Il n’est guère possible de
comprendre les relations entre le Pape et l’Empereur, ou les rois, au temps du
Moyen-âge sans connaître la théorie des deux glaives comme il n’est guère
envisageable de comprendre les attaques de Marsile de Padoue, de Guillaume
d’Occam ou de Luther contre l’Église et le Pape, ainsi que leurs doctrines,
sans la connaître également. Encore dans un passé plutôt proche, voire à notre
époque, de bons-penseurs, ou de furieux anticléricaux, les plus érudits sans-doute,
brandissent cette théorie pour prouver les prétentions théocratiques de
l’Église et ainsi l’accuser de despotisme. Même au sein de l’Église, certains voient
dans cette théorie une réaction justifiée des Papes mais limitée à un temps
déterminé et désormais anachronique. En clair, elle n’est qu’une théorie
devenue sans objet et abandonnée par l’Église. En l’ensevelissant dans un passé
à jamais disparu, espèrent-ils désarmer leurs adversaires ?
Rappelons que selon la
théorie des deux glaives, le Pape détient deux glaives, spirituel et temporel,
c’est-à-dire la plénitude des pouvoirs. Il utilise directement le pouvoir
spirituel alors que les princes du monde utilisent le pouvoir temporel de
manière indirecte après l’avoir reçu des mains du Pape. Nous pouvons alors en conclure
que le Pape a le droit de retirer le pouvoir des mains d’un prince,
c’est-à-dire de le déposer du trône au profit d’un autre. Selon certains
commentateurs, cette théorie viendrait de Saint Bernard ou selon d’autres,
celui-ci lui aurait donné sa forme définitive. Nous allons donc écouter Saint
Bernard (1090-1153)…
Le sens du terme
« glaive »
Mais avant d’étudier ce
que Saint Bernard a pu dire sur ce sujet, examinons le terme de « glaive ». Reconnaissons d’abord que le sens a évolué au cours
du temps. À l’origine, il désignait le pouvoir de sanctionner. Le prince porte
le glaive pour punir celui qui commet le mal, nous dit Saint Paul. La parole de
Dieu agit comme un glaive, nous dit-il encore dans son épître aux Éphésiens (VI,
17). Saint Jean est encore plus clair dans son Apocalypse. L’autorité
religieuse exerce par exemple ce glaive en prononçant la sentence
d’excommunication. C’est à ce titre aussi que l’Églises condamne l’hérésie. Puis au XIIe siècle, le terme s’applique
au pouvoir en tant que tel. Les glaives religieux et temporel symbolisent
respectivement le pouvoir dans les mondes temporel et religieux. Cette
évolution devient alors source de confusion.
Comme nous allons le voir,
c’est bien au sens premier que le terme de glaive est utilisé dans l’ouvrage de
Saint Bernard…
De consideratione de Saint
Bernard, un livre réformateur
Saint Bernard est souvent présenté
comme l’inventeur de la théorie des deux glaives. Il l’aurait décrite dans son ouvrage
intitulé De consideratione [1].
Ce traité est adressé au Pape Eugène III (1145-1153). Avant de devenir Pape,
Bernardo Paganelli était camaldule puis moine de Clairvaux et abbé du monastère
de Saint-Vincent-et-Saint-Anastase à Rome. Ainsi le Pape est l’ancien disciple
de Saint Bernard, « un fils
bien-aimé même sous la tiare de Pontife. » (Prologue)
En le voyant élevé sur le
trône pontifical, Saint Bernard craint pour le salut de son ami. Habitué à la
vie monastique, à la solitude et au silence, il pourrait perdre ses vertus dans
sa nouvelle charge. Or cet ancien disciple lui est cher. « Vous êtes si profondément ancré dans mon
cœur qu’il ne m’est presque plus possible de vous en arracher maintenant.
