Pourtant, ne soyons pas dupes.
Quand l’homme doit suivre des principes qui déterminent sa vie, il ne
s’intéresse guère aux opinions, aux hypothèses et aux diverses théories. Il ne
recherche pas non plus des paroles qui le caressent, douces et sans profondeur,
plus enclines à ne pas offusquer qu’à affirmer. Il ne recherche que l’indicible
vérité, même si elle peut être blessante aux premiers abords. Une gifle a
parfois réveillé des consciences et
sauvé des âmes…
Quand nous voulons
transmettre l’enseignement de l’Église, nous pouvons être tentés d’éviter les
sujets qui peuvent gêner ou fâcher nos interlocuteurs ou encore embellir les
aspects les plus contestés de sa doctrine ou les points qui nécessairement leur
feront réagir. Un faux respect de l’autre, la peur ou la lâcheté peuvent en
effet nous pousser à travestir les vérités que nous avons reçues. Finalement,
nous ne voulons pas leur enseigner, c’est-à-dire les éclairer afin de les élever,
mais plutôt les séduire et les laisser
dans leur ignorance, leurs préjugés et leurs erreurs. Avant même de
commencer, nous sommes déjà vaincus…
Dans notre société moderne,
les sujets le plus occultés ou travestis de l’enseignement de l’Église sont
très certainement ceux qui traitent nos
fins dernières. Comme nous l’avons déjà longuement évoqué, l’idée d’un
enfer ou d’une damnation éternelle est souvent relativisée, voire niée. L’idée
d’un bonheur pour tous les hommes sans exception à la fin des temps paraît plus
séduisante et propre à attirer bien des âmes. Ainsi, on n’hésite pas à affirmer
qu’après le jugement dernier, les damnés seront sauvés ou que l’enfer n’est qu’une menace sans réalité,
une punition que Dieu dresse devant l’homme comme un père qui tente de fléchir
son enfant. À quoi bon alors la religion ou la morale ? Une autre
doctrine sur nos fins dernières est aussi passée sous silence, enjolivée ou
clairement rejetée, celle qui traite du purgatoire.
C’est le sujet de notre article…
« Le purgatoire
n’existe pas »
Il est vrai que le terme de
« purgatoire »,
c’est-à-dire le lieu de purification (« locus purgationis »), est un terme qui daterait du XIIe
siècle. Au siècle suivant, Innocent IV serait le premier pape à l’avoir utilisé
dans un texte officiel pour désigner le lieu où l’âme doit se purifier avant
d’accéder au ciel. Certaines voix au jugement hâtive ou peu soucieuses de
vérité prennent alors prétexte de cette
invention lexicologique pour affirmer que la doctrine elle-même viendrait
du Moyen-âge et de l’Église latine, et finalement qu’elle ne relèverait pas du dépôt de la foi. C’est ainsi que Le Goff
affirme que « jusqu’à la fin du XIIe
siècle, le mot purgatorium n’existe pas comme substantif » et en
conclut que « le purgatoire n’existe
pas. »[3]
Or, comme nous le rappelle une thèse en théologie, son étude prouve simplement,
à partir « de la base du seul
argument lexical », « la
naissance du substantif purgatoire » et non de ce qu’il désigne[4].
L’auteure de cette thèse est aussi étonnée que, dans son introduction sur le
purgatoire, Jacques Le Goff cite seulement Luther alors qu’il est un ardent
adversaire de cette doctrine. Elle en conclut que « l’objet poursuivi par Le Goff s’avère être le purgatoire selon la
représentation qu’en ont les détracteurs du purgatoire ! »[5]
Si cela s’avère exact, son ouvrage n’est alors guère fiable.
Enfin, des articles récents
que nous avons pu étudier identifient dans l’histoire de la notion de
purgatoire une évolution dogmatique.
Le purgatoire désignerait d’abord un état de l’âme avant de définir un lieu.
Ils perçoivent alors une erreur doctrinale
dans cette évolution.
