" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


vendredi 13 septembre 2013

Le Donatisme : la victoire de l'Eglise

Le schisme donatisme a profondément et violemment divisé l’Afrique du Nord aux IVème et Vème siècle. Des évêques catholiques ont cherché à faire cesser cette situation scandaleuse. Face aux erreurs et aux mensonges du Donatisme, Saint Optat de Milève a réfuté leurs arguments dans un souci d’apaisement et de paix. Il a rappelé et approfondi l’enseignement de l’Église, en particulier l’ecclésiologie et la doctrine des sacrements. Mais probablement par fidélité à la mémoire de Saint Cyprien, il n’a pas osé s’attaquer à un des arguments forts des donatistes : leur fidélité à l'égard de Saint Cyprien. « Ce que l'évêque de Milève n'avait pas osé faire, à cause de la difficulté de la tâche ou par souci d'apaisement, Saint Augustin va l'entreprendre dans son traité De baptismo : le problème de l'autorité de Cyprien y sera clairement analysé »[1]. Saint Augustin intervient à son tour dans le combat et y donne des coups décisifs. 

Un donatisme affaibli

Avant que n’intervienne Saint Augustin, des divisions affaiblissent le Donatisme. Saint Optat a été un adversaire redoutable. Sensible probablement à ses arguments,  Tyconius, un schismatique, tente de défendre son Église tout en faisant de grandes concessions au Catholicisme. Il concède en effet que la catholicité, promise par Dieu, ne peut être empêchée par aucun homme. Selon donc la promesse divine, l’Église doit se répandre jusqu’aux extrémités de la terre. Les bons doivent en outre tolérer les méchants dans l’Église. L’Église est ainsi constituée de pécheurs et de Saints…Deuxième concession décisive…

Un concile donatiste condamne Tyconius. Les donatistes s’opposent toujours fermement à l’idée d’une vaste Église mêlée de Saints et de pécheurs dans une unité visible qu’il faut maintenir pour l’amour de la paix en attendant le jugement dernier. Le Donatiste est le pur froment. La preuve est le fait qu’il souffre de la persécution. Il expose ainsi un nouvel argument, celui du martyre.

La stratégie de Saint Augustin

A partir des concessions de Tyconius, Saint Augustin relance le combat selon une stratégie bien définie
  • instruire les fidèles pour les armer contre les invectives du Donatisme ;
  • persuader les donatistes de leurs erreurs par la raison ;
  • ne pas faire intervenir la puissance romaine ;
  • rechercher systématiquement le débat publique. 
Enfin, il se concentre sur l’essentiel sans s’attarder sur des faits ou des reproches mêmes personnels. Il cherche constamment à élever le débat loin des polémiques et des injures. Face aux silences de ses adversaires et aux calomnies, Saint Augustin les presse de répondre à ses arguments. 

Revenons aux faits avérés…



Reprenant le dossier de Saint Optat, Saint Augustin décrit ce qu’est le Donatisme. S'adressant à la population, il rappelle les faits historiques. Il montre notamment que les donatistes ont été condamnés par des juges du droit commun et également sur le plan doctrinal. Contrairement à leurs affirmations, ils ne peuvent faire appel à aucun droit. Il reconnaît lui-aussi les fautes qu’ont commises les catholiques en recherchant l’appui impérial mais insiste aussi sur les violences perpétrées par les circoncellions et les donatistes. Il demande alors à chacun de ne pas discuter sur ces fautes partagées, discours inutiles et sans lendemain, mais de s’attacher à l’essentiel.



