" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


lundi 21 janvier 2013

L'eugénisme moderne

Léonard Darwin



« La lutte sera probablement longue, et les déceptions nombreuses. Mais nous avons vu que la longue lutte contre l’ignorance s’est conclue par l’acceptation triomphante du principe d’évolution au XIXème siècle. L’eugénisme étant l’application pratique de ce principe, ne pourrions-nous espérer que l’on retiendra de façon similaire du vingtième siècle qu’il fut le siècle où l’idéal eugénique a été accepté comme un des principes de la civilisation ? » (1)





A la fin du XIXème siècle, certains scientifiques sont inquiets. Persuadés que la vie évolue selon la sélection naturelle, ils constatent que ce moteur de l'évolution n'est plus efficace dans les sociétés modernes. Et si le processus ne fonctionne plus, que deviendra l'homme ? Ne risque-t-il pas de dégénérer ? Au contraire, peut-il agir lui-même pour progresser encore dans la voie de l'évolution ? De cette réflexion naît l'eugénisme moderne, souvent défini comme "la science des bonnes naissances". Nous vous proposons de décrire une histoire souvent méconnue et pourtant bien réelle, et surtout tragique. Elle est l'un des fruits amers de l'évolutionnisme. Notre étude s'appuie sur un documentaire, que nous avons complété par d'autres sources. 

Charles Darwin


« Chez les sauvages, les individus faibles de corps ou d’esprit sont promptement éliminés, et les survivants se font ordinairement remarquer par leur vigoureux état de santé. Quant à nous, hommes civilisés, nous faisons, au contraire, tous nos efforts pour arrêter la marche de l’élimination ; nous construisons des hôpitaux pour les idiots, les infirmes et les malades ; nous faisons des lois pour venir en aide aux indigents ; nos médecins déploient toute leur science pour prolonger autant que possible la vie de chacun. On a raison de croire que la vaccine a préservé des milliers d’individus qui, faibles de constitution, auraient succombé à la variole. Les membres débiles des sociétés civilisées peuvent donc se reproduire indéfiniment. Or, quiconque s’est occupé de la reproduction des animaux domestiques sait, à n’en pas douter, combien cette perpétuation des êtres débiles doit être nuisible à la race humaine. On est tout surpris de voir combien le manque de soins, ou même des soins mal dirigés, amènent rapidement la dégénérescence d’une race domestique ; en conséquence, à l’exception de l’homme lui-même, personne n’est assez ignorant ni assez maladroit pour permettre aux animaux débiles de reproduire » (2).

Au lendemain de sa découverte, Darwin est préoccupé. Il constate bien que dans notre civilisation actuelle, la sélection naturelle ne joue plus de rôle pour les hommes. La protection sociale qui s'étend sur toute la société contrarie le processus de sélection naturelle. Les progrès de la médecine et de l'hygiène favorisent toutes les couches de la population. Or, selon sa théorie, seuls les meilleurs éléments d'une espèce doivent perdurer dans le temps par leur adaptation progressive aux nouvelles conditions de leur environnement. Or, contrairement au principe de la théorie de l'évolution, le renouvellement de la population humaine est du exclusivement aux classes inférieures de la société, c'est-à-dire aux plus faibles. L'espèce humaine risque donc de dégénérer... 

Le cousin de Darwin, Sir Francis Galton, propose une solution : l'eugénisme. Il le définit ainsi : « science de l'amélioration de la race, qui ne se borne nullement aux questions d'unions judicieuses, mais, qui, particulièrement dans le cas de l'homme, s'occupe de toutes les influences susceptibles de donner aux races les mieux douées un plus grand nombre de chances de prévaloir sur les races les moins bonnes » (3). Cette science étudie « les facteurs soumis au contrôle de la Société, et susceptibles de modifier, en bien et en mal, les qualités de la race – physiques ou mentales – des générations futures » (4). 

