" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


samedi 6 février 2021

Gare à l'imposture scientifique ! Le bonheur ne se trouve pas dans des calculs ni dans des laboratoires...

Qu’est-ce que la psychologie positive au sens hédoniste [1] ? Comme toute chose sérieuse, seul un éminent spécialiste peut apporter des réponses fiables à nos questions. Son savoir et ses compétences, consolidés par l’expérience, sont des garants sûrs de véracité et de fiabilité. Nous avons alors cherché des ouvrages de psychologues réputés sur Internet. Et au cours de nos recherches, nous nous sommes arrêtés sur un page qui résume un livre capable de répondre à notre quête. Écrit par un des meilleurs spécialiste de la psychologie positive, il semble répondre à nos critères. Cependant, le titre est étonnant : Ces micro-moments d’amour qui vont transformer votre vie [2]. Le sous-titre donne encore plus de précision. Love 2.0 : une approche révolutionnaire de l’émotion suprême. Paru en France en octobre 2014, le livre a été préfacé par Matthieu Ricard, le célèbre et médiatique « moine bouddhiste » …

Barbara Fredrickson, un « génie du mouvement de la psychologie positive »

L’auteur est Barbara Fredrickson. Née en 1964, elle est professeur de psychologie et de neuroscience de l’Université de Caroline du Nord où elle dirige un laboratoire portant sur les émotions positives et sur la psychologie. Elle préside l’association internationale de psychologie positive. Selon Martin Seligman, elle est un « génie du mouvement de la psychologie positive » et fait l’objet d’une véritable admiration dans le domaine de psychologie. Auteur à succès, elle a obtenu plusieurs prix en psychologie. Elle est certainement l’universitaire la plus citée dans ce domaine, en particulier pour sa théorie de l’élargissement et de la construction des émotions positives. Cette théorie fournit un modèle qui décrit et explique comment les émotions positives contribuent à la longévité, à la sagesse et à la santé [3] dans le cadre de la sélection naturelle de la théorie d’évolution de Darwin. En un mot, elle est une autorité respectée et éminente dans son domaine.

Nous avons remarqué que les bibliographies de Fredrickson présentes dans les livres et sur les sites français ne parlent pas de « longévité » ou de « sagesse » mais plutôt de « résilience » et de « bien-être ». Il est vrai que le bien-être tel qu’il y est décrit tend à se confondre avec la philosophie ou plus précisément avec la sagesse bouddhiste. Ce n’est pas un hasard si Matthieu Ricard a préfacé l’ouvrage traduit en français. Fredrickson n’est pas non pas indifférente à l’égard du bouddhisme puisqu’elle a présenté ses recherches au Dalaï Lama.

Le rapport de positivité

Fredrickson a écrit de nombreux articles de recherche dans une revue réputée dans le monde de la psychologie, Américain Psychologist. L’un d’entre eux, paru en 2009, est devenu une référence en psychologie positive. Il démontre que le rapport entre ceux qui s’épanouissent et ceux qui languissent est de l’ordre de 1à 3, ou plus exactement de 2,9013. Ce rapport précis, nous le retrouvons dans les différents graphiques qui identifient les coordonnées émotionnelles d’un individu. « Les mystères de l’amour, du bonheur, de l’épanouissement, du succès, de la déception, du chagrin d’amour, de l’échec, de l’expérience, etc. et de toutes les myriades d’ingrédients qui composent une vie humaine pourraient être réduits au chiffre de 2,9013. »[4] Cette théorie intervient aussi dans l’industrie du coaching et les écoles de commerce.

Fredrickson a écrit cet article avec Martial Losada. Celle-ci revendique une expertise dans un domaine particulier des mathématiques, et plus particulièrement dans la science des systèmes dynamiques non-linéaires.

