" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


samedi 17 avril 2021

Saint Clément d'Alexandrie : le regard chrétien sur l'homme, un être complet (corps et âme) qui doit préserver en lui l'unité et l'ordre pour parvenir au bonheur véritable

Dès ses premiers pas, l’Église rencontre de nombreux obstacles sur sa route. Non seulement les premiers chrétiens sont rejetés, méprisés, ridiculisés, puis battus et lynchés, mais ils doivent aussi mener un combat intellectuel difficile pour faire comprendre à leurs contemporains une manière de pensée et de vivre bien différente de leur culture et de leurs habitudes. La conversion à la nouvelle foi ne se résume pas à adhérer à un ensemble de connaissances et à les débiter comme un élève récite des théorèmes. Elle implique nécessairement une nouvelle manière de regarder la réalité et de la vivre, et par conséquent, l’abandon d’une vision de l’homme et du monde devenue caduque. Nous pensons à Saint Paul qui, à peine a-t-il évoqué le mystère de la résurrection de la chair aux philosophes païens[1] que ses auditeurs l’abandonnent avec moquerie. Mais parmi ceux qui l’écoutent, certains sont touchés et le rejoignent comme d’autres intellectuels après eux. Contrairement aux propos méprisants des adversaires du christianisme, la foi ne touche pas uniquement les êtres faibles, ignorants, méprisables. L’élite antique est aussi atteinte. Nous allons nous pencher sur l’un d’entre eux, Saint Clément d’Alexandrie (v. 150-215).

Saint Clément d’Alexandrie, un converti devenu maître chrétien

Nous ne connaissons pas grand-chose de sa vie. Né vers 15O et mort vers 215, de parents païens, Saint Clément est né probablement à Athènes. Il reçoit une solide formation intellectuelle. Puis, il se convertit au christianisme pour des raisons que nous ignorons. Soucieux de parfaire sa formation sous la direction d’un maître réputé, il parcourt l’Asie Mineure, l’Italie puis l’Égypte. En 180, il en rencontre un à Alexandrie, Saint Pantène. Selon Eusèbe, Saint Clément aurait été « presbytre », c’est-à-dire prêtre.

D’origine sicilienne, stoïcien ou pythagoricien converti au christianisme, Saint Pantène enseigne le christianisme à ceux qui veulent entrer dans l’Église, les catéchumènes. La ville connaît déjà une communauté chrétienne bien développée avec dix évêques. Pantène est à la tête d’une école de philosophie, c’est-à-dire une sorte de cénacle restreint où des disciples se regroupent autour d’un maître qui les instruit. Pour les uns, l’école est purement philosophique. Elle réunit librement des auditeurs de toute origine, chrétiens, juifs ou païens, cultivés et désireux de parfaire leur formation. Pour d’autres, l’école est d’origine plus ancienne, voire du temp de Saint Marc, et elle est déjà une école chrétienne.

Saint Clément succède à son maître à la tête de l’école d’Alexandrie. En 201 ou 202, il quitte définitivement la grande citée égyptienne, probablement pour échapper à la persécution de Septime Sévère. En 211, il se trouve en Cappadoce où il confirme dans la foi la communauté chrétienne puis à Antioche en Syrie.

Les œuvres de Saint Clément d’Alexandrie, une marche vers la perfection

Saint Clément est l’auteur de trois ouvrages, le Protreptique, le Pédagogue et les Stromates. Cette trilogie décrit un itinéraire de la conversion à la perfection.

Le Protreptique, destiné aux païens d’Alexandrie, se propose de les détourner de l’idolâtrie puis les amener vers Notre Seigneur Jésus-Christ. Après avoir exhorté de manière poétique la doctrine chrétienne, il s’attaque au paganisme pour y déceler les faiblesses et démontrer son absurdité. Il passe ainsi en revue les différents mystères et cultes païens et indique leur origine. En énumérant les différentes opinions philosophiques, il prouve l’incapacité la philosophie à découvrir la vérité.  L’ouvrage se termine par une exhortation, invitant les Grecs à abandonner leurs erreurs pour se livrer entièrement à Notre Seigneur Jésus-Christ, unique précepteur de la vérité.

Ancien païen et de grande culture, Saint Clément utilise ses connaissances du paganisme pour en montrer toutes ses contradictions. Non seulement, il éclaire ses auditeurs mais il cherche aussi à les émouvoir et à leur éprouver ses faiblesses afin de les mener à leur conversion. L’ouvrage est animé d’une grande ferveur et d’une poésie qui peut toucher les païens.

