" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


samedi 17 mars 2018

Les rapports entre l'Église et l'État

Depuis que nous étudions le protestantisme, ses origines et ses causes, depuis Ockham jusqu’à Calvin, nous découvrons le rôle essentiel qu’ont tenu l’Empereur et les princes dans une histoire qui aurait dû se réduire à une affaire purement religieuse. Certes, dans la chrétienté médiévale, l’intervention du politique dans les affaires de l’Église ne peut guère surprendre tant le christianisme imprégnait, innervait, vivifiait la société de ce temps. Mais, avant que n’éclate la révolution religieuse de Luther, nous voyons se produire lentement un bouleversement, ou plutôt une véritable rupture, qui, sans-doute, explique en partie cette révolution ou du moins l’a fortement favorisée. Que seraient devenu en effet Luther sans l’intervention des seigneurs allemands ? L’Eglise d’Angleterre, prélude à l’anglicanisme, n’est-elle pas l’œuvre des rois d’Angleterre ? Ainsi, il est temps pour nous de nous attarder davantage sur les relations entre l’Église et l’État.

Les différents rapports entre l'Église et l'État  

Les rapports entre l'Église et l'État ont soulevé et soulève encore de nombreux problèmes. "Il n'en est pas de plus ardu que les Chrétiens aient eu à résoudre et si aucune solution satisfaisante n'a jamais pu lui être trouvée, c'est sans-doute parce qu'il n'en existe point et qu'il est de la condition de l'homme qu'entre le spirituel et le temporel se maintienne une tension."[1] 

Depuis sa fondation, l'Église a connu diverses situations dans ses rapports avec l'État :  
- l'opposition, voire la persécution, pour des raisons religieuses, politiques ou idéologiques ;
- la neutralité ou l'indifférence, l'État ignorant les activités de l'Église ;
- la collaboration entre l'Église et l'État, avec plus ou moins de frictions entre les deux autorités lorsque l'une tente de soumettre l'autre.

Il peut ainsi exister différents types de relations entre l'Église et l'État, entre le Pape et le Prince, entre les pouvoirs spirituels et temporel, entre les prêtres et les seigneurs. Nous pouvons en discerner trois principales :
- l'indépendance ;
- la prééminence ;
- la domination.

L'Église et l'État, indépendants dans leur sphère de compétences ?

Le premier type de relations est l'indépendance : chaque autorité gouverne ce qui relève de sa sphère de compétences. Ainsi, le prince n’intervient que dans les affaires temporelles alors que le prêtre ne s’occupe que du domaine religieux ou surnaturel. Il y a donc indépendance entre l’État et l’Église, chacun restant dans son domaine de responsabilité. Cela implique une distinction nette et même entre les pouvoirs temporel et religieux, allant jusqu'à une séparation.

Mais une telle coexistence n’est guère simple ou plutôt elle implique une certaine conception de l’Église. Elle signifierait en effet que l’Église est seulement spirituelle et que la vie religieuse relève uniquement de la vie privée de l’individu, ce qui est contraire à l'enseignement de l'Église

C'est notamment oublier que l’Église est constituée de biens physiques pour pouvoir mener ses actions. Les bâtiments religieux, les dons des fidèles, les manifestations religieuses tels les pèlerinages sont des exemples qui montrent bien l’ancrage de l’Église dans la société. C’est aussi oublier l’histoire qui montre avec force et clarté les liens existants entre la société et la foi de ses membres. Les accords entre l’Église et les États, appelés concordats, sont une autre preuve encore plus concrète de la nécessité d’une relation entre eux. Elle démontre l’impossibilité pour eux de vivre dans des sphères complètement séparées comme si l’homme n’avait point ni histoire ni passé.

