Collège de la Sorbonne en 1550 |
Le concile de Constance publie
deux décrets importants Haec sancta synodus et Frequens.
Ils mettent fin à la primauté du pape. Qu’ils édictent des règles
circonstanciées ou absolues, réservées à des cas extraordinaires ou applicables
en tout temps, de nature doctrinale ou non, ces décrets atteignent et abîment réellement la monarchie absolue de
l’Église. Il ne s’agit pas de savoir si cette blessure est profonde ou
superficielle. Le coup est là, irrécusable. Au XXe siècle et encore
aujourd’hui, elle n’a pas disparu. Il a rejailli lors du second concile du
Vatican. Certes, lorsque ces deux décrets sont rappelés, on n’évoque guère le contexte
dans lequel ils ont été élaborés, encore moins les raisons qui ont conduit à
les écrire. Mais parmi le grand public et même parmi les fidèles, qui se soucie encore du Grand
Schisme ? Et pourtant ses conséquences nous touchent encore…
Comme nous l’avons
rapidement évoqué dans nos précédents articles[1],
les décrets du concile de Constance sont les fruits d’un double développement spéculatif, commencé au XIe siècle et
surtout au XIVe siècle. D’une part, des doctrines se sont développées dans le
cadre des conflits qui ont opposé le pape et les rois. Elles tentent d’apporter
des éléments de réponses à l’épineux problème que soulèvent les relations entre
les pouvoirs religieux et temporel. Ce sont avant tout l’œuvre de philosophes
et de théologiens. D’autre part, à partir du décret de Gratien, des canonistes apportent
des éléments de réflexion sur l’autorité pontificale en elle-même. Des juristes
utilisent leurs interprétations et leurs gloses pour soutenir les princes dans
leur opposition aux pouvoirs pontificaux.
Lorsque le Grand Schisme
manifeste clairement l’impuissance des papes à résoudre la crise et finalement
soulignent les limites de leurs pouvoirs, ces différentes doctrines, pensées et
études prennent corps et s’imposent au concile de Constance. Mais la victoire
d’une certaine forme de conciliarisme n’est pas venue comme par enchantement. Les idées ont besoin d’appui et de support
pour gagner les esprits et vaincre les résistances. Un de ses moteurs est
incontestablement l’Université de Paris…
L’Université, une
corporation avant tout
Enseignement de la géométrie
Enluminure du XIVe siècle (1309-1316)
|
Il faut se rappeler que l’Université est, à l’origine, une
corporation qui regroupe des maîtres et des étudiants, « universitas masgistrorum atque scholarium »,
sous l’autorité de l’Église[2].
Les universitaires sont considérés comme membres d’un groupe en tant que
constituant un corps par opposition au fait de les considérer comme des
individualités, seul à seul. Ils reproduisent une tendance de l’époque avec la
naissance et le développement des corporations de métier.
L’appartenance à une
corporation donne des avantages à ses
membres : assistance en cas de maladie, voire de décès, meilleures
conditions de vie, protection contre l’hostilité des populations et des
autorités locales. Les statuts de l’Université de Paris de 1215 soulignent
l’entraide mutuelle entre les membres.
Enfin, comme dans une corporation, des examens ponctuent la vie de l’étudiant
jusqu’à son intronisation parmi les docteurs. Les membres étant soumis à des
règles communes, regroupés sous un même statut, avec des maîtres qui
n’enseignent plus séparément, l’Université
forme un corps conscient de lui-même.
L’Université de Paris, une
des plus célèbres Universités du Moyen-âge
L’Université de Paris est l’une des plus anciennes universités. La
bulle Parens Scientarum de 1231 lui confirme ses statuts, son
autonomie et fixe les degrés de la hiérarchie universitaire. Elle relève désormais du pape.
Remarquons deux traits caractéristiques
en apparence contradictoire. D’une part, contrairement à d’autres Universités
aussi prestigieuses, comme celle de Bologne[3],
l’Université de Paris est marquée par
l’autorité des maîtres. Ces derniers dominent les assemblées
universitaires. Ils sont aussi responsables de leurs étudiants qui les
choisissent. D’autre part, comme une survivance de son passé turbulent, elle
revendique une certaine indépendance.