Le Pédagogue est le manuel destiné aux catéchumènes. Il présente Notre Seigneur Jésus-Christ comme un véritable pédagogue, c’est-à-dire un maître chargé d’éduquer ses disciples qui lui sont confiés et de former leur caractère, un maître soucieux de transformer la vie en y insérant les mœurs chrétiennes. Dans la société grecque, le pédagogue est en grande vénération. Tout en énonçant les principes chrétiens, Saint Clément dresse avec détail ce qu’est la vie chrétienne de manière concrète, dans l’existence quotidienne. Il traite en effet du travail, des loisirs, de la nourriture, de l’habillement, du mobilier, etc. L’ouvrage est un véritable portrait des mœurs chrétiennes au IIe siècle. Son but est bien d’inculquer la morale chrétienne. Les principes qu’il emprunte à la culture grecque y sont aussi insérés mais dans une perspective chrétienne, christianisés en quelque sorte par leur référence à l’Évangile.

Les Stromates, qui signifient « tapisseries », forment le dernier volet de la trilogie, sans-doute le plus célèbre. Nous y trouvons, de manière peu rigoureuse, des éléments théologiques, apologétiques, philosophiques. Ils traitent deux thèmes : les rapports entre le christianisme et la philosophie grecque, et la description de la vie parfaite, c’est-à-dire du croyant parvenu à la perfection. Cet ouvrage forme ainsi à la fois un traité philosophie et spirituel. Formés de huit livres, inachevés, ils constituent un véritable monument traitant de toutes les grandes questions philosophiques comme les rapports entre la foi et les connaissances, le sens et la fin du mariage, les degrés du savoir humain, etc. Dans le troisième livre, Saint Clément s’attaque à une secte gnostique et en montre toutes les erreurs. Il peint alors le véritable gnostique, celui qui tout à la fois sait, pratique et enseigne, le chrétien qui ne s’est perfectionné dans la philosophie et dans les sciences que pour se perfectionner dans l’étude de la religion. L’ouvrage en est la manifestation.

Nous avons encore une homélie de Saint Clément connue sous le titre Quel riche peut être sauvé. Il revient sur les paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ portant sur l’homme riche et éclaire nos comportements dans une optique chrétienne en l’éclairant par la foi.

Clément d’Alexandrie, un héraut de la foi et de la raison

Saint Clément est un Père de l’Église « nourri de la lecture des poètes de l’antiquité »[2], d’une grande élégance de style, très éloquent, qui traite aussi bien des sciences profanes que sacrées. Sa science est en effet éminemment étendue. Ses commentateurs insistent sur « l’amabilité et la souplesse de son caractère »[3], sa nature « complexe, étonnamment douée et brillante »[4]. Il est un homme de lettre qui « évite les chemins battus, les formules toutes faites, les pensées banales »[5], une sorte de « bohème de l’académie ». « Mais il est chrétien. Il a fait un choix décisif et significatif qui impose à toutes ces curiosités et préoccupations intellectuelles un but précis et irréversible. Clément s’est aussi engagé à servir ; mener les hommes au Christ devient sa raison d’être. »[6]

Saint Clément est donc un homme de la culture antique, connaissant la philosophie tant ancienne que contemporaine. Il est donc intéressant de connaître comment il conçoit la nature humaine, une conception qu’il enseigne dans son école.

Stromates, le regard de Saint Clément sur l’homme

Saint Clément conçoit l’homme comme le « composé d’un élément animal et d’un principe raisonnable », c’est-à-dire «  d’un corps et d’une âme. »[7] La mort naturelle survient alors quand  il y a « rupture des liens par lesquels l’âme est unie au corps. »[8] Certes, le corps et l’âme sont différents mais cette différence ne signifie pas qu’ils soient contraires.