L’histoire d’une fraude révélée

L’article de Fredrickson a soulevé quelques inquiétudes de la part des psychologues sans néanmoins le remettre en cause sérieusement. Selon certains commentateurs, eux-mêmes psychologues, les savants de la science de l’âme ne sont pas généralement très bons en mathématiques et en statistiques. Ils se fient à leurs collaborateurs mathématiciens qui mènent leurs études de statistiques. Ce n’est pas le cas de Nick Brown, lui-même psychologue et ancien étudiant mathématicien…

Au cours de sa formation de psychologue, Brown est surpris que les coordonnées émotionnelles soient définies par un rapport si précis. En étudiant les fondements mathématiques de l'article, il se met à douter de la véracité des calculs. Quelque chose le trouble. Il demande alors de l’aide à un véritable mathématicien Alain Sokal, également physicien et épistémologue américain.

Sokal est déjà connu pour avoir révélé un scandale dans le monde scientifique. Il a en effet fait publier un article absurde et vide de sens dans une revue réputée dans le monde des sciences sociales. Par ce canular grandiose, il a prouvé de manière éclatante qu’il était possible de publier n’importe quoi dans de telles revues. Pour cela, il suffit d’utiliser un vocabulaire scientifique détourné de leur sens. Il a ainsi dénoncé l’usage abusif et inexact des termes scientifiques et mathématiques par les spécialistes et les universitaires des sciences humaines. Son canular a ensuite donné lieu à un ouvrage, intitulé Impostures intellectuelles en 1997. Dans ce livre, Sokal analyse « certaines confusions intellectuelles, fort répandues dans les écrits post-modernes, qui portent à la fois sur le contenu du discours scientifique et sur sa philosophie. »[5] Son ouvrage porte en particulier sur des auteurs français. Leur jargon imposant et leur érudition étonnante réputés ne sont finalement que du verbiage dépourvu de sens [6]

Une nouvelle imposture intellectuelle

Interrogé par Brown, Sokal étude l’article qu’il lui propose. Il découvre alors non seulement des erreurs mais surtout une supercherie. Il est en effet face à un abus caractéristique de l’usage des sciences dans le but de démontrer une thèse qui ne relèvent pas de la science. Avec l’aide d’un psychologue réputé et influent, Brown réussit à publier un article dans la même revue de psychologie américaine pour dénoncer la forfaiture. Découverte, Fredickson accuse Losada d’être la seule responsable de ses erreurs. Cependant, Fredickson refuse de changer sa thèse, se justifiant par des preuves empiriques plus solides que l’argument mathématique.

Quelle est donc cette forfaiture ? Au lieu de vérifier par l’expérience que la thèse est bonne, Losada a cherché des données qui la prouvent. L’équation qu’elle a alors mise en valeur dans son article n’est en fait exacte que pour ces données particulières. Ce n’est pas la seule à truquer des résultats. Un autre psychologue, Diederik Stapel, a aussi utilisé cette méthode frauduleuse que ses étudiants ont découverte et dénoncée à l’université de Tilburg en 2001 [7].

Psychologue social réputé, Stapel inventait et trafiquait des jeux de données d’expérience pour écrire ses articles dans des revues, et cela pendant dix ans. « Les données et les découvertes étaient, à bien de égards, trop belles pour être vraies. Les hypothèses de recherche étaient presque toujours confirmées. » L’intéressé a avoué sa supercherie. Une enquête a aussi prouvé les faits et a conclu à des négligences en matière scientifique et méthodologique au niveau du système de production, de contrôle et de critique interne des sciences. Dans un livre autobiographique, Stapel a expliqué ses motivations : « chercher, découvrir, tester, publier, avoir du succès et être applaudi ».

Une méthode peu fondée


La fraude en matière scientifique n’est pas rare. Nicolas Chevassus-au-Louis en énumère trois manquements graves [8] : 

  • la fabrication des résultats : le chercheur invente ses propres donnés, ne voulant guère prendre le temps et l’énergie nécessaires pour les collecter afin que l’article qu’il veut rédiger soit rapidement publié ; 
  • la falsification des données : le chercheur n’est pas satisfait des données qu’il a collectées et il les modifie pour confirmer ses hypothèses ;
  • le plagiat classique : le chercheur s’approprie en tout ou en partie la recherche d’un autre et lui appose sa signature.  

Les domaines les plus sujets à la fraude sont la médecine et la biologie. Parfois, les fraudes ne sont pas aussi caractéristiques. Elles consistent à des pratiques peu compatibles avec la rigueur scientifique.

