" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


vendredi 9 août 2019

L'Église constitutionnelle puis gallicane : une Église républicaine.



La constitution civile du clergé est votée par l’assemblée nationale en 1791. Elle donne naissance à une nouvelle Église, une Église transformée dans son organisation et dans son mode de gouvernement, l’Église constitutionnelle, une Église complètement insérée dans l’État comme une administration civile, une Église aussi condamnée par le pape, une Église schismatique séparée de Rome. Elle est aussi rejetée par une grande partie des évêques et des prêtres ainsi que par les fidèles. Elle sera finalement elle-aussi persécutée par le pouvoir civil puis supprimée. Un décret l’a fait naître, un autre la fera disparaître. Essayons de comprendre ce qu’elle soulève comme difficultés ou erreurs, comme tragédie aussi.

L’Église constitutionnelle, une administration civile de l’État

L’Église constitutionnelle est indirectement née d’une constitution, la constitution civile du clergé[1]. Comme la nation s’est dotée d’un texte fondateur, l’État donne à l’Église de France un fondement juridique. Aucun évêque n’a participé à sa rédaction. Aucun concile national n’est convoqué pour en débattre. Aucune discussion n’a été engagée avec le pape. Elle a été rédigée et acceptée d’une manière unilatérale par l’assemblée nationale sur proposition du comté ecclésiastique. Ainsi, l’Église n’en est pas l’auteur. Une constitution lui est imposée. Aucun souverain ou homme fort n’en est pas non plus l’auteur. La manière de faire est donc unique dans l’histoire de l’Église.

Le terme « civil » qui est associé à la constitution peut s’avérer trompeur. Il semble indiquer que ce texte ne traite finalement que de discipline et de mesures juridiques concernant les relations entre l’Église et l’État. Or les modalités pour choisir un évêque ou un curé, ou encore la suppression de titre religieux entrent-ils vraiment dans ce cadre ? L’abbé Grégoire nous donne une réponse. Puisque l’État finance le culte et payent les membres de l’Église, il est naturel qu’il s’en préoccupe. En outre, ce n’est pas la première fois dans l’histoire que des autorités ecclésiastiques sont choisies par un souverain. Mais c’est ignorer la raison première de l’institution du budget des cultes, c’est-à-dire la « disposition des biens ecclésiastiques à la nation » sans indemnité. L’État s’est engagé à subvenir aux besoins de l’Église. Il faut aussi s’attarder sur la signification du terme de « souverain ». Pour l’abbé Grégoire, il ne s’agit pas d’une autorité reconnue comme telle mais de la volonté générale. Il en vient même à justifier le choix d’un évêque catholique par des protestants, des juifs et des athées[2] ! L’Église constitutionnelle est donc avant tout une Église financée par l’État comme toute administration relevant de lui et donc contrainte à ses décisions.

La fin de l’Église constitutionnelle

Mais, rapidement, l’existence de l’Église constitutionnelle est remise en question par l’État lui-même. Dès l’an I de la république, au nom de la stricte égalité, les frais du culte sont remis en cause. Par un décret de septembre 1792, il est demandé que les « citoyens dans chaque municipalité ou paroisse, aviseront eux-mêmes aux moyens de pourvoir à toutes les dépenses du culte auquel ils sont attachés, autres néanmoins que le traitement des ministres du culte catholique. » Par la loi du 20 septembre 1792, l’indissolubilité du mariage est supprimée. Les municipalités doivent tenir des registres civils des naissances et des mariages alors qu’auparavant la paroisse détenait les registres de baptême et de mariage religieux, registres tenus pour officiels. L’État doute-il de l’utilité de l’Église constitutionnelle ?

Dès le 6 novembre 1793, la Convention reconnaît le « droit qu’ont tous les citoyens d’adopter le culte qui leur convient, et de supprimer les institutions religieuses qui leur déplaisent. »[3] L’Église constitutionnelle est donc à la merci des citoyens. Des prêtres de l’Église constitutionnelle font aussi objet d’une campagne de déchristianisation. On les pousse à abandonner la prêtrise, à se marier, à quitter l’Église. C’est ainsi qu’un grand nombre ont péri sur l’échafaud. Ils ont néanmoins eu le temps de répudier le serment qui les avait liés à la constitution civile du clergé et de se  réconcilier avec l’Église[4].

