Le savoir est dangereux.
Proche de la lumière, le savant risque de se brûler et de sombrer dans de
folles ambitions. Fort dans son domaine, il pense être seul détenteur de la
vérité au point de s’identifier à elle. Or la lueur d’une bougie, aussi forte
soit-elle, ne montre que l’étendue de l’obscurité. La
connaissance enfle l’orgueil, nous dit la Parole divine. Nous nous
souvenons encore de la célèbre citation de Rabelais : science sans
conscience n’est que ruine de l’âme. L’Université de Paris du XVe est-elle à
son tour victime de folles prétentions ?
Au
XVe siècle, l’Université de Paris ne brille plus autant qu’auparavant. Son
enseignement n’est plus aussi éclatant et incontestable. L’occamisme l’a
profondément infecté. Certes, elle est écoutée par les princes mais est-ce cela
son véritable rôle ? Ne revendique-t-elle pas un rôle politique et religieux
plus déterminant comme
le réclame son chancelier, Jean Gerson ? Le
Grand Schisme est sans aucune doute l’occasion pour elle de jouer ce rôle…
L’Université de Paris prend en
effet un rôle important dans la résolution du schisme. Elle y révèle toute sa puissance et sa notoriété. Elle s’illustre par ses membres.
Nombreux sont en effet les acteurs de cette histoire qui appartiennent à cette
institution. Nous comptons dans ses rangs ses chanceliers que sont le cardinal
Pierre d’Ailly et son disciple plus connue Jean Gerson. Ils influencent les
décisions du concile de Constance. Nous pouvons aussi citer le canoniste Konrad de Gelnhausen
dont la lettre Epistola concordiae aura de grandes répercutions, ou encore
Henri de Langestein. Il est impossible de ne pas les rencontrer lorsque nous
voulons évoquer le Grand Schisme. L’Université
de Paris est un acteur incontournable dans cette tragédie…
Contrairement à ce que nous
pourrions croire, au début du Grand Schisme, l’Université de Paris n’est guère
partisan de la politique royale. Elle se montre peu encline à suivre les clémentistes,
c’est-à-dire les fidèles du « pape
d’Avignon », Clément VII. Elle affirme ainsi nettement sa volonté d’indépendance. Contrairement
au roi de France, elle ne semble guère apprécier la révolte des cardinaux
clémentistes et demeure favorable au « pape
de Rome », Urbain VI, au point que le roi Charles V doit intervenir
pour qu’elle change de position. Certes, elle doit se plier devant les injonctions du roi mais seule une partie des
professeurs gagne le camp avignonnais. Sous la régence du prince Louis d’Anjou,
les autres membres font l’objet de méfiance, voire de persécutions de la part
de la cour royale.
L’Université de Paris en
appelle au roi pour faire cesser le schisme
L’Université de Paris ne
s’annonce pas vaincue mais elle a changé de position. Elle a choisi la solution du concile pour faire cesser le schisme. Sa position
est contraire à celle du roi. En 1381, le théologien Jean Ronce la défend
au cours d’une audience royale au nom de l’Université, réclamant un concile
général. La réponse du roi est immédiate : il est mis au cachot. Libéré
sur la demande pressante de l’Université de Paris, il la quitte avec d’autres
docteurs pour rejoindre Urbain VI. La même année, contre l’opinion de la cour
royale, le théologien Henri de Langestein, alors vice-chancelier de
l’Université, écrit son traité Consilium pacis pour démontrer la
nécessité de convoquer un concile général.