Ces différents exemples de fraudes ou d’erreurs montrent qu’il n’est pas si simple et évident de prouver scientifiquement des théories qui relèvent de la psychologie et plus particulièrement des sentiments ou émotions. Celles-ci s’appuient sur des données d’auto-évaluation faciles à obtenir mais dont la fiabilité n’est pas garantie pour certains sujets complexes. « Le problème est que lorsqu’il s’agit de distinguer, par exemple, ceux qui languissent de ceux qui s’épanouissent, il peut y avoir toutes sortes de raisons culturelles et personnelles pour lesquelles un individu ou un groupe pourraient souhaiter nier les sentiments négatifs ou même minimiser les sentiments positifs. » La complexité de la vie est difficilement saisissable et génère bien des biais dans l’interprétation des données.

Des émotions disséquées dans un laboratoire

Revenons désormais au dernier livre de Fredrickson. L’auteur y dissèque l’amour qu’elle considère comme l’« émotion suprême » et qu’elle définit comme « une relation authentique chargée d’ondes positives avec d’autres êtres humains ». Son ouvrage décrit son fonctionnement de manière scientifique à base de neuroscience, de chimie, de génétique ou encore de biologie. Les critiques favorables à ce livre sont unanimes : « Cet ouvrage nous livre des démonstrations scientifiquement imparables […] et se révèle en même temps limpides. »[9] Nous sommes loin de l’image classique de l’amour et de ses mystères. Certes, nous n’avons pas lu cet ouvrage et nous ne le connaissons qu’au travers de résumés.

Pourtant, nous pouvons être légitimement inquiets. Fredrickson n’est ni chimiste, ni généticienne, ni biologiste. Elle n’est pas non plus très scientifique en dehors de la psychologie. Dans un domaine si complexe que sont la science du cerveau et celle des émotions, il est bien difficile de vulgariser une démonstration sans tomber dans la simplicité. En outre, toute théorie présente des faiblesses et soulève des questions. Il est fini le temps de la certitude scientifique. Enfin, le contenu du livre est étrange comme nous allons le voir. Ainsi, ne tombent-elle pas encore dans une imposture intellectuelle malgré elle ?

L’ouvrage est constitué de deux grandes parties. La première est toute théorique. Après avoir décrit scientifiquement ce qu’est l’amour à partir des dernières recherches, l’auteur décrit les effets bénéfiques de l’amour sur nous et notre comportement. La deuxième partie est pratique. Il propose une série d’exercices qui permettent de vivre des « micro-moments d’amour » afin d’améliorer notre santé et d’atteindre le bonheur. Ces exercices sont essentiellement des méditations, faite de manière « laïque », pour « ouvrir notre cœur » et « développer notre capacité d’amour ». Ces méditations s’accompagnent de récitations. Au cours de la journée, il demande de profiter de toutes les émotions pour la faire développer. Comment ? Par l’imagination, la visualisation, l’autosuggestion. Comment pouvons-nous par exemple développer la compassion ? Très simple. Dans la rue, dirigeons nos pensées vers les personnes souffrantes en souhaitant leur paix. Pensons aussi aux êtres souffrants et mêlons nos respirations à la leur. Il s’agit de « transformer notre cœur » par nos pensées intérieures. Et chaque soir, comme un examen de conscience porté sur les moments de la journée, sur ces temps de méditation et d’intériorisation, nous devons récapituler toutes les interactions que nous avons eues et de calculer le temps de potentiel de « résonnance positive » inexploitée dans la journée. C’est ainsi que « les émotions positives ouvrent le champ de notre conscience et nous aident à accéder à la sagesse. » Concluons. « Étudier et renforcer les émotions positives […] nous feront devenir de meilleurs êtres humains grâce à une plus grande joie de vivre. »[10]

Des méditations pour la santé mentale

Essayons de porter un œil critique sur cette théorie. Laissons les explications théoriques ou scientifiques qui méritent de plus amples études. Avant de nous y plonger, nous devons mieux connaît la neuropsychologie et plus globalement la neuroscience. Portons plutôt notre regard sur la deuxième partie.