Pour ne point offenser « tout homme qui pense », le commandant militaire de Paris interdit toute cérémonie religieuse hors des églises. La Convention ordonne aussi la destruction de tout signe religieux sur les routes, les places, les lieux publics. Le 6 décembre 1793, une loi est votée pour sévir « contre tous ceux qui tenteraient d’abuser du prétexte de religion pour compromettre la cause de la liberté ». L’Église constitutionnelle peut-elle se plaindre ? Comment une administration civile pourrait-elle se plaindre de l’État ? Elle est soumise à ses lois, à la puissance des lois. Et les lois évoluent. Rien de plus muable qu’une loi !...

Finalement, par le décret du 18 septembre 1794, « la République française ne paie plus les frais ni les salaires d’aucun culte. ». Le décret sonne le glas de l’Église constitutionnelle. Par un simple décret, que vote une majorité de députés, elle perd toute raison d’être. Pourtant, aucun texte n’abroge la constitution civile du clergé. Elle reste donc toujours valable. Le 17 juin 1795, le comité de législation finit par déclarer que la constitution civile du clergé n’est plus une loi de l’État. Si l’État ne la paye plus, elle n’est plus une administration civile. Elle est alors séparée de l’État. Par conséquent, elle devrait naturellement disparaître. Mais elle demeure. Elle persiste. Cela peut paraître étrange. Ce n’est donc pas la constitution qui la fonde.

En 1795, la Convention décrète encore d’autres mesures[5], restreignant l’activité de l’Église constitutionnelle. Une cérémonie religieuse est interdite en dehors de l’enceinte choisie pour son exercice. Aucun signe particulier à un culte ne peut être placé dans un lieu public. Sont ainsi interdits le port de l’habit religieux et la sonnerie des cloches. L’État de désengage de toute relation avec un culte particulier. Mieux encore. La Convention annonce qu’il ne protégera aucun culte particulier et n’en persécutera pas non plus, ce qui signifie qu’il ne fait plus de différence entre les prêtres constitutionnels et les prêtres réfractaires. Que devient l’Église constitutionnelle ? Pourtant, elle demeure…

Abbé Grégoire
Une nouvelle Église, l’Église gallicane
Au fait, que représente l’Église constitutionnelle en 1793 ? Le 1er octobre, elle comprend 85 évêques[6]. Dix-huit mois après, elle en compte 50. Certains sont morts, une grande partie guillotinés. D’autres ont abdiqué ou cessé toute fonction ecclésiastique. Une vingtaine d’évêques restent emprisonnés. Ainsi, en 1795, une quarantaine de sièges épiscopaux sont vacants. En 1801, elle compte environ 58 évêques. Les prêtres constitutionnels représentent entre 40 à 48% des prêtres.

L’abbé Grégoire[7], évêque constitutionnel du Loir-et-Cher, ne résigne pas à cette situation. Avec un groupe de quatre évêques[8], appelé les « Réunis », il agit pour que l’Église constitutionnelle demeure. Pour réorganiser ce qui en reste, le « groupe des évêques réunis » convoque deux conciles nationaux, l’un en 1797[9] et l’autre en 1801[10]. Il élabore aussi des encycliques destinées à restaurer le culte en France.

Mais le manque d’évêques soulève bien des difficultés pour l’Église gallicane. Pour y remédier, dans une première encyclique[11], datée du 15 mars 1795, l’abbé Grégoire recommande aux principaux curés sans évêque dans leur diocèse de former un conseil, le « presbytère », chargé d’administrer le diocèse jusqu’à l’élection d’un évêque. Une deuxième encyclique[12] définit un règlement et les modalités de sélection des curés et des évêques. Le principe d’élection de la constitution civile du clergé est repris. Néanmoins, seuls les prêtres et les fidèles âgés de plus de 21 ans de chaque diocèse peuvent participer aux élections des évêques et des curés.

