" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


samedi 23 janvier 2021

Énnéagramme, je suis maître de mon destin.

« Je suis maître de mon destin, et capitaine de mon âme. » Tel est le cri de William Ernest Henley dans son poème Invictus, publié en 1875. Ce vers est le leitmotiv d’un site Web[1] trouvé au hasard de nos recherches. Ce site vante les valeurs de positivité, de potentiel humain à déployer, de nouvelles façons de penser. Il nous propose des services pour étendre nos champs des possibles, libérer nos peurs, dépasser nos angoisses, ou encore pour gérer nos émotions. L’auteur se présente comme une personne compétente, formée au programme neurolinguistique, à l’Ennéagramme ou encore à l’analyse transactionnelle. Fort de sa formation, il saura nous aider à accéder à notre « chemin de vie », à réaliser nos objectifs. « Il n’est aucun problème humain qui ne puisse trouver sa solution puisque cette solution est en nous. »[2]

Le site que nous venons de décrire rapidement est un des nombreux sites qui proposent des services de coaching très à la mode de nos jours, en particulier dans le monde de l’entreprise. L’un d’entre eux nous interpelle. Son nom nous intrigue. Il se nomme « Ennéagramme ». Pourrait-il nous apporter des éléments intéressants dans l’étude que nous menons sur le culte du bien-être ?

Qu’est-ce que l’Ennéagramme ?

L’Ennéagramme est une méthode ou technique psychologique qui classe les individus en neuf types définis. Il est « un modèle de la structure de la personne humain » selon l’institut français de l’Ennéagramme, fondé en 1993 à Paris. Il nous donne, explique-t-il encore, « une description très précise de la psyché humaine et permet d’expliquer et/ou de prévoir, avec une fiabilité étonnante, notre attitude face aux diverses circonstances de la vie. »[3] Le modèle est facilement reconnaissable. Il se présente sous forme d’un cercle muni de neufs points équidistants d’où partent et arrivent des flèches

Présenté comme un outil relevant de la psychologie humaniste, l’Ennéagramme est très en vogue dans le marché du « développement personnel », en milieu professionnel, éducatif, parascolaire ou religieux. Il est en particulier développé dans le monde de l’entreprise et fait partie d’un des outils incontournables dans le coaching. Il est aussi diffusé au sein de nombreuses communautés religieuses et paroisses chrétiennes, notamment aux États-Unis[4]. Est-ce une mode comme une autre, éphémère et légère, et donc sans véritable importance ? Lorsque le vent soufflera dans une autre direction, il disparaîtra et ne sera plus qu’un vague souvenir d’une société insouciante. Mais, contrairement à ce que nous pourrions croire, ce phénomène n’est ni récent ni momentané. Il mérite en effet toute notre attention…

Une mode sans danger ?

L’Ennéagramme serait-il compatible avec la psychologie chrétienne ? Il le serait selon l’institut européen de développement humain (IEDH), un centre de formation pour « un développement harmonieux de la personne humaine. »[5]

Des faits montrent qu’il est fort prisé par des chrétiens, notamment par les communautés religieuses. En 2011, le centre spirituel Living Water de Winslow, situé aux États-Unis et dirigé par les Sœurs de Saint-Joseph, a donné une retraite sur la sobriété centrée sur l’Ennéagramme[6]. En novembre 2013, le diocèse de Saint-Étienne et le journal la Vie organisent les « rencontres chrétiennes de l’Ennéagramme » en collaboration avec le centre européen de l’Ennéagramme (CEE). Selon l’UNADFI[7], il est aussi très en vogue dans la formation des enseignants des écoles catholiques[8].

Pourtant, dès 2003, un document consacré au New Age nous met en garde contre l’Ennéagramme puisqu’il est utilisé comme « instrument de croissance spirituelle » et qu’il « introduit une ambiguïté dans la doctrine et la pratique de la foi chrétienne. ». La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILIDES) catégorise cette méthode comme relevant de pratiques sectaires. À deux reprises, l’UNADFI nous incite à la prudence avec cet outil, en 2011 puis en 2016. L’Ennéagramme est en effet présenté comme « une technique de manipulation mentale ayant fait de nombreuses victimes. »[9] Nombreux sont les articles et les ouvrages[10] qui révèlent aussi ses dangers. Ainsi, l’Ennéagramme paraît dangereux et fortement déconseillé, y compris pour les chrétiens. Comment se fait-il alors qu’il obtient tant de succès en dépit de ses alertes répétées ?

D’où vient l’Ennéagramme ?