Le domaine de compétence de l’Église ne s’enferme pas non plus entre quatre murs. Elle intervient auprès des fidèles et des communautés, par sa doctrine et sa morale. Elle influence et motive les Chrétiens, leurs relations avec leurs contemporains et leurs actions au sein de la société. Les fidèles n’hésitent pas à manifester lorsque les lois s’opposent à l’enseignement de l’Église. La désobéissance peut être peu bruyante, peu visible, imperceptible à l’égard d’un État quand celui-ci foule aux pieds la morale chrétienne.

Enfin, il ne faut pas oublier que l’Église et l’État agissent sur les mêmes personnes et veulent chacun, au moins en principe, leur bonheur et répondre à leurs besoins. Comme l’État, l’Église a par exemple un devoir d’enseignement. Lorsque leur but diffère, lorsque le bonheur qu’ils proposent sont différents ou antagonistes, peuvent-ils vraiment s’ignorer ?

Finalement, contrairement à certaines pensées réductrices, l’Église ne limite pas son pouvoir et son action à la sphère privée du Chrétien ou aux fidèles eux-mêmes. Elle touche aussi la société, lui propose un modèle, l’assiste dans ses faiblesses, l’éclaire de sa lumière, se lève quand elle s’égare. Les deux pouvoirs, temporels et religieux, ne peuvent donc pas s’ignorer. Il y a bien une interdépendance entre eux. Par conséquent, il est faux de croire à une indépendance entre elles. Parlons plutôt d’une autonomie plus ou moins grande. La difficulté est alors de définir celui qui la garantit et les moyens de l’assurer.

L'Église et l'État, une relation de prééminence ?

L'Église et l'État exercent leur autorité dans leur sphère de compétences, préservant ainsi leur autonomie, mais que se passe-t-il en cas de conflit ou de litige ? Qui entre ces deux autorités exerce l’arbitrage rendu nécessaire ? Et lorsque dans une sphère de compétence, le désordre règne, quand l’une des deux autorités faiblit ou n’assure plus ses fonctions, qui peut intervenir pour la paix et l’ordre de la société ?

"La Papauté", illustration d'un ouvrage du XIIe siècle
Il existe un deuxième type de relations entre l’Église et l’État, qui permet de régler un différend ou d’intervenir en cas de déficience. Cette relation est celle de la prééminence. L’une des autorités est alors considérée comme étant supérieure à l’autre selon le principe de subsidiarité. Il n’y a ni indépendance ou autonomie de chaque autorité ni volonté de domination de l’une à l’égard de l’autre. Selon les pensées de certains précurseurs du protestantisme, comme Wiclef ou Jean Huss, si l’Église ne peut se réformer en un temps où la réforme devient nécessaire, l’État a alors pour mission de mener lui-même cette réforme. De nos jours, en France par exemple, c’est bien l’autorité politique qui détient cette prééminence. Au temps du Moyen-âge, après le XIe siècle, le Souverain Pontife pouvait déposer un prince en cas de faute.

L'Église et l'État, un rapport de domination

Empereur Otton III, enluminure du Xe siècle
Un dernier type de relations serait une domination d’une autorité sur un autre, ou de manière plus radicale de réunir dans les mêmes mains les deux pouvoirs spirituel et temporel. Le césaropapisme est un système qui cherche à exercer son pouvoir sur les affaires religieuses dans une volonté de tout dominer. L’Église n’est finalement qu’un auxiliaire pour le pouvoir politique, qu’un organe de gouvernement. La domination peut être telle qu’il n’hésite pas à légiférer dans le domaine religieux, à intervenir dans la doctrine, la liturgie, l’organisation ecclésiastique, comme dans l’Église d’Angleterre au temps de la reine Elizabeth. Imitant leurs prédécesseurs païens, des Empereurs romains ou germaniques se sont considérés comme de véritables chefs de l’Église, imposant leur volonté dans les querelles théologiques. Certes, profondément chrétiens, ils peuvent vouloir bien agir dans l’intérêt de la foi et du salut des fidèles mais entre leurs mains, se trouvent réunis les pouvoirs religieux et temporel. La théocratie, dans son acception moderne, est le système contraire. L’autorité religieuse soumet l’autorité politique, imposant ses règles dans la vie de l’État. La ville de Genève a connu une telle soumission au temps de Calvin. 