L’Université de Paris est dotée de privilèges qui consistent dans
le droit de posséder en mainmorte, le droit de ses membres d’être soumis
exclusivement à la juridiction universitaire et l’exemption des impôts
individuels.
L’Université
est divisée en nations, qui sont à la fois des associations,
des confréries religieuses et des petites corporations, s’administrant
elle-même. Elles portent les noms des provinces voisines de l’Université et
ceux des États étrangers qui envoient à l’Université le plus grand nombre
d’étudiants.
À la fin du XIIIe siècle, l’Université de Paris est réputée. Elle
compte quatre mille étudiants contre 1700 à Oxford et 1300 à Cambridge en 1450[4].
Saint Albert le Grand, Saint Thomas d’Aquin, Saint Bonaventure en sont
certainement ses plus célèbres représentants. Sa réputation vient ainsi de ses
maîtres et de sa bibliothèque, l’une des plus prestigieuses de l’époque. Elle
influence en outre le droit canon et la théologie. Elle est ainsi considérée
comme une autorité en matière doctrinale…
Comme toute université,
celle de Paris forme des clercs capables
d’exercer des fonctions de fonctionnaires et de conseillers auprès des
princes, des rois et des autorités religieuses. Ils peuplent les tribunaux, les
chancelleries, dans divers bureaux et à la cour. Ils restent à l’écart des
métiers d’armes, de domestiques et de finances. Ils deviennent ainsi de plus en plus nombreux dans les organes
du pouvoir au service d’un prince ou d’un royaume. Ils participent ainsi à
l’ordre établi. Les nombreuses productions universitaires, que forment les lectures,
les disputes, les semons, les traités, etc., sont rarement subversives. Elles
cherchent à soutenir l’autorité du prince.
L’Université de Paris, un
modèle de gouvernement
Comment l’Université est-elle
organisée ? Il est en effet intéressant d’avoir quelques notions de son
organisation. Elle peut même nous éclairer sur le conciliarisme.
Le
recteur de l’Université est au-dessus de tous les membres mais
il est le mandataire de l’Université, qui détient véritablement la
souveraineté. Ainsi doit-il lui rendre des comptes. Il est nommé pour une
durée de six mois par une assemblée composée d’abord de maîtres[5]
et de délégués d’étudiants, puis uniquement de maîtres. Le recteur gouverne
avec un conseil, élu par les « nations ». Seuls les maîtres
ont droit d’y prendre part. Le conseil rédige les statuts auxquels tous les
étudiants doivent prêter serment solennel d’obéissance. Le chancelier préside aux examens, confère les grades et exerce la
juridiction dans toutes les affaires du ressort des tribunaux ecclésiastiques. Il représente l’Université à
l’extérieur, auprès des autorités religieuses et politiques.
Ce modèle de gouvernement est celui que vont chercher à appliquer des
conciliaristes dits modérés dans l’Église. Le pape serait une sorte de recteur
quand le concile jouera le rôle de conseil, que constitueraient les délégués
des différentes nations. Les analogies
sont très frappantes. Remarquons que le concile s’est aussi divisé en
nations, rompant ainsi avec les usages ancestraux...
Un rôle politique accru
Par ses compétences et son
influence, l’Université de Paris a donc acquis
une certaine notoriété auprès des pouvoirs religieux et temporels. Les
universitaires forment une certaine élite et arment les appareils d’État. Le
roi Philippe le Bel est sans-doute le premier roi à la consulter pour soutenir
sa politique dans ses différents avec le pape Boniface VIII. Elle est même considérée
comme une source d’autorité pour les
questions relatives à la fiscalité pontificale. Charles V fait aussi souvent
appel aux universitaires pour discuter des affaires du royaume. Les rois attendent de l’Université aide et
conseil. Ils gagnent ainsi en autorité. Mais ne deviennent-ils pas non plus
leurs courtisans ?