L'eugénisme moderne consiste à entraver la multiplication des plus faibles tout en favorisant la reproduction des plus forts, donc à mettre en œuvre une sélection consciente. L'eugénisme présente un double aspect : l'eugénisme négatif qui tente d'empêcher la survie ou la naissance des individus jugés les moins aptes, et l'eugénisme positif, qui vise à promouvoir la reproduction des individus les plus aptes. Finalement, il s'agit de modifier « la fertilité relative des bonnes et des mauvaises sources », comme le demande Kearl Pearson, disciple de Galton. 

A la fin du XIXème siècle, l'eugénisme se développe rapidement dans la communauté scientifique. Il attire beaucoup de chercheurs, de médecins, de psychiatres. A partir de 1900, des fondations d'eugénisme se multiplient aux États-Unis et en Europe : en 1905, en Allemagne, la société pour l'hygiène raciale, en 1907, Eugenics Society par le fils de Darwin. De nombreuses conférences scientifiques sont organisées autour du thème de l'eugénisme. En 1912, est réunie la première conférence internationale d'eugénisme à Londres, réunissant 700 personnes. Un premier comité permanent est créé l'année suivante à Paris. D'autres conférences suivront. En 1915, à l'exposition universelle de San Francisco, une classe est réservée à l'eugénisme. « Pour la seule année 1924, 7 550 publications sur le sujet sont répertoriées » (5). Aux États-Unis, en 1926, est publié le catéchisme eugénique. Des cours et des chaires d'eugénisme sont créés dans la majorité des universités. Des mécènes célèbres comme Rockfeller soutiennent les études scientifiques dans le domaine eugénique. L'institut de Munich de psychiatrie est fondé en 1925 en Allemagne grâce à l'aide de ce puissant financier. Il arrêtera son soutien en 1936 pour éviter de porter caution au régime nazi. Il jugera notamment que l'eugénisme allemand n'est plus une science indépendante... 

"L'eugénisme est la direction par les humains de leur évolution"
(logo du second congrès international d'eugénisme en 1921)
Finalement, l'eugénisme est devenu une "science" à part entière et devient dominant dans les années 20, sans rester cloisonnée dans une communauté scientifique. Ce n'est pas qu'un sujet de discussion entre des experts. Elle débouche sur une réalité, sur des mesures pratiques. Car l'eugénisme va influencer tous ceux qui peuvent agir sur la société : politiques, économistes, financiers, etc. Les évolutionnistes ne sont pas seulement des penseurs mais également des hommes d'action... 

« De plus en plus, les préoccupations d’hygiène raciale sont à l’ordre du jour. L'accroissement progressif du nombre des tarés de toute espèce, les ravages considérables causés par la guerre parmi les meilleurs éléments ; la diminution de la natalité dans les classes supérieures ; l'augmentation continue des couches inférieures de la population, susceptible d'engendrer un renouvellement de la société par le bas ; pour certains pays, les déchets apportés par l'immigration enfin, la surpopulation et toutes ses conséquences sont autant de motifs qui ont amené les eugénistes, les économistes, les démographes, les sociologues, les politiciens à envisager une intervention » (6). 

Winstion Churchill, 1907

« La multiplication contre nature et de plus en plus rapide des faibles d'esprit et des malades psychiatriques, à laquelle s'ajoute une diminution constante des êtres supérieurs, économes et énergiques, constitue un danger pour la nation et pour la race qu'on ne saurait surestimer... Il me semble que la source qui alimente ce courant de folie devrait être coupée et condamnée avant que ne s'écoule une nouvelle année » (7). 


L'eugénisme ne reste donc pas simplement un objet d'étude. Elle a pour vocation d'intervenir dans les sociétés. Les idées de Galton sont très claires : « l’eugénisme se veut interventionniste. Il ne s’agit pas de laisser faire la nature et de justifier les inégalités sociales en affirmant que les riches sont supérieurs aux pauvres en raison d’un meilleur patrimoine génétique. Il faut modifier la composition de la société en favorisant la procréation des parents les plus doués tout en limitant celle des moins aptes, des pauvres et des handicapés » (8). 