En tant qu’évêque, Saint Augustin tient à rappeler le droit. S’il ne souhaite pas faire intervenir la puissance publique, il rappelle néanmoins que le fait de rebaptiser est un délit et il tient à appliquer la loi comme il tient à la faire appliquer pour protéger les fidèles de la violence et de la terreur. Il accepte donc l’intervention du bras séculier en matière de religion. Il la justifie car l’empereur est un prince chrétien et ne peut donc régner qu’en chrétien. Comme il a interdit le paganisme, il peut bien s’opposer aux hérésies et aux schismes. Il dénonce en outre l’hypocrisie des donatistes qui acceptent l’intervention impériale lorsqu’elle les appuie mais la refusent lorsqu’elle s’abat sur eux. Saint Augustin constate que les sanctions qu’ils subissent sont plutôt légères. Concrètement en effet, les catholiques mènent plutôt une politique de douceur et de patience, les lois n’étant peu appliquées…

Saint Augustin face au donatisme
au Concile de Carthage

Carl Vanloo, Notre Dame des Victoires
Pour combattre l’erreur, Saint Augustin veut organiser des débats publics avec des donatistes. Avec plein de mansuétudes, il en propose à leurs évêques mais ses tentatives échouent, faute d’accord de ses adversaires. Il écrit alors des livres pour réfuter le Donatisme. Saint Augustin reprend les arguments de Saint Optat en les approfondissant encore ou en les améliorant en se montrant encore plus incisif… 

Saint Augustin relève de nouveau les contradictions des donatistes et leur prétention de former seuls l’Église. Leur schisme a sa cause dans « l’orgueil furieux », dans « la jalousie intraitable », dans la recherche d’avantages séculiers, dans la peur. Face à leurs illusions et à leurs contradictions, il dresse l’apaisante certitude de l’Église et la sûreté du Catholicisme qui puise son fondement dans les promesses de Notre Seigneur Jésus-Christ. Ces promesses doivent se réaliser dans l’Église visible. Aucun homme ne peut s'y opposer. « Aussi, comme je l’ai dit souvent et comme j’entends vous inculquer énergiquement, quels que nous soyons, vous êtes en sécurité vous qui avez Dieu pour Père et son Église pour mère » [2].

Saint Cyprien, détail d'une mosaïque, VIème siècle,
basilique Sant'Apollinaire, Ravenne
Saint Cyprien au secours des donatistes ?

Contrairement à Saint Optat, Saint Augustin s’attaque à un des arguments les plus forts et les plus dangereux du Doantisme. Les donatistes revendiquent l’héritage de Saint Cyprien, arme redoutable qui leur donne un avantage auprès de la population qui vénère particulièrement le « patriarche » et martyr de l’Église africaine. « Contre les donatistes qui essayaient de se couvrir de l'autorité du bienheureux évêque et martyr Cyprien, j'ai écrit sept livres 'Sur le baptême', dans lesquels j’ai enseigné que pour réfuter les donatistes et leur fermer complètement la bouche, de sorte qu'ils soient impuissants à défendre leur schisme contre l'Église catholique, rien ne vaut les lettres et l'autorité de Cyprien »[3]. Il retourne  cet argument contre eux…



Au IIIème siècle, un différent a éclaté entre Rome et Carthage sur la question des baptêmes des hérétiques et des schismatiques. Contre l’avis du Pape Saint Etienne, Saint Cyprien les rebaptisait systématiquement, considérant que leur baptême était invalide du fait qu’ils n’appartenaient plus à l’Église. La doctrine des sacrements et de l’Église était encore obscure et peu solide à cette époque. Saint Augustin excuse alors le grand martyr, mais au IVème siècle, la situation est différente : la doctrine est plus sûre et surtout l’Église a parlé et décidé. Saint Augustin expose alors la doctrine telle qu’elle est posée par Rome en reprenant clairement la distinction entre la validité et l’efficacité des sacrements. Ainsi l’erreur de Saint Cyprien n’est plus concevable…

