Il
est difficile de parler des relations entre le christianisme et le judaïsme
sans parler de rupture et d’affrontement. Depuis plus de cinquante ans, la
pensée dominante tente de montrer que les premiers chrétiens et les Pères de
l’Église étaient antisémites, voire à l’origine de l’antisémitisme. Non
seulement une telle vision est mensongère mais elle est surtout réductrice.
Elle commet l’erreur d’anachronisme si caractéristique de nos jours. Revenons
donc aux premiers temps de l'Église sans commettre une telle erreur. Revenons en effet aux
temps où le christianisme est menacé par la réaction juive et par les
différents mouvements judéo-chrétiens. Sa principale préoccupation est de
défendre la foi des chrétiens et de les préserver de toute influence
judaïsante.
Les Chrétiens n’évitent pas les débats avec les Juifs, bien au contraire. Ils n’hésitent pas non plus à se placer sur leur terrain. La Sainte Écriture et son
interprétation sont alors au cœur de toutes les discussions. Dans ces échanges, nous retrouvons les
différences fondamentales qui séparent l’enseignement de Notre Seigneur
Jésus-Christ et une religion juive radicalisée dans un judaïsme devenu
orthodoxe.
Les
dangers du judéo-christianisme
Les
premiers chrétiens sont soit des juifs, soit des païens convertis. La position
des chrétiens circoncis est plutôt difficile. D'une part, ils doivent se
justifier et se défendre. Leurs anciens coreligionnaires les voient comme des
traîtres et les maudissent. Les chrétiens circoncis sont rejetés des synagogues et sont persécutés par la population et les autorités juives, parfois avec l'aide des païens s'il le faut. D'autre part, ils doivent aussi éviter que leur
foi se judaïse. Le judéo-christianisme est une véritable menace qui les guette.
De nombreux « faux docteurs »
tentent de privilégier la Loi dans la nouvelle alliance. Les Apôtres, notamment
Saint Paul, et les Pères apostoliques, en particulier Saint Ignace d’Antioche,
se battent contre leur influence en montrant l’inutilité de la Loi dans le
salut des âmes. Au sein du christianisme naissant, il existe en effet plusieurs
tendances judéo-chrétiennes qui veulent maintenir les observances juives.
En son temps, Saint Paul
dénonçait déjà ceux qui professaient une étrange doctrine, mêlée de judaïsme et
de philosophie. Dans l’Épître aux Colossiens, nous
apprenons qu’ils tendaient à rabaisser Notre Seigneur Jésus-Christ et à Lui
préférer les anges. Ils enseignaient aussi des prescriptions proches du
judaïsme. Dans les Épîtres à Timothée et l’Épître à Titre, plus
tardives, Saint Paul est plus précis au point de nommer les chefs de ce mouvement.
Recrutés parmi les circoncis, ils discutent sans fin sur les mots, sur le sens
de la Loi, sur d’interminables généalogies, enseignent des contes, prônent des
fables juives, des traditions humaines. Ils exaltent la Loi et prétendent en
être les docteurs. Ils nient la résurrection de la chair et prohibent le
mariage. Saint Paul dénonce aussi leurs mœurs. Certains ne sont que des
séducteurs à la recherche de gain.
Il
existe aussi des mouvements vraiment judaïsant. A partir du début du IIe
siècle, nous voyons naître deux groupes judéo-chrétiens : celui des
nazaréens et des ébionites. S’ajoutera un troisième groupe : celui des
Elkasaïtes. L’ébionisme et l’elkasaïsme sont des hérésies que nous avons déjà
étudiées dans un article précédent [7]. Les ébionites refusent de reconnaître la
divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ. Ils voient la cause de sa
glorification uniquement dans son observation scrupuleuse de la Loi. Ainsi ils
demeurent particulièrement fidèles à la suivre minutieusement. Ils se seraient
ensuite combinés avec les Esséniens. La doctrine elkasaïte est un mélange de
judaïsme, de christianisme, d’essénisme, de pythagorisme. Tixeront montre cependant « le peu de place qu’en somme le
judéo-christianisme a occupé dans l’histoire du christianisme primitif, et le
peu d’action qu’il a exercé sur le développement de son dogme. » [2]
Le
groupe le plus intéressant est celui des nazaréens, dits encore « nazoréens ». Ils se caractérisent
par leur attachement exagéré à la Loi et par une conception étroite des Évangiles.