Le roi lui-même tient au
rayonnement de l’Université. Le prestige de son autorité renforce le sien et
assoit davantage sa souveraineté et la légitimité de sa politique. Pourtant,
elle relève du pape. Et les rois ne l’oublient pas. Mais lorsqu’il évoque ce
lien, il mentionne de plus en plus l’Université comme celle de son royaume. Depuis
Charles V, elle est désignée sous le titre de « fille » ou de « fille
aînée » du roi. Cela est aussi vrai en Angleterre. Nous aurions ainsi
tendance à oublier le rôle du pape ou la vocation chrétienne de l’institution. Le rôle de l’Université tend en fait à se
renforcer pour répondre à l’ascension de l’État moderne. Le développement
de la législation, de l’administration, de la fiscalité, etc. nécessite des
« maîtres » en savoir.
Jean Gerson, un défenseur de
l’Université de Paris
Jean Charlier (1363-1429),
dit Gerson, est un ardent défenseur du
rôle politique de l’Université, dont il devient chancelier en 1395. Il la
définit comme «la fille du Roy, la
fontaine de science, la lumière de nostrefoy, la beaute, le parement,
l’honnestete de la France, voir de tout le monde »[6].
Il étend son autorité sur le gouvernement de l’Église, le droit canon, et
l’art. Il appartient à elle, écrit-il, « selon doctrine jugier du gouvernement de saincte Eglise,
particluierement quant a la Faculte de theologie, et quant aux autres en
diverses matieres : aux arts, selon philosophie morale qui est conforme
atheologie ; aux decrets selon se que leur fondement est principalement en la
sainte escripture et canon. »[7]
En 1405, dans son discours Vivat
rex, à titre de chancelier de l’Université, Gerson expose des
propositions de l’Université concernant une réforme de la cour et du royaume en
présence des rois de Navarre et de Sicile, des ducs de Berry, d’Orléans, de
Bourbon et de Bourgogne, des conseillers royaux et de hauts dignitaires
ecclésiastiques dans l’hôtel de la reine. Il est très conscient de la fonction
politique et sociale de l’Université, et de sa puissance par la sagesse du savoir qu’elle représente. Il la voit comme la gardienne des relations entre l’Église et l’État. Il considère
le docteur en théologie comme le meilleur conseiller du prince, au-dessus même
du juriste : « nul ne peut estre
parfait legiste ou canonique s’il ne scettheologie. »[8]
Il revendique ainsi la supériorité de la théologie et de son influence sur les
autorités temporelles. Nous pouvons sentir dans ses paroles un certain mépris à
l’égard du droit et des juristes. Remarquons en passant que les papes sont de
plus en plus des canonistes.
L’Université de Paris,
l’ascension des maîtres-ès-arts émancipés des théologiens
Un maître et ses étudiants au Moyen Âge
Gravure de Lara, dessin de Mettais, 1880
|
À
l’intérieure de l’Université, nous pouvons noter une évolution considérable. Pour donner
aux étudiants des fonctions sociales importantes, la faculté des arts améliore
leur enseignement et élargit la compétence de ses élèves. Les maîtres-ès-arts, plus laïcs et destinés davantage à
l’enseignement, acquiert une grande liberté au sein de l’Université et occupent
une place aussi importante que celle des théologiens. La philosophie n’est même plus l’apanage des théologiens. Elle est
aussi étudiée dans la faculté des arts sans que leur enseignement ne soit
contrôlé par les théologiens. Son enseignement est alors marqué par
l’originalité, surtout avec le développement de l’aristotélisme. Elle fait
alors l’objet de censures de la part des autorités religieuses. Mais ces
censures soulignent davantage l’autorité des maîtres et docteurs universitaires.
