" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


lundi 2 janvier 2017

La réforme dans l'Église avant la "Réforme" hors de l'Église

De nos jours, il est encore classique de regrouper le luthéranisme et tous les mouvements protestants sous le vocable de « réforme » depuis le jour où Calvin l’a employé pour désigner la religion protestante. Certaines communautés protestantes portent aussi le titre d’« Églises réformées ». Et chaque année, le 30 octobre, des protestants célèbrent la fête dite de « réformation »[1] en souvenir du jour où Luther a affiché les 95 thèses. Or ces termes ne sont pas anodins.


Le mot « réforme » provient du terme « reformare » qui signifie « reconstituer, refaire à nouveau ». Il désigne généralement un rétablissement dans l’ordre, un changement profond qui vise à améliorer. Dans le domaine religieux, on parle souvent de réforme d’un ordre monastique pour définir un retour à l’observation de ses règles primitives. Le terme de « réformation » est l’action de corriger et d’améliorer. Il manifeste une volonté de retour à une plus grande pureté et authenticité. Finalement, dans le domaine religieux, le terme de « réforme » désigne un bien

Luther et ses collaborateurs
(Granach l'Ancien)
Le terme de « réforme » qu’on attribue aux mouvements protestants supposerait donc que Luther, Calvin et tous les autres chefs ont voulu réformer l’Église et la relever des abus qui l’accablaient afin de revenir à une Église authentique et pure. Il est vrai qu’au XVIème siècle, elle souffrait de maux terribles : simonie, luxure, népotisme, cumul des bénéfices[2]... On accuse l’institution romaine et le clergé d’être responsables de la corruption. On affirme aussi que l’Église catholique n’est plus capable de répondre aux besoins des Chrétiens. On présente alors Luther comme le premier réformateur qui aurait dénoncé les abus et voulu la redresser. Il aurait voulu satisfaire aux besoins de son temps. On présente alors l’Église catholique de l’avoir empêché. On crie à l’obscurantisme et à l'intolérance…

Au lendemain de la rupture protestante, l’Église catholique a en effet réagi et mis en œuvre de nombreuses mesures de réformes, surtout depuis le Concile de Trente. Pour désigner cette réaction, des protestants allemands ont forgé le terme de « contre-réforme »[3]. Ce mot semble faire croire que non seulement les catholiques ont réagi aux mouvements de la « Réforme » mais qu’ils ont aussi combattu les « efforts de rénovation » qu’ont entrepris les protestants. Dans un Larousse du XIXème siècle, le « contre-réformiste » est défini comme celui « qui est opposé à la réforme »[4]. Ce terme est heureusement de plus en plus abandonné au profit de « réforme catholique ».

Toute la terminologie employée[5] semble donc donner aux « réformateurs » des intentions louables. Ils n’ont voulu que combattre les abus. « La cause essentielle de la Réforme […], c’est la corruption de la foi et du culte au sein de l’Église romaine. »[6] Finalement, « Martin Luther, qui voulait réformer l’Église, est excommunié : la réforme ne se fera pas dans l’Église, mais en dehors, et contre elle. »[7] Une telle description accable l’Église catholique. Or est-elle véridique ou encore une des déformations classiques de l’histoire, malheureusement si vivaces encore de nos jours ?

Le seul moyen de connaître la vérité est de revenir aux faits historiques. Or, ils nous révèlent trois choses :
- la réforme est antérieure au protestantisme : avant Luther, il existait de véritables mouvements de réformes à l’intérieur de l’Église catholique. Le Concile de Trente n’aurait pas certainement eu lieu sans leurs actions  ;
- la réforme est possible dans l’Église ;
à l’origine, Luther n’a jamais voulu « réformer » l’Église et s’opposer aux abus de l’époque. Il a d’abord voulu répondre à un besoin personnel et imposer une doctrine à l’Église catholique. Il a mené une révolution et non des réformes...

Cet article décrit les mouvements de réforme avant la rupture de Luther…

La situation déplorable de l’Église catholique ne laisse pas certains chrétiens indifférents. De nombreuses voix s’élèvent pour réclamer une plus grande fidélité aux vertus évangéliques. Ce ne sont pas que des paroles ou des vœux pieux. Dès le XVème siècle, nombreux sont ceux qui ont entrepris en profondeur de véritables réformes. Le désir de réforme est en effet largement répandu dans l’Église avant même que naisse Luther. L’Église en a déjà souvent connu dans le passé. « L’expression de Contre-réforme […] est usuelle, mais elle est erronée […]. La prétendue Contre-Réforme n’a pas commencé avec le Concile de Trente, longtemps après Luther, mais elle est antérieure de beaucoup […] à l’éclat de Wittemberg. »[8] De nombreux exemples attestent d’une réaction catholique aux abus constatés.