Le lecteur est convié à un ensemble de « méditations » qui ne sont finalement que des exercices mentaux, d’imagination et d’auto-persuasion. Elles ont pour but de cultiver les émotions positives dont l’amour en est la « suprême ». Soulignons le point essentiel : ces émotions positives ne sont générées que par nous-mêmes et pour nous-mêmes. L’autre n’est en fait qu’un objet ou encore un instrument que la pensée utilise pour développer en nous ce que nous aimerions faire sans néanmoins le faire réellement. La compassion se réduit par exemple à une pensée tournée vers l’autre sans qu’elle nous porte vers l’autre de manière concrète.

Quelle piètre image que nous donne alors cet ouvrage de l’amour, de la compassion, de l’altruisme ?... Car finalement tout cela n’est que  sentiment de l’amour, de la compassion, de l’altruisme. La finalité comme le fondement ne se fondent que sur nous-mêmes et non sur l’autre. Nous sommes nous-mêmes auteurs, acteurs et bénéficiaires de ces sentiments. Mais ce ne sont que des sentiments. L’homme intérieur n’est finalement qu’un moi exalté. Tout cela n’est qu’illusion et éphémère. L’exaltation de soi par soi-même, est-ce cela la sagesse, le bonheur ? Le pur hédonisme sentimental…Nous sommes bien éloignés des penseurs grecques et du bouddhisme dont il se réclame pourtant…

Une question philosophique et non scientifique

Dans tous ces exercices, il n’y a aucune quête de vertus, aucune réalité hors de nous-mêmes. Terrible confusion entre sentiments et vertus. Ce n’est pas alors étonnant que le bonheur soit synonyme d’états affectifs dans de telles théories et pratiques. Comment des recherches scientifiques peuvent-elles alors les confirmer? Car tout cela n’est que philosophique, non scientifique. Certes, celles-ci peut s’appuyer sur des vérités d’ordre scientifique et en montrer leur pertinence en tant qu’argument mais celles-ci ne peuvent en être le fondement. Ainsi, derrière l’aspect scientifique de l’ouvrage, se trouve en fait une conception de l’homme.

Car revenons à l’essentiel si peu abordé dans ces ouvrages. Que désigne en effet les « émotions positives » ou encore plus simplement le terme « positif » ? Une émotion est-elle positive parce qu’elle est favorable à notre santé mentale, parce qu’elle procure un bienfait pour notre corps et notre bien-être, ou parce qu’elles nous rendent meilleurs ? Selon l’ouvrage, elle est positive parce qu’elle nous rend de « meilleurs êtres humains ». Mais les sentiments, y compris de joie, peuvent être erronés. Nous pouvons être joyeux en nous droguant ou en gagnant une fortune de manière malhonnête. Serons-nous alors de « meilleurs êtres humains » si nous vivons dans le mensonge ? Il faut donc avant tout du discernement dans ce que nous éprouvons et par conséquent du jugement afin de juger de la véracité de ce que nous éprouvons et de l’effet de nos émotions. Tout cela relève de la raison puis de la morale. Cela ne relève pas de la science. Par conséquent, une émotion devient positive parce que nous l’avons jugée ainsi soit par ses effets, soit par son origine. Elle n’est pas positive en elle-même.

De même, le fait de méditer sur un objet plaisant afin de générer une émotion « positive » relève aussi de la raison dirigée par un ensemble de valeurs morales. Quand nous méditons sur la compassion, nous sommes guidés par l’idée de la compassion. Pouvons-nous méditer sur des actes mauvais parce que cela nous procurera de la jouissance physique ?

En clair, un sentiment n’est pas uniquement positif en raison des bienfaits qu’il peut procurer à notre corps. Il entre dans un système de valeurs, dans une conception morale de l’homme, dans une philosophie morale.

Conclusions

Il est vrai qu’en cultivant certaines émotions en nous, comme la joie, le contentement, l’optimisme et bien d’autres encore, nous pouvons mieux vivre dans notre vie quotidienne car elles apportent confiance en nous et donc nous procurent une certaine force intérieure. Nous travaillons mieux quand nous œuvrons avec le sourire. Car certains effets ressentis par le corps ne sont pas non plus sans effets sur notre âme, et donc sur notre vie.

