" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


vendredi 6 juin 2014

La Révélation divine, source de notre foi

La doctrine chrétienne contient des vérités d’ordre différent. Il y a des vérités de raison et des vérités de foi. Les premières peuvent être déterminées par la seule raison naturelle, les secondes par la seule Révélation. Les vérités de foi sont des vérités révélées par Dieu. Nous y adhérons sur l’autorité de Dieu qui ne peut ni se tromper ni nous tromper. Parmi ces vérités, certaines sont compréhensibles, d’autres obscures. Ces dernières sont des mystères au sens propre du terme. C’est parce que Dieu a parlé que nous pouvons accéder à des vérités inaccessibles autrement. « Nous sont proposés à croire les mystères cachés en Dieu, qui ne peuvent être connus s’ils sont divinement révélés. »[1] Que serait en effet notre foi sans la Révélation ? Le christianisme ne serait qu’une philosophie comme le néoplatonisme. Or, de nombreuses attaques mêlées d’incompréhensions et de mensonges détournent bien des âmes de cette source inestimable de vérités qu’est la Révélation.


Abraham se prosterne devant les anges
 (mosaïque de la Cathédrale de Monréale (XIIe)
(Wikipédia)


La Révélation est un acte libre de Dieu se révélant. C’est parce qu’Il se révèle que nous pouvons et devons croire. « Dieu se manifeste aux hommes et leur fait connaître son existence et son essence, sa volonté et ses œuvres. »[2] La Révélation est aussi un ensemble de vérités que Dieu nous transmet et auxquelles l’intelligence doit absolument adhérer. Elle n’est pas simplement un ensemble d’affirmations que l’Église présente sous forme de dogmes. Les définitions dogmatiques sont essentielles, indispensables, inéluctables. Il n’y a aucun doute. Mais par la foi nous ne nous arrêtons pas aux définitions dogmatiques, nous atteignons la réalité de Dieu qui se révèle. Il y a bien une relation personnelle entre Dieu et l’homme en vue d’une union intime. La Révélation ne se réduit donc pas à un ensemble de dogmes, encore moins de formules. Elle est aussi la saisie d’une réalité qui nous dépasse autrement. Évitons néanmoins d’opposer les dogmes à cette réalité, de négliger l’objet de la Révélation pour ne voir que l’acte de la Révélation. Ce serait évidement une terrible erreur, erreur hélas bien courante de nos jours.


Il est en effet classique d’opposer les définitions dogmatiques aux rapports que Dieu a établis avec les hommes. Telle l’affirmation suivante qui frise la caricature : « la révélation a été conçue trop souvent comme la communication par Dieu d’un certain nombre d’affirmations déconcertantes que les hommes devraient tenir pour vraies sans les comprendre. En réalité, la révélation se présente dans l’Écriture d’une manière moins notionnelle et beaucoup plus personnelle : elle est avant tout la manifestation de Dieu lui-même qui, à travers une histoire sacrée, culminant dans la mort et la résurrection du Christ, fait entrevoir le mystère de son amour.»[3] Une autre erreur serait de distinguer l’acte de la Révélation de son objet en considérant le premier comme vérité de foi, le second, vérité accessible à la raison [27]. Il est important de prendre en compte les deux éléments sans cependant les dissocier de crainte de biaiser la réalité et de manquer le bien que Dieu nous propose. 

Une Révélation surnaturelle


Moïse et le buisson ardent
par Dirk Bouts (Wikipédia)



Comme l’indique l’étymologie, la révélation est un dévoilement. Révéler signifie « ôter le voile qui recouvre ce qui était caché, le dévoiler… »[4] Ainsi les journaux parlent de révélations quand ils annoncent un fait caché. La révélation concerne autant l’acte d’annoncer que l’objet auparavant cachée.

La Révélation divine est une chose manifestée par Dieu soit de manière naturelle quand les créatures manifestent la vérité divine, soit de manière surnaturelle quand Dieu intervient pour manifester la vérité. Lorsqu'elle est manifestée de manière naturelle, elle est dite improprement Révélation divine. Dans la suite de notre article, nous ne traiterons que de la Révélation divine surnaturelle.

