" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


samedi 30 juin 2018

Saint Bernard et la Théorie des deux glaives


Il n’est guère possible de comprendre les relations entre le Pape et l’Empereur, ou les rois, au temps du Moyen-âge sans connaître la théorie des deux glaives comme il n’est guère envisageable de comprendre les attaques de Marsile de Padoue, de Guillaume d’Occam ou de Luther contre l’Église et le Pape, ainsi que leurs doctrines, sans la connaître également. Encore dans un passé plutôt proche, voire à notre époque, de bons-penseurs, ou de furieux anticléricaux, les plus érudits sans-doute, brandissent cette théorie pour prouver les prétentions théocratiques de l’Église et ainsi l’accuser de despotisme. Même au sein de l’Église, certains voient dans cette théorie une réaction justifiée des Papes mais limitée à un temps déterminé et désormais anachronique. En clair, elle n’est qu’une théorie devenue sans objet et abandonnée par l’Église. En l’ensevelissant dans un passé à jamais disparu, espèrent-ils désarmer leurs adversaires ?

Rappelons que selon la théorie des deux glaives, le Pape détient deux glaives, spirituel et temporel, c’est-à-dire la plénitude des pouvoirs. Il utilise directement le pouvoir spirituel alors que les princes du monde utilisent le pouvoir temporel de manière indirecte après l’avoir reçu des mains du Pape. Nous pouvons alors en conclure que le Pape a le droit de retirer le pouvoir des mains d’un prince, c’est-à-dire de le déposer du trône au profit d’un autre. Selon certains commentateurs, cette théorie viendrait de Saint Bernard ou selon d’autres, celui-ci lui aurait donné sa forme définitive. Nous allons donc écouter Saint Bernard (1090-1153)

Le sens du terme « glaive »

Mais avant d’étudier ce que Saint Bernard a pu dire sur ce sujet, examinons le terme de « glaive ». Reconnaissons d’abord que le sens a évolué au cours du temps. À l’origine, il désignait le pouvoir de sanctionner. Le prince porte le glaive pour punir celui qui commet le mal, nous dit Saint Paul. La parole de Dieu agit comme un glaive, nous dit-il encore dans son épître aux Éphésiens (VI, 17). Saint Jean est encore plus clair dans son Apocalypse. L’autorité religieuse exerce par exemple ce glaive en prononçant la sentence d’excommunication. C’est à ce titre aussi que l’Églises condamne l’hérésie. Puis au XIIe siècle, le terme s’applique au pouvoir en tant que tel. Les glaives religieux et temporel symbolisent respectivement le pouvoir dans les mondes temporel et religieux. Cette évolution devient alors source de confusion

Comme nous allons le voir, c’est bien au sens premier que le terme de glaive est utilisé dans l’ouvrage de Saint Bernard…

De consideratione de Saint Bernard, un livre réformateur

Saint Bernard est souvent présenté comme l’inventeur de la théorie des deux glaives. Il l’aurait décrite dans son ouvrage intitulé De consideratione [1]. Ce traité est adressé au Pape Eugène III (1145-1153). Avant de devenir Pape, Bernardo Paganelli était camaldule puis moine de Clairvaux et abbé du monastère de Saint-Vincent-et-Saint-Anastase à Rome. Ainsi le Pape est l’ancien disciple de Saint Bernard, « un fils bien-aimé même sous la tiare de Pontife. » (Prologue)

En le voyant élevé sur le trône pontifical, Saint Bernard craint pour le salut de son ami. Habitué à la vie monastique, à la solitude et au silence, il pourrait perdre ses vertus dans sa nouvelle charge. Or cet ancien disciple lui est cher. « Vous êtes si profondément ancré dans mon cœur qu’il ne m’est presque plus possible de vous en arracher maintenant. Élevez-vous donc dans les cieux tant qu’il vous plaira, ou descendez jusqu’au fond des abîmes si vous le voulez, vous ne pourrez échapper à mon amour, je vous suivrai partout où vous irez. » Son traité n’est donc pas écrit pour magnifier la dignité pontificale ou pour justifier son pouvoir. Ce n’est point un traité politique. Soucieux du salut de son ancien disciple, il écrit pour lui donner des conseils afin qu’il ne se perde pas sur le trône pontifical. Saint Bernard prescrit « une règle de vie et de conduite au souverain Pontife »[2].

