Saint
Anselme (1033 – 1109) est considéré comme le premier véritable philosophe du
Moyen Age. Il est « un esprit d’une
vigueur et d’une subtilité dialectique rare »[1].
Né en Italie à Aoste, il devient moine à l’abbaye du Bec en Normandie puis en
1078, il en devient l’abbé. En 1093, il est nommé archevêque de Cantorbéry. Il
mène une activité philosophique prodigieuse en dépit des difficultés que
suscite sa charge. Il doit aussi défendre les prérogatives du pouvoir spirituel
contre le pouvoir temporel. Parmi les nombreux traités philosophiques dont il
est l’auteur, nous pouvons citer le Monologium, le Proslogium et le De
Veritate.
Un ordre dans la connaissance de Dieu
Dans l'abbaye du Bec, certains moines recherchent un modèle dans lequel la raison
justifierait seule l’existence et l’essence de Dieu. Saint Anselme intervient à
leur demande pour rappeler les rapports de la foi et de la raison qu’il reconnaît comme
étant les deux sources de connaissances à la disposition de l’homme. Il établit d'abord deux points essentiels :
- il faut d’abord partir de la foi et par conséquent s’établir d’abord fermement dans la foi dans la recherche des vérités religieuses ;
- il n’y a aucun inconvénient à s’efforcer de comprendre rationnellement ce que nous devons croire. L’usage de la raison est en effet tout-à-fait légitime.
Ainsi il
existe un ordre dans la recherche de la vérité religieuse : croire d’abord
les mystères de la foi avant de les discuter par la raison et s’efforcer
ensuite de comprendre ce que nous croyons.
Nourri en particulier de la pensée de Saint
Augustin, Saint Anselme peut à son tour affirmer que nous ne comprenons pas
pour croire mais qu’au contraire nous croyons pour comprendre. Ainsi raisonner
sans passer par la foi est une présomption mais ne pas faire appel à la raison,
c’est négligence. « Ce me semble
négligence si ne nous exerçons pas, après notre confirmation dans la foi, à comprendre ce que nous croyons »[2].
Saint
Anselme ne cherche pas à rendre les mystères intelligibles en eux-mêmes, ce qui
aurait pour conséquence de les supprimer en tant que mystères mais de prouver
par ce qu’il nomme des « raisons
nécessaires » que la raison humaine bien conduite aboutit
nécessairement à les affirmer. Certes son entreprise s’avère être trop
ambitieuse. Il semble avoir une trop grande confiance dans le pouvoir d’interprétation de
la raison bien qu'il soit convaincu que jamais la raison ne parviendra à
comprendre les mystères.
Les raisons suffisantes
Dans
le Monologium,
Saint Anselme élabore des démonstrations de l’existence de Dieu en fournissant
des raisons logiquement nécessaires. « Inspirées de Saint Augustin, elles
l’emportent cependant sur les preuves augustiniennes par la solidité et la
rigueur de leur construction dialectique » [3].
Il présente trois preuves :
L’existence de Dieu apparaît alors comme la seule explication possible de ces faits réels.
- l’existence de perfections chez les différents êtres;
- l’existence de l’être même;
- l’existence de degrés de perfection ou d’être.
L’existence de Dieu apparaît alors comme la seule explication possible de ces faits réels.
Il
suppose admis deux principes. Les choses sont inégales en
perfection et tout ce qui possède plus ou moins une perfection la
tient de sa participation à cette perfection, prise sous sa forme absolue. Loin
d’user de concepts abstraits, Saint Anselme argumente à partir de données
sensibles et rationnelles.
Nous
savons qu’il existe un grand nombre de biens différents. D’après le principe de
causalité, tout a une cause. Chaque chose a -t-elle donc sa cause particulière
ou existe-il une seule cause pour tous ces biens ? Or selon Anselme, il
est évident que tout ce qui possède une perfection la doit à ce qu’il participe
à un seul et même principe. Ainsi une chose est plus ou moins belle parce qu’il
participe plus ou moins à la beauté absolue. Tous les biens particuliers sont
donc inégalement bons par leur participation plus ou moins grande à un seul et
même bien. Ce bien par lequel tout est bon ne peut qu’être qu’un grand bien. Ce
grand bien est bon par lui-même quant le reste est bon par lui et lui-seul. Or
tout ce qui est bon par autrui ne peut être supérieur à ce qui est bon par soi.