Le cheminement de l’enseignement de l’Église 

« Au cœur même de la foi, la lumière grandit ainsi : un article obscur est d’abord sujet à controverse puis la vérité se détermine à laquelle tous se rallient »[4]. Il y a un cheminement de l’enseignement de l’Église. 
Saint Augustin rappelle aussi que toutes les autorités qui exposent une règle de la vérité ne sont pas toutes du même niveau. « Peut-on hésiter entre l’autorité d’un évêque ou l’autorité du concile d’une province, et la règle confirmée par les statuts de l’Église universelle ? » [5]. Quand la règle est adoptée par l’Église, tous doit s’y soumettre. « La vérité progresse dans la connaissance qu’on en a et dans l’autorité qui la propose : il faut se soumettre à la vérité qui se manifeste, et à l’autorité qui se prononce »[6]. Ce cheminement de la vérité cesse lorsqu’elle est formellement enseignée par l’Église. La discussion laisse place à l’obéissance…

Saint Cyprien, un comportement exemplaire 



Saint Augustin revient plus longuement sur Saint Cyprien et plus précisément sur son comportement. S’il s’est trouvé divisé avec Rome, il n’a jamais voulu renoncer à la paix. « Un évêque d'un si haut mérite (...) avait sur le baptême une opinion différente de ce que la vérité, étudiée de plus près, allait établir : par ailleurs, beaucoup de ses collègues, bien que la question ne fût pas encore tirée au clair, maintenaient cependant ce qu'était la coutume traditionnelle de l'Église et la doctrine qu'ensuite tout l'univers catholique allait embrasser ; or il ne rompit pas avec les évêques qui étaient d'un avis différent, il ne fit pas communion à part et il ne cessa de conseiller aussi aux autres de se supporter mutuellement dans la charité, s'appliquant à garder l'unité de l'esprit par le lien de la paix »[7]. Avant que l’Église ne statut définitivement sur une controverse, il est impératif de garder l’unité. « Il faut à tout prix que le lien de l’unité soit préservé, en attendant que la lumière se fasse, de peur que, si dans l’unité, son erreur ne se transforme pas en une incurable blessure »[8]. 

Dans le conflit qui l’a opposé au Pape, Saint Cyprien a fait preuve d’humilité et il est mort dans l’unité. Les donatistes devraient donc imiter son exemple. «Allez à saint Cyprien pour lui demander conseil, remarquez tout ce qu'il attendait du bien de l'unité dont il ne se détacha point, malgré les différences de sentiment »[9]. Dépassant le schisme auquel il est confronté, Saint Augustin lance un pathétique appel à l’humilité, à la patience, à la charité, notamment de la part des moins dociles. Sans communion, sans charité, rien n’est possible. Il retourne magnifiquement l’argument principal des donatistes contre eux-mêmes… « Demeurant inébranlable dans l'unité, Cyprien n'en montrait que mieux aux hérétiques quel sacrilège c'est de rompre le lien de la paix »[10].

Une Église catholique, apostolique et une …

Avec plus de force et de netteté que Saint Optat, Saint Augustin en appelle à la catholicité, à l’apostolicité et à l’unité de l’Église, définissant ainsi ce que nous appelons aujourd’hui les notes de l’Église. L’Église est là où est la communion avec le siège de Rome, là où est l’évêque qui, par une succession d’évêques que l’on peut énumérer, a succédé à Saint Pierre, conformément à la promesse faite par Notre Seigneur à Saint Pierre. 

Saint Augustin reprend l’argument de la catholicité de l’Église visible et du dessein de Dieu. Il oppose le particularisme du donatisme et la catholicité de l’Église universelle dans laquelle reposent la sécurité et la charité. Il en montre sa réussite historique, la propagation de la société chrétienne dans l’Univers à partir d’un point de départ, les sièges apostoliques, et pour suite les évêques, issus d’une succession ininterrompue. Les Églises particulières gardent leur individualité mais l’Unité ne se disloque pas. Or, toute hérésie est éphémère, réduit à une partie de la terre. A de tels arguments, les donatistes ne répondent guère. A un de leur concile, à Cabarsussa (393), ils ne revendiquent plus le nom catholique mais évangélique… 