L’ouvrage est constitué de cinq livres ou parties. Seuls les quatre premiers livres nous intéressent, le dernier comprenant des considérations relatives aux anges et à Dieu.

Le traité aurait été écrit dans les dernières années de la vie de Saint Bernard, probablement au cours de l’année 1148 ou 1149.

Ce n’est pas seulement une lettre qu’il adresse au Pape. Si elle est adressée à un seul destinataire, elle est en fait destinée à de nombreux lecteurs. Saint Bernard propose en effet des suggestions pour la réforme de l’Église. Ces conseils et ces règles, il les adresse à tous les clercs. 

Finalement, le traité n’est aucunement un traité politique comme il n’a pas pour vocation de justifier une théorie sur la primauté pontificale ou sur les rapports entre le Pape et l’Empereur, entre l’Église et l’État. Il est donc clairement faux de voir dans cet ouvrage le fondement de la théorie des deux glaives. Il doit être lu dans le cadre de la réforme que Saint Bernard encourage et veut répandre dans l’Église, notamment au travers du Pape Eugène III.

La dignité éminente du Pape

Remarquons que dans son ouvrage, Saint Bernard a une haute considération du Pape. C’est bien « un homme assis au rang suprême » (Livre II, chap. VII, n°14). Il est placé sur un trône pour occuper « le premier rang dans l’Église, le premier rang par excellence » (Livre III, chap. III, n°13). Il est le « souverain des souverains même » (Livre III, chap. III, n°13)

Il est, nous dit-il, « le premier des évêques, l’héritier des Apôtres » (Livre II, chap. VIII, n°15). Il a reçu les clefs d’une manière toute différente des autres évêques. C’est pourquoi son pouvoir est plus glorieux. Son pouvoir est universel. « Ils n’ont de troupeau que celui qui leur est assigné, chacun d’eux a le sien, tandis que pour vous tous les troupeaux n’en font qu’un dont vous êtes le pasteur. » (Livre II, chap. VIII, n°15). Ainsi le Pape est appelé à « la plénitude des pouvoirs » (Livre II, chap. VIII, n°16). Son pouvoir « s’étend sur ceux mêmes qui ont reçu le droit de commander aux autres. » (Livre II, chap. VIII, n°16). Il peut ainsi déposer un évêque de son siège. Il dispose du « privilège incontestable sur les clefs du ciel qui vous ont été remises et sur les brebis du Seigneur qui vous ont été confiées. » (Livre II, chap. VIII, n°16). Il conduit l’Église universelle, répandue dans le monde entier.

Au profit de l’Église

S’il est le « souverain des souverains », le Pape ne doit pas user de son pouvoir pour en tirer profit. De même, s’il domine sur les autres évêques, il ne doit pas en profiter pour s’enrichir. « C’est la marque d’une âme petite et basse que de voir dans ses inférieurs, non le bien à leur faire, mais le profit à en tirer » (Livre III, chap. III, n°13).

Le Pape doit aussi préserver l’ordre hiérarchique dans l’Église, laissant à chacun son pouvoir. « On vous a élevé au poste que vous occupez, non pour ôter, mais pour conserver à chacun son rang dans la hiérarchie, sa charge et ses dignités » (Livre III, chap. IV, n°14), selon la justice. Avant d’agir et d’exercer son pouvoir, le Pape doit se demander si cela est permis, convenable et enfin utile. Il ne doit pas agir selon ses caprices et sans raison.