Son origine serait très ancienne, nous dit-on. Il serait venu d’Afghanistan, dans les milieux soufistes, ou de la Mésopotamie, du Tibet, ou encore de la Kabbale, ou tout simplement de George Gurdjieff, mystique, spirituel, guérisseur et philosophe à la fois. Nourris de doctrines ésotériques et de « sciences occultes », celui-ci aurait été inspiré par la société de théosophie. En allant plus loin dans son histoire, nous entrons rapidement dans l’ésotérisme et même dans un christianisme ésotérique où se mélangent spiritisme, occultisme, divination. Après sa mort, de nombreux groupes se réclament de lui. Les professionnels de l’Ennéagramme tel qu’il est enseigné aujourd’hui ne parlent pas de cet étrange énergumène ou ne s’attardent pas sur cette histoire peu glorieuse.

Cependant, les véritables fondateurs de l’Ennéagramme sont Osacar Ichazo, d’origine bolivienne, proche des courants théosophiques et maître d’une école ésotérique, et Claudio Najanjo, psychiatre d’origine colombienne. Un de leurs adeptes, Helen Palmer, a contribué à le diffuser dans le monde entier au travers d’un ouvrage fondateur. Nous devons enfin au père Robert Ochs, jésuite enseignant à l’université de Loyola à Chicago, d’avoir adapté l’Ennéagramme au christianisme. Notons qu’Ichazo et Najanjo sont d’anciens formateurs de l’institut d’Esalen[11], qu’ils ont quitté pour fonder un nouveau centre au Chili[12]. C’est à Esalen qu’ils ont enseigné l’Ennéagramme à Robert Ochs et à Helen Palmer. À son tour, Ochs a diffusé l’Ennéagramme dans un séminaire jésuite. Et c’est ainsi qu’il s’est développé dans les communautés chrétiennes des États-Unis avant de toucher l’Europe.

Qu’enseigne l’Ennéagramme ?

L’Ennéagramme s’appuie sur une structure particulière de l’homme[13]. Celui-ci aurait trois formes d’intelligence ou centres, ayant chacune un mode de fonctionnement et des finalités différentes :

  •        une intelligence instinctive, propre à l’action, qui assure notre survie physique et psychologique ;
  •        une intelligence émotionnelle, qui s’intéresse à nos désirs et à nos sentiments ;
  •        une intelligence mentale, lieu de raisonnement, qui analyse et synthétise.

Le terme de « centre » désigne un principe d’action ou parfois une fonction de différentes natures. Nous y voyons plutôt des sources de motivations. Notons la confusion entre « intelligence » et « motivation », c’est-à-dire entre la pensée et la volonté. Ces trois « centres » sont relativement autonomes. L’homme agirait selon un des centres dominant.

Chaque centre peut être utilisé de trois manières différentes. Il donne lieu à trois profils ou ennéatypes. La théorie parle alors de direction intérieure, extérieure et médiane. Par exemple, le centre instinctif agit selon la direction extérieure pour dominer le monde qui l’entoure, selon la direction intérieure, pour se maîtriser, et selon la direction médiane, pour trouver un équilibre entre ces deux positions. C’est ainsi que pour chaque centre, nous avons trois profils. Par conséquent, le modèle est formé au total de neuf ennéatypes.

Ainsi, nous utilisons de manière constante un des centres préférés selon une direction particulière, ce qui entraîne un déséquilibre, appelée « ego », ou fausse personnalité. Lorsqu’un « type » est dans son « ego », il agit selon une passion. Chaque ennéatype est ainsi porteur d’un vice. L’égo se construit à partir d’un automatisme d’évitement, appelé « compulsion ». Selon l’Ennéagramme, la compulsion est à l’origine d’une inclination psychologique fondamentalement invariable, présentée comme « force négative » et « propension maligne ». Elle est acquise dès notre enfance. L’Ennéagramme cherche alors à la révéler puis à l’atténuer par un exercice sur soi-même et par le biais d’un travail d’équipe.

La méthode a finalement pour but de retrouver « l’essence », c’est-à-dire la vraie personnalité, qui consiste à « utiliser de manière équilibrée les trois centres » et à « exprimer notre énergie personnelle sous sa forme la plus vraie et la plus noble ». Face aux neufs défauts, se trouvent les neuf qualités. Est appelée « vertu », l’émotion principale vécue par un « type » lorsqu’il est dans son « essence ».

Finalement, par notre expérience, notre personnalité se construit selon un « centre préféré » mais aussi selon un ou des « centres réprimés ». C’est ainsi que nous agissions selon une hiérarchie de « centres ». Cette hiérarchisation est alors cause de « désintégration de notre personnalité » ou d’« intégration ».