Ils étaient encore présents au temps de Saint Jérôme qui les a connus dans
l’actuel Alep. Ils s’obstinent en fait à vivre comme des Juifs. Saint Justin
parle aussi de chrétiens qui acceptent tout l’Évangile mais restent attachés à
la Loi de Moïse. Il ne les considère pas comme des hérétiques tant qu’ils
n’imposent pas les pratiques juives à tous les chrétiens[8]. Les nazaréens ont
existé au IIe siècle et jusqu'au IVe siècle. Ce sont des chrétiens orthodoxes.
Négligeables par leur nombre, ils ne présentent guère d’influence dans le
christianisme. « Ils n’étaient plus,
dans la grande Église, qu’un îlot perdu, un groupe imperceptible que ses
singularités seules signalaient à l’attention. »[3] Mais en
voulant être juifs et chrétiens à la fois, ils finissent par n’être ni l’un ni
l’autre.
Dès
les premiers temps du christianisme, les Chrétiens doivent donc se défendre contre
deux sortes de menaces : le prosélytisme des Juifs et celui des
judéo-chrétiens. Les Pères apologistes écrivent des ouvrages, traités ou
dialogues, pour consolider la foi des chrétiens et s’opposer aux influences
judaïsantes. Dans leurs écrits, ils mettent parfois en scène un débat
entre un juif et un chrétien en vue de montrer les différences qui les séparent
et ainsi faire valoir le christianisme. De ce faux débat, le chrétien sort naturellement
vainqueur. Cependant, si ce débat apparaît fictif et en défaveur du Juif, ils
reflètent une réalité, c’est-à-dire les débats authentiques qui ont dû exister entre
les Chrétiens et les Juifs. Mais ces écrits n’ont pas pour but d’attaquer les
Juifs mais bien de défendre ceux qui font l’objet du prosélytisme judaïsant. Leur
but est avant tout de défendre la foi fragile des communautés chrétiennes.
Les
Pères apologistes chrétiens et les juifs
Les
Pères apologistes savent qu’ils ne peuvent débattre avec les Juifs et les
païens de la même façon. Leurs erreurs sont différentes. Les premiers refusent de
reconnaître Notre Seigneur Jésus-Christ comme le vrai Messie ou sa nature
divine quand les seconds rejettent l’unicité de Dieu et la Sainte Écriture. Le
Juif est ancré dans son exclusivisme et étroitesse religieux quand le païen est
plutôt enfermé dans son polythéisme ou dans un monothéisme philosophique.
Le Chrétien et le Juif ont aussi des points communs. Comme le Juif, le Chrétien
croit en un Dieu unique et reconnaît le caractère inspiré de la Sainte Écriture. Ils peuvent partager la même pensée et sont héritiers d'un passé commun. Toute discussion apologétique avec le Juif
doit alors se reposer sur cet héritage commun.
Il est en outre inutile de
chercher des arguments que les Juifs ou les païens ne peuvent recevoir. Dans certains dialogues
apologétiques, le Juif demande à son interlocuteur chrétien de ne pas user de
l’autorité de Platon ou d’Aristote, ou lui reproche ses artifices du
raisonnement. Dans son argumentation, Saint Justin utilise ainsi uniquement la Sainte Écriture dans la version acceptée par ses interlocuteurs juifs. Avec
le païen, il serait inutile d’argumenter à
partir de la Sainte Écriture ou de l’utiliser pour se justifier puisqu'il ne la
reconnaît pas. Le seul langage qu’il peut entendre est le langage
philosophique. Seule l’argumentation logique pourra le convaincre ou le
persuader. Il sera aussi plus attentif à l’autorité des philosophes qu’il
connaît et respecte.