Donc ce grand bien l’emporte sur les autres au point de ne rien avoir
au-dessus de lui. Il est le souverain bon, souverainement grand. C’est ce
souverain bien que nous appelons Dieu.
Nous
pouvons procéder de la même façon pour l’existence de l’être. Les êtres existent
en vertu d’une seule et unique cause qui existe par soi, cause qui est Dieu.
L’existence
d’une diversité de perfections et d’êtres dans la nature montre une certaine
hiérarchie des choses. Or la série des
êtres comprend un nombre fini d’éléments et toute série finie croissante
admet un dernier terme qui est supérieur à tous ces éléments. La diversité
croissante de perfections et d’êtres ne peut remonter qu’à un principe
supérieur premier que nous appelons Dieu.
Dieu,
l’être tel que nous ne pouvons pas concevoir de plus grand
En dépit de leur rigueur, Saint
Anselme ne se satisfait pas de ses démonstrations qui lui paraissent trop
compliquées et insuffisamment évidentes à l’esprit. Elles dépendent aussi de principes qu'il faut admettre. Elles ne suffisent pas par elles-mêmes. Il
développe donc une autre preuve plus forte dans le Proslogium. Pour cela, il
part de l’idée de Dieu telle qu’elle est donnée par la foi. Nous croyons que
Dieu existe. Il est l’être tel que l’on ne peut pas en concevoir de plus grand.
La question est de savoir s’il existe un être d’une telle nature.
Lorsque
nous parlons d’un tel être à un individu, même à l’incroyant, il comprend ce
que nous lui disons. Or ce qu’il comprend existe dans son intelligence même
s’il n’en aperçoit pas l’existence. Quand un peintre se représente l’œuvre
qu’il fera, il l’a dans son intelligence bien qu’elle n’existe pas encore. Donc il a
dans son intelligence un être tel qu’il ne puisse en concevoir un de plus
grand.
Or exister en réalité est être plus grand qu’exister dans l’intelligence
seulement. Donc si ce qui est tel que nous ne le pouvons rien concevoir de plus
grand existe dans l’intelligence seulement, nous disons que ce dont nous ne
pouvons rien concevoir de plus grand est ce dont nous pouvons concevoir quelque
chose de plus grand, ce qui est contradictoire. L’être tel que nous n’en
puissions concevoir de plus grand existe donc indubitablement et dans
l’intelligence et dans la réalité.
Saint
Anselme part donc d’un fait indubitable : une notion de Dieu fournie par
la foi puis applique une logique. Une certaine idée de Dieu existe dans la
pensée. Or cette existence qui est réelle même si elle est dans la pensée exige logiquement que Dieu existe aussi dans la réalité. Saint Anselme compare
donc l’être pensé et l’être réel, ce qui le conduit à poser le second comme
principe du premier.
Réfutations
de l’argument
L’argument
est contesté dès son époque. Selon le moine Gaunilon [4],
exister comme objet de pensée n’est pas jouir d’une véritable existence dans la
réalité. Une vue de l’esprit qui conçoit n’est qu’une conception
intellectuelle. Il soumet à Saint Anselme l’idée des îles fortunées qui
seraient perdues dans l’océan et couvertes de richesses inaccessibles. Avec la
même logique que celle utilisée par Saint Anselme, nous admettrions qu’elles
existent aussi dans la réalité. La possibilité intellectuelle n’implique pas
une nécessité dans la réalité. L’argumentation est donc faussée car il passe de
l’ordre logique à l’ordre réel.
Mais Saint
Anselme n’affirme pas qu’une chose pensée doive nécessairement
exister. Cette chose pensée qu'est Dieu est très particulière. Cela contraint en effet la pensée à
lui attribuer une existence. C’est le propre de Dieu seul que nous ne puissions
penser qu’il n’existe pas. L’idée d’un être le plus grand implique sa réalité
objective. Telle est la réponse de Saint Anselme à Gaunilon. L’idée de Dieu
n’est donc pas simplement un produit de l’imagination qui permettrait à
n’importe quel objet d’exister parce qu’elle serait pensable dans
l’intelligence.
Saint Thomas d’Aquin (1225-1274) rejette aussi
cet argument. Il objecte que l’idée de Dieu soit connue de tous de manière
évidente. Mais sa principale objection ressemble à celle de Gaudilon : « de ce que l’esprit
conçoit ce qui est exprimé par le nom Dieu, il ne s’ensuit pas que Dieu soit,
sauf dans l’intellect. »[5]
Ou encore « ce qui est signifié par
un mot ne paraît pas pour cela qu’il est vrai ». D'une relation d'idées,
nous ne pouvons conclure à une existence réelle.