Si le corps doit retourner à la poussière, il n’est pas mauvais par nature puisque Dieu l’a créé. Il est même digne et susceptible d’être sanctifié. « De là vient que la maison de notre corps peut recevoir l’âme la plus précieuse aux yeux de Dieu, et qu’elle est jugée digne du Saint-Esprit par la sanctification intérieure et extérieure, achevée qu’elle est par la purification de Jésus-Christ. »[9]

Pourtant, ses paroles peuvent nous interpeler lorsque pour expliquer le passable de la Saint Écriture, qui compare la chair à l’herbe, il utilise la célèbre métaphore du corps-prison. « Sans le corps, comment la divine économie de l’Église eût-elle été conduite à sa fin, puisque le Seigneur Lui-même, chef de l’Église, vécu ici-bas dans la prison de la chair, obscur et sans gloire devant les hommes, pour nous apprendre à ne tourner les yeux que vers l’essence incorporelle et invisible de la cause première, qui est Dieu. »[10]

Mais en lisant bien Saint Clément, notre étonnement s’efface rapidement. Il nous rappelle en effet l’ordre qui doit exister en l’homme. L’âme, la plus belle partie de l’homme, a en effet une plus grande dignité que le corps en raison de sa relation avec Dieu. Le Saint Esprit agit sur elle et c’est par elle que l’homme peut réaliser des œuvres bonnes. Elle est « la partie la plus noble, et le corps la partie inférieure. »[11] En outre, c’est par les œuvres de la chair que l’homme pèche. Celui-ci réalise des œuvres mauvaises par son corps. Mais il rajoute aussitôt que « ni l’âme n’est pas sa nature un bien, ni le corps par sa nature un mal. » Finalement, étant de principe supérieur, l’âme doit dominer le corps.

Ainsi, pour s’élancer jusqu’à Dieu, l’âme doit s’affranchir, non du corps, mais de son empire. En effet, « le corps s’occupe des choses d’ici-bas et se courbe vers la terre. »[12] Saint Irénée ne dit pas autre chose. Si l’âme suit la volonté du corps, tout l’être humain tombe vers le bas. Elle dispose en effet de la liberté pour pouvoir choisir sa route. Les esclaves sont alors ceux qui « aiment immodérément leur corps. » Tout n’est que question d’équilibre et d’ordre.

En raison de notre constitution, Saint Clément nous rappelle aussi que nous devons prendre soin de notre corps car « l’harmonie et la santé de nos organes contribuent à développer les heureuses dispositions de notre esprit. »[13] Nous ne pouvons guère approfondir nos connaissances, celles qui sauvent, si le corps est mal disposé. Nous devons donc nous occuper des choses matérielles, « non par rapport à eux-mêmes, mais dans l’intérêt du corps. Et si l’on prend soin du corps, c’est à cause de l’âme, pour laquelle tout s’exécute. »[14] Nous retrouvons donc l’ordre qui doit régner en nous. Saint Clément montre ainsi l’unité de l’homme dans la recherche du bien. L’âme et le corps, s’ils sont distincts en nous, n’agissent pas sans que l’autre ne soit concerné. Il nous rappelle en effet que « l’organisation du corps est droite afin que l’homme puisse contempler le ciel. »[15] L’homme dans son unité a été conçu pour parvenir au bien. « La disposition de nos membres et de toutes les parties de nous-mêmes a été combinée pour la pratique du bien, mais non pour la volupté. »[16]

Pédagogue, une application concrète

Dans le Pédagogue, Saint Clément présente concrètement les règles qui doivent régir la vie chrétienne pour marcher selon Notre Seigneur Jésus-Christ. Nous y trouvons en effet de manière concrète toute la doctrine qu’il décrit dans les Stromates. Il décrit la vie chrétienne et l’esprit qui doit l’animer jusqu’au moindre détail. Comme l’explique un de ses commentateurs, il commence par l’enseignement philosophique, adoptant au niveau de la morale le stoïcisme en le corrigeant et en l’interprétant selon le regard chrétien. « Après avoir déblayé le terrain de la philosophie pure, il y prend pied, il s’y fixe, comme dans une première position, d’où il partira ensuite pour arriver à une théorie et à une pratique plus parfaites. »[17]

Quand il traite de la morale dans la vie quotidienne, Saint Clément envisage toujours l’homme dans sa totalité, corps et âme, et dans le corps par rapport à l’âme, dans ses dispositions tant extérieures qu’intérieures. Il traite de l’homme complet pour préserver l’unité et l’harmonie dans sa vie. Sa conduite doit en effet correspondre à sa foi. « La première chose à examiner, c’est nous-mêmes, et l’harmonie à établir entre notre âme et notre corps, de manière que la matière obéisse toujours à l’esprit. »[18] Le but est encore bien exprimé. Nous devons nous libérer « des liens qui nous attachent à la terre » pour marcher « directement et sans détour à la connaissance de Dieu »[19].