La
Sainte Écriture, unité et division
Comme
nous l’avons déjà précisé, les Juifs et les Chrétiens reconnaissent la Sainte
Écriture comme étant inspirée. Leur foi s’élève sur les mêmes fondations. Leur
espérance se fonde sur une même foi en Dieu. Ils ont un même passé qui justifie
leurs doctrines. Contre les marcionistes et tous les gnostiques, l’Église a
nettement affirmé l’unité de la Sainte Écriture. Il n’y a pas de rupture dans
cette histoire.
Cependant,
le judaïsme et le christianisme ne partagent pas le même canon biblique. La
définition des textes sacrés qui composent l’Ancien Testament est en effet
différente. Cependant, les Chrétiens n’ont pas innové. Ils ont repris la Septante,
c’est-à-dire la Sainte Bible dans une version grecque telle qu’elle était en usage chez les Juifs
d’Alexandrie. En outre, le canon biblique juif a été défini bien après la
naissance du christianisme et de la destruction du Temple. Les docteurs de la
Loi de Jaffa ont décidé de ne pas prendre en compte certains Livres Saints
pourtant reconnus comme sacrés par des communautés juives, voire par la
communauté de Qumrân. Le canon juif est plutôt tardif, en tout cas plus récent
que celui du canon chrétien. Qui peut alors dénoncer les Chrétiens comme étant
des innovateurs ?
L’élaboration
du canon juif est révélatrice [9]. Il n’est pas identique dans les communautés
juives avant la chute de Jérusalem. Il sera définitif bien après la destruction
du Temple au IIe siècle. Les docteurs juifs ont exclu du canon des livres
pourtant reconnus par les juifs grecs. Selon une thèse la plus commune, il est
vraisemblable que leur choix s’explique en partie par leur opposition au
christianisme. C’est donc le judaïsme orthodoxe qui se définit en partie contre le
christianisme et non l’inverse.
La
Sainte Bible est donc au cœur des débats entre les Juifs et les Chrétiens. Pour
mieux se justifier et se défendre, ces derniers essayent de ne pas utiliser les
livres de la Septante que les Juifs ne reconnaissent pas. Les extraits
bibliques qu’ils citent peuvent aussi ne pas correspondre à leurs
versions. Le débat porte alors sur la valeur des écrits bibliques et sur la qualité
de leurs traductions. Ces difficultés se rencontrent surtout après le IIe
siècle. Afin de fournir aux Chrétiens des textes bibliques incontestables, Origène
compose ses Hexaples. « Mais
nous tâchons de ne pas ignorer non plus leurs textes afin de ne pas leur citer,
lorsque nous dialoguons avec des juifs, ce qui ne se trouve pas dans leurs
exemplaires, et pour nous servir de ce qui se trouve chez eux, même si cela
n’est pas dans nos livres. Car, si nous donnons ainsi une bonne préparation
pour nos controverses avec eux, ils ne nous mépriserons pas, ni ne se
moqueront, comme ils ont l’habitude de le faire, des croyants issus des
nations, disant qu’ils ignorent les leçons authentiques qui sont dans les
textes »[4].
Il
y a bien une volonté chez les Chrétiens d’utiliser les textes reconnus par les
Juifs pour pouvoir débattre. Cela ne signifie pas que les chrétiens reconnaissent
le canon juif ou l’authenticité de leurs versions. Le but est bien de pouvoir
discuter librement et sérieusement avec les Juifs. L’effort de dialogue
provient bien des Chrétiens. Cependant, comme le note Saint Jérôme, en dépit de
leurs efforts, les Juifs se moquent encore de l’ignorance des chrétiens en
matière biblique à la fin du IVe siècle[5]. Ce sont
eux qui se ferment dans leurs certitudes, refusant le dialogue contradictoire.
L’exclusivisme
religieux
Cependant dans leurs débats, les Juifs refusent souvent aux Chrétiens l’usage de la
Sainte Écriture. Selon leurs propos, elle ne s’adresse qu’aux Juifs puisque le
peuple juif en est le seul dépositaire. Il est le peuple élu.