Une réaction au sein du clergé

De nombreux évêques travaillent pour ramener le clergé et les fidèles à une religion authentique. 


Saint Antonin (1389-1459)
Saint Antonin[9] (1389-1459), archevêque de Florence et dominicain, s’adonne pendant treize ans à réformer son clergé à Florence. Prieur de couvents dominicains, il œuvre aussi à un retour de l’observance monastique. Ses actions sont de tout ordre. Il crée une confrérie pour secourir les pauvres et les filles sans dot. Il se montre d’un zèle extraordinaire pendant une épidémie de peste qui dévaste la ville en 1448 et un tremblement de terre en 1453. Il rédige aussi des manuels de morale et un manuel pour les confesseurs. Il ne craint pas non plus de s’opposer aux autorités civiles lorsqu’elles abusent de leurs pouvoirs.

Francisco Ximénes de Cisneros (1436-1517), cardinal et moine franciscain, consacre une large part de ses activités inlassables à restaurer l’Église dans sa sainteté. À quarante-huit ans, il renonce à tous ses bénéfices pour prendre l’habit franciscain puis pour vivre ermite pendant dix ans. La reine d’Espagne le retire de sa solitude pour qu’il soit archevêque de Tolède. Il met alors toute son autorité au service de la cause de Dieu. Il lutte contre l’ignorance des clercs, fonde l’Université d’Alcala de Henares, qui deviendra au XVIème l’une des plus grandes, publie un catéchisme, dirige la rédaction d’une version polyglotte de la Bible, la Bible d’Alcala, explique l’Évangile aux clercs tous les dimanches. Par ses efforts, il fera du clergé d’Espagne l’un des premiers en Europe au XVIème siècle. D’Espagne sortira Saint Thomas de Villeneuve, « le nouvel apôtre de l’Espagne »[10]. Il promeut aussi la stricte observance de la pauvreté chez les franciscains.

Au XVIème siècle, l’Italie présente aussi des hommes aussi extraordinaires comme Gian Matteo Gilberti, évêque de Vérone (1495-1543). Il impose à son clergé le retour à la morale et à la discipline. Il s’emploie à former les prêtres pour qu’ils soient capables de prêcher. Il ranime la vie de la foi et de la pratique, multipliant les œuvres de charité (orphelinats, hospices, maisons de refuge pour jeunes filles pauvres et repenties).

Les évêques soucieux d’un clergé digne de ce nom sont en outre soutenus par des hommes puissants, hommes de lettre et de science. Le diplomate vénitien Gasparo Contarini (1483-1542) en est un exemple. Il est l’un des plus fervents avocats de la réforme au sein de l’Église catholique. Il est surtout « une âme emplie de Dieu »[11]. L’humanisme et le catholicisme sont donc conciliables. Après avoir rencontré Luther en 1520, il dénonce son impétuosité démesurée, ses emportements insensés, son intransigeance.

Ximénes de Cisneros
La réforme des religieux

De nombreux signes montrent un réveil de la ferveur religieuse dans les Ordres religieux. Un désir de réforme souffle dans toutes les vieilles familles monastiques. De nouvelles sont fondées. 

Il est à noter que les évêques prennent en main les monastères et veillent au respect de la discipline. Nous avons vu l’exemple de Saint Antonin en Italie. En Espagne, les franciscains retrouvent la voie de la pauvreté et de la pénitence grâce à Francisco Ximénes de Cisneros. L’abbaye de Montserrat retrouve sa ferveur et sa splendeur passée. Les Papes soutiennent ces efforts de réforme. En 1516, Léon X place tous les religieux sous l’autorité épiscopale pour l’exercice du ministère extérieur et donne raison aux évêques réformateurs lorsque des conflits éclatent entre eux et des monastères.