Il s’ensuit que selon Saint Thomas,
l’argumentation de Saint Anselme n’est pas suffisante. Un athée peut accepter la pensée d'un être tel qu’il est le plus grand sans accepter son existence dans
la réalité.
Aujourd'hui, l'argument de Saint Anselme est généralement réfuté selon deux
arguments. D'une part, l’existence est prise comme un attribut
d’un être, ce qu’elle n’est pas. Nous ne pouvons donner à un être un
attribut que si nous avons d’abord montré qu’il existe. D'autre part, si nous le
considérons comme un attribut, il doit être de même nature que le sujet. Or
quand nous énonçons l’idée d’un être tel qu’il ne peut y avoir de plus grand,
il s’agit d’un être conçu par notre intelligence. L’existence appartient à
un être idéal non à un être réel. L’être intellectuel et l’être réel étant
d’ordre différent, nous ne pouvons pas les comparer et passer ainsi de
l’existence idéale à l’existence réelle. La démonstration de Saint Anselme aboutit à une
conclusion logique et non ontologique. L’idée d’existence nécessaire ne doit
pas être confondue avec le fait d’exister nécessairement. En clair, Saint
Anselme aurait démontré que si Dieu existe, il existe nécessairement …
Reprise
de l’argument de Saint Anselme
Des philosophes reprennent le raisonnement de Saint Anselme mais ils considèrent l’idée de Dieu ou le critère de
grandeur comme
présentant des faiblesses logiques. Ils corrigent donc la définition de l’idée de Dieu qui n’impliquerait plus l’attribut de grandeur.
Malebranche (1638-1715) parle par exemple d’« être véritable », ce qui impliquerait un être sans limite d’où
découlerait la nécessité de l’existence de Dieu. Descartes (1596-1650) est probablement celui
qui impose un véritable tournant dans l’argument ontologique au point que son
argumentation est parfois considérée comme la plus achevée, éclipsant ainsi celle de Saint
Anselme.
Descartes reprend l’argument
de Saint Anselme pour corriger « une
faute manifeste en la forme » [6].
Il définit Dieu comme un « être souverainement
parfait »[7].
Il possède les perfections au dernier degré. L’idée de perfection impose alors la
même conclusion : la nécessité de son existence, sans la fonder sur un attribut discutable qu’est celle de la
grandeur. Cette définition plus forte permet plus facilement de passer de l'idée de Dieu à l’assertion de son existence. Si Dieu possède toutes les
perfections au plus haut point et si l’existence est une perfection, alors Dieu
possède l’existence. Contrairement à Saint Anselme, Descartes n’indique pas
explicitement le passage de l’existence intellectuelle à l’existence réelle.
Mais ce passage subsiste encore.
Son argumentation est en fait
différente de celle de Saint Anselme. Elle ne se repose plus sur le contenue
de l’idée de Dieu mais sur la clarté de cette idée. L’idée de Dieu est en effet tellement
claire et distincte que penser Dieu dépourvue d’existence est aussi stupide
qu’une montagne sans vallée ou un triangle sans ses trois angles. La nécessité
de la pensée est induite de la nécessité des choses. Il y a autant de réalité dans
l’idée que dans la cause de cette idée. Ainsi passe-t-il de l’existence
intellectuelle à l’existence réelle. Les perfections que nous concevons sont « comme la marque de l'ouvrier imprimée
sur son ouvrage. » [8]
Leibniz (1646-1716) reprend le raisonnement de
Descartes pour essayer de l’améliorer. Ses raisonnements « nous font violence, écrit-il, sans
nous éclairer »[9].
Selon lui, Descartes n’aurait démontré que si Dieu est possible, alors il est
nécessaire. « L'idée de Dieu, par
là-même, possède un privilège unique : il suffit de prouver que Dieu est
possible pour prouver qu'il est. Dieu, l'être par soi, est possible, donc Dieu
est » [10].