L’enseignement de l’Église
sur l’existence du purgatoire
Commençons par définir ce
qu’enseigne l’Église sur le purgatoire. Le catéchisme de l’Église catholique
nous enseigne que des hommes « qui
meurent dans la grâce et l'amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu'assurés
de leur salut éternel
souffrent après leur mort une purification, afin d'obtenir la sainteté
nécessaire pour entrer dans la joie du ciel. »[6]
Le catéchisme de Saint Pie X est plus précis. « Ceux qui meurent après avoir reçu l’absolution mais avant d’avoir
pleinement satisfait à la justice de Dieu » vont « en purgatoire pour y satisfaire à la justice
de Dieu et se purifier entièrement. »(§9) Ils appartiennent bien à
l’Église, et plus précisément à l’Église
souffrante (§5).
L’Église s’est prononcée
solennellement à plusieurs reprises sur ce sujet. En 1274, une profession de
foi admis par le deuxième concile de
Lyon affirme que « les âmes qui
se sont séparées du corps et dans le repentir sont purifiées après leur mort
par des peines purificatrices. » Le
concile de Florence reprend cet article
de foi. La doctrine est définie dans le cadre de la politique d’union entre
les Latins et les Grecs. Ces derniers n’avaient pas d’enseignement précis et
complet sur le purgatoire bien qu’ils croyaient aux peines purificatrices que
doivent subir des âmes dans un état intermédiaire entre le ciel et la terre
avant le jugement dernier. Leur doctrine diffère essentiellement sur la nature
et la durée de la purification des âmes du purgatoire.
Plus tard, le concile de Trente affirme que les
âmes retenues au purgatoire sont purifiées entièrement avant d’entrer dans le
paradis et de rejoindre les saints et les bienheureux. Il déclare fermement la
doctrine chrétienne face aux erreurs protestantes qui rejetaient totalement la
doctrine catholique sur le purgatoire, n’y voyant qu’une invention humaine. Luther
la récusait, prétendant qu’elle était absente de la Sainte Écriture.
La notion de purgatoire dans
la Sainte Écriture
Évidemment, le terme de
« purgatoire » n’est pas
présent dans la Sainte Écriture. Néanmoins, la doctrine qui s’y rapporte se fonde
sur quelques versets bibliques. Trois passages sont en effet souvent utilisés
pour la justifier.
Dans l’Ancien Testament, le
second Livre des Macchabées nous informe de la coutume de prier et
d’offrir des sacrifices pour les morts (cf. II Macch., XII, 43-46).
Les Juifs croyaient en effet qu’il était possible de délivrer les âmes de leurs
péchés par des sacrifices et des prières, ce qui leur permettait alors de
connaître la résurrection heureuse. Nous en déduisons donc qu’il existe des âmes qui ne connaissent ni l’enfer ni
le paradis mais qu’elles peuvent parvenir
au ciel avec l’aide des fidèles vivants.
Dans l’Évangile selon Saint Matthieu,
nous pouvons aussi lire que quiconque aura « parlé contre le Fils de l’Homme, son péché lui sera remis mais si
quelqu’un parle contre le Saint-Esprit, son péché ne lui sera par remis ni dans
ce siècle ni dans l’autre » (Matthieu, XII, 32), ce qui suppose
qu’il y a des péchés qui sont remis ou
expiés après la mort comme l’observe Saint Augustin.
Dans son Épître
aux Corinthiens (Cor., III, 11-15), Saint Paul évoque aussi la purification des âmes par le feu du
jugement. Au jour du jugement, le feu vérifie l’œuvre de chaque défunt, et
celui dont l’œuvre périt par les flammes est sauvé par le feu.
L’usage de prier pour les
morts
Tous les rites liturgiques de la Sainte Messe, qu’ils soient latins ou
grecs, comportent une rubrique sur la prière pour les défunts. « Ce n'est pas en vain qu'à la messe le diacre
dit : Prions pour tous ceux qui dorment dans le Seigneur, et pour ceux qui
célèbrent leur mémoire. Il ne dirait pas cela, si on ne devait pas faire de
commémoration pour les défunts. Les cérémonies de l'Église ne sont pas des jeux
de théâtre : tout s'y fait d'après l'ordre du Saint-Esprit. Ne soyons donc
point négligents à secourir ceux qui ont quitté ce monde et à offrir nos
prières pour eux »[11].
Saint Épiphane réaffirme en effet l’utilité
de la sainte messe pour les morts parce que, nous dit Saint Cyrille de
Jérusalem, « nous croyons que la
victime sainte et adorable, en présence de laquelle nous prions, est d'un grand
soulagement pour les âmes des défunts »[12].