   Les mangeurs de Ricotta, Vincenzo Campi
Musée des Beaux-Arts de Lyon

Prenons l’exemple de la nourriture. Certes, il faut manger pour vivre mais ce plaisir n’est pas une fin. Nous ne devons pas être esclaves de ses appétits. « Soutenez votre corps puisqu’il le faut, mais n’oubliez pas que vous êtes nés pour être immortels et incorruptibles. » Toutes nos actions doivent tendre vers la fin pour laquelle nous avons été créés. « La vérité et le nécessaire, non le mensonge et la volupté. » Ainsi, il faut prendre soin de son corps car « la santé et les forces constituent essentiellement la vie humaine » mais éviter les soins superflus ou nuisibles. « Je ne prétends pas qu’on ne doive aucun soin de sa nourriture, je ne condamne que l’excès et les mauvaises habitudes qui peuvent entraîner des suites funestes. »[20] Contre la gourmandise et le sensualisme, Saint Clément demande donc aux chrétiens de s’attacher à la tempérance et la sobriété afin d’éviter les désordres en raison de la faiblesse de la nature humaine. Ainsi, ce n’est pas la nourriture qui est condamnable mais le vice de la gourmandise car « l’âme y est ensevelie dans le ventre ». Concernant ceux qui manquent de modération dans la boisson, « leur raison ne siège plus dans leur cerveau ; mais dans leur ventre, où elle sert de jouet et d’esclave à la colère et à la cupidité. »[21]

Par cet exemple, nous pouvons mieux comprendre ce que Saint Clément entend par les œuvres de la chair. Il n’entend pas par-là condamner la chair désignant le corps mais les vices et les péchés de la chair. Pour éviter que l’âme se soumette aux appétits de la chair, il est nécessaire d’appliquer une discipline à l’égard du corps comme un athlète voulant remporter le premier prix. Celui-ci ne méprise pas son corps qui lui permettra de vaincre mais il l’exerce à une forte discipline et l’entraîne aux efforts nécessaires pour la victoire. Sans cette discipline et les exercices, l’âme risque d’être l’esclave du corps. « Nous ne devons donc pas vivre d’une manière dissolue et licencieuse comme l’enfant prodigue dont parle l’Évangile, ni abuser les dons de notre Père, mais en faire l’usage. Il faut leur commander constamment ; nous sommes faits pour régner sur eux et non pour en être les esclaves. »[22]

Conclusion

Né dans le paganisme et converti au christianisme, d’une culture extraordinaire, Saint Clément est sans-doute l’un des Pères de l’Église les plus influencés par la pensée antique. Et malgré cette influence, il ne commet pas l’erreur de mépriser le corps comme les gnostiques. Bien au contraire, il s’oppose fortement à leurs doctrines. Tout en enseignant fermement la distinction entre l’âme et le corps, et non leur opposition, il défend la supériorité de l’âme sur le corps, c’est-à-dire l’ordre qui doit régner dans l’homme car celui-ci a été conçu, corps et âme, pour atteindre Dieu. « Dieu, qui partage ses préceptes entre l’âme et le corps et les choses extérieures, nous permet de nous procurer tout ce dont nous avons besoin pour la conservation de notre corps : par ses soins, l’âme gouverne le corps ; lui-même instruit et gouverne l’âme. »[23] Saint Clément expose concrètement dans Pédagogue ce que cela signifie concrètement. Ce n’est pas parce que le chrétien est sobre et tempérament en matière d’alimentation qu’il méprise la nourriture. Or, nous ne pouvons pas maîtriser la chair si nous n’exerçons pas sur elle une discipline. Pouvons-nous encore oser croire que le chrétien est un « homme intimement aliéné »[24] comme peuvent encore le croire les psychanalystes de l’histoire ?

