" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


lundi 23 septembre 2013

Le néomalthusianisme : "la société du bonheur"

Au XIXème siècle, Thomas Malthus [1] place « le principe de la population » au centre des préoccupations. Constatant un déséquilibre entre les ressources et la population, il annonce des difficultés imminentes : la planète ne pourra plus subvenir aux besoins de la population. Il place ce principe au centre de la lutte contre la paupérisation de la société et pour l’amélioration de la population. Il préconise alors la limitation des naissances par des moyens passifs comme la chasteté et l’éducation. La procréation est au cœur de sa doctrine.
Sa doctrine s’est développée principalement en Angleterre et aux États-Unis. Rapidement, sa pensée a été déformée, manipulée, radicalisée pour renforcer des idéologies perverses. Elle a été aussi mal comprise et a donné naissance à des mouvements aux idées redoutables, contraires à celles prônées par Malthus. 
Né au XIXème siècle, le néomalthusianisme a joué un rôle déterminant dans l’eugénisme et dans la révolution sociale que nous connaissons. Il demeure encore un moteur des transformations de notre société. Des eugénistes se diront aussi néo-malthusiens ou plus simplement malthusiens. L’étude de l’eugénisme que nous avons entreprise passe inévitablement par celle du néomalthusianisme. Nous allons surtout vous présenter le néo-malthusianisme français …

Qu’est-ce que le néomalthusianisme ?

Le néomalthusianisme est une doctrine sociale et un ensemble de mouvements organisés. Il cherche à « régénérer l’homme » selon deux idées forces :

- reprenant à son compte les constats de Malthus, il préconise comme remède à la misère le contrôle des naissances par des moyens passifs et actifs. La question sociale est donc une question sexuelle ;

- reprenant aussi l’idée d’une sélection naturelle défaillante, il préconise de meilleures naissances pour améliorer la population qu’il perçoit comme décadente. Le néo-malthusianisme prône des idées eugénistes. 


Il se vante de résoudre ces questions de manière « scientifique » sans intervention de l’État en élaborant une nouvelle morale sexuelle. Contrairement à certains eugénistes [2], il ne sépare pas hérédité et environnement. Il mêle pratiques éducatives et moyens de contraception. 

La « Bible de l’humanité »

Le néomalthusianisme est né en Angleterre en 1854. Nous pouvons le faire débuter par la publication d’un ouvrage intitulé Elements of social science or physical, sexual and natural religion du docteur George Drysdale (1827-1904).  Paul Robin, le véritable initiateur du néomalthusianisme en France, l'a considére comme la « bible de l’humanité ». Drysdale dénonce et rejette la continence, le mariage, les familles nombreuses, causes de tous les maux, notamment de la paupérisation et de la prostitution. Les néo-malthusiens reprendront inlassablement ces dénonciations. 

Deux principes résument sa doctrine :
  • les parents ne doivent pas avoir plus d’enfants qu’ils n’en peuvent nourrir, habiller, éduquer convenablement ;
  • les éléments déficients de la population ne doivent pas se reproduire. Ils peuvent avoir des relations sexuelles mais sans avoir d’enfants. Nous retrouvons les idées de certains socialistes anglais [3].
Le néo-malthusianisme associe :
  • le « principe de population », selon lequel la progression de la population, plus rapide que celle des ressources, ne peut conduire qu’à une catastrophe si la croissance démographique n’est pas contrôlée au niveau de l’individu;
  • des « lois de l’hérédité », selon lesquelles des parents « tarés » donnent des enfants « tarés »;
  • des propositions relatives à la sexualité, à l’amour, à la procréation.
Le néomalthusianisme en France : mouvement d’extrême gauche

Paul Robin
En France, le néomalthusianisme prend naissance dans les mouvances d’extrême-gauche. Paul Robin (1837-1912) en est le principal fondateur. Élève de l’École normale supérieure, autrefois lié à Bakounine et à Marx, membre actif de l’Internationale, il est décrit comme un anarchiste, un révolutionnaire aux méthodes éducatives libertaires [4]. Exilé politique, expulsé de Belgique et de Suisse, il découvre le néomalthusianisme en Angleterre. En 1889, il ouvre à Paris un centre de consultation et de vente de produits « anticonceptionnels ». En 1896, il fonde la Ligue de la Régénération humaine et un journal Régénération. Les débuts s'avèrent difficiles. 