Les eugénistes prévoient plusieurs pratiques eugéniques négatives permettant soit la ségrégation, soit la stérilisation, ou même la mort. La limitation des naissances est considérée « comme un moyen primordial d’amélioration de la race » (9). Certains eugénistes sont favorables à des mesures qui entraîneraient l’extermination d’individus indésirables. D'autres, comme Galton, privilégient l'éducation pour promouvoir les valeurs eugéniques. Dans ce cas, la femme a un rôle primordial. Sensibilisées et détournées du monde du travail, les femmes doivent chercher les partenaires les plus aptes à donner une progéniture de qualité. L'eugénisme doit être alors une « religion laïque, substitut scientifique aux religions officielles » (10). D'autres eugénistes encore privilégient les pratiques anticonceptionnelles et s'appliquent à diffuser les méthodes... 

Les eugénistes sont conscients de leur domination. En 1911, Pearson prévoit que : « d'ici dix à quinze ans, l'eugénisme national sera partout un domaine de formation universitaire, et que dans moins de vingt ans les législateurs accepteront les résultats fondamentaux de la science eugénique comme des faits indiscutables » (11). 

L'eugénisme finit en effet par influencer les législations. En 1907, l'Indiana est le premier État des États-Unis à élaborer une loi de stérilisation. En 1920, ils sont 19, en 1944, 33. Les lois de stérilisation visent les fous, les faibles d'esprit, les épileptiques, le malades mentaux et, parfois, les criminels. Ces lois inspirent le Canada, la Suède, le Danemark à partir des années 20 et 30. Grâce à l'intervention du Pape, les pays de tradition catholique ne les suivent pas. On tentera de faire voter des lois eugéniques en Angleterre, mais, grâce notamment à Chesterton, elles ne dépasseront pas le stade de projets. 


En 1910, apparaît Eugenism record Office, le foyer théorique de l'eugénisme aux États-Unis. Le but de cette dernière fondation est de mener des études sur les familles, ou plutôt de rechercher des familles qualifiées de "dégénérées", en particulier celles qui sont touchées par l'alcoolisme, celles qui comportent des "faibles d'esprit", celles ayant des enfants illégitimes, ayant connu la prostitution, etc. Il s'agit en effet d'établir des critères de risques de dégénérescence. Harry Laughlin, adjoint du premier directeur de la fondation, préconise la stérilisation de 15 millions d'Américains, c'est-à-dire un dixième de la population américaine. Dans son projet de loi, Laughlin donne une liste des "personnes socialement inaptes", dont les sourds, les aveugles, les difformes, les individus à charge (orphelins, bons à rien, gens sans domicile,...). Il présente alors un nouvel argument pour justifier sa proposition de loi : empêcher la reproduction des personnes les plus inaptes entraînerait une diminution des coûts sociaux, comme le crime et la pauvreté. Les eugénistes commencent aussi à introduire un critère économique, critère qui ne cessera de se développer, surtout après la deuxième guerre mondiale... 

En 1924, l’État de Virginie vote à son tour une loi de stérilisation. Carie Buck est la première femme à être choisie pour être stérilisée. Elle a été en effet jugée comme « débauchée, mère inapte, dégénérée morale ». Sa mère est en asile psychiatrique et sa fille ne semble pas être normale selon une assistante sociale. Cette affaire prend rapidement une allure juridique. Après divers recours, les avocats de la plaignante font appel à la Cour suprême des États-Unis. En vain. Le juge Olivier Wendell James déclare :"trois générations d'imbéciles, cela suffit !" Consulté dans cette affaire, Laughlin affirme que Carrie et ses ascendants appartiennent à « cette classe particulière de blancs du Sud, antisociaux, apathiques, ignorants et sans valeur » (12). Ainsi, Carie Buck est stérilisée... En 1980, des experts la déclareront normale. Trop tard... Sa fille a suivi une scolarité normale avant de mourir à 8 ans d'une maladie infantile... Dans le cadre de cette loi, plus de 8 000 personnes seront stérilisées en Virginie. La Californie vote une même loi : plus de 20 000 "victimes". On comptera finalement jusqu'à plus de 60 000 américains stérilisés aux États-Unis. 