Jean Gerson |
Dix ans plus tard, avec de
nouveaux maîtres, l’Université de Paris reprend la bataille. En 1391, Jean
Gerson plaide la cause de l’Université devant le roi Charles VI et lui demande de tout mettre en œuvre pour faire
cesser le Grand Schisme. Son discours est éloquent. Le roi est comparé à
Charlemagne, à Judas Macchabées, à Saint Louis ! Mais ses exhortations sont vaines. En 1394, une deuxième députation est de
nouveau envoyée auprès du roi pour qu’il s’emploie à mettre fin au schisme,
rappelant son titre de roi très chrétien. Mais la position de l’Université de
Paris a sensiblement évolué. Au cours de cette plaidoirie, la voie de cession
est en effet présentée comme la première solution. La solution conciliaire ne serait jouée qu’en cas d’échec de cette
dernière. La réponse du roi est sans équivoque. « Ce schisme effroyable n'a déjà que trop duré pour le déshonneur du roi
et de sa maison. Aussi, si vous connaissez un bon moyen de le faire cesser, il
sera sans hésitation mis en pratique. »[1]
Mais, sans-doute pressé par Clément VII qui ne supporte guère les démarches de
l’Université de Paris, le roi ne veut point s’en occuper et lui demande même de
ne plus s’y intéresser. C’est un
terrible camouflet pour l’Université…
Pourtant, l’Université de
Paris ne se tait pas. Elle persiste. Un de ses théologiens accuse Clément VII
et ses négligences, et demande que cesse le scandale. Mais de manière
paradoxale, il rappelle que les rois n’ont pas à s’occuper directement de
l’œuvre de l’union. Nous sommes bien loin du sermon de Gerson qui voyait le roi
de France comme un nouveau Charlemagne, prenant son épée pour ramener la paix
et l’unité dans l’Église ! Seule la faculté de droit respecte l’ordre de
Charles VI. L’Université ne parle plus
d’une seule voix…
Lors d’une nouvelle
audience, au mois de janvier 1394, le maître en théologie Étienne de Chaumont
expose encore la situation pitoyable de l’Église et le rôle que doit assumer le
roi très chrétien. Le duc de Berry ne peut que lui répondre. « La durée excessive de ce schisme exécrable
est une honte pour le roi et pour la maison de France. Tout le monde en est
las. Si vous trouvez un remède qui agrée au Conseil, nous l'adopterons sur
l'heure. »[2]
L’Université de Paris se met alors
activement à œuvrer pour l’union. Elle prend de nouveau l’initiative.
L’Université de Paris, rôle
majeur et porteuse de solutions
Charles VII |
Le 25 janvier 1394, l’Université
de Paris annonce publiquement qu’elle recueillera tout conseil permettant de
résoudre le schisme. Un tronc est alors installé dans le cloître des Mathurins
pour recevoir des notes et des mémoires. C’est à partir de ces propositions
qu’une commission définit les trois voies possibles[3] :
compromis, cession ou concile. Dans le couvent des Bernardins, l’Université
assemblée, réunissant plus de quatre cents maîtres, approuve des propositions
qui doivent conduire à l’œuvre de l’union par l’une de ses trois voies.
Mais le roi n’est plus
attentif à ses paroles. L’Université de Paris ne parvient plus de nouveau à se
faire entendre. Le duc de Berry, l’aîné des oncles du roi, refuse de recevoir
ses envoyés qui veulent plaider pour la cause de l’union. Il refuse d’entendre
parler de la démission de Clément VII. Mais le 6 juin 1394, protégée par le duc de Bourgogne, elle
peut s’exprimer par son représentant Guillaume Barraut en audience royale et
finalement elle s’impose.
L’Université de Paris
présente à Charles VII les trois principales voies avec leurs inconvénients
pour ramener l’unité de l’Église. Il présente la double cession comme la voie que privilégie l’Université. Le roi
est attentif à leurs paroles. Le maître lui brandit la menace de ne voir jamais
cesser le Grand Schisme. Certains de ses membres vont même déclarer que les
« papes » peuvent être
hérétiques en persévérant dans le schisme.