L’abbé Grégoire crée aussi un journal, intitulé les Annales de la Religion. Il fait ouvrir des églises dès que la loi lui permet. Ainsi, très actif, il relève l’Église constitutionnelle. Quel est son but ? « Attacher les fidèles à la constitution républicaine et les pénétrer de leurs devoirs envers la patrie »[13] C’est par ces termes qu’est en effet défini l’objectif du concile national de 1797. La première encyclique se félicite de la fin du budget des cultes et reconnaît la fin de l’Église constitutionnelle, même si aucun texte ne l’abroge. Ainsi naît une nouvelle Église, séparée de l’État, l’Église dite gallicane, dont le véritable chef est l’abbé Grégoire. Certains le considèrent comme un pape…

Le nom de cette nouvelle Église est éloquent. Elle ne peut que changer de nom. Comment pourrait-elle en effet porter le nom d’un texte qui n’est plus ? Elle prétend défendre les « libertés gallicanes » comme avant l’ancien régime. Mais ne soyons pas dupe. Si le terme est identique, son sens a profondément évolué comme tant d’autres mots pendant la révolution…

Le terme de « gallicane » n’est pas anodin. Il semble reprendre l’expression qui désignait l’Église au temps de l’ancien régime, lui donnant ainsi une certaine continuité. Il permet aussi de distinguer la nouvelle Église de l’Église constitutionnelle. Pour marquer cette différence, les évêques reprennent la titulature de leur siège épiscopal et non plus départemental. Le terme peut aussi nous surprendre car les « libertés gallicanes » sont fortement liées au roi. Le souverain les garantissait contre les interventions dites abusives de la papauté. Or il n’y a plus de roi. L’abbé Grégoire l’a fortement condamné, ne l’oublions pas. Le terme même de « libertés » a évolué. Il ne s’agit plus de franchises ou de privilèges accordés à l’Église de France, encore moins des droits définis par exemple par Pierre Pithou[14]. Il évoque désormais la liberté ou l’idéal de liberté tel qu’il est perçu pendant la révolution en opposition au despotisme. Le terme de « gallican » unit le christianisme aux principes révolutionnaires.

Une Église républicaine



Le concile de 1797 a pour objectif de donner à l’Église gallicane une structure conforme aux principes républicains et aux canons du concile de Trente. Rappelons le principe : « Attacher les fidèles à la constitution républicaine et les pénétrer de leurs devoirs envers la patrie »[15] Son organisation est à l’image de cette volonté d’unir les acquis révolutionnaires avec la tradition ecclésiastique. Il reprend le modèle républicain tout en voulant garder les canons anciens. Il veut encore infuser l’idéal républicain tout en restant fidèle au gallicanisme. Il est alors divisé entre deux tendances, celle de restaurer les règles gallicanes traditionnelles, comme Barthe, évêque de Carcassonne, et celle de privilégier les thèses presbytériennes comme Villeneuve, évêque de Digne.

En 1790, Barthe a publié un traité de théologie, dans lequel il défend le gallicanisme, un « gallicanisme épiscopal autoritaire »[16], et s’oppose fermement au richerisme. Il affirme aussi clairement que les matières de discipline relèvent du pouvoir civil. Ainsi a-t-il défendu par conviction la constitution civile du clergé.

Mais rapidement, les anciennes idées, comme celle de l’égalitarisme entre les évêques et les curés, reprennent vie et divisent la jeune Église gallicane en deux camps : les « réunis » et les « presbytériens ». Pour faire cesser ces divisions et ramener l’ordre, les « Réunis » imposent des directives. Une encyclique, datée du 15 mars 1795, reconnaît la supériorité des évêques sur les prêtres ainsi que l’élection par les seuls catholiques. C’est la fin du presbytérianisme, qui a joué un grand rôle dans l’élaboration de la constitution civile du clergé. L’abbé Grégoire a aussi changé, lui qui défendait les curés contre le prétendu despotisme des évêques !
Un conseil permanent est créé et dirige la nouvelle Église. Les synodes diocésains sont aussi restaurés, mais avec la participation des laïcs en raison de leur « degré de sacerdoce baptismal » mais ils ne sont guère écoutés. Le principe de collégialité est enfin mis en place. En fait, c’est une tentative d’instaurer la « démocratie » dans l’Église gallicane mais elle-aussi, elle divise les esprits et les cœurs. Finalement, cherchant à infuser l’esprit républicain, « ils tombent dans l’utopie, en toute bonne foi : faire entrer la République dans l’Église et non l’Église dans la République. »[17]

L’heure du choix

Au moment du concile national de 1797, un décret demande que tout citoyen doive désormais « prêter serment de haine à la royauté et à l’anarchie, d’attachement et de fidélité à la République et à la constitution de l’an III ». Tout refus entraîne la déportation en Guyane. Un chrétien, encore mieux un prêtre, peuvent-ils vraiment haïr ? En outre, un tel serment attache encore plus le chrétien et le prêtre à un régime particulier, la république, tout en le détachant d’un autre, la royauté. Le décret soulève donc bien des questions. Le concile ne peut pas ne pas y répondre. Finalement, sans surprise, il diffuse une instruction[18] dans laquelle il oblige tous les fidèles à s’y souscrire.