En 1902, Paul Robin est secondé par deux autres militants anarchistes, Eugène et Jeanne Humbert (1870-1944) qui organisent efficacement le mouvement. Leur organisation connait alors un vif succès. Des conférences sont organisées, des sections se créent à Paris et en Province.

Eugène et Jeanne Humbert
Paul Robin et Eugène Humbert se séparent en 1908. Eugène Humbert crée son propre mouvement et un nouveau journal, Génération consciente. Paul Robin se suicide en 1912. D’autres organisations, journaux, livres et brochures se multiplient en dépit des lois. En 1920, une loi [5] interdit la propagande néo-malthusienne. En dépit de multiples condamnations, les néo-malthusiens poursuivent leurs activités. 

Rapidement, le néo-malthusianisme s’organise au niveau international. Des Congrès internationaux se mettent en place (Liège en 1905, La Haye en 1910).

Après la deuxième guerre mondiale, il se lie à d’autres mouvements militants et à d’autres causes comme celles de la réforme sexuelle, de l’antimilitarisme. Dominé par les puissantes organisations anglo-saxonnes et soutenu financièrement par les américains, le néo-malthusianisme se rallie surtout au « birth control », mouvement créé par Margerete Sanger [31], fondatrice du Planning Familial. A partir de 1952, il est sous contrôle de l’International committee on planned parenthood [6]. Il donne naissance au Mouvement Français pour le Planning Familial…

Épuré de toute référence révolutionnaire, le néomalthusianisme s’est aussi lié aux mouvements féministes, notamment dans les grandes organisations internationales (Conférence mondiale sur la population et le développement) [7]. 

La cible privilégiée : le monde ouvrier…

En France, le néo-malthusianisme tente de « convertir » le monde ouvrier, sujet aux familles nombreuses et à la décadence. Il prône « la question sexuelle » et vante le « secret du bonheur »[8]. Ils rencontrent les ouvriers à la sortie des usines, dans la rue ou dans les cafés et cabarets. Sachant parler leur langage, ils se font entendre. Ils leur vendent les moyens de contraception, enveloppés dans un prospectus qui vante « la science de limiter les naissances », « la science de ne pas avoir d’enfants sans vous priver d’amour » [9]. La vente des moyens de contraception et des préservatifs leur assure un financement durable. 

Il fustige la société bourgeoise qui, depuis longtemps, selon leur propagande, garde les secrets de la contraception pour limiter leur progéniture. Il dénonce leur « hypocrisie sociale ». Les classes élevées ont déjà « en le pratiquant mis en valeur » l’efficacité et la portée de ces moyens. Ils veulent donc que les prolétaires « s’embourgeoisent », c’est-à-dire adoptent leurs comportements en pratiquant la limitation des naissances. 

Un discours encore inapproprié aux femmes

Le néomalthusianisme s’adresse aussi aux femmes, « sœurs bien-aimées », mais il échoue dans leurs tentatives. Selon Paul Robin, l’avenir du néo-malthusianisme dépend en effet d’elles. « Vous êtes absolument maîtresse de votre destinée »[10]. Mais jugeant leur propagande outrageante pour leur pudeur, les organisations féministes les plus puissantes n’ont guère adhéré au néo-malthusianisme. Elles sont aussi plus soucieuses de gagner de nouveaux droits pour les mères.

Une « procréation réfléchie » pour le bonheur universel

L’objectif du néo-malthusianisme est parfaitement défini : il « a pour but l’amélioration de l’espèce, sa régénération par un procédé de sélection scientifique, la procréation rationnelle ayant pour principe la valeur des enfants plutôt que le nombre et leur limitation aux ressources individuelles et aux besoins sociaux »[11]. La qualité prime sur la quantité afin de répondre à deux objectifs : amélioration de la race et adaptation des naissances aux besoins et aux ressources. 