Par conséquent, si le sort
des âmes des défunts peut évoluer et parvenir au ciel, cela signifie nécessairement
qu’elles ne sont ni dans le ciel ni en enfer, et qu’elles ne sont pas condamnée
éternellement. Le dogme du purgatoire est ainsi fondé sur la Sainte Écriture qui reconnaît l’utilité de la prière pour les
défunts et la règle de la prière qui
exprime le besoin d’une purification sanctifiante avant de pouvoir paraître
devant Dieu.
L’enseignement des Pères de
l’Église
Écoutons désormais les Pères
de l’Église, d’abord par un père apostolique du IIe siècle. Dans sa troisième
vision, Hermas voie parmi les
membres destinés à édifier l’Église ceux qui sont rejetés pour un temps pas
très loin de la tour afin qu’elles fassent pénitence pendant que la tour soit
encore en construction, c’est-à-dire au jugement dernier. Ces pierres ne sont
pas acceptées dans l’édifice puisqu’elles doivent encore expier leurs péchés et
ne sont pas non plus brisées comme les fils d’iniquités[13].
Pouvons-nous y voir dans ces pierres d’abord rejetées mais prévues pour bâtir
la céleste Jérusalem les âmes du purgatoire ? Ce serait peut-être dépasser la
pensée de l’auteur qui ne songe qu’aux pénitences dans ce monde…
Tertullien est
sans-doute l’un des premiers à parler avec clarté et précision des âmes
purifiées après la mort. Il affirme que l’âme du défunt doit payer sa dette
jusqu’au dernier denier, faisant ainsi allusion à la parabole de Notre Seigneur
Jésus-Christ. Les âmes destinées à la résurrection bienheureuse mais
imparfaitement lavées de leurs fautes font alors l’objet d’expiation[14].
Elles attendent dans la douleur leur avènement.
Saint
Éphrem le Syrien et Saint
Hilaire de Poitiers partagent les morts entre trois catégories : les
parfaits qui vont au ciel pour l’éternité, les impies qui entrent en enfer et y
demeurent, et enfin les imparfaits ou pécheurs amendés, soumises à la
purification. Après leur séparation avec le corps, des âmes entrent donc dans
l’un des trois états. Parmi elles, les « imparfaites » doivent être purifiées. Lorsque leur
purification sera achevée, elles rejoindront les « parfaits ».
Chez Saint Ambroise, toutes les âmes subissent le feu du jugement. Les
bons passent sans douleur à travers ce feu et vont dans le « paradis » ou « troisième ciel » ; ceux qui sont tout à fait mauvais vont dans
l'enfer ; les chrétiens imparfaits vont dans un lieu de purification, où ils
doivent attendre leur perfection.
Pendant cette purification durant le « temps
intermédiaire », les âmes sont aidées par les intercessions et les
sacrifices des chrétiens vivants afin qu'elles soient plus vite purifiées. À
cette fin, elles sont recommandées à Dieu dans les prières et dans la sainte
messe. L’aumône est une autre manière de secourir les défunts.
Comme tous les autres
éléments de la doctrine chrétienne, Saint
Augustin s’interroge sur les âmes vouées au feu purificateur. Il y apporte
quelques éclaircissement et hypothèses sans néanmoins se montrer novateurs. Il
précise que les défunts qui devront connaître le feu purificateur sont les chrétiens assurés du salut mais qui,
tout en gardant l’essentiel des préceptes de Notre Seigneur Jésus-Christ, sont
encore trop attachés aux plaisirs des
sens et aux affections permises, ceux qui ont besoin de miséricorde mais
qu’ils n’en sont pas indignes. L’hypothèse d’un feu tourmentant ces âmes ne lui
semble pas incroyable. Il émet aussi l’hypothèse selon laquelle cette
purification s’achève avant la résurrection finale. Le feu qui purifie les âmes
de manière douloureuse s’achève au jour du Jugement dernier alors que celui que
subissent les damnés est sans fin.
Ses successeurs compléteront
de manière définitive la doctrine chrétienne sur le purgatoire[16].