Ainsi, l’une des autorités, religieuse ou politique, se définit comme autorité suprême aussi bien dans les choses temporelles que religieuses, allant jusqu’à confondre ses deux pouvoirs ou reléguant l’autre à une autorité subalterne.

Autonomie, prééminence ou domination, telles sont les trois principaux rapports qui peuvent exister entre l'Église et l'État. Ils sont sources de conflits ou de confrontations ou peuvent être bénéfiques et féconds. Ils dépendent en fait de la séparation plus ou moins grandes des pouvoirs religieux et temporel. Distincts dans le christianisme, ils peuvent être confondus dans les mains d'une autorité religieuse ou politique, ou plus ou moins séparés, ou encore leur rapport hiérarchisé, l'un primant sur l'autre. 

Des doctrines sur les rapports entre l’Église et l’État

Il existe de nombreuses doctrines définissant les liens entre eux. L’augustinisme politique ou le laïcisme en sont des exemples les plus classiques. Marsile de Padoue et Ockham ont aussi élaboré un système donnant à chacun de ces pouvoirs un rôle et des limites dans la société. Le premier penseur tente de démontrer que l’autorité politique est supérieure à l’autorité spirituelle. Le second penseur, moins radical, cherche à cloisonner les autorités dans leur sphère de compétence tout en privilégiant la primauté du politique. Aujourd’hui, les discours politiques sont imprégnés de laïcité, voire de laïcisme. La laïcité professe la neutralité ou l’impartialité dans le domaine religieux alors que le laïcisme, « radicalisation de la laïcité », professe l’exclusion de la religion dans les institutions publiques, voire dans l’espace publique, pour la remplacer par elle-même. Elles défendent fermement la séparation dans l’Etat de la société civile et de la société religieuse. Néanmoins, l’État applique son autorité si l’ordre est menacé dans la société, ce qui revient à affirmer sa primauté sur l’Église.

Urbain II en présence du roi de France Philippe 1er
L’Église a élaboré et suivi aussi des doctrines dans ses rapports avec les autorités politiques. L’augustinisme politique donne à l’Eglise un devoir de surveillance sur l’État puisqu’elle est gardienne de la justice et de la charité, et à l’État le devoir de la protéger et de la défendre. L’Église a aussi le droit de l’appeler à son secours pour l’appuyer et la protéger comme elle affirme aussi le devoir d’obéissance au pouvoir puisqu’il vient de Dieu. Dans sa conception radicale, elle justifie la primauté de l’autorité spirituelle sur l’autorité temporelle, allant jusqu’à confondre les deux pouvoirs. La théorie des deux glaives est plus précise. Selon sa forme définitive, Dieu remet tout pouvoir au Pape, ce dernier étant son vicaire. Le Souverain Pontife exerce directement le pouvoir spirituel et dispose indirectement du pouvoir temporel par l’intermédiaire des princes. Ainsi il existe bien deux glaives distincts, un glaive spirituel et un glaive temporel, symbole de deux autorités. Cela signifie clairement la primauté du Pape sur les princes et seigneurs qu’il investit et peut déposer.

Mais, les doctrines viennent souvent en réaction à un état existant ou pour répondre à un besoin particulier. Marsile de Padoue construit son système en appui auprès de l’empereur Louis de Bavière en lutte contre le Pape afin de remettre en cause la prééminence du Souverain Pontife sur l’Empereur. Dans ses Dictatatus papae, Saint Grégoire VII définit notamment la primauté du Pape sur l’Empereur dans le cadre de la réforme qu’il entreprend pour combattre les abus et scandales qui affligent l’Église. L’abus de pouvoir des seigneurs est en effet une des causes de la décadence qu’elle connaît.