La
réponse des Chrétiens est alors double. Ils rappellent que Dieu a clairement annoncé
la vocation des nations et le rejet des Juifs par de nombreuses prophéties
bibliques. Ils démontrent ensuite que ces
prophéties ont été réalisées, notamment par la conversion des Gentils. Ils s’appuient donc fortement sur les relations entre les faits
historiques incontestables et les textes sacrés. Les Juifs sont alors conduits à un douloureux
dilemme : soit reconnaître la réalisation des prophéties, soit confirmer
que la Sainte Écriture contient des mensonges, confortant alors les païens dans
leurs moqueries. Contrairement aux Juifs, les Chrétiens sont ainsi pleinement conscients de l'efficacité de la Sainte
Écriture dans la compréhension de la réalité des événements dont
ils sont tous témoins. Elle donne sens et lumière à l’histoire. Ils saisissent finalement la Parole de Dieu...
L’incompréhension
de la Loi
Abraham l'hébreu
(Charles d'Hooghvorst)
|
Les
Juifs accusent les Chrétiens de rejeter la Loi que Dieu a transmise par la
Sainte Écriture. Les Chrétiens refusent en fait de
reconnaître la Loi mosaïque comme étant absolue. Elle n’est valable et efficace
que pour un temps, un temps devenu dépassé par l’avènement de Notre Seigneur
Jésus-Christ. Le débat porte alors sur la valeur et le but de la Loi.
Les
Pères apologistes font remarquer que la Loi n’a pas toujours existé. Les
Patriarches n’avaient pas besoin de la connaître pour être justifiés. Elle
n’est donc pas la cause du salut comme le montre le cas d’Abraham qui est
justifié avant d’être circoncis.
La Loi n’est pas non plus absolue au sens où
elle était appelée à disparaître. Ils reprennent l’enseignement de Saint Paul
qui voit dans la Loi sa propre déchéance. Cela permet de montrer aux Juifs le
rapprochement entre les Chrétiens et les Justes de l’Ancien Testament.
Les Pères apologistes soulignent enfin que la Loi est difficilement conciliable avec la
vocation des nations et les faits historiques. Comment la Loi est-elle possible
après la destruction du Temple ? Les préceptes du judaïsme ne peuvent plus
être respectés. L’histoire a finalement sanctionné la fin du judaïsme comme religion.
Mais
comment expliquer cette relativité de la Loi sans remettre en cause sa
valeur ? Les Pères apologistes sont conduits à expliquer la raison de la Loi.
Moïse l’a promulguée pour brider les penchants mauvais du peuple juif. Selon Saint Justin, elle était aussi nécessaire pour rappeler continuellement la présence de Dieu et éloigner les Juifs de l'idolâtrie [8]. S’il
avait en effet pu maintenir le niveau spirituel de ses ancêtres, il n’aurait pas eu
besoin de l’imposer. Mais étant prophète, Moïse était bien conscient que la Loi
ne pouvait pas être éternellement applicable. Elle devait être dépassée car
elle était imparfaite. Ainsi la Loi a un rôle pédagogique par ses prescriptions
et un rôle prophétique en annonçant son dépassement. Elle est donc restreinte
au peuple juif et renferme un sens caché sous le sens littéral.
Les Pères apologistes considèrent donc que les Juifs n’ont pas compris leur propre Loi. Rappelons que plus tard, les Juifs ont progressivement développé l'idée d'un Messie souffrant mais bien après la destruction du Temple. Leur enseignement s’est adapté au christianisme. Il a évolué pour répondre aux problématiques posées par leurs adversaires chrétiens.
Les Pères apologistes considèrent donc que les Juifs n’ont pas compris leur propre Loi. Rappelons que plus tard, les Juifs ont progressivement développé l'idée d'un Messie souffrant mais bien après la destruction du Temple. Leur enseignement s’est adapté au christianisme. Il a évolué pour répondre aux problématiques posées par leurs adversaires chrétiens.