Leibniz montre alors que Dieu est en effet possible et plus précisément que
l’idée d’un être souverainement parfait ou sans limite comme le suggère
Malebranche ne comportent pas de contradictions. « Et comme rien ne peut empêcher la possibilité de ce qui n'enferme
aucune borne, aucune négation, et par conséquent, aucune contradiction, cela
seul suffit pour connaître l'existence de Dieu a priori. »[11]
Si Descartes et Leibniz arrivent à la même conclusion que Saint Anselme, la nécessité de l’existence de
Dieu, le fondement de leur raisonnement est différent. Saint Anselme insiste plus sur l’idée de
Dieu en elle-même quand les autres soulignent la réalité de l’idée de Dieu. Écoutons
Descartes : « ce que nous
concevons clairement et distinctement appartenir à la nature de quelque chose
peut être... affirmé... de cette chose ; or il appartient à la nature de Dieu
d'exister... donc on peut avec vérité assurer de Dieu qu'il existe ».[12]
Or les critiques actuelles portent sur les arguments de Descartes et de Leibniz et ignorent ceux de Saint-Anselme.
L’objection
de Kant
Kant (1724-1804) est reconnu comme étant le
philosophe qui a porté un coup décisif contre l’argument ontologique[13].
C’est lui par ailleurs qui a baptisé cet argument comme étant « ontologique ».
Il reprend les
exemples du triangle et de la vallée. Il est absurde de partir de
l’idée de triangle pour ensuite affirmer l’existence des trois angles puisque
l’existence des trois angles est incluse dans l’idée du triangle. Si nous
enlevons au triangle l’existence des trois angles, nous arrivons naturellement
à une absurdité. La nécessité de l’existence de Dieu est en fait incluse dans
l’hypothèse. Il n’est en effet pas pensable de penser à la perfection sans
inclure l’existence dans l’idée de perfection. En disant que Dieu est parfait,
Descartes lie la perfection de Dieu à son existence. Il est donc absurde de
vouloir ensuite la démontrer. « Après
avoir, a priori, mis l'existence dans un concept, on assure qu'elle convient à
ce concept ; et à son objet ! »[14]
Ce n’est que pure tautologie ou absurdité, une pure démarche dialectique…
Pour
aller plus loin, selon Kant, l’existence n’est pas liée à l’objet mais à l’idée
que nous en faisons ou à notre perception. Elle ne lui apporte rien. Elle ne
peut donc qu’être constatée et non démontrée. L'existence n’est pas de l’ordre de la
logique mais de l’expérience. Sa conclusion s’inscrit dans son système
philosophique, souvent intitulé le criticisme. Selon Kant, Dieu fait en effet
partie des idées pures dont nous ne pouvons reconnaître l’existence ou la
non-existence. Selon sa philosophie, Dieu n’est pas objet de connaissance…
Or si
Descartes a implicitement inclus l’idée d’existence dans l’idée
de Dieu, Saint Anselme ne pose aucunement cette possibilité. Au contraire, il
distingue bien l’essence de l’existence. Kant ignore en effet l’argument de
Saint Anselme. Nous constatons aussi que dans ses exemples susceptibles de
contredire l’argument ontologique, Kant traite toujours d’un être générique (le
triangle, la vallée, cent thalers). Or comme il l’a déjà souligné à Gaudilon,
Saint Anselme traite d’un être particulier, bien spécifique contrairement à
Descartes.
En fait, « Kant se trompe de débat et dispute en fait avec un autre sujet que
l’argument propre d’Anselme ». Ainsi « Kant pense réfuter définitivement l’argumentation d’Anselme, alors
qu’en réalité il ne parle pas la même langue qu’Anselme. Il ne réfute pas
Anselme mais la compréhension établie par les autres de l’argument du
Proslogion. Anselme n’a jamais tenu pour acquis que la possibilité éventuelle
de l’objet Dieu entraîne forcément son existence. Anselme pense a priori l’idée
de Dieu sans que l’existence de Dieu ne soit a priori posée. […] En
effet, Anselme ne pose pas arbitrairement ce qu’il tente de démontrer. Or, il semblerait
que Kant comprenne Anselme comme posant la possibilité et donc l’existence de
Dieu dans l’idée même de Dieu. ». [15]
Kant n’attaque pas Saint Anselme mais ses successeurs, notamment Descartes et
Leibniz.
L’argument
de Saint Anselme a donné lieu à une « controverse,
veille et jamais close »[16],
preuve de sa force, même s’il semble être une démarche
purement dialectique insuffisamment contraignante pour l’esprit.
La force de sa
démonstration tient probablement au sentiment de ce qu’il y a d’unique dans la
notion d’être prise au sens absolu. Concevoir Dieu comme étant l’être tel que
nous n’en puissions pas en concevoir de plus grand nous conduit à la position
de l’existence par la pensée qui le conçoit. Il insiste aussi sur la
particularité de l’idée de Dieu qui n'est équivalente à aucune autre idée. Sa
faiblesse tient sans-doute de son manque de clarté qui favorise diverses
interprétations.