Le 14 juillet 1933, l'Allemagne vote aussi une loi de stérilisation, « la loi de prévention des maladies héréditaires », inspirée de la loi américaine. Des « tribunaux de santé héréditaire » sont mis en place pour juger des personnes qui devront faire l'objet de stérilisation. Elles seront 400 000 victimes dont des Juifs, des homosexuels, des témoins de Jéhovah, des prostitués, mais surtout et en grande majorité des "asociaux". Tous ceux qui sont jugés atteints de "faiblesse d'esprit inné" ou de "schizophrénie" doivent être stérilisés. Dans les années 80, on jugera que cette loi n'est pas une loi nazie puisqu'elle a aussi été pratiquée dans les pays démocratiques... 

Nous sommes bien dans la continuité de l'eugénisme pratiqué et développé dans toute l'Europe, sur le continent américain et dans certains pays européens. Mais il y a rupture car on considère que cette loi ne suffit pas. En octobre 1939, est mis en œuvre le programme secret Aktion T4 : toute personne atteinte d'une maladie pouvant nuire à l'hygiène raciale doit être conduite à la mort. Comme l'affirme un des témoins, « tout était fait par des médecins » ou encadré par du personnel de soin. Ces personnes « malades » sont envoyées dans des chambres à gaz, installées dans des asiles psychiatriques. Sélectionnées sur dossier médical, elles y sont envoyées par des hôpitaux ou des maisons de soin. De juin 1940 à juillet 1941, 75 000 personnes seront ainsi tuées. Le programme apparaît comme « une expérimentation d'une purification raciste du corps social allemand ». En août 1941, le programme est arrêté. Il se poursuivra sous d'autres formes... 

Un an après le célèbre tribunal de Nuremberg, vingt cinq médecins seulement sont jugés. Aucun psychiatre. Et que dire de tous les personnels qui ont participé à l'ouvrage ? Et de tout ceux qui l'ont inspiré ? Car rapidement, trop rapidement peut-être, il a été mis en place de manière efficace. Nous pouvons en être surpris par cette efficacité et ce zèle si nous ignorons l'état d'esprit qui régnait dans le corps scientifique et médical avant même la naissance du nazisme. 

La fin de la seconde guerre mondiale et les scandales des camps de la mort n'ont pas arrêté l'eugénisme. Le critère économique semble néanmoins être la principale raison de la politique de stérilisation. Il s'agit bien de faire des économies. L'eugénisme se poursuit aux États-Unis comme dans certains pays européens, notamment scandinaves. En 1947, est même créée la ligue de l'amélioration humaine, comprenant notamment des médecins renommés. Elle a pour objet de répandre la bonne parole eugénique. Elle diffuse la bonne parole eugénique : les « débiles » ne doivent pas se reproduire. L'eugénisme se développe aussi hors de l'Europe. En 1948, sous l'occupation américaine, le Japon adopte la loi de protection eugénique. L'eugénisme monte même en puissance dans les années 50 et 60. A partir de tests d'intelligence, il est possible de stériliser des enfants dès l'âge de 12 ans si les résultats étaient insuffisants. On essaye surtout de toucher ceux qui dépendent des aides sociales, notamment les mères célibataires en Suède ou les femmes afro-américaines aux États-Unis. En Caroline du Nord, des « travailleurs sociaux » ont alors pour tâche d'identifier les personnes qui pourraient faire l'objet d'une stérilisation. « Les faibles d'esprit ne devraient pas se reproduire. Leurs descendants représenteraient une charge pour l’État ». L'eugénisme fait-il partie de l'état de providence ?... 