Mais, tout cela n’est qu’émotions donc par nature, éphémères, peu durables. Même en les multipliant, elles restent à la surface de l’être. Nous ne sommes pas non plus dupes de l’illusion qu’elles créent. Sont-elles aussi capables de fournir l’énergie nécessaire quand une épreuve s’abat sur nous ? Le château de carte s’écroule à la moindre secousse. Le bonheur comme notre vie ne peuvent se reposer sur les émotions quelle qu’elles soient. Ce n’est pas en regardant un film, en absorbant des drogues ou par l’autosuggestion que nous allons progresser réellement, véritablement. Notre vie s’améliore par des actes de vertu qui cultivent la vertu elle-même. Or la vertu n’est pas sentiment. Aucune hormone, aucun flux nerveux ne pourront nous rendre vertueux. Elle relève de l’âme et non du corps. Nous ne sommes plus au niveau de la science mais bien de la philosophie, et plus précisément de la métaphysique…

Enfin, si la sagesse consistait à favoriser la création de conditions favorables à la production d’émotions positives, et finalement à exalter notre moi par des sentiments plaisants, à entretenir cette exaltation, nous serons amener à rejeter les « émotions négatives », à refuser une réalité : notre propre misère. Il serait alors aussi bien difficile de vouloir se sacrifier pour une cause ou un être cher. Or qu’est-ce que l’amour sans sacrifice ? Tout don de soi conduit à un sacrifice. En refusant tout sentiment déplaisant, il serait alors bien difficile de porter notre regard hors de nous-mêmes et finalement vers le ciel. Un bonheur si illusoire nous conduirait inévitablement vers le véritable orgueil. C’est du pur solipsisme…

Ainsi, contrairement à ce que pourrait faire penser l’ouvrage, la théorie qui nous est présentée n’est pas scientifique mais bien philosophique. Elle est portée par une conception particulière de l’homme, une conception assez simpliste, enlevant tout rôle à la raison. Elle contient aussi de nombreuses confusions dans les termes, réduisant notamment la vertu à un sentiment. Tout se réduit rapidement à un déterminisme physique intolérable. Nous sommes bien éloignées de la connaissance réelle et complète de l’homme. Là réside une imposture intellectuelle…


Notes et références

[1] Voir Émeraude, janvier 2021, article "La psychologie positive, à la recherche du bonheur ou bien de l'illusion du bonheur ? ".

[2] Barbara Fredrickson, Ces micro-moments d’amour qui vont transformer votre vie, Love 2.0, une approche révolutionnaire de l’émotion suprême, Marabout, résumé sur le site bibliotherapie-suisse.ch.

[3] La bibliographie est tirée du site de Fredickson positivyresonance.com.

[4] Andrew Anthony, article The British amateur who debunked the mathematics of happiness, The Guardian, 18 janvier 2014, www.theguardian.com.

[5] Alan Sokal et Jean Bricmont, Impostures intellectuelles, Introduction, Odile Jacob, 1997.

[6] Parmi ces auteurs, nous pouvons citer Jean Baudrillard (1929-2007), théoricien de la société contemporaine, Jacques Lacan (1901-1981), psychanalyste, Julia Kristeva, née en 1941, philologue et psychanalyste, Luce Ligaray, née en 1930, linguiste, philosophe et psychanalyste, Bruno Latour, né en 1947, anthropologue, sociologue et philosophe, Gilles Deleuze (1925-1995), philosophe…

[7] Voir Le Monde, article Le scandale Stapel, ou comment un homme seul a dupé le système scientifique, Pierre Barthélémy, 9 décembre 2012, www.lemonde.fr.

[8] Voir De la fraude dans les labos, Nicolas Chevassus-au-Louis, Seuil, 2016.

[9] Page Love 2.0, psychologies.com, 1 janvier 2021.

[10] Barbara Fredrickson, Ces micro-moments d’amour qui vont transformer votre vie dans Résonance positive renouvelable à l’infini, l’Amour est une émotion qui se travaille, Queen Belili, 27 juillet 2016, cecilerecolleau.fr, accès le 1janvier 2020.

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