L’Église nous enseigne que la véritable Révélation divine est surnaturelle dans son origine et dans son acte : «  il a plu à sa sagesse et a sa bonté de se révéler lui-même au genre humain ainsi que les décrets éternels de sa volonté par une autre voie, surnaturelle celle-là »[5]. L’origine de la Révélation divine est bien Dieu qui librement a révélé une chose que l’homme ne connaissait pas. Elle est « une initiative pleinement gratuite »[6] de Dieu.

Le concile de Vatican II ne souligne guère l’aspect surnaturel de la Révélation. Ainsi faut-il ne point oublier cet enseignement essentiel et se reporter à l’enseignement de l’Église dans sa totalité, c’est-à-dire dans ce qu’elle a déjà énoncé de manière infaillible.

La Révélation nécessaire à notre salut


Vision du prophète Daniel par Gustave Doré
(www.interbible.org)



Elle est aussi surnaturelle dans sa finalité : « Dieu, dans son infinie bonté, a ordonné l'homme à une fin surnaturelle, à savoir la participation aux biens divins qui dépassent absolument ce que peut saisir l'esprit humain. » Parce que l’homme par sa nature même ne peut atteindre seul sa finalité, Dieu se révèle à lui. Ainsi l’Église souligne la nécessité de la Révélation, dite « absolument nécessaire »[7]. Ainsi la Révélation n’est pas nécessaire parce que les choses révélées sont inaccessibles à sa raison ou ne pourraient être certaines sans l’intervention divine mais à cause de sa finalité. Certes, « c'est bien grâce à cette Révélation divine que tous les hommes doivent pouvoir, dans la condition présente du genre humain, connaître facilement, avec une ferme certitude et sans aucun mélange d'erreur, ce qui dans les choses divines n'est pas de soi inaccessible à la raison. » [8] Elle est « absolument nécessaire » pour notre salut. Elle nous renvoie donc à nos origines, à notre état d’hommes déchus. Par conséquent, la Révélation porte sur notre salut.

Dieu n’est pas indifférent à notre véritable bonheur. Il pouvait ne rien faire et nous laisser dans notre turpitude. « Il a plus à sa sagesse et à sa bonté de se révéler lui-même au genre humain » [9]. Quelle plus grande révélation que cette attention divine sur notre pauvre personne ! Nous ne sommes pas perdus dans ce monde de misère dans lequel nous connaissons l’amertume de l’exil. L’acte de la Révélation manifeste donc un Dieu soucieux de notre véritable bien. Il s’agit bien d’un mystère qui nous dépasse, le mystère de l’amour de Dieu, le mystère de sa miséricorde. L’objet de la Révélation nous est alors précieux pour répondre à la volonté de Dieu. Comment pouvons-nous en effet répondre à l’amour de Dieu si nous ignorons le bien qu’Il promet et la voie qu'Il nous a tracée ? L’acte de la Révélation impose donc l’adhésion aux vérités contenues dans la Révélation. Le maître parle, faut-il encore l’entendre…

La plénitude de la Révélation en Notre Seigneur Jésus-Christ

Le Concile de Vatican II souligne clairement le rôle de Notre Seigneur Jésus-Christ dans la Révélation. Il rappelle en effet que Notre Seigneur Jésus-Christ est « la plénitude de la Révélation »[10]. Par ses œuvres et par ses paroles, Il a révélé les profondes vérités sur Dieu et sur le salut de l’homme. Ses actes et ses paroles communiquent donc la Révélation.

Ses paroles et ses œuvres sont intimement liées. « Les œuvres attestent et corroborent et la doctrine et le sens indiquées par les paroles tandis que les paroles publient les œuvres et éclairent le mystère qu’elles contiennent. »[11]. Notre Seigneur nous a instruits par ses actes, par son exemple. Cependant, ces réalités prennent tout leur sens dans la lumière de l’enseignement qu’Il nous a donné directement ou par ses Apôtres. Seule la parole est porteuse d’un sens déterminé. C’est le seul langage capable d’exprimer de manière intelligible un sens précis. Si les œuvres et les paroles sont liées en quelques sortes, n’oublions pas que tout se réfère aux vérités qu’a enseignées Notre Seigneur Jésus-Christ par la parole. Cela signifie que l’énoncé des vérités, c’est-à-dire l’objet même de la Révélation, a un rôle primordial sans lequel l’acte n'aurait peu de sens. Ainsi la Révélation est un ensemble de vérités formulées en nos idées et en nos mots. Elle n’est pas directement et essentiellement une réalité offerte à l’expérience spirituelle ou religieuse.