La réforme part aussi des Ordres anciens. Des moines et des abbés réforment leur monastère, restaurent la discipline monastique et reviennent aux règles de leur ancien fondateur. Ils font des émules et de leurs exemples, naissent de nouvelles congrégations, comme celle de Bursfeld[12] en Allemagne. Le Pape Pie II (1458-1464) confie à cette dernière la mission de réformer tous les monastères bénédictins de la province allemande. En Italie, le bénédictin Dom Grégorio Cortese (1483-1548), un des personnes les plus savantes de l’Italie, ranime d’anciens monastères, comme ceux de Mantoue, de Lérins et le célèbre Mont-Cassin. Les Camaldules connaissent aussi une seconde vie avec le Bienheureux Giustiniani (1476-1528), humaniste vénitien. Membre de l’Ordre en 1510, il entreprend un profond redressement dans le sens érémitique en fondant la Congrégation de Monte Corona, près d’Ancône, appelée encore compagnie des ermites de Saint Romuald.

Gilles de Viterbe
Les Dominicains ont depuis le XVème siècle mené leur réforme, notamment avec Saint Antonin et la congrégation de Saint Marc de Florence. Le début du XVIème est surtout marqué par une renaissance intellectuelle. Elle est notamment mise en œuvre par Thomas de Vio, connu sous le nom de Cajetan (1469-1534). Élu maître général de son Ordre en 1507, il donne deux consignes précises à ses frères : « Chassez sévèrement de vos couvents la vie privée et l’ignorance. »[13] Sous son ministère (1508-1518) à plusieurs reprises, il menace de déclarer déchus de leurs grades les maîtres oisifs ou incapables. Parmi les prêcheurs "réformés", citons le prieur Ghislieri, le futur Saint Pie V, François de Vittoria, Mechior Cano, Dominique de Solo, etc.

Gilles de Viterbe (1472-1532) réforme les Augustins. Il est le général de l’Ordre au temps de la jeunesse de Luther. Orateur prestigieux, humaniste, il n’hésite pas au Vème Concile de Latran de condamner les vices de l’Église et d’exposer un véritable programme de réforme. Lors du discours inaugural, il en appelle au Pape Jules II : « ce sont donc des paroles de Dieu qui avertissent et qui ordonnent que tu tiennes un synode, que tu réformes l’Église, […]  que tu imposes un frein à la licence de notre vie qui blesse l’Église au plus profond de ses entrailles. »[14] Un de ses disciples, Jérôme Séripando (1494-1563), sera une des personnalités les plus vigoureuses de son temps et un des plus grands défenseurs de l’Église.

Sainte Jeanne de Valois
L’Ordre des Franciscains connaît un véritable renouveau avec la branche de la Stricte Observance. Parmi les réformateurs du XVème siècle, nous pouvons citer  de nombreux saints comme Saint Bernardin de Sienne (1380-1444) et Saint Jean de Capistran (1386-1456). Un projet de réunification des Franciscains échoue sous Léon X mais il réussit à regrouper tous les mouvements qui veulent appliquer la règle plus rigoureusement. L’Ordre est alors séparé en deux branches, les Conventuels et les Observants, tout en étant sous la direction du ministre général des Observants. En 1515, un moine entre dans le couvent de Los Majaretes au Portugal, nouvellement fondé. Il sera bientôt l’un des plus grands mystiques de l’Église : Saint Paul d’Alcantara (1499-1562), plus connu sous le nom de Saint Paul de la Croix, le réformateur du Carmel et le guide de Sainte Thérèse d’Avila (1515-1582). L’Ordre des Franciscains s’enrichit aussi de nouvelles familles à l’avenir prometteur. Saint François de Paul (1416-1507), ermite italien, fonde les Minimes, que le Pape reconnaît en 1474. Ils se répandent d’abord en Calabre et en Sicile avant de se développer en France. Prenant l’exemple de Saint François de Paul, Sainte Jeanne de Valois (1464-1505), fille de Louis XI, roi de France, fonde en 1502 l’ordre de la Sainte Vierge Marie, plus connu sous le nom d’Annonciade. L’Ordre des franciscains voit même la naissance d’une nouvelle branche, celle des Capucins, en 1528, que fonde Mattéo de Bascio (1495-1552). L’Ordre des frères mineurs capucins connaît un succès impressionnant.

Une ferveur naissante, signe d’un avenir prometteur

Le désir de réforme se répand au-delà des couvents. Des œuvres de charité se répandent. L’une des plus extraordinaires est sans-doute l’archiconfrérie de Saint Jérôme, surnommée la charité de Saint Jérôme. Instituée en 1519, dans Rome[15], elle œuvre au profit des malades les plus pauvres, des prisonniers, à l’ensevelissement des morts sans famille. Aidée par des prêtres, elle se développe sous la protection de Jules de Médicis, futur Pape Clément VII. Elle a la particularité de réunir toutes les classes sociales, depuis des cardinaux et des majordomes du Pape jusqu’à des étudiants. Un grand saint y manifestera plus tard un dévouement sans limite : Saint Philippe de Néri (1515-1594).