Pour cela, la procréation doit être « réfléchie ». Les enfants ne doivent plus être « les fruits non désirés de la passion aveugle et du hasard mais au contraire le résultat de la volonté réfléchie de parents bien portants, vigoureux de corps et d’intelligence, sages, prudents, sachant la tâche qu’ils entreprennent, pouvant et voulant la conduire à bonne fin »[12]. L’enfant doit être issu d’un plan mûrement réfléchi dans un environnement capable de l’élever sans difficulté de ressources. 

Le néomalthusianisme oppose donc « procréation réfléchie », « rationnelle » à une procréation imprudente, inconsciente, hasardeuse, qui est finalement la cause de tous les problèmes sociaux. L’acte de procréation ne doit pas échapper à la raison. « Jusqu’à présent l’acte procréateur n’a été qu’un acte instinctif tel qu’il existait à l’âge des cavernes. C’est le seul de nos instincts n’ayant pas été civilisés ». Le néomalthusianisme se présente donc comme un acte de civilisation essentiel pour « la conservation et l’amélioration de l’espèce »[13]. La destinée humaine ne doit plus être livrée au hasard et à la Providence. La procréation doit être contrôlée, éclairée par la science et l’éducation de masse en vue « d’une procréation d’individus meilleurs ». 

Une doctrine eugénique

Le néomalthusianisme expose ses « bonnes » intentions : éviter « la misère, la douleur, toutes les angoisses et toutes les tortures que sème après elle la procréation irréfléchie ». La responsabilité en incombe aux « couples géniteurs » qui doivent vouloir « supprimer les maladies héréditaires et elles seront supprimées à jamais et sans aucun frais »[14]. Or le néomalthusianisme est « le seul mode de sélection artificielle que nous puissions appliquer à l’espèce humaine » [15]. L’eugénisme négatif est un des principes du néomalthusianisme. Ce n’est donc pas étonnant de voir les mêmes hommes dans les ligues et les mouvances néo-malthusiennes et eugéniques, comme Sicard de Plauzoles, eugéniste, socialiste et néo-malthusien. « Le néomalthusianisme est un des moyens de l’eugénisme, plus encore il est comme le levier, l’adjuvant de toutes les réformes »[16].

Le néomalthusianisme classe l’humanité en deux catégories: les « supérieurs » et les « inférieurs », ou encore les « bien doués », l’élite, et les « dégénérés », les « tarés », les « faibles d’esprit ». Il propose de propager les « mieux doués » afin d’éviter « de lancer un grand nombre de descendants tomber dans l’ignoble mêlée sociale au milieu de la foule effrayante de dégénérés de toute espèce qui s‘y entredéchirent »[17]. Nous retrouvons des principes eugéniques que nous avons déjà évoqués dans de précédents articles.

« La grande conquête scientifique de la régénération de l’homme »

Les néo-malthusiens vante d’appliquer une démarche scientifique. ils appliquant « les données positives des sciences biologique et sociale » et des moyens sans douleurs. Son discours se veut donc scientifique et rassurant. « La science vous a émancipées de l’épouvantable fatalité d’être mères contre votre volonté » [18]. 

Le remède de tous les maux de la société

La mangeuse d'hommes, dessin de A.F. Mac
Génération consciente, n°43, octobre 1944

Le néomalthusianisme prétend tout expliquer : le fonctionnement de la société, les modalités d’une transformation de l’homme, le bonheur accessible à tous. « Propagé parmi les prolétaires, le néo-malthusianisme aidera puissamment à l’amélioration de la santé publique, à l’abolition de la prostitution, à la disparition de l’avortement, à la suppression des guerres internationales, à la solution de la question sociale »[19]. En effet sans procréation, pas d’hommes pour la guerre, pas d’exploités dans les usines, pas de clients pour les prostitués. Ils appellent même à la grève des ventres ! « Assez de chair à plaisir ! de chair au travail ! de chair à canon ! ». Cela simplifie bien les choses…



Ainsi par la « prudence procréatrice », « l’indépendance, la dignité, la moralité des individus » seront améliorées. Sans elle, pas de réformes efficaces, pas de progrès social, pas d’émancipation humaine et de perfectionnement social ! « Si l’on désire, si l’on veut l’accord social, l’affranchissement des hommes, la prospérité, l’ordre, le progrès, il faut regarder la prévoyance sexuelle comme aussi nécessaire que l’organisation scientifique de la production »[20]. 