L’Ennéagramme détermine alors notre « vertu » la plus adapté selon notre « type ». Tout est ainsi déterminé selon le mécanisme que présente le modèle. Si votre vice relève du « Revancharde-et-avide-de-pouvoir », vous devez rechercher la vertu correspondante qui est « l’aide » afin d’équilibrer l’orientation de votre type.

L’initié à l’Ennéagramme peut aussi nous catégoriser selon des stéréotypes par des maximes qui décrivent les neuf ennéatypes.

L’Ennéagramme selon des penseurs chrétiens

Nous allons désormais essayer de comprendre ce qu’est l’Ennéagramme tel qu’il est décrit dans L’Ennéagramme, un itinéraire de la vie intérieur[14]. Selon cet ouvrage, nos mauvaises actions ou tout simplement nos péchés dépendent de notre compulsion, c’est-à-dire d’un mécanisme psychologique qui relève de notre type, c’est-à-dire d’une tendance qui nous entraîne vers un comportement donné. L’Ennéagramme permettrait de révéler cet artifice psychologique caché à nous-mêmes qui mène à l’échec.

Les penseurs chrétiens assimilent la compulsion à une « espèce de péché originel qui s’oppose à notre authenticité de notre personnalité ». Ils considèrent que sa connaissance associée à la vérité de l’Évangile permettrait de freiner cette « tendance », voire de s’y opposer. La compulsion est comparée à une faille d’origine qui a provoqué « la scission entre le moi et le monde ».

Pour dépasser la compulsion, les penseurs chrétiens développent trois sources d’aide : soi-même, les autres et Dieu afin d’aboutir à une triple conversion, intellectuelle, affective et instinctive, correspondant aux trois centres. Il s’agit d’abord d’un travail sur soi avec l’aide d’autrui. Si nous apportons à un type, il faut progresser en agissant au sens contraire de la flèche de l’Ennéagramme. Reste la troisième source : Dieu. « Ce n’est qu’en se remettant totalement à lui [Dieu] qu’on peut réactiver les énergies profondes de notre être. » Dieu ne serait-il qu’un moyen pour augmenter notre potentiel ?

Les neuf ennéatypes deviennent aussi les neuf qualités humaines assumées par Notre Seigneur Jésus-Christ. Des neuf qualités de Notre Seigneur Jésus-Christ puis des pièges attenants à ces qualités, par synthèse, le procédé identifie les vraies valeurs évangéliques selon la méthode dialectique bien connue...

En fait, le christianisme comme la Sainte Écriture sont réinterprétés selon l’Ennéagramme.

Est-ce vraiment dangereux ?

La caractérisation de nos caractères est très utile pour mieux nous connaître et ainsi mieux nous examiner. La distinction des motivations, et non des intelligences, est aussi un bel outil pour notre examen de conscience. Mais, nous n’avons guère besoin de l’Ennéagramme pour les connaître. La spiritualité et la psychologie chrétiennes sont suffisamment riches pour nous éclairer et nous instruire. Dans leur caractérisation, il est étrange que l’homme et la femme ne soient pas distingués comme s’ils étaient identiques. Or, leur psychologie est bien différente.

Mais l’Ennéagramme n’est pas seulement un outil. Il est aussi une technique psychologique aux mains d’un thérapeute qui prétend maîtriser l’art des arts, celui de conduire les âmes dans les vraies voies surnaturelles ! Il est le nouveau prêtre ! Mais la grâce est difficilement compatible avec une technique surtout quand la conversion à Dieu apparaît plutôt comme un stratagème pour développer notre potentiel psychique.

« À la lecture du livre, le théologien s’offusque à bon droit de la façon dont les concepts de Providence divine, d’abandon à Dieu, de conversion, de rédemption, de la gratuité de la grâce semblent compris presque comme s’il s’agissait d’amateurs qui s’exprimaient. »[15] Les termes employés dans l’ouvrage manquent de définitions précises et claires. La notion de vertu est par exemple très mal comprise. Tout ce qui relève de l’enseignement du christianisme, y compris Notre Seigneur Jésus-Christ, semble en fait être sollicités au service de l’Ennéagramme. C’est bien lui qui dirige la réflexion. « Le philosophe de métier constatera donc rapidement la pauvreté du discours intellectuel et détectera les nombreux apports secondaires, de deuxième main, nécessaires à la cohérence très faible du tout »[16].