Le Pape a aussi pour devoir de faire observer avec soin dans l’Église les décrets pontificaux afin d’appliquer et de faire appliquer les règles de réforme nécessaire. Et bien-sûr, il doit montrer l’exemple et le zèle nécessaire dans l’application de la réglementation comme il doit veiller à ce que le clergé de Rome soit aussi un modèle pour l’Église toute entière.

Pour surmonter les dangers liés à la suréminence du siège pontifical, Saint Bernard demande au Pape de bien considérer et d’examiner sérieusement ce qu’il est et d’où il vient sans oublier la dignité du titre qu’il porte.

Non dominateur mais serviteur travailleur et zélé

Dans les premiers livres, Saint Bernard insiste sur les vertus que le Pape doit exercer et sur l’esprit avec lequel il doit assumer sa fonction.

Si le Souverain Pontife est élevé à des choses supérieures, ce n’est pas pour dominer en maître mais dans la servitude. « Et nous aussi, quelque haute opinion que nous ayons de nous, il faut bien nous persuader que nous ne sommes point appelés à commander en maître, mais à travailler comme de véritables serviteurs. » (Livre II, chap. VI, n°9) Comme un des ouvriers de l’Évangile et héritiers des Apôtres, le Pape doit travailler et se mettre à l’œuvre. Ainsi ne doit-il chercher aucun honneur ni richesse mais fatigue et soucis. « Le nom même d’évêque emporte l’idée d’un devoir à remplir et non pas d’une domination à exercer. » (Livre II, chap. VI, n°10) Il doit aller dans le monde « non pas comme un seigneur dans son domaine, mais comme un colon qui vient surveiller et exécuter des travaux dont il doit rendre compte un jour » (Livre II, chap. VI, n°12).

À plusieurs reprises, Saint Bernard revient sur l’esprit qui doit guider le Pape dans sa fonction, un esprit semblable à celui des Apôtres. « Voilà la règle des Apôtres : ils ont un devoir à accomplir et non pas une domination à exercer » (Livre II, chap. VI, n°11). Et s’il est placé à la tête de l’Église, il ne doit pas oublier son devoir qui est « de lui être utile, de la gouverner comme un serviteur prudent et fidèle que le maître a établi sur toute sur toute sa famille pour lui donner de la nourriture en son temps » (Livre III, chap. I, n°2). Sa mission est de veiller sur elle, de la protéger et de prendre soin d’elle. Son rôle est de propager la foi et de conserver l’unité, de préserver les fidèles de l’erreur et de combattre l’hérésie et les schismes. Ainsi le Pape doit-il corriger et réprimer tout en répandant la bonne parole. Mais pour mener ses missions, il ne peut négliger les exercices spirituels

Saint Bernard nous rappelle le sens premier du terme « évêque » qui vient du grec « épiskopos » signifiant « surveillant » ou « inspecteur ». Il doit « avoir l’œil sur tout » nous dit-il. Il est « placé sur un lieu élevé » pour « tout embrasser du regarder » (Livre II, chap. VI, n°10). Ce devoir n’est pas sans fatigue ni soucis, surtout quand le repos lui est impossible.

Ainsi Saint Bernard insiste sur les vices que le Pape doit éviter en s’élevant sur le trône pontifical, comblé d’honneur et de puissance. Mais s’il doit chercher la gloire, celui-ci doit être semblable à celle des Apôtres et des Saints, « une gloire où rien ne sent la vanité, la mollesse et l’oisiveté. » (Livre II, chap. VI, n°12).

En raison même de sa position élevée, le Pape ne peut être ni insensé ni sans grandeur d’âme. Plus le rang est élevé, plus ses qualités d’âme doivent être éminentes. « C’est monstrueux pour moi qu’une âme sans grandeur dans le rang suprême, une vie abjecte et basse dans un poste éminent, une langue habile à parler de grandes choses et une main paresseuse à les faire, des paroles sans nombre et des actions stériles, un visage plein de gravité et une conduite légère, une autorité souveraine et une volonté sans consistance aucune. » (Livre II, chap. VII, n°14) Saint Bernard dessine ainsi ce qu’un Pape doit être. Et quelques soient ses qualités, il ne doit pas s’en satisfaire.

