Le darwinisme et ses avatars s'opposent à la foi en un Dieu Créateur. Il ne s'agit pas encore d'opposer science et religion, mais deux conceptions du monde radicalement opposées. Ce ne sont pas des faits qui sont contestés mais les hypothèses à partir desquels on interprète ces faits et évidemment les interprétations elles-mêmes. Si on adhère à leurs principes, on ne peut qu'alors accepter leurs conclusions logiques, si évidemment elles sont le résultat d'un raisonnement correct et rigoureux. Mais, si leurs conclusions s'avèrent contraires aux faits, objectivement interprétés, ces hypothèses sont alors erronées. C'est le classique raisonnement par l'absurde. Ce n'est ni la logique, ni les faits qui sont alors contestables mais bien les principes de la théorie. Et c'est contre ces principes que nous devons combattre...
Depuis quelques mois, nous avons étudié l'évolutionnisme sans d'autre but que d'éclairer notre jugement et le vôtre. Ainsi, avons-nous exploré l'histoire de l'évolutionnisme, la génétique, la paléontologie, la stratigraphie et bien d'autres choses encore. En voici les conclusions...
- Les théories évolutionnistes sont nécessairement empreintes d'une philosophie de la nature, dans laquelle la nature est elle-même cause et moteur d'elle-même, contraire à la conception d'un Dieu créateur et d'un homme fait de l'union d'une âme et d'un corps, contraire donc à la foi chrétienne (1).
- Elles s'opposent radicalement à la Sainte Écriture. Certes, on a tendance à relativiser cette opposition, en n'y voyant qu'un problème de sens, mais cette opposition dépasse la simple question de mot (2).
- Bien qu'elles soient séduisantes par leur cohérence, elles sont confrontées à des contradictions philosophiques (nominalisme/universalisme) qu'elles ne cherchent pas à résoudre. Elles en jouent...
- Elles sont aussi séduisantes par leur logique mais demeurent impossibles, faute de temps, et improbable, compte tenu du caractère fortement aléatoire des mutations génétiques et de la complexité de plus en plus claire du fonctionnement de l'être vivant (4).
- Elles s'appuient sur un principe de continuité dans le temps, qui s'oppose à un autre principe, celui de la discontinuité. L'absence des chaînons intermédiaires entre les espèces fragilise considérablement le principe de continuité. La discontinuité apparaît aujourd'hui beaucoup plus vraisemblable. (5)
- Elles croient que l'évolution des êtres équivaut à leur complexification et à leur progrès dans le temps. Or, rien ne le prouve. La présence de « fossiles vivants » tend à démentir ce principe, peu vraisemblable, compte tenu de l'aspect aléatoire des mutations génétiques. (6)
- Elles méconnaissent profondément l'unité fondamentale de l'être vivant. Il n'est pas un simple composé d'organes ou de membres, capables d'évoluer de manière indépendante, mais bien une unité extraordinairement cohérente, précise, efficacement complexe. C'est pourquoi une modification d'un de ses composants peut conduire inévitablement à la mort, ou plus probablement à rien de fiable. (7)
- Elles s'appuient sur une chronologie relative et une datation absolue qui peuvent légitimement être remises en cause, ou du moins être conditionnelles. Or, on oublie souvent de mentionner les limites des principes et des outils utilisés pour les obtenir. L'incertitude prend toutes les apparences de la vérité. (8)
- Elles confondent la cause (mutation) et les conséquences (sélection naturelle). La sélection naturelle n'a aucun sens si l'évolution n'a pas déjà œuvré. (9)
Il ne s'agit pas d'établir un réquisitoire contre la science, mais contre ceux qui ont abusé de la science de manière imprudente ou pour des raisons idéologiques. Ce n'est pas la science qui a édifié l'évolutionnisme, mais des théoriciens aux principes contestables. Ils ont certes le droit de construire un modèle, capable de leur apporter des instruments de calcul ou de simuler des interprétations, bref de donner une visibilité et une existence à la théorie elle-même. L'évolutionnisme a en effet cette capacité de pouvoir être modélisé et donc d'être scientifiquement intéressante. Mais, faut-il encore préciser ses limites. Faut-il aussi ne pas utiliser ce modèle pour justifier l'évolutionnisme ! Il est surtout scandaleux de le présenter comme une réalité incontestable. Dans nos recherches, nous n'avons pas toujours vu l'objectivité et l'honnêteté nécessaires. En outre, le modèle apparaît très éloigné de la réalité. A-t-il même un sens ? C'est pourquoi les théories évolutionnistes ne peuvent pas être érigées en vérité !