Les lois eugéniques sont abrogées dans les années 70. Il faut en effet beaucoup de temps pour que cesse la pratique de l'eugénisme. Un historien nous suggère une réponse : « C'était une question de fierté pour les médecins qui pratiquaient la stérilisation d'empêcher les gens vivant des aides sociales d'avoir trop d'enfants ». En 1976, la Suède abroge les lois eugéniques, mises en place en 1935. Pour recevoir une indemnité, les victimes doivent néanmoins prouver qu'elles n'ont pas été volontaires. Or, peut-on exercer son libre arbitre quand les aides sociales dépendent d'une signature ? En 1980, le parlement allemand vote sa suppression. Certains parlementaires allemands s'abstiennent. Les victimes allemandes reçoivent d'abord une indemnités de 5 000 marks puis en 2007, elles finissent par être reconnues victimes du nazisme. En 2012, la Caroline du Nord s'oppose à toute indemnisation... 

www.temoignagechretien.fr
"Deux siècles d'eugénisme"
L'eugénisme moderne est une des conséquences de l'évolutionnisme. Elle a pu se répandre dans la communauté scientifique et influencer les politiques sociales. Le nazisme s'en est nourri. Il a pu faire tant de ravage dans notre société car d'une part, les esprits y étaient préparés et d'autre part, l’État disposait de tous les moyens pour l'appliquer sans aucun scrupule. Dans nos démocraties modernes comme dans le totalitarisme, il n'y a point de garde fou. 

L'homme est livré au bon vouloir de la pensée dominante. Loin de Dieu, l'homme est livré à lui-même... « Ils pouvaient agir comme Dieu avec la vie des gens. En fait, je pense qu'ils se prenaient pour Dieu »... A force de vouloir « tuer Dieu », l'homme se détruit... 



Notes
1. Major Léonard Darwin (1850-1943), « Presidential Address », problems in Eugenics Papers Communicated to the First International Eugenics Congress held at the University of London, 24 au 30 juillet 1912, volume I, The Eugneics Education Society, Londres, 1912. 
2. Charles Darwin, La descendance de l’homme et la sélection sexuelle, 1871, éd. C.Reinwald et Cie, 1891, p. 144.
3. F. Galton, Inquiries int human faculty, 1883, cité dans Les politiques eugénistes aux Etats-Unis dans la première moitié du XXème siècle, D. Aubert-Marson, in Médecin Sciences, 2005, http://id.erudit.org/iderudit/010698ar
4. F. Galton, Hereditary Genius, cité dans M.-T. Nisot, docteur en droit, La question eugénique dans les divers pays, tome I, 1927, Bruxelles, éd. Van Campenhout. 
5. D. Aubert-Marson, Les politiques eugénistes aux Etats-Unis dans la première moitié du XXème siècle
6. M.-T. Nisot, La question eugénique dans les divers pays
7Winston Churchill, dans Propos de Churchill au premier ministre Herbert Henry Asquith, paru dans The Churchill you didn't know, Guardian, 28/11/2002.
8. F. Bernard, article "L’après guerre, retour à l’ordre sexuel et désillusion des Olds Féministes en Angleterre" de F. bernard, La Grande Guerre et le combat féministe, L’Harmattan, sous la direction de C. Delahaye et S. Ricard. 
9M.-T. Nisot, La question eugénique dans les divers pays
10. Kevies, Au nom de l'eugénisme, PUF, 1995, cité dans Les politiques eugénistes aux Etats-Unis dans la première moitié du XXème siècle, D. Aubert-Marson. 
11. K. Pearson, The Academic aspect of the science of national eugenics, 1911.
12. D. Aubert-Marson, Les politiques eugénistes aux États-Unis dans la première moitié du XXème siècle.

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