« C’est parce que les philosophes et
les théologiens jouissent d’une réputation extraordinaire qu’ils sont soumis à
un contrôle ecclésiastique particulièrement strict. Les censures ont ainsi aidé
l’élite scolastique à prendre conscience de son excellence intellectuelle et à
comprendre que la liberté est une des conditions nécessaires de son travail. »[9]
Les
censures soulèvent en fait de nombreuses questions. Au XIIIe et
XIVe siècle, ce ne sont pas des condamnations doctrinales, ce sont plutôt des
interdictions d’enseigner ou de soutenir telle thèse. Les censeurs, que sont
les papes, les évêques ou autres autorités religieuses, voire l’Université
elle-même, sont conseillers et assistés de docteurs théologiens ou ès-arts
choisis parmi leurs pairs. Les accusés peuvent alors contester leur légitimité
et leurs compétences nécessaires pour prononcer leurs sentences. Ils font alors
appel à une autorité supérieure en déplorant les abus dont ils font l’objet.
Une élite toute-puissante,
un contre-pouvoir ?
Pour bien comprendre la
notoriété d’un maître universitaire et son autorité au sein de la société
médiévale, prenons un exemple. Prenons Pierre
d’Ailly. Nous l’avons déjà étudié dans un article récent[10].
Par ses compétences qu’il a acquises au sein des facultés des arts et de la
théologie, il est l’un des hommes les plus écoutés de son temps auprès des rois
et princes. Homme prudent, il défend des principes traditionnels ou modérés
sans jamais paraître comme un contestataire mais plutôt comme un défenseur de
l’ordre établi. Il sait aussi s’appuyer sur les personnes les plus influentes
comme il n’hésite pas à les abandonner quand elles perdent en crédibilité. Il
sait aussi s’effacer quand il le faut. Ainsi fort de son ascension, il réussit
à imposer ses propositions. Son cas n’est pas unique.
Pierre d’Ailly fait partie
d’une élite qui ne cesse de prendre de
l’importance. Et « comme toute
élite, elle est capable de se fondre dans tous les jeux de pouvoirs et de se
faire l’interlocuteur, à des échelles variables, de partenaires multiples.
Comme toute élite, elle est une force menaçante pour les autorités en place et
constitue un contre-pouvoir dans les crises qui la menacent de destruction. »[11]
En outre, cette élite a un avantage par rapport aux autres, celle de détenir le savoir et de pouvoir se fragmenter en personnalités
diverses et exceptionnelles.
Mais une Université contestée
Cours de théologie à la Sorbonne.
Enluminure, fin du XVe siècle. Bibliothèque de Troyes.
|
Néanmoins, en dépit de leur
notoriété, les princes n’hésitent pas à encadrer
les maîtres et docteurs. Le duc Louis d’Orléans est l’un d’entre eux.
« Dans une question de foi, vous ne
prendriez sans doute point conseil d’une assemblée de chevaliers ; de même,
dans une question de guerre, ce n’est pas vous qu’il est à propos de consulter.
Retournez donc à vos écoles, et renfermez-vous dans les limites de votre
ministère. Bien que l’Université soit appelée la fille du roi, il ne lui
appartient pas d’intervenir dans le gouvernement du royaume. »[12]
Remarquons aussi que les universitaires eux-mêmes hésitent à se mettre sous le
service des princes. Ils craignent d’être compromis ou de compromettre leur liberté.
L’Université cherche aussi à préserver
son autonomie et son identité.