L’importance des circonstances et du contexte


Réconciliation entre le Pape Alexandre III
et l'Empereur Barberousse

Il est parfois difficile, voire impossible, de séparer les deux sphères religieux et temporel. Cela n’est guère possible que dans certains esprits. C’est faire fi de la réalité historique. L’Eglise est née dans une certaine société, à une époque précise, où l’Empereur était chef de la religion. Le contexte peut expliquer les rapports entre l’Église et l’État. Si une même personne endosse les pouvoirs religieux et temporel, il est alors bien difficile de les séparer et de les distinguer. Comment au temps de la féodalité, l’évêque peut-il ne pas s’intéresser aux choses temporelles tant il est inséré au monde temporel par des liens vassaliques ? Comment le roi peut-il ne pas intervenir dans les affaires religieuses, par exemple dans la désignation des évêques, puisque ceux-ci exercent des fonctions de gouvernement ? Dans le Saint Empire germanique, l’autorité de l’Empereur dépend fortement de la fidélité des évêques. Ainsi les rapports entre les autorités religieuses et temporelles ne relèvent pas simplement de questions doctrinales ou politiques, ils peuvent résulter d’une situation pratique ou d’événements.

L’histoire montre aussi que les rapports entre l’Église et l’État ont varié au cours du temps. Des empereurs ou des princes ont voulu contrôler la religion ou l’utiliser comme organe de gouvernement alors que les hommes d’Église ont aussi cherché à les diriger ou les orienter pour ses intérêts ou ceux des fidèles. De telles volontés plus ou moins fortes et affirmées ont conduit naturellement à une grande méfiance, à de l’indifférence, voire à une hostilité, plus ou moins grandes, à une confrontation, plus ou moins violente. L’histoire garde ainsi en mémoire la longue querelle entre les Papes et les Empereurs germaniques, du XI au XIIe siècle, chacun cherchant à préserver leur liberté d’action face à la tendance hégémonique de son adversaire.

Saint Loup, évêque de Troyes, devant Attila en 451
L’histoire nous révèle encore de véritables leçons sur notre sujet. Une autorité religieuse ou politique peut devenir prééminente ou imposer sa volonté sur l’autre par le simple fait de l’impuissance où celle-ci se trouve, voire son absence. Les difficultés de la Papauté lors du siècle obscur ou lors du Grand schisme, et la perte de crédibilité du Pape qu’elles impliquent, peuvent expliquer l’autorité prééminente de l’Empereur. Face aux désordres et à l’anarchie qu’ont provoqué les invasions barbares, les puissances politiques étant défaillantes, les évêques ont dû exercer des fonctions temporelles, conduisant sans aucune volonté de leur part à une confusion de pouvoirs. Au XIIe siècle, la puissance des Papes, servie par une administration compétente, moderne et centralisée, et par des ressources financières considérables, est telle qu’elle impose sa politique aux États. L’absence de l’un entraîne alors la supériorité de l’autre, la politique n’aimant guère le vide…

Mais les relations entre ces deux pouvoirs ne se réduisent pas uniquement à un rapport de force. L’autorité temporelle peut vouloir appliquer ce qu’elle croît, ce qu’enseigne l’Église, mener une politique conforme à la foi et à la morale chrétienne, ce qui implique alors une collaboration entre l’État et l’Église, chacun cherchant néanmoins à sauvegarder leur souveraineté dans leur sphère de compétence. Telle a été la situation dans le royaume de France au temps de Saint Louis. Cela devient plus difficile quand l’État veut mener une politique contre la morale chrétienne, entraînant nécessairement des frictions avec l’Église. La situation peut s’avérer encore plus tendue quand les intérêts de l’État s’opposent à ceux de l’Église. La chrétienté a disparu quand les intérêts particuliers ont dominé sur ceux de la chrétienté…