Saint Césaire d’Arles décrit les
deux destins qu’attendent les âmes, le ciel ou l’enfer. Après la mort, l’âme
reçoit immédiatement la récompense ou le châtiment entier. Cependant, des âmes,
quoique justes mais encore trop attachées aux biens de la terre et chargées de menues
fautes (« peccata minuta »)
qu’elles n’ont pas suffisamment expiées par la pénitence et l’aumône ou peu
zélée dans les œuvres de charité, doivent se purifier par la souffrance. Leur
bonheur est ainsi retardé. La même doctrine est aussi nettement par Saint
Grégoire, Saint Isidore, Saint Julien de Tolède ou encore par le vénérable Bède.
Les fautes mortelles dont les hommes n’ont pas fait pénitence mènent au feu
éternel alors que les fautes légères non expiées conduisent au feu purificateur
(« ignis purgatorius »).
Cela reste pour ces âmes un état transitoire. La sanction définitive réside soit dans le ciel, soit en enfer.
Saint Césaire relève des
expressions qui tendent à relativiser les souffrances auxquelles sont soumises
âmes dans leur état de purification. Il assure qu’elles devront traverser un
fleuve de feu autant de temps que cela leur sera nécessaire[17].
Bède nous rappelle que si leurs peines ne sont pas abrégées par les prières,
aumônes et suffrages des fidèles, elles souffriront jusqu’au jugement général.
Les théologiens latins reprennent en effet la doctrine de leurs prédécesseurs.
Les âmes dans l’état de purification peuvent être soulagées et délivrées plus
tôt de leurs peines par les prières, aumônes, bonnes œuvres accomplies en leur
faveur, et par l’offrande du saint sacrifice de la sainte messe[18].
Chez les Grecs après le Ve
siècle, selon Tixeront, seul Saint
Maxime le Confesseur professe clairement un jugement particulier qui
succède à la mort, « jugement dans
lequel les hommes dont les œuvres sont mêlées de bien et de mal seront purifiés
par la crainte comme par le feu. »[19]
Au siècle suivant, les écrits grecs sont surtout préoccupés par les erreurs de
l’origénisme qui semblent se réveiller. Mais comme le remarque aussi Tixeront,
la théologie grecque prolonge celle des siècles précédents. La pensée grecque
est en quelques sortes épuisée.
Et la raison, que dit-elle
sur les âmes du purgatoire ?
L’argumentation de Saint
Thomas d’Aquin est très simple. La vie éternelle n’est pas accessible aux âmes
qui n’ont pas expié totalement leurs peines ou restent encore attachées à des
choses peu compatibles avec la béatitude. « Parce que l’ordre de la justice divine veut que pour les fautes il y
ait une peine, il faut bien qu’après cette vie leurs âmes expient la peine
qu’ils n’ont pas satisfaite en ce monde. »[20]
Des âmes peuvent s’être repenties de péchés mortels sans avoir fait pénitence
en leur vie de manière satisfaisante ou complète. Mais elles ne méritent pas
l’enfer puisqu’elles se trouvent dans l’état de charité. Ainsi, sont-elles
« retardées pour un temps »
avant de connaître la béatitude éternelle.
Des âmes doivent aussi
expier des peines en raison de quelques péchés véniels ou d’attachements
coupables qui ne remettent pas en cause leur état de charité, « car on ne parvient à obtenir la vie
éternelle que si l’on est exempt de tout péché et défaut. »[21]
Conclusion
Selon l’enseignement de
l’Église, pour entrer au ciel, des âmes de défunts doivent être purifiées de leurs fautes mineures et achever leurs peines dues aux péchés mortels déjà pardonnés ici-bas
mais non encore totalement expiés afin de satisfaire
la justice divine. Leur purification doit s’achever avant le jugement dernier. Ce temps de purification est donc
provisoire. Les âmes peuvent néanmoins être soulagées ou voir leur temps abrégé
par les prières des vivants, leurs aumônes et par le saint sacrifice de la
sainte messe. Si la Sainte Écriture apporte quelques éléments attestant ce
dogme, les principaux éléments résident dans la Sainte Tradition,
particulièrement dans le culte et
l’usage des prières aux morts et dans l’enseignement
unanime des Pères de l’Église, qu’ils soient grecs ou latins. Ces éléments
se retrouvent dans la profession de foi de Michel Paléologue que valide le IIème
concile de Lyon ainsi que dans les déclarations dogmatiques des conciles
Florence et de Trente.