Finalement, Saint Clément nous montre que pour atteindre son bonheur, l’homme doit prendre soin de lui, corps et âme, non en les séparant ou en les opposant, mais en les unissant harmonieusement de manière à ce que l’âme, la plus noble partie, soumet toujours le corps afin que celui-ci soit subordonné à l’âme, et l’âme à Dieu. Ainsi s’oppose-t-il à ceux qui ne cultivent que le soin du corps, et qui finalement autorise les désordres de la chair au mépris du bien de l’âme comme à ceux qui élèvent l’âme jusqu’à blâmer la chair. Tel est l’équilibre qu’il demande de préserver pour le bien de l’homme. Mais comme l’esprit est faible et la chair convoite contre l’esprit, en raison de la blessure du péché originel, il est nécessaire à l’homme de veiller à dompter l’un comme l’autre par des efforts et des exercices comme un athlète dans l’arène.

Si dans l’ensemble de sa doctrine, nous percevons une certaine influence négative de sa culture hellénique ou encore identifier des imprécisions, sources possibles d’erreur et de malentendus, son enseignement portant sur la nature humaine montre suffisamment ce qu’était l’enseignement de l’Église au IIe siècle, finalement un enseignement bien peu éloigné de la nôtre, et surtout en rupture avec la pensée païenne. « Bien entendu il y a chez Clément, ce Chrétien authentique, des principes étrangers à la tradition proprement hellénique […] il y a des traits de mœurs tout nouveaux[…] Mais reste une place immense aux concepts, aux thèmes de prédication, aux préceptes de vie qu’il reprend à ses prédécesseurs païens ; l’essentiel est qu’il ne se contente pas de les juxtaposer aux autres, mais les reprend du dedans, les transforme, les informe à nouveau par leur mise en situation dans une perspective dogmatiquement spécifiquement chrétienne. »[25] Comment un Père de l’Église pourrait-il en effet croire aux mystères de l’Incarnation et de la Résurrection de la chair tout en méprisant le corps qu’a pris Notre Seigneur Jésus-Christ et qu’Il destine à une gloire inconcevable ? …

 

 Notes et références

[1] Voir Émeraude, avril 2016, « Christianisme et Paganisme : Saint Paul à Athènes ».

[2] Eugène Genoude, Notice sur Saint Clément, Les Pères de l’Église, tome IV, 1839.

[3] Hans von Campenhausen, Les Pères Grecs, 3, éditions de l’Orante, 1963.

[4] Hans von Campenhausen, Les Pères Grecs, 3.

[5] Hans von Campenhausen, Les Pères Grecs, 3.

[6] Hans von Campenhausen, Les Pères Grecs, 3.

[7] Saint Clément, Stromates, IV, chapitre III.

[8] Saint Clément, Stromates, IV, chapitre IV.

[9] Saint Clément, Stromates, IV, chapitre XXVI.

[10] Saint Clément, Stromates, III, chapitre XVII.

[11] Saint Clément, Stromates, IV, chapitre XXVI.

[12] Saint Clément, Stromates, IV, chapitre III.

[13] Saint Clément, Stromates, III, chapitre VI.

[14] Saint Clément, Stromates, III, chapitre V.

[15] Saint Clément, Stromates, IV, chapitre XXVI.

[16] Saint Clément, Stromates, IV, chapitre XXVI.

[17] Monseigneur Freppel, évêque d’Angers, Cours d’éloquence sacrée fait à la Sorbonne pendant l’année 1864-1865, Clément d’Alexandrie, 1873, mediterranee-antique.fr.

[18] Saint Clément, Pédagogue, II, chapitre I.

[19] Saint Clément, Pédagogue, II, chapitre I.

[20] Saint Clément, Pédagogue, II, chapitre I.

[21] Saint Clément, Pédagogue, II, chapitre II.

[22] Saint Clément, Pédagogue, II, chapitre I.

[23] Saint Clément, Pédagogue, I, chapitre VIII.

[24] Cécile Daude, Discours et conversions chez Clément d’Alexandrie, dans Discours religieux dans l’antiquité. Actes du Colloque de Besançon, 27 et 28 janvier 1995, Université de Franche-Comté, Annales littéraires de l’Université de Besançon, 578, www.persee.fr.

[25] Henri-Irénée Marrou, Humanisme et christianisme chez Clément d’Alexandrie d’après le Pédagogue, dans Christiana tempora. Mélanges d‘histoire, d’archéologie, d’épigraphie et de patristique, École française de Rome, 1978, www.persee.fr.

2 commentaires:

  1. L'article parle de saint Clément d'Alexandrie mais le titre annonce saint Cyrille qui vécut plus de deux cents ans plus tard !

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  2. Bonjour, c'est en effet une erreur de ma part. Erreur vite corrigée...

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