Certains se sont emparés de sa démonstration au point de la dénaturer et de l'affaiblir en l’incluant dans
leur propre système de pensée, ce qui a permis à Kant d’y apporter des coups terribles,
toutefois moins décisifs qu’on peut le prétendre.
Références
[1] Etienne Gilson, La philosophie au Moyen-âge, tome I, Petite bibliothèque Payot, 1944.
[2] Saint Anselme, Pourquoi un Dieu-Homme, I, 1, t.III, cité Histoire des Dogmes, Bernard Sesbouë et Christoph Theobald, La Parole du Salut, tome IV, chapitre II, éditions Desclée, 1996.
[3] Etienne Gilson, La philosophie au Moyen-âge.
[4] Gaunilon, Liber pro insipiente, c.6, cité dans L’argument ontologique, www.ifac.univ-nantes.fr
[5] Saint Thomas d'Aquin, Somme contre les Gentils, I, 11, édition Flammarion, 1999.
[1] Etienne Gilson, La philosophie au Moyen-âge, tome I, Petite bibliothèque Payot, 1944.
[2] Saint Anselme, Pourquoi un Dieu-Homme, I, 1, t.III, cité Histoire des Dogmes, Bernard Sesbouë et Christoph Theobald, La Parole du Salut, tome IV, chapitre II, éditions Desclée, 1996.
[3] Etienne Gilson, La philosophie au Moyen-âge.
[4] Gaunilon, Liber pro insipiente, c.6, cité dans L’argument ontologique, www.ifac.univ-nantes.fr
[5] Saint Thomas d'Aquin, Somme contre les Gentils, I, 11, édition Flammarion, 1999.
[6] Descartes, Méditation Métaphysique, Premières Réponses.
[7] Descartes, Méditation Métaphysique, Méditation cinquième.
[8] Descartes, Méditation Métaphysique, Secondes réponses.
[9] Leibniz, Lettre à Elisabeth (1678) cité dans L'argument ontologique chez Descartes et Leibniz et la critique kantienne de Franz Crahay dans Revue Philosophique de Louvain. Troisième série, Tome 47, N°16, 1949, www.persee.fr.
[10] Franz Crahay, L'argument ontologique chez Descartes et Leibniz et la critique kantienne dans Revue Philosophique de Louvain, www.persee.fr.
[11] Leibniz, Monadologie.
[12] Descartes, Réponses aux Deuxièmes Objections.
[13] Voir Kant, Critique de la raison pure.
[14] Franz Crahay, L'argument ontologique chez Descartes et Leibniz et la critique kantienne dans Revue Philosophique de Louvain.
[15] N. Manson, Le principe d'Anselme : la lecture de l'argument d'Anselme par Charles Hartshorne, thèse de doctorat, Université de Leiden, Chapitre V, L’objection de Kant, dans https://openaccess.leidenuniv.nl/handle/1887/12291.
[7] Descartes, Méditation Métaphysique, Méditation cinquième.
[8] Descartes, Méditation Métaphysique, Secondes réponses.
[9] Leibniz, Lettre à Elisabeth (1678) cité dans L'argument ontologique chez Descartes et Leibniz et la critique kantienne de Franz Crahay dans Revue Philosophique de Louvain. Troisième série, Tome 47, N°16, 1949, www.persee.fr.
[10] Franz Crahay, L'argument ontologique chez Descartes et Leibniz et la critique kantienne dans Revue Philosophique de Louvain, www.persee.fr.
[11] Leibniz, Monadologie.
[12] Descartes, Réponses aux Deuxièmes Objections.
[13] Voir Kant, Critique de la raison pure.
[14] Franz Crahay, L'argument ontologique chez Descartes et Leibniz et la critique kantienne dans Revue Philosophique de Louvain.
[15] N. Manson, Le principe d'Anselme : la lecture de l'argument d'Anselme par Charles Hartshorne, thèse de doctorat, Université de Leiden, Chapitre V, L’objection de Kant, dans https://openaccess.leidenuniv.nl/handle/1887/12291.
[16] Mercier Désiré, Compte rendu de la lecture de L'argument de St-Anselme du P. Ragey, Revue néo-scolastique, Année 1894, Volume 1, Numéro 3.
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