Saint Jérôme Emilien (1481-1537)
La ferveur d’une vie profondément chrétienne se manifeste aussi dans des associations où on discute théologie et mystique, on lit l’Évangile et l’Ancien Testament. Contarini, Sadolet, Jean Pierre Carafa (1476-1559), futur Pape Paul IV, participent à l’’Oratoire de l’Amour divin. À sa tête, se trouve Saint Gaétan de Thiène (1480-1547). L’association regroupe des personnes soucieuses de vivre selon des règles religieuses et de se réformer. Leur exemple est suivi dans de nombreuses villes italiennes. Il naisse ainsi de nombreux foyers d’où sortiront des fondateurs d’ordre ou des défenseurs de la réforme catholique. Ces associations annoncent un nouveau type de familles religieuses, celles des clercs réguliers : en 1524, les Théatins, en 1540, les Somasques[16], les Barnabites[17] en 1533 sans oublier les célèbres Jésuites en 1540.

Au niveau de la spiritualité, l’exigence intérieure s’exprime par de nombreux ouvrages, notamment le célèbre Imitation de Jésus-Christ, publiée à la fin du XVème siècle. Ce n’est pas le seul livre spirituel. Les méthodes d’oraison, les ouvrages mystiques, les traités spirituels sont nombreux. Louis de Blois (1506-1566) en est un auteur fécond. Sainte Thérèse et Saint Jean de la Croix ne sont pas éloignés de cette époque. Saint Paul de la Croix demeure leur guide. Blessé à Pampelune en 1521, le futur Saint Ignace de Loyola (1491-1556) s‘apprête à écrire ses Exercices.

Désir d’une réforme à la tête de l’Église

La volonté de redresser la situation est aussi visible sur le trône de la papauté. En 1511, le Pape Jules II convoque un concile à Latran notamment « pour favoriser la réforme des mœurs du clergé et des fidèles »[18]. Certes, le Concile de Latran V (1512-1517) se montre décevant dans ses résultats. Mais les textes qu’il promulgue sont judicieux sur les maux que connaît l’Église. Ils rappellent aussi les devoirs des cardinaux. Ils édictent des mesures quant à la morale des clercs.

Les Papes soutiennent tous ceux qui veulent combattre les abus. Le Pape Pie II renforce la position des Observantins chez les Franciscains. Le Pape Léon X (1513-1521), qui doit traiter le cas de Luther et publie son excommunication, appuie à plusieurs reprises les efforts des réformateurs. Il crée cardinaux certains réformistes comme Cajetan et Gilles de Viterbe en 1517. 

Néanmoins, le Concile de Latran et les actions des Papes demeurent incomplets, voire inefficaces. Les décrets ne sont pas appliqués. Le Pape manque de courage et de volonté pour opérer une réforme là où elle s’avère indispensable : en lui-même.

Conclusion

Antonio Maria Zaccaria


Au début du XVIème siècle, au temps de Luther et avant que n’éclate sa révolte, de nombreux signes montrent que dans le clergé comme dans les monastères, et dans le peuple chrétien, un souffle nouveau, une nouvelle ferveur gagne l’âme de l’Église. Comme l’observe un professeur calviniste, « on se représente souvent à faux, dans les milieux protestants, le sens de l’évolution de la spiritualité chrétienne […] Disons qu’à la veille de la Réforme, la religion était devenue une vie. »[19] Nous en avons montré quelques signes parmi de nombreuses entreprises réformatrices…

Les efforts sont certes dispersés, voire locaux, discrets et sans grande ampleur pour la plupart, mais ils manifestent un refus des abus et une volonté de retour à l’exigence de la foi, non seulement dans le domaine de la moralité mais aussi de l’intelligence et du mysticisme. De nombreux humanistes ou d’érudits participent à ces œuvres. De nouvelles familles religieuses sont fondées. Un nouveau type de congrégations est même inventé. Ce désir de réforme ne se fait pas dans un esprit révolutionnaire. « Ce sont les hommes qu’il faut changer par la religion, et non la religion par les hommes »[20], nous dit Gilles de Viterbe en 1512 au début du Concile de Latran V. 