La dogmatisation de l'évolutionnisme est un fait avéré (10). Nous avons montré des tentatives de manipulations et nous avons été témoins de la propagande évolutionniste. Comment alors d'autres modèles peuvent-ils naître et se développer selon d'autres principes ? Comment la science et la compréhension de la nature peuvent-elles se développer dans de bonnes conditions ?
Aujourd'hui, nous sommes convaincus que les théories évolutionnistes ne sont pas de véritables théories scientifiques comme l'histoire n'est pas véritablement une science mais une démarche qui rationnelle. Comme l'histoire, elles utilisent de nombreuses résultats scientifiques pour argumenter leurs hypothèses et conduire leur raisonnement mais elle n'est aucunement une science. C'est pourquoi nous voyons souvent s'affronter les historiens, par exemple des historiens de gauche avec ceux de droite, chacun jugeant les faits selon leurs principes. Les évolutionnistes aussi connaissent les divisions internes. Car nous sommes dans un domaine où rien n'est vérifiable directement, où tout est supposition, hypothèse, interprétation, et donc contestable. Enfin, comme l'histoire, l'évolutionnisme ne peut pas prévoir les évènements futurs contrairement aux sciences.
On pourrait nous répondre que nous ignorons ce qu'est véritablement la science. On peut aussi nous critiquer sur notre incompréhension de ce qu'est une théorie. Ce sont en effet les critiques les plus souvent reprises contre tous ceux qui dénoncent l'évolutionnisme (11). Mais comment peuvent-ils prétendre que l'évolutionnisme est une science ?... Certes, il est vrai pour certains, ce n'est plus une hypothèse mais déjà un fait avéré !
Ainsi, forts de notre étude, nous pouvons sereinement nous opposer à l'évolutionnisme, non seulement en tant que chrétiens puisqu'il contredit fondamentalement notre foi, mais aussi en tant qu'hommes raisonnables puisqu'il s'oppose à la raison et à une démarche scientifique objective. La foi et la raison s'unissent donc pour refuser cette prétendue vérité et dénoncer son imposture.
1. Émeraude, Art. "L'évolutionnisme, une idée aussi vieille que le monde", "Giordano Bruno et la matière opératrice", "Lamarck et l'ordre des choses", septembre, "L'évolutionnisme, une conciliation encore impossible", octobre 2012.
2. Émeraude, Art. "La notion d'espèce dans la Sainte Ecriture", "La notion d'espèce au sens scientifique", septembre 2012.
3.
4. Émeraude, Art. "Évolutionnisme et réalisme", "L'évolution des espèces, une théorie réaliste ?", "Évolutionnisme, une théorie probable", octobre 2012.
5. Émeraude, Art. "Les arbres phylogénétiques", "Uniformitarisme et catastrophisme", novembre 2012.
6. Émeraude, Art. "Principes d'identité paléontologique", novembre 2012.
7. Émeraude, Art. "L'ADN, la clé de la vie", "Les mutations, mécanismes d'évolution de l'ADN", octobre 2012.
8. Émeraude Art. "Les limites de l'horloge moléculaire", "Superposition et horizontalité", "Principes d'identité paléontologique", novembre 2012.
9. Émeraude, Art. "L'évolutionnisme est-il si évident que cela ?", septembre 2012.
10. Émeraude, Art. "98% de bonobos en nous", septembre 2012, "La scandaleuse affaire de l'homme de Piltdown", novembre, "La dogmatisation de l'évolutionnisme", décembre 2012.
2. Émeraude, Art. "La notion d'espèce dans la Sainte Ecriture", "La notion d'espèce au sens scientifique", septembre 2012.
3.
4. Émeraude, Art. "Évolutionnisme et réalisme", "L'évolution des espèces, une théorie réaliste ?", "Évolutionnisme, une théorie probable", octobre 2012.
5. Émeraude, Art. "Les arbres phylogénétiques", "Uniformitarisme et catastrophisme", novembre 2012.
6. Émeraude, Art. "Principes d'identité paléontologique", novembre 2012.
7. Émeraude, Art. "L'ADN, la clé de la vie", "Les mutations, mécanismes d'évolution de l'ADN", octobre 2012.
8. Émeraude Art. "Les limites de l'horloge moléculaire", "Superposition et horizontalité", "Principes d'identité paléontologique", novembre 2012.
9. Émeraude, Art. "L'évolutionnisme est-il si évident que cela ?", septembre 2012.
10. Émeraude, Art. "98% de bonobos en nous", septembre 2012, "La scandaleuse affaire de l'homme de Piltdown", novembre, "La dogmatisation de l'évolutionnisme", décembre 2012.
11. Lecointre, dans www.cnrs.fr, a notamment établi la liste des arguments créationnistes contre l'évolutionnisme.
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