Conscient de leur importance
grandissante, Benoît Gaetani, futur Boniface VIII, critique leur arrogance dans
l’affaire qui oppose les réguliers et les séculiers. « Maîtres de Paris, vous avez rendu ridicule,
et vous continuez encore à le faire, toute votre science et votre doctrine […]
Vous croyez peut-être jouir chez nous d’une grande réputation ; mais votre
gloire, nous ne l’estimons que sottise et fumée […] La cour de Rome, plutôt que
de révoquer le privilège, briserait l’Université de Paris. Nous n’avons pas été
appelés par Dieu pour acquérir la science ou briller aux regards des hommes,
mais pour sauver nos âmes. Et parce que la conduite et la doctrine des frères
sauvent beaucoup d’âmes, le privilège qui leur a été confié leur sera toujours
conservé. »[13]
Enfin, n’oublions pas que l’Université est aussi remise en cause dans
son enseignement. L’averroïsme qu’elle défend a été condamné par l’Église
comme le sera la doctrine de Marsile de Padou, un de ses maîtres. Elle n’est
plus le représentant de l’orthodoxie…
Conclusions
Depuis sa création au XIIIe
siècle, l’Université de Paris n’a cessé de gagne en importance. Son savoir et
la réputation de ses maîtres la rendent célèbres dans tout l’Occident. Les plus
grands docteurs de théologie y enseignent. En outre, elle est écoutée par les
rois et les princes. Elle les conseille, elle les défend. Détentrice du savoir et fière de son autonomie, conseillère écoutée au
plus haut niveau, elle a aussi tendance à vouloir jouer un véritable rôle
religieux et politique au-delà de son rôle d’enseignement. Ces prétentions
engendrent une nette évolution. Les chanceliers Pierre d’Ailly et Jean Gerson
sont bien différents d’un Saint Thomas d’Aquin ou d’un Saint Bonaventure. Mais son autorité est contestée par les
autorités religieuses et temporelles.
Ainsi le Grand Schisme apparaît
comme l’occasion pour elle de jouer les premiers rôles et de vouloir imposer
ses conceptions. Les décrets du concile de Constance montrent sans aucun doute
son influence et le succès de sa politique. Son modèle de gouvernement inspire
sans contestation les décisions. Que
serait devenu le conciliarisme sans l’Université ? Mais l’Église
doit-elle être gouvernée par des « experts » ?
Notes et références
[1] Voir Émeraude, octobre 2018, article "Le concile de Constance, un événement, une révolution ?".
[2] Dates de fondations
des Universités : Bologne en 1190, Oxford en 1214, Paris en 1215.
[3] L’Université de
Bologne est à l’origine un regroupement d’étudiant pour assurer eux-mêmes leur
défense et recruter des maîtres. Les étudiants ont dominé longtemps sur les
maîtres au contraire de l’Université de Paris.
[4] Chiffre fournie par
Kareen Healy, étudiante en histoire à l’Université du Québec à Montréal, Naissance
et organisation des universités au Moyen-âge.
[5] Le grade de maître
indique un membre titulaire de l’Universitaire en tant que corporation, qu’il
soit enseignant ou non. Il s’obtient six mois après l’obtention de la licence.
Le doctorat est le grade suprême. Les docteurs forment le personnel dirigeant
de l’Université.
[6] Gerson, Quomodo
stabit dans La Théologie dans l’Université médiévale, Lieux et renaissances de la
reine des sciences, Isabel Iribarren, Faculté de Théologie catholique,
Université de Strasbourg, Revue des sciences religieuses 87
n°4, 2013.
[7] Gerson, Quomodo
stabit dans La Théologie dans l’Université médiévale, Lieux et renaissances de la
reine des sciences, Isabel Iribarren.
[9] Alice Lamy, La
représentation des élites des maîtres scolastiques à l’Université de Paris de
Thomas d’Aquin à Pierre d’Ailly (1200-1420), Camenae, n°10, juin 2011, article 5.
[10] Voir Émeraude, octobre 2018, article "Conciliarisme : le cardinal d'Ailly et le concile de Constance".
[11] Alice Lamy, La
représentation des élites des maîtres scolastiques à l’Université de Paris de
Thomas d’Aquin à Pierre d’Ailly (1200-1420), Camenae, n°10, juin 2011, article 5.
[12]Chronique du Religieux
de Saint-Denys,
éd. et trad. M. L. Bellaguet, t. III, Paris, 1841, réimpr. Paris, 1994 dans, Regnum
et studium : l’université comme auxiliaire,
Jacques Verger, Université IV Sorbonne, https://books.openedition.org dans Le
pouvoir au Moyen-âge : Idéologies, pratiques, représentations, Claude
Carozzi, Presses Universitaires de Provence, 2007.
[13]Benoît Gaetani, Discours au concile de Paris (1290),
trad. par J. Le Goff, dans Les
Intellectuels au Moyen âge, Paris, édition du seuil, 1985.
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