Selon l’instruction, Notre Seigneur Jésus-Christ « reconnut dans les puissances temporelles établies l’autorité divine d’où elles émanent ». Par son exemple, « il voulut, en respectant la volonté générale qui les reconnaissait, nous donner l’exemple de l’obéissance et de la soumission. » Mieux encore. Ses disciples « se soumirent à son exemple, et, par rapport à Dieu, à tous les genres de gouvernement, à toute constitution faite par les hommes ». Nous ignorions qu’un tel langage était usité dans la Sainte Écriture et à l’époque de la Rome impériale ! Le concile indique par là qu’un chrétien peut accepter n’importe quel régime, y compris la république.

L’institution relativise aussi le terme de « haine », le rendant équivalent à celui que le chrétien utilise pour signifier sa détestation du péché. Il compare le mot qu’emploie Notre Seigneur Jésus-Christ à celui employé dans le décret. Elle relativise aussi la portée du serment en demandant de faire attention davantage à ce qu’il est demandé et moins à ce qu’il exprime. Un tel discours nous renvoie au débat fastidieux des jansénistes[19].

L’institution justifie aussi l’intention des députés. Il est en effet normal pour un régime de détester tous ceux qui s’opposent à lui. Or, la royauté est l’ennemi de la république. Ainsi « haïr la royauté », cela signifie « aimer la république ». L’anarchie est l’adversaire de tous ceux qui veulent instaurer ou maintenir l’ordre et la paix. En outre, en France, la république est établie de fait. Par conséquent, le serment se restreint à la France et a pour objectif d’éviter qu’elle soit l’objet de calamités et de nouveaux désastres. « C’est l’effet d’un sentiment éclairé sur l’intérêt de la nation. » Notons que le retour de la royauté conduirait « à retomber dans les bras du despotisme ». L’institution est encore plus claire. « Cette haine de la royauté sans laquelle la république française et la liberté ne pourraient subsister. » La république est associée à la liberté. Ainsi le serment paraît à l’institution comme étant non seulement « légitime mais obligatoire ».

L’institution associe aussi le citoyen à la république. Si intérieurement il peut être monarchique et républicain, il doit sacrifier ses opinions personnelles au bonheur de tous et à Dieu. « Puisqu’en France, on s’est déclaré pour la république, notre devoir, comme citoyens, est de nous attacher à la république, de contribuer à sa gloire, à sa prospérité, dût-il nous coûter le sacrifice de nos intérêts personnels. » Ainsi, un chrétien est patriote s’il se lie à la république et la sert.

Le concile justifie enfin sa décision en faisant appel aux Pères de l’Église et à des décisions conciliaires. Cependant, cet appel à l’autorité n’est guère convaincant tant les citations ne semblent guère appropriées au contexte particulier de la révolution.

Enfin, le même concile déclare, dans un de ses décrets, que « l’Église gallicane n’admet au rang de ses pasteurs que ceux qui auront manifesté leur fidélité à la république, et qui en auront donné la garantie prescrite par les lois. »[20]

Conclusion


L’Église constitutionnelle puis gallicane est née de la volonté de lier les principes de la révolution à la vie de l’Église. Elle est aussi intimement liée aux événements qui instaurent un nouveau régime en France. Les idéaux révolutionnaires y sont très présents. Mais comme l’abbé Grégoire, certains prêtres ont cru que le christianisme était non seulement conciliable à cet esprit mais qu’il pouvait lui donner un modèle. Mais rapidement, c’est la terrible désillusion, voir l’incroyable malentendu. En deux ans, elle perd toute crédibilité, toute raison d’être. Elle est aussi persécutée. Plus elle semble s’attacher au régime, plus elle est frappée. Car en dépit de toutes ses épreuves, elle déclare sa loyauté envers la république, n’hésitant pas à justifier l’injustifiable.