Un
Messianisme dénaturé
La
reconnaissance de Notre Seigneur Jésus-Christ comme le véritable Messie est le
point de division fondamental entre les Juifs et les chrétiens. Les Juifs
« s’attendent encore aujourd'hui à
ce qu’il doive venir, alors que nous, nous démontrons qu’il est déjà venue
une première fois et nous prions pour le voir lors d’une seconde venue, dans la
gloire divine, confiants dans les prédictions et les enseignements des
prophètes inspirés. »[6]
Les Juifs n’ont pas la même conception
du Messie ou plutôt ils ne portent pas le même regard sur les textes qui
l’annoncent. Ils contestent soit l’interprétation chrétienne de certaines
prophéties qui décrivent les signes de sa venue, soit le sens messianique de
certains versets. Les Pères apologistes remettent alors en cause la lecture
étroite des Juifs sur la Sainte Bible et soulignent leur aveuglement. Ils montrent
aussi la réalisation des prophéties en décrivant les faits historiques qui s'en rapportent. L’histoire apporte
un témoignage évident pour reconnaître les signes de la venue du Christ
annoncés dans la Sainte Écriture. En repoussant la réalisation des prophéties,
les Juifs risquent de discréditer la Sainte Écriture.
Dans
leurs ouvrages, les Pères apologistes rappellent finalement que le judaïsme
n’est pas une fin en soi. Depuis la disparition du Temple, le judaïsme a même perdu toute légitimité. La Loi n’était que relative, adaptée aux Juifs, et devait être
dépassée pour répondre aux prophéties divines, notamment à la vocation des
nations. La Loi annonce donc la nouvelle alliance comme l'annonce la Sainte Écriture. Concernant le Messie, les Chrétiens accusent les Juifs de ne pas avoir reconnu et compris le sens messianique de
certains textes bibliques. En s’appuyant sur l’évidence des faits historiques,
ils tentent de leur montrer qu’elles ont été réalisées. Les Chrétiens défendent
donc leur fidélité au plan de Dieu et proposent une interprétation de la Sainte
Écriture cohérente et efficace, conforme aux réalités historiques. Ils ont compris la Parole de Dieu alors que les Juifs s'obstinent dans leur aveuglement. En rejetant la Nouvelle alliance, les
Juifs sont alors contraints à relativiser la valeur de la Sainte Bible ou à reporter
inlassablement la réalisation des prophéties. Par leurs contradictions, ils
portent un coup terrible à leur foi qui perd en effet force et cohérence.
Finalement,
les Chrétiens montrent que leur foi remonte aux premiers temps et dépasse celle
des Juifs tout en demeurant fidèles à la volonté de Dieu. Ils forment le véritable peuple de Dieu non pas par les liens du sang et de la chair mais par la foi et l'Esprit de Dieu...
Notes et Références
[1] Voir Le Martyre de Polycarpe, XVIII, 1.
[2] J. Tixeront, Histoire des Dogmes, Tome I, La théologie anténicéenne, Chapitre IV, Gabalda, 1909.
[3] J. Tixeront, Histoire des Dogmes, Tome I, La théologie anténicéenne, Chapitre IV.
[4] Origène, Lettre à Africanus, 9, cité dans Enjeux, méthodes et arguments de la polémique chrétienne antique contre le judaïsme, Sébastien Morlet, L’Apologétique chrétienne, expressions de la pensée religieuse de l’Antiquité à nos jours, Presses universitaires de Rennes, 2012.
[5] Voir Saint Jérôme, In Hiezechielem, XI, 37.
[6] Eusèbe de Césarée, Démonstrations évangéliques, IV, 1, 2-3 cité dans Enjeux, méthodes et arguments de la polémique chrétienne antique contre le judaïsme, Sébastien Morlet.
[7] Émeraude, novembre 2014, "Contre les Ébionites et les Marcionistes : intégrité et unité de la Sainte Ecriture en danger".
[8] Voir Saint Justin, Dialogue avec Tryphon.
[9] Émeraude, janvier 2015, "L'élaboration du canon biblique",
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