Toutefois, la Révélation ne se réduit pas à Notre Seigneur Jésus-Christ. Depuis le commencement, Dieu s’est manifesté par des œuvres, des paroles ou par des songes tout le long de l’histoire des hommes directement ou par l’intermédiaire d’hommes élus.

Une Révélation achevée en Notre Seigneur Jésus-Christ

Le Concile de Vatican II rappelle que Notre Seigneur Jésus-Christ achève la Révélation en la complétant. « Aucune nouvelle révélation publique n’est dès lors à attendre »[14]. Tout a été dit. C’est pourquoi elle a été close par le dernier des Apôtres. Instruits et préparés par Notre Seigneur, ils ont reçu son enseignement. « De sa plénitude, nous avons tous reçu » (Jean, XVI, 13).

Tout ce qui est nécessaire à notre salut se retrouve donc dans la Révélation, et particulièrement dans les paroles et dans les œuvres de Notre Rédempteur de manière pleine et entière. La Révélation est suffisante. Il atteste « divinement que Dieu Lui-même est avec nous pour nous arracher aux ténèbres du péché et de la mort et nous ressusciter pour la vie éternelle. » [15]

Absolue nécessité du rôle des énoncés dans la Révélation

La Révélation comprend donc l’acte même de Dieu révélant et les vérités manifestées aux hommes par Dieu sous forme d’énoncés. Ces mêmes vérités sont exprimées en langage humain. 





Le rôle prédominant de la Révélation en tant que vérités révélées et exprimées est une absolue nécessité qu’il faut réaffirmer s’il le faut. Car sans le rôle essentiel de l’énoncé, il n’y aurait pas d’affirmation vraie et par conséquent aucune Révélation de Dieu. « La foi présuppose clairement que le langage humain est capable d’exprimer de manière universelle […] la réalité divine et transcendantale. S’il n’en était pas ainsi, la parole de Dieu, qui est toujours une parole divine dans un langage humain, ne serait capable de rien exprimer sur Dieu. »[12] Les réalités nous sont connues avec certitude dans les énoncés de la Révélation. Même si les mystères débordent nos concepts et nos formules, « ce sont sans-doute ces mêmes réalités, mais avec leur sens et leur signification, exprimée en des énonciations et des jugements dont la vérité nous est divinement garantie. »[13]

Une illumination de l'intelligence

De manière générale, selon Saint Thomas, dans la parole, nous voulons faire connaître un signe de la chose même que nous voulons faire connaître. De même, le songe et l’œuvre sont révélateurs par le signe qu’ils manifestent. Et contrairement à nos paroles et à nos œuvres, les signes que Dieu nous profèrent illuminent directement l’intelligence. Dans les évangiles, nous voyons la foule éblouie par les paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ. Aucun homme n’a parlé comme Lui. Et ses œuvres sont encore aujourd'hui lumineuses de sens et de vérité. « Or il arriva que, lorsque Jésus eut achevé son discours, le peuple était dans l’admiration de sa doctrine. Car il les instruisait comme ayant autorité, et non comme leurs scribes et les pharisiens » (Matthieu, VII, 28-29). Et quand Il parle ou agit, Il le fait comme un maître à l’égard d’un disciple pour le faire progresser dans la connaissance. « Le Seigneur m’a donné une langue savante, afin que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu ; il prépare dès le matin, dès le matin, il prépare mon oreille, afin que je l’écoute comme un maître » (Isaïe, L, 4). Il enseigne comme une autorité. « Vous m’appelez vous-mêmes Maître et Seigneur ; et vous dites bien, car je le suis. » (Jean, XIII, 13).