Élevez-vous donc dans les cieux tant qu’il vous plaira, ou descendez jusqu’au
fond des abîmes si vous le voulez, vous ne pourrez échapper à mon amour, je
vous suivrai partout où vous irez. » Son traité n’est donc pas
écrit pour magnifier la dignité pontificale ou pour justifier son pouvoir. Ce
n’est point un traité politique. Soucieux du salut de son ancien disciple, il
écrit pour lui donner des conseils afin qu’il ne se perde pas sur le trône
pontifical. Saint Bernard prescrit « une
règle de vie et de conduite au souverain Pontife »[2].
L’ouvrage est constitué de
cinq livres ou parties. Seuls les quatre premiers livres nous intéressent, le
dernier comprenant des considérations relatives aux anges et à Dieu.
Le traité aurait été écrit
dans les dernières années de la vie de Saint Bernard, probablement au cours de
l’année 1148 ou 1149.
Ce n’est pas seulement une
lettre qu’il adresse au Pape. Si elle est adressée à un seul destinataire, elle
est en fait destinée à de nombreux lecteurs. Saint Bernard propose en effet des
suggestions pour la réforme de l’Église. Ces conseils et ces règles, il les
adresse à tous les clercs.
Finalement, le traité n’est aucunement un traité
politique comme il n’a pas pour vocation de justifier une théorie sur la
primauté pontificale ou sur les rapports entre le Pape et l’Empereur, entre
l’Église et l’État. Il est donc clairement faux de voir dans cet ouvrage le
fondement de la théorie des deux glaives. Il doit être lu dans le cadre de la
réforme que Saint Bernard encourage et veut répandre dans l’Église, notamment
au travers du Pape Eugène III.
La dignité éminente du Pape
Remarquons que dans son
ouvrage, Saint Bernard a une haute considération du Pape. C’est bien « un homme assis au rang suprême » (Livre
II, chap. VII, n°14). Il est placé sur un trône pour occuper « le premier rang dans l’Église, le premier
rang par excellence » (Livre III, chap. III, n°13). Il est le « souverain des souverains même » (Livre III, chap. III, n°13)
Il est, nous dit-il, « le premier des évêques, l’héritier des
Apôtres » (Livre II, chap. VIII, n°15). Il a reçu les clefs d’une
manière toute différente des autres évêques. C’est pourquoi son pouvoir est
plus glorieux. Son pouvoir est universel. « Ils n’ont de troupeau que celui qui leur est assigné, chacun d’eux a le
sien, tandis que pour vous tous les troupeaux n’en font qu’un dont vous êtes le
pasteur. » (Livre II, chap. VIII, n°15). Ainsi le Pape est appelé à
« la plénitude des pouvoirs »
(Livre II, chap. VIII, n°16). Son pouvoir « s’étend sur ceux mêmes qui ont reçu le droit de commander aux autres. »
(Livre II, chap. VIII, n°16). Il peut ainsi déposer un évêque de son siège. Il
dispose du « privilège incontestable
sur les clefs du ciel qui vous ont été remises et sur les brebis du Seigneur
qui vous ont été confiées. » (Livre II, chap. VIII, n°16). Il conduit
l’Église universelle, répandue dans le monde entier.
Au profit de l’Église
S’il est le « souverain des souverains », le Pape
ne doit pas user de son pouvoir pour en tirer profit. De même, s’il domine sur les
autres évêques, il ne doit pas en profiter pour s’enrichir. « C’est la marque d’une âme petite et basse
que de voir dans ses inférieurs, non le bien à leur faire, mais le profit à en
tirer » (Livre III, chap. III, n°13).
Le Pape doit aussi préserver
l’ordre hiérarchique dans l’Église, laissant à chacun son pouvoir. « On vous a élevé au poste que vous occupez,
non pour ôter, mais pour conserver à chacun son rang dans la hiérarchie, sa
charge et ses dignités » (Livre III, chap. IV, n°14), selon la
justice. Avant d’agir et d’exercer son pouvoir, le Pape doit se demander si
cela est permis, convenable et enfin utile. Il ne doit pas agir selon ses
caprices et sans raison.