En
cas d’échec de la voie de cession, l’Université propose la convocation d’un
concile. Elle propose déjà d’y faire siéger des docteurs en droit
et en théologie auprès des prélats. Puis reprenant les thèses de Conrad de
Gelnhausen et d’Henri de Langestein[4],
elle défend l’idée de la supériorité du
concile sur l’autorité du pape puisqu’il tire son pouvoir directement de
Dieu et du consentement des fidèles. En cas de désobéissance des deux « papes », elle demande de les
traiter comme « des loups dévorants »
et de les destituer. Ce discours contient ainsi tout ce qui sera finalement accepté
à au « concile de Pise » et
au concile de Constance. La solution qui
mettra fin au schisme est déjà dessinée par l’Université de Paris. Enfin,
face à une telle situation, Guillaume Barraut supplie le roi d’agir.
Mais, plus tard,
l’Université apprend que le roi ne veut point s’occuper de cette affaire et lui
demande même de cesser de s’en occuper… Pour la troisième fois, elle est
écartée… Le Conseil du roi et
l’Université sont donc encore en désaccord…
L’Université, adversaire des
« papes »
L’Université
de Paris est surtout de plus en plus sévère à l’égard des « papes ».
Sous forme de questions hardies et implicites, elle expose lors d’une assemblée
du clergé des propositions pour les forcer à abdiquer. Sa sévérité atteint
aussi tous ceux qui ne veulent travailler à l’union, n’hésitant pas à les traiter
d’hérétiques comme le déclare Gilles des Champs en son nom lors d’un discours
en 1393. Dans le discours de Guillaume Barraut, l’Université de Paris met les deux « papes » dans la même réprobation. Leur attitude est
vivement critiquée. Elle n’hésite pas à remettre en cause la légitimité de
Clément VII. Elle défend en fait l’impossibilité de définir qui est le
véritable pape. Par conséquent, il est inutile de vouloir trouver la vérité. L’œuvre d’union passe donc par la recherche
d’une solution la plus efficace pour faire cesser le scandale. Les paroles
sont dures, acerbes, menaçantes pour les deux « papes ». Les propositions sont hasardeuses. L’Université de Paris se présente
véritablement comme leur adversaire. En outre, l’Université s’oppose
fermement à la politique fiscale du « pape
d’Avignon », qui remet en cause ses privilèges. Dans ces conditions,
il est bien difficile d’arriver à des compromis.
La
cour royale s’inquiète de l’attitude de l’Université et des idées hardies de
ses docteurs. Le « pape » Clément VII s’en inquiète vivement. Après avoir entendu
le même discours, Piero de Luna, le futur Benoît XIII, demande de ne plus
utiliser un tel langage à l’égard de l’autorité pontificale.
La victoire de l’Université ?
Lit de justice de Charles VII de France |
Plus tard, le 1er février
1395, au nom de l’Université de Paris, Pierre d’Ailly recommande encore
instamment au roi la voie de cession. Il est entendu. Le lendemain, réuni en assemblée,
où le tiers des membres représentent l’Université de Paris, le clergé lui
propose aussi cette solution. Et toujours sous les conseils de l’Université, le
roi envoie des ambassadeurs dans les cours étrangères pour que les chefs d’État
adhèrent aussi à cette solution. Elle-même y envoie des députés. L’Université
remporte enfin une belle victoire mais est-elle véritablement la cause de
ce changement du roi ? Car le véritable vainqueur est Simon de Cramaud,
patriarche d’Alexandrie. Il cherche à libérer le clergé du royaume de la
tutelle du pape. Il se forme ainsi une
sorte d’alliance entre les maîtres universitaires et les partisans du « gallicanisme ».
Retenons aussi que ces alliés n’hésitent pas à parler au nom de l’Église.
Ainsi des ambassadeurs sont
envoyés à Avignon pour proposer la voie de cession au « pape ». Mais celui-ci, sans s’y
opposer, sursoit à leur demande et fait appel auprès de l’Université d’Avignon,
belle façon en fait de montrer que l’Université
de Paris n’est pas la seule qui compte. On n’hésite pas non plus à la
critiquer vivement. En effet, depuis le XIVe siècle, d’autres universités ont
été fondées et remettent en cause le monopole de leurs aînées. Devant cet échec, l’Université raidit sa
position.