Il est naturellement
difficile de croire, en raison de la sainteté et de la justice de Dieu, que le
péché ou l’impureté puissent entrer au ciel mais aussi qu’une âme soit vouée à
la damnation éternelle pour une faute légère ou en raison d’un temps
d’expiation insuffisant. Comment peut-elle en effet ne pas jouir de la
béatitude éternelle alors qu’elles se trouvent dans l’état de charité avant
que la mort ne les surprenne ? Il est donc nécessaire d’admettre un état intermédiaire entre le ciel et
l’enfer dans lequel s’accompliront la purification et la préparation des âmes
au ciel. Le dogme du purgatoire n’est donc pas déraisonnable ou irrationnel.
Il rappelle que notre vie éternelle dépend de notre état au moment de la mort.
Cependant, nous ne pouvons
pas ignorer que non seulement le dogme du purgatoire fait l’objet d’un rejet de
la part des protestants et des orthodoxes mais qu’on tend à l’adoucir ou à le
relativiser en notre siècle peu enclin à l’idée de la satisfaction par la
souffrance. Quand il n’est pas clairement nié, c’est la finalité même de la
purification et donc sa nature qui sont remises en cause. Dans leur discours, le
purgatoire devient alors un lieu de joie puisqu’il est une porte d’accès au
paradis ! Or, la purification peut-elle
être sans douleur ni souffrance ?...
[1]
Voir La
Naissance du Purgatoire, Jacques Le Goff, Gallimard, 1981.
[2]
Voir La
Naissance du Purgatoire, Jacques Le Goff.
[3]
Voir La
Naissance du Purgatoire, Jacques Le Goff.
[4]
Voir Le
purgatoire dans les littératures d’Égypte et d’Afrique du Nord (Ier-Ive siècle
après J.C.), Charlotte Touati, Introduction, 1, Université de Toulouse,
Université de Neufchâtel, 2012, école doctorale de théologie et de sciences des
religions, thèse soutenue le 20 septembre 2012, théologie protestante.
[5]
Voir Le
purgatoire dans les littératures d’Égypte et d’Afrique du Nord (Ier-IVe siècle
après J.C.), Charlotte Touati, Introduction, 1.
[6]
Catéchisme
de l’Église catholique, 1030.
[7]
Tertullien, De corona, IV,
[8]
Voir De
Monogamia, Tertullien, X.
[9]
Saint Athanase, Questiones ad Antiochum, question 4.
[10]
Saint Éphrem, Le Testament de Saint Éphrem, XIII, traduit du syriaque par M.
Rubens Duval, Journal asiatique, juillet-décembre 1901.
[11]
Saint Jean Chrysostome, Homélie LI sur la première épître aux
Corinthiens.
[12]
Saint Cyrille de Jérusalem, Catéchèse XXIII.
[13]
Hermas, Le Pasteur d’Hermas, Vision III.
[14]
Voir De
Anima, Tertullien, n°57-58.
[15]
Saint Cyprien, Lettre à son frère Antonianus, lettre 55, trad. par l’abbé
Thibaut, Tours, 1869, www .abbaye-saint-benoit.ch.
[16]
Voir Histoire
des dogmes dans l’antiquité chrétienne, Tixeront, Tome III, La fin de
l’âge patristique (430-800), §13, 4ème édition, 1919. Tixeront nous
décrit la théologie latine sur l’eschatologie à la fin de l’âge patristique.
[17]
Voir Sermons
CCLII, 3 et CIV, 5, Saint Césaire d’Arles.
[18]
Voir Homélie,
I, 4 de Bède, Dialogue, IV, 55 de Saint Grégoire le Grand et Prognost,
I, 21, de Saint Julien de Tolède.
[19]
Tixeront, Histoire des dogmes dans l’antiquité chrétienne, Tome III, La
fin de l’âge patristique (430-800), 4ème édition, 1919.
[20]
Saint Thomas d’Aquin, Bref résumé de la vie chrétienne,
compendium theologiae, 1ère partie, 1er traité, 2,
chapitre 181, trad. du Père Kreit, nouvelles éditions latines, 1985.
[21]
Saint Thomas d’Aquin, Bref résumé de la vie chrétienne,
compendium theologiae, 1ère partie, 1er traité, 2,
chapitre 182.
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