Le Pape a aussi pour devoir
de faire observer avec soin dans l’Église les décrets pontificaux afin
d’appliquer et de faire appliquer les règles de réforme nécessaire. Et
bien-sûr, il doit montrer l’exemple et le zèle nécessaire dans l’application de
la réglementation comme il doit veiller à ce que le clergé de Rome soit aussi
un modèle pour l’Église toute entière.
Pour surmonter les dangers
liés à la suréminence du siège pontifical, Saint Bernard demande au Pape de
bien considérer et d’examiner sérieusement ce qu’il est et d’où il vient sans
oublier la dignité du titre qu’il porte.
Non dominateur mais
serviteur travailleur et zélé
Dans les premiers livres,
Saint Bernard insiste sur les vertus que le Pape doit exercer et sur l’esprit
avec lequel il doit assumer sa fonction.
Si le Souverain Pontife est
élevé à des choses supérieures, ce n’est pas pour dominer en maître mais dans
la servitude. « Et nous aussi,
quelque haute opinion que nous ayons de nous, il faut bien nous persuader que
nous ne sommes point appelés à commander en maître, mais à travailler comme de
véritables serviteurs. » (Livre II, chap. VI, n°9) Comme un des
ouvriers de l’Évangile et héritiers des Apôtres, le Pape doit travailler et se
mettre à l’œuvre. Ainsi ne doit-il chercher aucun honneur ni richesse mais
fatigue et soucis. « Le nom même
d’évêque emporte l’idée d’un devoir à remplir et non pas d’une domination à
exercer. » (Livre II, chap. VI, n°10) Il doit aller dans le monde « non pas comme un seigneur dans son
domaine, mais comme un colon qui vient surveiller et exécuter des travaux dont
il doit rendre compte un jour » (Livre II, chap. VI, n°12).
À plusieurs reprises, Saint
Bernard revient sur l’esprit qui doit guider le Pape dans sa fonction, un
esprit semblable à celui des Apôtres. « Voilà la règle des Apôtres : ils ont un devoir à accomplir et non
pas une domination à exercer » (Livre II, chap. VI, n°11). Et s’il est
placé à la tête de l’Église, il ne doit pas oublier son devoir qui est « de lui être utile, de la gouverner comme un
serviteur prudent et fidèle que le maître a établi sur toute sur toute sa
famille pour lui donner de la nourriture en son temps » (Livre III,
chap. I, n°2). Sa mission est de veiller sur elle, de la protéger et de prendre
soin d’elle. Son rôle est de propager la foi et de conserver l’unité, de
préserver les fidèles de l’erreur et de combattre l’hérésie et les schismes.
Ainsi le Pape doit-il corriger et réprimer tout en répandant la bonne parole.
Mais pour mener ses missions, il ne peut négliger les exercices spirituels…
Saint Bernard nous rappelle
le sens premier du terme « évêque »
qui vient du grec « épiskopos »
signifiant « surveillant »
ou « inspecteur ». Il doit
« avoir l’œil sur tout »
nous dit-il. Il est « placé sur un
lieu élevé » pour « tout
embrasser du regarder » (Livre II, chap. VI, n°10). Ce devoir n’est
pas sans fatigue ni soucis, surtout quand le repos lui est impossible.
Ainsi Saint Bernard insiste
sur les vices que le Pape doit éviter en s’élevant sur le trône pontifical,
comblé d’honneur et de puissance. Mais s’il doit chercher la gloire, celui-ci
doit être semblable à celle des Apôtres et des Saints, « une gloire où rien ne sent la vanité, la
mollesse et l’oisiveté. » (Livre II, chap. VI, n°12).
En raison même de sa
position élevée, le Pape ne peut être ni insensé ni sans grandeur d’âme. Plus
le rang est élevé, plus ses qualités d’âme doivent être éminentes. « C’est monstrueux pour moi qu’une âme sans
grandeur dans le rang suprême, une vie abjecte et basse dans un poste éminent,
une langue habile à parler de grandes choses et une main paresseuse à les
faire, des paroles sans nombre et des actions stériles, un visage plein de
gravité et une conduite légère, une autorité souveraine et une volonté sans
consistance aucune. » (Livre II, chap. VII, n°14) Saint Bernard
dessine ainsi ce qu’un Pape doit être. Et quelques soient ses qualités, il ne
doit pas s’en satisfaire.