« La question sociale est d’abord une question sexuelle »

Le néomalthusianisme est donc inéluctable pour toute politique « socialiste ». Toute transformation sociale est impossible sans traiter d’abord de la question sexuelle. « Sans la limitation des naissances chez les prolétaires aucune propagande ne peut vraiment aboutir »[21]. 

Pour cela, il faut supprimer « les préjugés entretenus par une fausse pudeur, par une sentimentalité excessive, par des opinions religieuses trop étroites tendant à vouloir faire de l’humanité au point de vue psychologique une classe exceptionnelle et à la soustraire aux règles éternelle qui régissent les êtres vivants ». En clair, les relations sexuelles doivent être rationalisées, déshumanisées, épurées de toutes considérations sentimentales, de toutes connotations religieuses. L’Homme, un être vivant comme un autre. Déconstruire l’image de la sexualité… 

Le néomalthusianisme est conduit à séparer dans l’acte sexuel, « désir » d’un côté, « reproduction » de l’autre. Ainsi, peut-il prétendre que « l’acte sexuel en soi est un acte psychologique ni moral, ni immoral »[22], que le désir et le plaisir sexuel sont pleinement légitimes au même titre que d’autres plaisirs de l’existence.

Il s’oppose alors à une solution préconisée par Malthus, la chasteté, dont il dénonce des méfaits sur la santé et le bonheur de l’homme. « Nous entendons pouvoir déconseiller à la multitude des humains normaux, cet inutile sacrifice, cette vertu négative : la chasteté, cause du pessimisme, de maladies, de vices, de malheur »[23]. 

Contre les institutions sociales

Le néomalthusianisme s’en prend surtout « aux institutions et aux croyances qui, à leurs yeux, s’opposent à l’épanouissement de la sexualité et à la nécessaire régénération de l’espèce humaine »[24], c’est-à-dire au mariage monogamique et à la religion, essentiellement le christianisme. Le mariage est présenté comme un « facteur de dégénérescence ». Les néo-malthusiens se divisent sur ce sujet. Certains préconisent le mariage précoce et d’autres la liberté naturelle avec engagement légal ou non. 

Ils revendiquent la libre maternité, le droit de la femme de disposer librement de son corps. « La liberté de la femme, liberté devant les lois, devant les mœurs, devant l’opinion est par elle-même si l’on peut abandonner des préjugés séculaires, un axiome évident mais cette liberté s’appuyant sur la science sera la véritable régénératrice de l’espèce humaine »[25]. 


Ils se divisent sur la question de l’avortement. Certains en sont partisans, d’autres le condamnent au nom de l’axiome : « mieux vaut prévenir que guérir ». Les moyens de contraceptions le rendent inutiles. La solution est de donner naissance à des enfants « désirés ». Ils répondent « à la volonté, aux moyens physiques, moraux, financiers des parents, à la santé de la femme, à l’utilité sociale, assurés de tous les soins maternels, d’une très bonne éducation commençant avant leur conception, allant jusqu’à leur maternité »[26]. Ils invoquent ainsi le désir d’enfants comme principe de procréation. Il deviendra ainsi « un membre utile de la famille humaine »[27]. 



Une nouvelle morale sexuelle

Contrairement aux mouvements et idées eugéniques déjà étudiés, le néomalthusianisme ne demande pas l’intervention de l’État. Cela relève de la responsabilité de chaque individu. Il s’oppose donc à toute loi réprimant l’avortement, la diffusion et la connaissance des moyens de contraception. Il cherchera à supprimer les lois, notamment celle de 1920, qui interdisent leur propagande. L’État a néanmoins un rôle pour « libéraliser » les mœurs et promouvoir la révolution sexuelle

Ainsi en apportant une nouvelle culture individuelle, le néomalthusianisme propose une nouvelle morale sexuelle capable d’apporter le bonheur universel. « Après la Renaissance et la Réforme qui préparèrent la Révolution des droits de l’homme et du citoyen, voici venir l’ère de la Grande Réforme : la réforme sexuelle. Les vieilles morales chrétiennes, mahométanes et de toutes les autres religions qui consacraient le droit de propriété de l’homme sur la femme et sur les enfants, sont appelés à disparaître. Les chaînes de l’esclavage conjugal, rongées par la rouille, se rompent sous les efforts des époux meurtris. Un souffle nouveau, vivifiant, emporte les générations actuelles vers un mode d’association plus large, plus juste et plus humain. Une nouvelle morale sexuelle, basée sur la raison et sur la science, est en voie de formation. Elle doit régénérer le monde »[28]. 