Là où est la charité, là réside l’Esprit…

Saint Augustin revient aussi avec plus de précision sur la distinction entre l’hérésie et le schisme. « L’hérésie consiste dans la négation formelle et obstinée d’une vérité dont la profession est, au jugement de l’Église, une condition de l’unité »[11]. L’erreur n’est pas nécessairement une hérésie. Il faut qu’elle s’oppose à une règle de foi. L’erreur est surtout dans l’obstination. Il est aussi possible de se tromper de bonne foi. Le schisme est animé dans une communauté par un dissentiment. Si le schismatique persévère, il tombe dans l’hérésie. Or ni l’hérétique, ni le schismatique n’appartient à l’Église.

Celui qui divise l’unité n’a pas la charité. Et là où elle ne réside pas, l’Esprit est absent. C’est pourquoi les sacrements sont alors inefficaces. Ils restent néanmoins valides s’ils restent ceux de l’Église, c’est-à-dire s’ils sont administrés dans la forme qui est celle de l’Église. « Appartenir à l’Église, à la Catholica, n’est donc pas seulement un devoir ou une nécessité de précepte, mais une condition de salut ou nécessité de moyen »[12]. Hors de l’Église, point de salut…La vertu du sacrement ne dépend que du Christ. C’est pourquoi le ministre véritable est Notre Seigneur, le prêtre n’étant qu’un ministre instrumental.

Mais que se passe-t-il pour celui qui est donatiste non de son fait, mais de celui de ses parents ? Saint Augustin est en effet préoccupé de ces questions très pratiques. Si le donatiste cherche la vérité avec sollicitude et prudence, s’il est prêt à s’y rallier quand il la découvrira, il n’est pas à ranger parmi les hérétiques. Il est injustement excommunié mais il doit supporter avec patience un affront immérité. Nous retrouvons les mêmes arguments chez Origène [13]. Des excommuniés peuvent être hors de l’Église tout en étant en règle avec Dieu. Le champ d’action de la grâce divine déborde de l’aire de la Catholica pour atteindre l’humanité entière. Cette doctrine sera ultérieurement développée et donnera naissance à la distinction entre l’âme et le corps de l’Église…


L’Église est sainte, mais mêlée de Saints et de pécheurs.

Saint Augustin s’attaque au principe premier du Donatisme. L’Église de Dieu est Sainte mais la Catholica ne l’est pas visiblement. Il y a une antinomie entre le Corps mystique et la société empirique. Il distingue l’Église militante, celle de la terre, de l’Église triomphante, celle du ciel. L’Église de ce monde sera un moment et de manière permanente l’Église de Dieu mais elle ne l’est pas de manière exclusive au sens où ici-bas elle est mêlée de Saints et de pécheurs. Comme l’enseignait déjà Saint Cyprien, on ne doit donc pas prendre pour prétexte des mauvais chrétiens pour se retirer de l’Église

Ce mélange ne fait pas tort aux bons tant que ces derniers n’acquiescent pas à leurs péchés. Nous devons donc tolérer ces méchants, surtout quand ils échappent aux rigueurs de l’Église. La miséricorde doit précéder le jugement… « La divine patience doit nous être une leçon de patience » [14]. « La théorie de l’Église, qui prend corps ainsi en opposition au puritanisme décevant des donatistes, est une conciliation de la foi en la sainteté du corps mystique et du fait de la société mêlée qu’est la Catholica visible ». L’Église est le corps mystique du Christ et la société des baptisés, la liberté de Dieu restant absolue. « O vous tous qui êtes dans l’Église, n’insultez pas ceux qui sont hors de l’Église, mais priez plutôt pour qu’ils y viennent vous rejoindre. Et veillez sur votre persévérance, sinon sur votre propre conversion » [15].