Ainsi, Dieu a établi le Pape chef de la Sainte Église romaine, elle-même mère et non dominatrice des
autres Églises. Le Pape n’est pas « le
souverain des évêques, mais l’un d’entre eux, le frère de ceux qui aiment Dieu,
le compagnon de ceux qui le craignent. » (Livre IV, chap. VII, n°23)
En outre, le Pape doit être « un
modèle de justice, un miroir de sainteté et un exemple de piété ; l’organe
de la vérité, le défenseur de la foi, le docteur des nations, le guide des
chrétiens, l’ami de l’Époux, […], la
terreur des méchants, la gloire des bons, la verge des tyrans, […], le père des rois, le modérateur des lois, […], le pontife du Très-Haut, le vicaire du
Christ, l’oint du Seigneur, enfin le Dieu de Pharaon. » (Livre IV,
chap. VII, n°23)
Les glaives spirituel et
temporel
Saint Bernard parle du
glaive spirituel au sens propre dans deux passages. Dans le premier, il en
parle indirectement. En effet, il demande à Eugène de ne pas empiéter les
droits des princes temporels dans des choses qui ne concernent que les biens de
ce monde. « C’est donc sur les
fautes des hommes, et non sur leurs possessions terrestres, que vous devez
exercer votre pouvoir de juger ; c’est uniquement en vue des premières et
non pas des secondes que vous avez reçu les clefs du royaume des cieux pour en
fermer la porte aux pécheurs, et non aux propriétaires. » (Livre I,
chap. VI) Le Pape ne doit donc exercer que le glaive spirituel selon son
périmètre de responsabilité. « Ces
intérêts temporels et vulgaires ont leurs juges spéciaux, ce sont les princes
et les rois de ce monde. » (Livre I, chap. VI) Son action doit être
tournée vers des choses bien plus supérieures. Dans le même livre, Saint
Bernard critique sévèrement tous ceux qui, dans l’Église, jugent avec
fourberie, « verbiage inutile »
(Livre I, Chap. X), et exercent l’art de l’imposture, indigne de l’Église. Ces
avocats et procureurs, plus cupides qu’animés d’esprit de vérité et de justice,
devraient être punis.
L’autre passage est plus
célèbre. Le Pape est certes élevé au-dessus de tous les hommes mais, comme
l’insiste Saint Bernard, il a été élevé pour s’opposer à ceux qui font le mal. Toutefois,
précise-t-il, il doit les soumettre « avec
la parole et non avec le fer. » (Livre IV, chap. III, n°7) Cela ne
signifie pas que le Pape ne détienne pas un glaive, ce glaive qui est fait
mention dans le passage de l’Évangile de Saint Jean (XVIII, 1) mais son usage
respecte des règles. « Il est donc
bien à vous ce glaive, peut-être même ne doit-il pas en être fait usage sans
votre aveu, quoique votre main ne puisse plus le tirer. En effet, s’il ne vous appartenait pas, le
Seigneur n’aurait pas répondu à ses apôtres quand ils lui dirent : « Nous
avons deux glaives. C’est bien (Luc, XII, 38) », mais c’est trop. On ne
peut donc nier que l’Église n’ait deux glaives aussi, le temporel et le
spirituel ; si le premier doit être tiré pour elle, le second ne le doit
être que par elle, celui-là par la main du prêtre et l’autre par celle du
soldat, mais du consentement du Pontife, et sur l’ordre de l’empereur, comme je
l’ai dit ailleurs. Mais pour vous aujourd’hui, armez-vous de celui qui vous est
donné pour en user vous-même et frapper pour sauver, sinon tous les pécheurs,
sinon même un grand nombre d’entre eux, du moins tous ceux que pourrez
atteindre. » (Livre IV, chap. III, n°7) C’est à partir de ces paroles que
des commentateurs fondent la théorie des deux glaives.