Une Université de Paris divisée
Cependant rapidement,
l’Université de Paris se divise sur l’attitude à prendre face à l’obstination
du « pape d’Avignon ». Doit-elle suivre la soustraction
d’obédience puis plus tard l’abandonner ? La division éclate lors
d’un concile national, tenu en novembre 1406. Le recteur de l’Université de
Paris y occupe une place d’honneur avec le patriarche d’Alexandrie. Dans les
solennités publiques, il a le pas sur l’évêque de Paris. Lors des débats, elle
fait l’objet de louange de la part du patriarche. L’objet de ce concile est de
définit la position du clergé sur l’attitude de Benoît XIII. Faut-il de nouveau
abandonner son obédience ? L’Université
condamne le « pape d’Avignon »
et défend l’abandon.
Or un de ses membres, et pas
le moindre, Mgr Pierre d’Ailly[5],
défend Benoît XIII et s’oppose à l’Université, critiquant l’arrogance de
certains de ses membres. Il s’étonne, par ailleurs, de voir présente toute
l’Université, et pas uniquement les théologiens. Il remet ainsi en cause son
rôle dans de cette affaire alors
qu’elle devrait intéresser que les théologiens. Serait-elle incompétente
et illégitime pour y intervenir ? En outre, Pierre d’Ailly oppose les théologiens aux autres détenteurs de savoir,
que sont les canonistes et les maîtres ès-arts. Ceux-ci revendiquent aussi un
certain rôle dans le gouvernement de l’Église. Nous retrouvons ainsi
l’opposition qui existe déjà au sein de l’Université de Paris avant même le
Grand Schisme. Enfin, il déclare que de nombreux théologiens universitaires
s’opposent aussi à l’abandon d’obédience. Mécontente
de son discours, l’Université de Paris refuse de le reconnaître comme un de ses
membres. Puis en 1407, elle persiste dans son attitude. Elle recommande au
roi de renouveler la soustraction d’obédience et prouve que Benoît XIII est un
hérétique.
Le raidissement de
l’Université
Pierre d'Ailly |
Et plus le schisme s’aggrave, plus l’Université se raidit dans l’affaire,
parfois de manière passionnée. Quand Benoît XIII réagit à la position de
neutralité du roi de France et diffuse sa bulle d’excommunication, l’Université
de Paris engage des poursuites contre les porteurs de cette bulle ainsi qu’aux
proches de Benoît XIII. Quand l’archevêque de Reims s’oppose à la décision de
neutralité et invite les prélats à participer au concile convoqué par « le pape d’Avignon », il est cité à
comparaître à la demande de l’Université de Paris devant un « concile national » tenu en août
1408.
L’Université demeure un fervent
adversaire du « pape d’Avignon ».
Au « concile de Pise », le
maître Pierre Plaoul veut démontrer que l’Église est au-dessus du pape et que
d’après le sentiment très catégorique de l’Université de Pape, le « pape d’Avignon » est un
schismatique et un hérétique. Il est donc exclu de toute dignité pontificale.
Elle
s’oppose de plus en plus au pouvoir pontificale en lui-même. Au
concile de Constance, en tant que mandataire de la députation française, Gerson
définit les relations entre le concile et le Pape. Sa thèse est simple : sans
avoir de pouvoir de détruire la puissance pontificale, le concile a le droit
d’en limiter son exercice pour le bien de l’Église et aussi de se réunir sans
convocation du pape. D’autres députés de l’Université vont encore plus loin
contre le pouvoir pontifical. Qui peut s’opposer à leur autorité ? Dans le
procès contre Hus, Pierre d’Ailly, alors cardinal, n’hésite pas à déclarer « le chancelier de l'université de
Paris », « le théologien le
plus illustre de tout l'univers chrétien. »
La déclaration de Pierre
d’Ailly est caractéristique. Rappelons qu’il a défendu et obtenu le droit de
vote des docteurs au concile de Concile contrairement aux usages[6].