Enfin, les rapports peuvent s’avérer plus simple quand les membres qui composent l’État sont en très grande majorité des Chrétiens au point que le catholicisme peut être considéré, officiellement ou non, comme la religion d’État. Les autorités religieuses et temporelles peuvent alors mener une politique cohérente dans l’intérêt des fidèles qui sont eux-mêmes les sujets ou les citoyens de l’État. En fait, en considérant la France, jusqu’au XVIIIe siècle au moins, la société civile et la société chrétienne sont confondues. Il est alors difficile de vouloir les distinguer. La laïcité n’a aucun sens dans de telles conditions. Cela est différent quand la société est païenne, les autorités politiques anticléricales ou quand l’État se veut athée ou opposé à la religion chrétienne. Nécessairement, l’Église ne peut espérer une collaboration, encore moins une prééminence. L’indifférence, l’ignorance, voire la persécution, définissent alors les rapports qui les lient.

Ainsi, les rapports qui existent entre l’Église et l’État ne résultent pas nécessairement d’une doctrine. De nombreux facteurs peuvent les expliquer. Le point sans-doute le plus important est d’évaluer la différence qui sépare la société civile de la société chrétienne. Plus elles sont éloignées l’une de l’autre, plus les pouvoirs, spirituels et temporels, tendent à se séparer et à s’ignorer. Néanmoins, cela ne doit pas nous faire négliger l’importance et l’influence des différentes doctrines qui ont aussi guidé les autorités religieuses et politiques.

Conclusion

L’Église ne peut mener ses missions sans qu’elle intervienne dans le monde. Elle n’appartient pas au monde et ne vit pas selon l’esprit du monde. Mais elle demeure dans le monde dans l’intérêt des fidèles et de leur salut. Elle intervient nécessairement dans la société afin d’accomplir la fin que Notre Seigneur Jésus-Christ lui a fixée. L’État a aussi un rôle à jouer dans l’intérêt de ses membres. Ainsi, inévitablement, l’Église et l’État ont des relations entre eux.

Mais l’Église et l’État sont aussi deux autorités qui exercent des pouvoirs de nature différente, spirituel et temporel. L’histoire garde encore en mémoire des rapports conflictuels ou des collaborations fructueuses entre eux. Grande a été la tentation de confondre ses deux pouvoirs et de les réunir dans une seule personne. À de nombreuses reprises, l’une d’entre elles a défendu sa primauté sur l’autre, de manière pragmatique et en développant des doctrines justifiant son attitude. Chacune des autorités a aussi lutté pour préserver sa liberté d’action et combattu tout abus de pouvoir. Les circonstances ont souvent conduit l’Église ou l’État à réagir contre un empiétement de pouvoir. Il est en effet difficilement concevable de voir deux autorités s’exercer sur la société sans que l’une ne cherche à dominer l’autre. Aujourd’hui encore, dans un État laïc, le pouvoir temporel exerce une certaine primauté sur l’Église dans la société, l’enfermant dans une drôle d’existence, la confinant dans la vie privée des individus comme si l’Église se limitait à quatre murs !

Aujourd’hui encore, les relations entre l’Église et l’État demeurent un sujet d’actualité. La laïcisation de la société soulève bien des questions chez les Chrétiens qui constatent ces méfaits sur l’Église elle-même, sur sa lente et indifférente subordination à l’État. Avec la puissante montante de l’Islam en France, certains hommes politiques veulent remettre en cause les rapports entre l’État et toutes formes de religion. Dans le cadre de notre étude sur le protestantisme, nous voyons aussi l’importance de ce sujet. La nature des rapports implique en effet nécessairement une nouvelle forme de société et influence la vie religieuse de ses membres

En plusieurs articles, nous allons désormais approfondir ce sujet complexe...

Notes et référenes
[1] Daniel-Rops, L'Église de la Cathédrale et des Croisades, V, Fayard, 1952.

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