« La question sociale est une question sexuelle, à résoudre par les moyens d’hygiène et de médecine »[29]. Le néomalthusianisme proclame donc la « procréation réfléchie », « consciente », « rationnelle ». Il prône d’une part « une fécondité moderne, raisonnable, proportionnée aux ressources du couple » et d’autre part « la stérilité » qu’il considère comme « un devoir seulement pour les couples tarés ». La diffusion de la connaissance, l’éducation et la législation, sans oublier la vente de moyens anticonceptionnels permettront de réaliser les objectifs clairement définis. Ainsi naîtra une nouvelle société … 

« […] nous prétendons refaire et fonder la société future, la société du bonheur, du bien-être complet »[30]. 





Références
[1] Voir Émeraude, article « le malthusianisme », juillet 2013. 
[2] Voir Émeraude, mai 2013. 
[3] Voir Émeraude, juin 2013. 
[4] Il est chargé de la direction du premier orphelinat mixte (Cempuis). Ses innovations pédagogiques lui vaut d’être radié de son poste. 
[5] Loi du 31 juillet 1920 « réprimant la provocation à l’avortement et à la propagande anticonceptionnelle ». 
[6] Fédération internationale de la Parenté planifiée (I.P.P.F.), à l’origine logée dans les bureaux de la Eugenics Society de Londres. Elle regroupe aujourd’hui tous les mouvements de Planning Familial. 
[7] Maria de Koninck, Discours féministes et néo-malthusianisme, les effets pervers d’une mésalliance
[8] « La question sexuelle » et « Secret du bonheur » sont les titres de feuillets distribués aux ouvriers en 1879 en France par Paul Robin. 
[9] Bulletin de L’Alliance nationale contre la dépopulation (1909), cité dans Alain Drouard, Aux origines de l’eugénisme en France : le néo-malthusianisme (1896-1914)
[10] Paul Robin, texte de 1896, cité dans http://biopsher.ouvaton.org
[11] Docteur Sicard de Plauzoles, article de Régénération
[12] Programme de la Ligue de la Régénération humaine
[13] Adolphe Pinard. 
[14] Docteur Alexis Gottsschalk, Le néo-malthusianisme et la santé, dans Le Malthusien, mars 1910. 
[15] Docteur Alexis Gottsschalk, Le néo-malthusianisme et la santé, dans Le Malthusien, mars 1910. 
[16] O. Castet, Le Malthusien, 1907. 
[17] Régénération, n°1, décembre 1886. 
[18] Paul Robin, texte de 1896, cité dans http://biopsher.ouvaton.org
[19] Lettre ouverte à M. Le sénateur Bérenger, 1911, par Génération consciente
[20] Le néo-malthusien, mars 1919, n°5. Journal créé par Gabriel Giroud, gendre de Paul Robin. 
[21] G. Hardy, Le néo-malthusianisme prépare le socialisme, paru dans Génération consciente, juin 1910. 
[22] Sicard de Plauzoles, La fonction sexuelle du point de vue de l’éthique et de l’hygiène sociale.
[23] Le Néo-Malthusien, n°5, mars 1919. 
[24] Alain Drouard, Aux origines de l’eugénisme en France : le néo-malthusianisme (1896-1914).
[25] Paul Robin, Dégénérescence de l’espèce humaine, causes et remèdes, dans Bulletin de la Société d’anthropologie de Paris, 20 juin 1895. 
[26] Régénération, n°9, février 1902. 
[27] Paul Robin, La Graine, publié dans Le Néo-malthusianisme
[28] Régénération, juillet 1903. 
[29] G. Hardy, La question de la population et le problème sexuel
[30] Docteur Gottschalk, Le Sexualisme, paru dans Le Malthusien, juillet 1910.
[31] Voir prochains articles d’Émeraude de Novembre 2013 consacrés au Birht control et au planning familial.

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