« Résumons-nous : la Catholica, mondiale et une, est telle en vertu d’un dessein de Dieu que nous révèle l’Écriture, et à cela on reconnaîtra qu’elle est l’Église de Dieu. Il est nécessaire de lui appartenir, parce qu’en dehors d’elle point de salut. Elle est sainte par vocation, elle est sainte dans ses saints, mais elle n’est pas moins sur terre une société où pécheurs et saints sont mêlés. Telle est en raccourci la théorie de l’Église que Saint Augustin oppose au Donatisme » [16].

Conclusion

Face aux particularismes du donatisme, très attaché à une coutume africaine incomprise, Saint Optat de Milève et Saint Augustin ont su justifier des pratiques et approfondir des doctrines qui dépassent très largement le cadre étroit de l’Afrique du Nord. Le schisme les a conduits à une réflexion plus générale sur l’Église, sur les sacrements, sur leur efficacité et les conditions du salut à l'intérieur de l'Église [17]. Car effectivement, l’enjeu véritable de ce combat était les conditions du salut, le cœur même du christianisme. Ce n’était pas pour eux qu’une question doctrinale mais une question pratique, concrète. Car avant tout évêques, ils avaient charge d’âmes. Les questions qu’ils soulèvent et auxquelles ils apportent une réponse relèvent de la vie des chrétiens qu’ils côtoient chaque jour. En reprenant en compte fidèlement l’enseignement de l’Église, ils ont su en apporter un éclaircissement et un affermissement de sa doctrine

Au-delà des discours, au-delà même de la dialectique puissante de ces Pères de l’Église, se dégage une véritable dévotion, plus sensible encore dans le cas de Saint Augustin, celle de l’Église. Ils ne peuvent cacher le véritable amour qu’ils lui portent. Leurs arguments et leur dévotion parviennent progressivement à rétablir l’unité dans une Église douloureusement divisée. Par leurs exemples et leurs discours, ils ont montré que l’Église était une mère sûre et aimante à laquelle nous pouvons confier ce que nous avons de plus chère, notre âme...





Références
[1] M. Labrousse, Le baptême des hérétiques d'après Cyprien, Optât et Augustin : influences et divergences, Revues d'Etudes Augustiniennes et Patristiques, 1996, volume 22, n°2, Institut d'études augustiniennes, http://documents.irevues.inist.fr
[2] Saint Augustin, Contra litt., P., III, 10.
[3] Saint Augustin, Rétractations, II, 18 cité dans Le baptême des hérétiques d'après Cyprien, Optât et Augustin : influences et divergences. 
[4] P. Batiffol, Le Catholicisme de Saint Augustin, 1920. 
[5] Selon Saint Augustin, De baptismo, II,2, dans P. Batiffol, Le Catholicisme de Saint Augustin
[6] Selon Saint Augustin, De baptismo, II,20, dans P. Batiffol, Le Catholicisme de Saint Augustin
[7] Saint Augustin, De baptismo, I, XVIII, 28 cité dans Le baptême des hérétiques d'après Cyprien, Optât et Augustin : influences et divergences
[8] Selon Saint Augustin, De baptismo, II,5, dans P. Batiffol, Le Catholicisme de Saint Augustin
[9] Saint Augustin, De baptismo, II, XIII, 18 cité dans Le baptême des hérétiques d'après Cyprien, Optât et Augustin : influences et divergences
[10] Saint Augustin, De baptismo, VI, il, 3 cité dans Le baptême des hérétiques d'après Cyprien, Optât et Augustin : influences et divergences
[11] P. Batiffol, Le Catholicisme de Saint Augustin
[12] Saint Augustin, De baptismo, IV, 24. 
[13] Origène, In Levit. Homil., XIV, 3.
[14] Saint Augustin, Ennarr., XCI, 8. 
[15] Selon Saint Augustin, Enarr., LXV, 5, XCVIII, 7, Sermo., XLVI, 14 et 25, Enarr., CIII, I, 11, dans Le Catholicisme de Saint Augustin
[16] P. Batiffol, Le Catholicisme de Saint Augustin
[17] Le baptême des hérétiques d'après Cyprien, Optât et Augustin : influences et divergences.

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