Selon certains historiens, Saint Bernard
aurait traité de ce sujet dans une autre lettre qu’il aurait adressée à Eugène III
concernant la croisade. « Puisque le
Sauveur souffre de nouveau aux lieux où jadis il est mort pour nous, il est
temps de tirer du fourreau les deux glaives dont Pierre était armé pendant la
passion du Sauveur. Mais qui les tirera, si ce n'est vous ? Or si l'un se tire
d'un mot de votre bouche ou d'un signe de votre tête, c'est la main qui doit
tirer l'autre de sa gaine : lorsque saint Pierre voulut faire usage de ce
dernier, dont il semblait qu'il ne dut pas se servir, le Seigneur lui dit :
Remettez votre glaive dans son fourreau. " Il était donc bien à lui, mais
ce n'était pas lui qui devait s'en servir »[3]
L’Église aurait donc les
deux glaives, les glaives spirituel et temporel. Le premier, seul le Pape peut
l’utiliser directement, le second est utilisé par les autorités temporelles
pour défendre l’Église avec le consentement du Pape. Saint Bernard use bien du
terme de « glaive » dans le
sens de sanctionner et de frapper. Il ne désigne pas le pouvoir spirituel ou
temporel.
Conclusions
Saint Bernard écrit à
son disciple et ami Pape Eugène III pour lui donner des conseils dans
l’exercice de sa charge et dans le cadre de la réforme qu’il tend de propager
dans l’Église. Il ne peut en effet y avoir de réforme si la tête de l’Église
n’en est pas le miroir. Il lui rappelle ainsi que le Pape n’exerce les pleins
pouvoirs dans l’Église que pour servir et non dans un esprit de domination.
Saint Bernard défend ainsi clairement et avec vigueur la plénitude du pouvoir
du Pape et son autorité universelle sur l’Église, le désignant comme le « vicaire du Christ ». Il affirme
avec la même ardeur ses devoirs en tant que Pape et les vertus chrétiennes qui
doivent le guider dans l’exercice de son autorité. Ainsi dans le même ouvrage,
il n’hésite pas à critiquer tous les clercs indignes et les abus de pouvoir.
Parmi ses devoirs, Saint
Bernard insiste sur celui de juger et de sanctionner ceux qui commettent le
mal, notamment les hérétiques et les schismatiques. Il dispose d’un glaive
spirituel qu’il doit user avec raison et sagesse, plus par la parole que par le
fer. En exerçant ces pouvoirs, il ne doit pas empiéter sur le domaine temporel
mais laisser agir les princes de ce monde. Si le glaive temporel appartient à
l’Église, il doit être utilisé avec son consentement au profit de l’Église.
Ainsi dans le traité de
Saint Bernard, il n’est pas question de justifier ou de réfuter une théorie
quelconque mais de rappeler la haute dignité du Pape et la plénitude de pouvoir
qu’il détient ainsi que ses devoirs et ses vertus afin de promouvoir la réforme
dans l’Église. Il défend clairement la primauté du Pape sur les princes de ce
monde tout en définissant les périmètres du Souverain Pontife et l’esprit qui
doit le guider. Il ne revendique aucun droit et aucune ambition.
Notes et références
[1] Les citations
viennent du livre Les cinq livres de la considération de Saint Bernard, premier abbé de Clairvaux
au
Pape Eugène III, préface de Mabillon, avis au lecteur de Jean Merlon
Horstius, dans Œuvres complètes de Saint Bernard, trad. par l’abbé Charpentier
1846, accessible sur www.abbaye-saint-benoit.ch.
L'ouvrage est aussi accessible sur http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/es/bel.htm.
[2] Mabillon, Préface,
IV.
[3]Saint
Bernard, Lettre CCLVI à Eugène III, n. 1 dans Les cinq livres de la
considération au Pape Eugène III.
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