Sous quel prétexte ? Car un docteur
vaut mieux qu’un prélat ignorant. Ainsi, les docteurs ont pu influencer
dans les décisions du concile. Or n’oublions pas qu’à cette époque, le
nominalisme, voire l’occamisme, domine la pensée universitaire. C’est donc la philosophie et l’opinion
dominante de l’Université de Paris qui influencent les décisions conciliaires.
Conclusions
Les faits que nous venons
d’évoquer illustrent suffisamment les prétentions de l’Université de Paris mais
aussi son impuissance et ses faiblesses. Certes, elle cherche à mettre fin au
scandale du schisme mais elle n’est guère écoutée par les rois ou les « papes » en dépit de la qualité des
maîtres qui parlent en son nom. Sans
l’appui d’un prince ou d’une forte autorité, elle ne peut guère agir. Elle
joue probablement de la rivalité qui règne au sommet du royaume. En outre, profondément divisée, elle ne forme plus
guère un seul corps. Enfin, concurrencée
par d’autres Universités, elle ne s’impose plus si facilement. Ainsi
doit-elle s’appuyer sur d’autres forces pour vouloir jouer un rôle dans la
Chrétienté. Contrairement à ce que nous pourrions penser, le Grand Schisme marque finalement sa décadence. Le concile de Bâle
manifestera encore plus son orgueil et son impuissance. Le fossé qui existe
entre ses folles prétentions et la réalité est telle qu’il aboutira finalement
aux critiques acerbes du XVIe siècle,
qui remettront dangereusement en cause le savoir et donc les capacités de la
raison elle-même.
Pourtant, en dépit de son
impuissance, l’Université de Paris
persiste à vouloir s’imposer en raison de l’excellence de son enseignement.
Si au départ elle en appelle au roi, elle finit par vouloir agir seule. Et devant
l’obstination du « pape d’Avignon »,
son discours se radicalise. Elle n’hésite plus à demander fermement la
désobéissance à son égard et la solution conciliaire. Elle finit par endosser le
rôle de juge. Elle finit aussi par imposer
le conciliarisme. Le savoir et l’éloquence des maîtres sont déterminants au
concile de Constance. Or laboratoire de
pensées, elle défend surtout des opinions, des doctrines, en particulier
l’occamisme au XVe siècle, qu’elle prétend être la vérité même. Tout le danger
est là. Certes, elle a le devoir de conseiller et d’éclairer mais son rôle se
limite à cela. Elle n’a pas pour
vocation de gouverner l’Église, d’anathématiser ses adversaires ou encore d’imposer
sa conception corporatiste. Le conciliarisme est l’exemple même d’un abus
de pouvoir de certains théologiens et plus généralement de certains docteurs.
La connaissance enfle l’orgueil… Et aussi brillante soit-elle, l’Université de
Paris peut-elle parler au nom de l’Église, voire du Saint Esprit ? Notre
Seigneur Jésus-Christ n’a-t-il pas choisi les plus faibles pour défendre son
enseignement ? La force de l’Église ne réside pas dans les têtes bien
faites.
Notes et références
[1] Charles VI, dans Histoire
des Conciles d’après les documents originaux, Mgr Charles-Joseph
Héfélé, livre 43, chap. I, §715, trad. de l’allemand par l’abbé Delarc, tome X,
1874.
[2] Cité par Noël Valois
dans La
France et le grand schisme d'Occident, tome 2, chap. III, VI,
1896-1902, Gallica
[3] Voir Émeraude, septembre 2018, article "Le Grand Schisme d'Occident, un événement pour l'Église [3], une crise qui perdure".
[4] Voir Émeraude, octobre 2018, article "Le conciliarisme, absolu ou contextuel, développement jusqu'au concile de Constance [2]"
[5] Voir Émeraude, octobre 2018, article "Conciliarisme : le cardinal d'Ailly et le Concile de Constance".
[6] Voir Émeraude, septembre 2018, article "Le Grand Schisme d'Occident, un événement pour l'Église (3), une crise qui perdure".
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