Or ce sont des maîtres qui écrivent et qui enseignent l’art des arts ! Que devient le chrétien entre ses mains s’il est dépourvu d’une bonne formation catholique, philosophique et spirituelle ? Il y a fondamentalement une confusion entre spirituel et surnaturel, une mentalité très utilitariste, conduisant au pélagianisme[17].

Mais l’Ennéagramme ne s’applique pas uniquement sur soi-même. Il s’exporte dans la connaissance et la relation avec autrui. « Après avoir exploré son type, il est bon d’explorer les autres types de son entourage familial, amical, professionnel ; au bout d’un certain temps, il est bien rare que l’on ne soit pas en présence de plusieurs exemples, je n’ose dire d’un échantillon représentatif de chaque type. »[18] Devons-nous aussi cataloguer nos proches selon le prisme ennéagrammique ?

Une perte de sens

Selon l’Ennéagramme, notre vie morale se règle finalement sur un modèle déterministe, c’est-à-dire des mécanismes psychologiques dont nous n’avons pas conscience. La notion de faute et donc celle de pardon n’ont plus guère de sens. « L’Ennéagramme redéfinit le péché, entre autres concepts fondamentaux, en associant simplement les défauts avec des types de personnalité, ce qui est particulièrement tentant dans un climat d’irresponsabilité et de narcissisme. Il encourage une auto-absorption malsaine sur son propre type, de sorte que le type est en faute plutôt que la personne. Cela donne lieu à un état d’esprit déterministe à l’encontre de la liberté chrétienne. »[19] Que devient l’examen de conscience ?

Que deviennent aussi la grâce et les sacrements qui la véhiculent ? Que devient le baptême si des techniques psychologiques permettent de supprimer le péché originel ? À quoi bon le baptême des enfants puisque le péché originel naît d’un enfant de six ans ? À quoi bon le bon Dieu. Dans ce système, le remède ne réside qu’en nous. Dieu n’est là que pour accroître notre force intérieure. À quoi bon alors les sacrements[20] ? Notre Seigneur Jésus-Christ mort sur la Croix n’est plus qu’une justification d’une pensée tournée vers soi-même. Est-Il mort pour cela ?

Défini comme « un instrument de croissance spirituelle, un outil de connaissance de soi, d’humilité et d’acceptation de soi. »[21], l’Ennéagramme remet profondément en cause la raison même de l’Église. Le psychologue a remplacé le prêtre… Nous pouvons alors comprendre les alarmes des évêques américains et de Vatican.

Enfin, pour rendre l’Ennéagramme plus attrayant pour les chrétiens, des penseurs plus modernes y mêlent l’enseignement des plus grands philosophes, théologiens et spirituels, ou plutôt des interprétations tendancieuses. Pythagore, Aristote, Saint Ignace de Loyola ou encore Saint Thomas d’Aquin sont ainsi appelés pour appuyer leurs doctrines. « Le lecteur non averti pourrait croire que toutes ces affirmations, au sujet des vertus en général ou de telle vertu en particulier, reflètent vraiment la pensée d’Aristote et de Saint Thomas. »[22] Un chrétien bien formé est capable de discerner les interprétations fausses de ces maîtres de la philosophie morale et de ces connaisseurs d’hommes.

Conclusions

Produit du New Age, l’Ennéagramme est un exemple d’un esprit fondamentalement opposé au christianisme. Il commet trois principales erreurs. D’abord, il confond âme et conscience, surnaturel et spirituel. « Psychologiser la spiritualité tend à remplacer la vie spirituelle par des thérapies ou des techniques de développement personnel. »[23] Ainsi, porté par un regard tourné uniquement vers soi-même, les adeptes de l’Ennéagramme trouvent en eux-mêmes le remède de leur péché, embrassant ainsi le pélagianisme. Le salut n’est donc qu’une question de volonté. Ils appartiennent en fait à l’esprit du monde, c’est-à-dire au culte du bien-être qu’il ne cesse de développer. Or, celui qui aime le monde n’appartient pas à la cité de Dieu.

En outre, pour les adeptes chrétiens de l’Ennéagramme, la doctrine qui explique et fonde le modèle, les connaissances et les techniques ne sont pas examinés à la lumière de Dieu et de l’Église mais c’est l’enseignement de l’Église et la parole de Dieu qui sont interprétés à la lumière de cette doctrine.

Enfin, l’Ennéagramme comme tant d’autres techniques prétendent s’appuyer sur la science ou sur une expérience scientifique quand finalement, ils ne sont l’œuvre que d’hommes perdus dans un univers ésotérique, voire occulte, influencé par la théosophie du XIXe siècle. Comment un esprit perdu dans l’illusion et l’erreur peut-il guider les âmes vers la lumière ?