Ainsi, Dieu a établi le Pape chef de la Sainte Église romaine, elle-même mère et non dominatrice des autres Églises. Le Pape n’est pas « le souverain des évêques, mais l’un d’entre eux, le frère de ceux qui aiment Dieu, le compagnon de ceux qui le craignent. » (Livre IV, chap. VII, n°23) En outre, le Pape doit être « un modèle de justice, un miroir de sainteté et un exemple de piété ; l’organe de la vérité, le défenseur de la foi, le docteur des nations, le guide des chrétiens, l’ami de l’Époux, […], la terreur des méchants, la gloire des bons, la verge des tyrans, […], le père des rois, le modérateur des lois, […], le pontife du Très-Haut, le vicaire du Christ, l’oint du Seigneur, enfin le Dieu de Pharaon. » (Livre IV, chap. VII, n°23)

Les glaives spirituel et temporel


 
Saint Bernard parle du glaive spirituel au sens propre dans deux passages. Dans le premier, il en parle indirectement. En effet, il demande à Eugène de ne pas empiéter les droits des princes temporels dans des choses qui ne concernent que les biens de ce monde. « C’est donc sur les fautes des hommes, et non sur leurs possessions terrestres, que vous devez exercer votre pouvoir de juger ; c’est uniquement en vue des premières et non pas des secondes que vous avez reçu les clefs du royaume des cieux pour en fermer la porte aux pécheurs, et non aux propriétaires. » (Livre I, chap. VI) Le Pape ne doit donc exercer que le glaive spirituel selon son périmètre de responsabilité. « Ces intérêts temporels et vulgaires ont leurs juges spéciaux, ce sont les princes et les rois de ce monde. » (Livre I, chap. VI) Son action doit être tournée vers des choses bien plus supérieures. Dans le même livre, Saint Bernard critique sévèrement tous ceux qui, dans l’Église, jugent avec fourberie, « verbiage inutile » (Livre I, Chap. X), et exercent l’art de l’imposture, indigne de l’Église. Ces avocats et procureurs, plus cupides qu’animés d’esprit de vérité et de justice, devraient être punis.

L’autre passage est plus célèbre. Le Pape est certes élevé au-dessus de tous les hommes mais, comme l’insiste Saint Bernard, il a été élevé pour s’opposer à ceux qui font le mal. Toutefois, précise-t-il, il doit les soumettre « avec la parole et non avec le fer. » (Livre IV, chap. III, n°7) Cela ne signifie pas que le Pape ne détienne pas un glaive, ce glaive qui est fait mention dans le passage de l’Évangile de Saint Jean (XVIII, 1) mais son usage respecte des règles. « Il est donc bien à vous ce glaive, peut-être même ne doit-il pas en être fait usage sans votre aveu, quoique votre main ne puisse plus le tirer. En effet, s’il ne vous appartenait pas, le Seigneur n’aurait pas répondu à ses apôtres quand ils lui dirent : « Nous avons deux glaives. C’est bien (Luc, XII, 38) », mais c’est trop. On ne peut donc nier que l’Église n’ait deux glaives aussi, le temporel et le spirituel ; si le premier doit être tiré pour elle, le second ne le doit être que par elle, celui-là par la main du prêtre et l’autre par celle du soldat, mais du consentement du Pontife, et sur l’ordre de l’empereur, comme je l’ai dit ailleurs. Mais pour vous aujourd’hui, armez-vous de celui qui vous est donné pour en user vous-même et frapper pour sauver, sinon tous les pécheurs, sinon même un grand nombre d’entre eux, du moins tous ceux que pourrez atteindre. » (Livre IV, chap. III, n°7) C’est à partir de ces paroles que des commentateurs fondent la théorie des deux glaives.