En dépit de la fin de la constitution civile, l’Église gallicane persiste dans sa fidélité au risque de se diviser dans ses contradictions. Car elle n’est pas bâtie sur un texte mais une conviction : son attachement à l’idéal révolutionnaire. Elle est ainsi déchirée entre l’égalitarisme et l’autoritarisme. Elle n’a en fait de sens que par son attachement à un régime né de la révolution. Elle s’est aussi bâtie contre l’ancien régime et tout ce qui le représente. Elle soulève ainsi la question qui fera l’objet de nombreux débats aux XIXe et XXe siècle. Un chrétien peut-il s’attacher à un régime particulier ? Existe-il des régimes contraires au christianisme ? Les problèmes ne portent donc plus sur les relations entre l’Église et l’État mais bien sur l’impossible ou possible conciliation entre l’Église et un régime politique particulier. Si les principes qui les régissent sont incompatibles, doivent-ils se séparer ? Telle est la question que nous posent l’Église constitutionnelle ainsi que les événements révolutionnaires…



Notes et références
[1] Voir Émeraude, juillet 2019, article « La constitution civile du clergé : l'Église sous le joug de l'État ».
[2] Voir Émeraude, août 2019, article « L'abbé Grégoire, un curé engagé ».
[3] Archives Parlementaires, 1ère série (AP), vol. LXXVIII, 466 dans L’Église constitutionnelle et la Constitution civile du clergé : ruptures et continuités (1790-1801), Xavier Maréchaux.  
[4] Voir Émeraude, juillet 2019, article « La constitution civile du clergé : division et persécution de l'Église ».
[5] Décret du 21 février 1795.
[6] Les chiffres sont fournis par Bernard Plongeron dans L’Église constitutionnelle [gallican] à l’épreuve du Directoire : réorganisation, liberté des cultes, papauté et concile national de 1797, publications de l’institut de recherches historiques du Septentrion, 2000, www.openedition.org.
[7] Voir Émeraude, août 2019, article « L'abbé Grégoire, un curé engagé » et juillet 2019, article « L'abbé Grégoire, un curé révolutionnaire ».
[8] Gratien, évêque de Rouen, Desbois de Rochefort, évêque d’Amiens, Saurine, évêque de Dax et Royer, évêque de Belley.
[9] Le premier concile réunit 31 évêques, 70 prêtres délégués par leur presbytère et 6 théologiens à Paris.
[10] Du 20 juin au 16 août 1801, le concile national réunit 43 évêques et 55 prêtres représentant des diocèses ainsi que des délégués de jansénistes italiens.
[11] Lettre encyclique de plusieurs évêques de France réunis à Paris à leurs frères les autres évêques, et aux églises vacantes, 1795.
[12] Seconde lettre encyclique de plusieurs évêques de France réunis à Paris à leurs frères les autres évêques, et aux églises veuves, Paris, 1795. 
[13] Questionnaire fournie dans le cadre de la préparation du concile de 1797, 25mars 1797 dans L’Église constitutionnelle [gallican] à l’épreuve du Directoire : réorganisation, liberté des cultes, papauté et concile national de 1797, Bernard Plongeron.
[14] Voir Émeraude, mars 2019, article « Les libertés gallicanes au XVIe siècle - Pierre Pithou ».
[15] Questionnaire fournie dans le cadre de la préparation du concile de 1797, 25mars 1797 dans L’Église constitutionnelle [gallican] à l’épreuve du Directoire : réorganisation, liberté des cultes, papauté et concile national de 1797, Bernard Plongeron.
[16] Jean-Claude MEYER, Deux théologiens en Révolution. L’universitaire Paul Benoît Barthe,
évêque du Gers, le carme prédicateur Hyacinthe Sermet, évêque métropolitain du Sud, Parole et Silence-Centre Histoire et Théologie de l’Institut catholique de Toulouse, 2011.
[17] Jeanne-Marie Tuffery-Andrieu, Le concile national en 1797 et en 1801 à Paris, L’abbé Grégoire et l’utopie d’une Église républicaine, Peter Lang, Publications Universitaires Européennes, 2007.
[18] Instruction du concile national sur le serment, décrété le 19 fructidor, an V de la république, gallica. Elle est signée « Lecoz, évêque métropolitain de Rennes, présidant le concile national de l’Église de France ».
[19] Émeraude, mai 2019, article « Le jansénisme, un nouvel adversaire du pape et de la monarchie pontificale » et « Autour de l'Unigenitus : gallicanisme, richerisme et jansénisme réunis ».
[20] Décret du concile national proclamé dans la session du 8 septembre 1797, article II.

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