Saint Pie V
Ainsi, il est faux de voir en Luther le véritable réformateur de l’Église, qui aurait été le seul capable de répondre aux besoins spirituels de son temps. Contrairement à Luther, Saint Gaétan de Thiène, Saint Paul de la Croix et bien d’autres encore ont su réformer le peuple chrétien dans l’Église et rénover l’homme en profondeur selon l’esprit de l’Église. Leur réforme a été faite en douceur et sans heurt, sans attiser les passions ni enflammer les vices. Ils n’ont pas appelé à la révolte. Ils n’ont pas soulevé les peuples. Ils ont changé les hommes par la religion. Luther a changé la religion...

Il est encore faux de croire que la réforme catholique a véritablement commencé au lendemain de Luther en réaction aux différents mouvements protestants. Elle a débuté bien avant le réveil de Luther. Elle est « un phénomène proprement spirituel qui, par la pression exercées sur les chefs de l’Église, déterminera la réforme dans les mœurs, les institutions, l’enseignement de la doctrine, de même que c’est lui qui, en changeant le climat de l’époque, permettra au plus grand des conciles de se réunir, et à ses décisions de devenir le sang frais d’un catholicisme rénové. »[21]



Notes et références


[1] Le terme de « réformation » est utilisé à partir du XVIIème siècle.
[2] Voir Émeraude, décembre 2012, « Le protestantisme, l’histoire d’une rupture ».
[3] Il provient d’un terme allemand « gegenreformation », utilisé pour la première fois par le juriste allemand J.-S. Pütter, en 1776, pour désigner le retour par la force à la pratique catholique d’un territoire devenu protestant. Voir www.cnrtl.fr, mot « contre-réforme ».
[4] Voir www.cnrtl.fr , mot « contre-réforme », 1ère remarque.
[5] Il est surprenant que même dans les écoles catholiques, on utilise encore ces termes. On présente alors l’Église catholique comme combattant le protestantisme alors qu’elle a surtout lutté contre les abus et mis de l’ordre.
[6] Cristiani Léo, Les causes de la réforme dans Revue d’histoire de l’Église de France, tome 21, n°92, 1935, www.persee.fr.
[7] L’occitan, une histoire, article Réforme et guerre de religion (XVIème siècle), www.univ-montp3.fr.
[8]Daniels-Rops, L’Église de la renaissance et de la réforme, Une ère de renouveau La réforme catholique, Daniel-Rops, Chap.I, 72ème édition, 1955.
[9] Antonino Pierozzi d Forciglioni.
[10] Dans L’Église de la renaissance et de la réforme, Une ère de renouveau La réforme catholique, Daniel-Rops, Chap.I.
[11] Daniel-Rops, L’Église de la renaissance et de la réforme, Une ère de renouveau La réforme catholique, Chap.I.
[12] Regroupement de monastères bénédictins, reconnu en 1446
[13] Voir La Somme théologique de Thomas d’Aquin aux XVIe-XVIIIe siècles, Philippe Lécrivain, dans Recherche de science religieuse, 2003/3, Tome 91, www.cairn.info.
[14] Gilles de Viterbe, Discours inaugural du Vème Concile du Latran, 3 mai 1512, dans Histoire des conciles œcuméniques, Tome X, Latran V et Trente,  Annexe I,  sous la direction de Gervais Dumeige s.j., Fayard, 1975.
[15] Le nom provient de l’Eglise San Girolamo della Carità, où elle a été instituée.
[16] Clercs réguliers de Saint-Mayeul. Fondateur : Saint Jérôme Emilien (1481-1537).
[17] Clercs réguliers de Saint-Paul. Fondateur : Saint Antoine Marie Zaccaria (1502-1537).
[18] Jules II, bulle Sacrosanctae Romanae Ecclesiae dans Histoire des conciles œcuménique sous la direction de G. Dumeige, Tome X, 1ère partie,  Latran V et Trente, chap. I, Fayard.
[19] E. G.Léonard, Calvin et la Réforme en France, 1944 L’Église de la renaissance et de la réforme, Une ère de renouveau La réforme catholique, Chap.I, Daniel-Rops.
[20] Dans L’Église de la renaissance et de la réforme, Une ère de renouveau, La réforme catholique, Chap. I, Daniel-Rops.
[21] Daniel-Rops, L’Église de la renaissance et de la réforme, Une ère de renouveau,  La réforme catholique, Chap. I.

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