Selon certains historiens, Saint Bernard aurait traité de ce sujet dans une autre lettre qu’il aurait adressée à Eugène III concernant la croisade. « Puisque le Sauveur souffre de nouveau aux lieux où jadis il est mort pour nous, il est temps de tirer du fourreau les deux glaives dont Pierre était armé pendant la passion du Sauveur. Mais qui les tirera, si ce n'est vous ? Or si l'un se tire d'un mot de votre bouche ou d'un signe de votre tête, c'est la main qui doit tirer l'autre de sa gaine : lorsque saint Pierre voulut faire usage de ce dernier, dont il semblait qu'il ne dut pas se servir, le Seigneur lui dit : Remettez votre glaive dans son fourreau. " Il était donc bien à lui, mais ce n'était pas lui qui devait s'en servir »[3]

L’Église aurait donc les deux glaives, les glaives spirituel et temporel. Le premier, seul le Pape peut l’utiliser directement, le second est utilisé par les autorités temporelles pour défendre l’Église avec le consentement du Pape. Saint Bernard use bien du terme de « glaive » dans le sens de sanctionner et de frapper. Il ne désigne pas le pouvoir spirituel ou temporel.

Conclusions

Saint Bernard écrit à son disciple et ami Pape Eugène III pour lui donner des conseils dans l’exercice de sa charge et dans le cadre de la réforme qu’il tend de propager dans l’Église. Il ne peut en effet y avoir de réforme si la tête de l’Église n’en est pas le miroir. Il lui rappelle ainsi que le Pape n’exerce les pleins pouvoirs dans l’Église que pour servir et non dans un esprit de domination. Saint Bernard défend ainsi clairement et avec vigueur la plénitude du pouvoir du Pape et son autorité universelle sur l’Église, le désignant comme le « vicaire du Christ ». Il affirme avec la même ardeur ses devoirs en tant que Pape et les vertus chrétiennes qui doivent le guider dans l’exercice de son autorité. Ainsi dans le même ouvrage, il n’hésite pas à critiquer tous les clercs indignes et les abus de pouvoir. 

Parmi ses devoirs, Saint Bernard insiste sur celui de juger et de sanctionner ceux qui commettent le mal, notamment les hérétiques et les schismatiques. Il dispose d’un glaive spirituel qu’il doit user avec raison et sagesse, plus par la parole que par le fer. En exerçant ces pouvoirs, il ne doit pas empiéter sur le domaine temporel mais laisser agir les princes de ce monde. Si le glaive temporel appartient à l’Église, il doit être utilisé avec son consentement au profit de l’Église.

Ainsi dans le traité de Saint Bernard, il n’est pas question de justifier ou de réfuter une théorie quelconque mais de rappeler la haute dignité du Pape et la plénitude de pouvoir qu’il détient ainsi que ses devoirs et ses vertus afin de promouvoir la réforme dans l’Église. Il défend clairement la primauté du Pape sur les princes de ce monde tout en définissant les périmètres du Souverain Pontife et l’esprit qui doit le guider. Il ne revendique aucun droit et aucune ambition.



Notes et références
[1] Les citations viennent du livre Les cinq livres de la considération de Saint Bernard, premier abbé de Clairvaux au Pape Eugène III, préface de Mabillon, avis au lecteur de Jean Merlon Horstius, dans Œuvres complètes de Saint Bernard, trad. par l’abbé Charpentier 1846, accessible sur www.abbaye-saint-benoit.ch.
L'ouvrage est aussi accessible sur http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/es/bel.htm.
[2] Mabillon, Préface, IV.
[3]Saint Bernard, Lettre CCLVI à Eugène III, n. 1 dans Les cinq livres de la considération au Pape Eugène III.

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