On prétend offrir le bonheur quand on tue les faibles. On admire les progrès accomplis mais la nuit gémit de ses cris. Oublie-t-on si facilement les crimes commis au nom de la raison et de la loi ?
Souviens-toi de ces crimes récents, de ces femmes stérilisées de force, de ces êtres tués à l’aube de leur vie, de ces vieux qu’on ne veux plus supporter, de ces malades abusés, de ces hommes et de ces femmes dont on dépouille le corps pour quelques pièces, de ces enfants qu’on livre au commerce et à la souillure. Commerce de la chair et du sang !…
Tout est bon pour s’enrichir et assouvir ses plaisirs. Qu’est devenu l’homme ? On joue de ses émotions, on excite ses sens, on encense ses vices. Que devient-il si on normalise l’inacceptable [1] ? Le silence des innocents nous effraye…
Certes on punit les coupables, ceux qui ont osé mettre la main à la pâte, mais sont-ils les vrais et les seuls responsables ? Pourquoi seuls les bourreaux doivent-ils être jugés ? Les donneurs d’ordre et les faiseurs de pensées sont-ils innocents ? Le théoricien n’est-il pas responsable des actes qu’il inspire ?
Quand l’Éducation nationale diffuse dans son enseignement la théorie des genres et ouvre l’école à l’érotisme [2], les responsables des programmes et les enseignants ne sont-ils pas aussi condamnables ? Ne sont-ils pas condamnables quand ils forment nos enfants selon des idéologies destructrices ?
Et les écoles catholiques, comment acceptent-elles encore un tel enseignement si contraire à la foi et aux biens de l’enfant ? Ne devraient-elles pas un jour accepter un sacrifice salutaire ? Le jour approche où elle devra enfin assumer ce qu’elle prétend être et en payer le prix.
Accepteras-tu longtemps l’innommable ?... Que dis-tu devant cet enfant qui s’est pendu à l’école ?!... Que dis-tu devant ses parents qui ont livré leurs enfants aux vices ?! Que réponds-tu ?... Ose juger l’arbre à ses fruits. La paix que tu savoures n’est qu’un leurre. Elle annonce de bien plus terribles orages …
Se poser les véritables questions et oser regarder la réalité en face, c’est déjà un premier pas… Puis agir en connaissance de cause. Car rien n’est encore joué tant que nous avons un souffle de vie…
[1] Le film La vie d’Adèle, récemment primé au festival de Cannes, fera probablement plus de mal que la loi « le mariage pour tous ».
[2] Le programme du baccalauréat 2012-2013 est très frappant (étude de l’œuvre Les mains libres, dessins illustrés de poèmes d’Eluard). On demande à l’enseignant de faire étudier à des adolescents une œuvre d’art, empreinte d’érotisme. Est-ce la vocation d'un professeur ? On le déforme comme on déforme l’enfant. Un des œuvres de référence : Facile, œuvre érotique par excellence.
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