de consultation et de vente de produits anticonceptionnels.
[7] José Ardillo, Malthus et les libertaires, revue Réfractions 25, automne 2010, traduit de l’espagnol par Sonia Balidian. 
[8] Bulletin de L’Alliance nationale contre la dépopulation (1909), cité dans Alain Drouard, Aux origines de l’eugénisme en France : le néo-malthusianisme (1896-1914). 
[9] Sujets qui seraient évoqués à la conférence néomalthusienne (4 mai 1910), qui s’est tenu le 28 et 29 juillet 1910 à La Haye selon son programme cité ci-dessus. 
[10]H.L. B., analyse du livre de Ronsin Francis intitulé, La grève des ventres; propagande malthusienne et baisse de la natalité en France, XIXe-XXe siècles In: Population, 36e année, n°1, 1981 pp. 196-197, http://www.persee.fr
[11] Le néo-malthusien, Déclaration. 
[12] l'Assiette au beurre.
[13] Lettre ouverte à M. Le sénateur Bérenger, 1911, par Génération consciente
[14] Docteur Gottschalk, Le Sexualisme, paru dans Le Malthusien, juillet 1910. 
[15] Paul Robin, texte de 1896, cité dans http://biopsher.ouvaton.org
[16] Déclaration de Frederick Osborn, qui avait présidé Eugenics Society américaine de 1946 à 1952, en avril 1956, Eugenics Review, avril 1956, v.48 n°1. 
[17] http://biosphere.ouvaton.org. 
[18] Anne Cova, Féminisme et néomalthusianisme sous la IIIème République : « la liberté de la maternité », L’Harmattan 2011. 
[19] H.L. B., analyse du livre de Ronsin Francis intitulé, La grève des ventres; propagande malthusienne et baisse de la natalité en France, XIXe-XXe siècles
[20] H.L. B., analyse du livre de Ronsin Francis intitulé, La grève des ventres ; propagande malthusienne et baisse de la natalité en France, XIXe-XXe siècles.

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