Comme le déclare le Père Weinandy, « les gens utilisent l’Ennéagramme parce qu’ils n’ont pas trouvé la spiritualité catholique à leur goût. Ils ont perdu leur chemin. Plus les laïcs et les religieux sont éduqués à la piété catholique authentique, moins ils s’intéressent à autre chose. » Quel échec pour ceux qui depuis plus de soixante ans prêchent le renouveau de l’Église ? Les églises se vident, des chrétiens se perdent en raison de leur ignorance. Folie, ce chemin qui a été pris. Les résultats sont amers… Quelles douleurs pour Notre Dame qui voit autant d’âmes quitter le navire pour de funestes pensées !

 



Notes et références

[1] Site Revivance, revivance-coachin.fr, accès le 15 décembre 2020.

[2] Alfred Sauvy (1898-1990), sociologue et économiste, cité par le site.

[3] Institut français de l’ennéagramme, Qu’est-ce l’ennéagramme ?, siteenneagramme.com.

[4] Voir l’ouvrage intitulé L’Ennéagramme, un itinéraire de la vie intérieure de la dominicaine Maria Beesing, du frère Robert Nogoseck de la Congrégation de la Sainte Croix et du jésuite Patrick O’Leary décrit ce qu’il est.

[5] Voir le site iedh.fr.

[6] Voir Ana Abbott, A Dangerous Patrice, décembre 2011, catholicculture.org.

[7] Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes.

[8] Alerte sur les formations à l’ennéagramme, 12 juillet 2016, unadfi.org.

[9] Alerte sur les formations à l’Ennéagramme, 12 juillet 2016, unadfi.org.

[10] Voir Zoom Bach caméra : la face cachée de l’Ennéagramme, éditions Books e-book, 2015, collection Une chandelle dans les ténèbres. Voir aussi les articles dans sosdiscernement.org par les principaux opposants de l’Ennéagramme dans le monde catholique. Une partie de nos sources viennent aussi de ces articles.

[11] Voir Émeraude, janvier 2021, article « Le New Age (3) : l'institut Esalen et le développement du potentiel humain pour une nouvelle espèce ».

[12] Voir Le mouvement du potentiel humain, George Lapassade, revue L’homme et la société, année 1973, persee.fr.

[13] Notre description est directement tirée de l’Institut français de l’Ennéagramme, siteenneagramme.com.

[14] L’Ennéagramme, un itinéraire de la vie intérieure, Maria Beesing, Robert Nogosek et Patrick O’Leary, trad. de l’anglais par J-P Bagot, Desclée de Brouwer, 1992, dans Ennéagramme et christianisme, éléments pour un discernement chrétien, Edouard Divry, o.p., sosdiscernement.org.

[15] Ennéagramme et christianisme, éléments pour un discernement chrétien, Edouard Divry, 1ère partie.

[16] Ennéagramme et christianisme, éléments pour un discernement chrétien, Edouard Divry, 1ère partie.

[17] Voir Émeraude, mars 2013, article « Le pélagianisme : sa doctrine ».

[18] Pascal Ide, Les neuf portes de l’âme, Fayard, 1999 dans Ennéagramme et christianisme, éléments pour un discernement chrétien, Edouard Divry, 1ère partie.

[19] Ana Abbott, A Dangerous Patrice, décembre 2011, catholicculture.org.

[20] Voir Dis-moi qui je suis, ô ennéagramme, Père jésuite Mitchell Pacwa, professeur d’écriture sainte et d’hébreu à l’Université Loyola de Chicago, sosdiscernement.org, 19 novembre 2017. Après avoir été un adepte de l’ennéagramme, Père Pacwa est devenu un de ses grands opposants aux États-Unis.

[21] Sœur Suzanne Zuercher, qui enseigne l’Ennéagramme du point de vue spirituelle à l’Université de Loyola et à l’académie scolastique aux États-Unis A Dangerous Patrice, Ana Abbott.

[22] Edouard Divry, o.p., Ennéagramme et christianisme, élément pour un discernement chrétien, 2ème partie, critiques portés sur Devenir soi-même avec l’Ennéagramme, Norbert Mallet, Salvator, 2013.

[23]Bertrand Chaudet, collectif CCMM des victimes et familles de victimes du psycho-spirituel, Ennéagramme simple outil de connaissance de soi ?, Regard sur, la revue du CMM.

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