Dieu ne se manifeste pas toujours par un phénomène perceptible aux sens. Dans la Sainte Ecriture, le terme de parole est parfois utilisé de manière analogique. Elle est néanmoins perçue par l’âme et parfois accompagnée de signes extérieurs physiques (apparition, miracle, incarnation). Elle consiste essentiellement dans une illumination intérieure reconnue comme divine, de manière individuelle ou collective. De manière individuelle, elle s’arrête à celui qui l’a reçue. De manière collective, elle est présentée comme un dogme.



Vérités naturelles et surnaturelles dans la Révélation

La Révélation contient donc des vérités absolument nécessaires et suffisantes pour notre salut. Elles sont de plusieurs ordres. Certaines vérités sont accessibles de soi à la raison, notamment les vérités religieuses ou morales naturelles. Par notre  intelligence, il est possible de les connaître sans Révélation. C’est pourquoi l’objet de la Révélation n’est pas uniquement des vérités de foi. C’est aussi pourquoi la Révélation n’est pas absolument nécessaire à cause de son contenu. D'autres vérités ne peuvent être connues que par Révélation mais elles demeurent intrinsèquement compréhensibles par la raison après Révélation. Ce sont des mystères au sens impropre. Enfin, il existe des vérités absolument inaccessibles à la raison, obscures même après la Révélation. Ce sont des mystères au sens strict. «  […] Nous sont proposés à croire les mystères cachés en Dieu, qui ne peuvent être connus s’ils ne sont divinement révélés. » [16] 


A qui s’adresse la Révélation ?

Seuls les Patriarches, d’Adam à Abraham, le peuple juif et les chrétiens ont reçu la Révélation, les premiers de manière parcellaire, les chrétiens de manière pleine et entière. Elle a grandi et s’est développée avec une clarté progressive, s’achevant en Notre Seigneur Jésus-Christ. Mais elle est destinée à tous les hommes depuis la promulgation de l’Évangile [28]

Par la lumière intérieure de la foi, le fidèle peut juger qu’une proposition est divine dans son origine et qu’elle est proposée par Dieu. Dieu seul peut diffuser cette lumière. C’est ainsi que nous pouvons obéir à Dieu mais surtout atteindre la communion intelligible avec la Vérité première qui se révèle.

Le Saint-Esprit assiste en outre l’Église pour qu’elle enseigne de manière infaillible les vérités contenues dans la Révélation. 

Où s’exprime la Révélation ?

Dieu a laissée les vérités révélées à l'Eglise, comme un dépôt sacré pour que chaque génération puisse les connaître. Couvert par le Saint-Esprit, ce dépôt conserve son intégrité. Il es pleinement accessible dans la Sainte Écriture et la Sainte Tradition telles qu’elles ont toujours été transmises  et enseignées dans l’Église catholique.


« Le saint concile œcuménique et général de Trente […] voit clairement aussi que cette vérité et cette règle [17] sont contenues dans les livres écrits et dans les traditions non écrites qui, reçues par les apôtres de la bouche du Christ lui-même ou transmis comme de main en main par les apôtres sous la dictée de l’Esprit Saint, sont parvenues jusqu'à nous. »[18]

Nous appelons Sainte Écriture la Parole de Dieu écrite par des auteurs que Dieu a inspirés. Elle constitue la Bible, qui se divise en deux parties : l’Ancien Testament et le Nouveau Testament. Elle comprend un ensemble de livres que l’Église a admis officiellement dans une collection, appelée canon. La Sainte Tradition est l’enseignement non écrite. Elle vient de « la bouche du Christ ou dictées par l’Esprit Saint et conservées dans l’Église catholique » [19] Ainsi la Sainte Écriture et la Sainte Tradition ont Dieu pour auteur et elles ont été transmises comme telles par l’Église. C’est pourquoi « les traditions ont la même autorité que les livres sacrées eux-mêmes. »[20] Le Concile de Trente souligne bien qu’il les « reçoit et vénère avec le même sentiment de piété et le même respect ». Le dépôt de la foi comprend donc les Saintes Écritures et la Tradition qui jouissent de la même autorité. 


« La Sainte Tradition et la Sainte Écriture constituent un unique dépôt sacré de la parole de Dieu, confié à l’Église » [21].

Selon l’enseignement de l’Église

Pour éviter les interprétations défectueuses de ce dépôt, « dans les matières de foi et de mœurs qui concernent l’élaboration de la doctrine chrétienne, on doit tenir pour véritable sens de la sainte Écriture celui qu’a tenu et tient notre Mère la sainte Église, à laquelle il appartient de juger du sens et de l’interprétation véritable des saintes Écritures ; et que dès lors, il n’est permis à personne d’interpréter cette sainte Écriture contrairement à ce sens ni non plus contrairement au consentement unanime des Pères. »[22] L’Église détient donc le rôle de magistère. « Le Magistère, en matière de foi et de mœurs, doit être pour tout théologien la règle prochaine et universelle de la vérité »[23].  Notre Seigneur lui a confié le rôle de les exposer[24] fidèlement comme vérités à croire, de les conserver, de les défendre et de les interpréter de manière authentique[25] avec l’assistance du Saint Esprit. C’est pourquoi les vérités « demeurent à jamais dans leur intégrité » et elles sont « transmises à toutes les générations »[26].

Deo gratias...

Références
[1] Constitution dogmatique Dei Filius sur la foi catholique, Concile de Vatican I, session III, 24 avril 1870, Denzinger 3021.
[2] Mgr Bernard Bartmann, Précis de théologie dogmatique, tome I, chap. II, A, §4.
[3] Roger Aubert, Questions actuelles au sujet de l’acte de foi paru dans le recueil Problemi e Orientamenti di Teologia dommatica, Milan, 1957, cité par Latourelle, Théologie de la Révélation, dans Révélation et Tradition de l’abbé Bernard Lucien, éditions Nuntiavit, 2009.
[4] Chanoine L.-E. Marcel, Dictionnaire de culture religieuse et catéchistique, imprimerie Jacques et Démontrond, 1938.
[5] Dei Filius, Denzinger 3004.
[6] Jean-Paul II, Fides et ratio, 7, 14 septembre 1998.
[7] Dei Filius, Denzinger 3005.
[8] Dei Filius, Denzinger 3005.
[9] Dei Filius, Denzinger 3004.
[10] Concile de Vatican II, constitution dogmatique Dei Verbum, 2, 18 novembre 1965.
[11] Abbé Bernard Lucien, Révélation et Tradition, éditions Nuntiavit, 2009.
[12] Fides et Ratio. Réaffirmé dans l’encyclique Humani Generis de Pie XII.
[13] Journet, Le message révélé, sa transmission, son développement, ses dépendances, 1964.
[14] Dei Verbum, n°4.
[15] Dei Verbum, n°4.
[16] Dei Filius, Denzinger 3015.
[17] Il s’agit de « toute vérité salutaire et de toute règle morale » dont l’Évangile est la source. L’Évangile est pris au sens de la Révélation plénière accomplie par Notre Seigneur Jésus-Christ.
[18] Concile de Trente, Décret sur les livres sacrés et les traditions à recevoir, 8 avril 1546, Denzinger 1501.
[19] Concile de Trente, Décret sur les livres sacrés et les traditions à recevoir, Denzinger 1501.
[20] Cardinal Del Monte, premier président du Concile Cité par Salaverri, dans Abbé Bernard Lucien, Révélation et Tradition.
[21] Dei Verbum, 10.
[22] Dei Filius, Denzinger 3007.
[23] Pie XII, Humani Generis, 12 août 1950, Denzinger 3884.
[24] Voir Dei Filius,  Denzinger 3011.
[25] Voir  Humani Generis, Denzinger 3886.
[26] Dei Verbum, 7.
[27] C'était une des erreurs de Günther. Voir Émeraude, avril 2014, article Le semi-rationnalisme.
[28] La Révélation faite à un peuple particulier est dite particulière non dans le sens qu’elle n’est plus valable en dehors de ce peuple mais qu’elle lui est destinée à l’origine.

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