Le riche insensé, Rembrandt |
Rappel des thèses entre le
protestantisme et le capitalisme
Pour ceux qui voient dans le
protestantisme une cause ou un facteur du développement du capitalisme, deux
écoles se confrontent. Selon la première école, le protestantisme serait à l’origine
d’une nouvelle éthique et aurait donné naissance à un nouvel homme plus adapté
aux besoins de la vie économique moderne. Elle insiste notamment sur la
nouvelle perception du travail, élevé au rang du devoir religieux, sur
l’enrichissement comme signe d’élection divine ou encore sur l’individualisme
religieux, indispensable à l’individualisme économique. La seconde école
insiste sur l’attitude de Calvin à l’égard du prêt à intérêt. Autrefois
interdit, il l’autorise tout en voulant imposer des conditions afin d’en
limiter les abus et les dangers. Non seulement, il enlève tout scrupule aux
entrepreneurs et aux banquiers mais il donne un nouveau principe à la société
en libérant la vie économique de la contrainte religieuse. Dans les deux cas,
un nouveau rapport ou attitude s’établit entre l’homme et l’argent.
Ceux qui voient plutôt le
protestantisme sous l’influence du capitalisme moderne considèrent que ce
dernier a réussi à adapter la foi nouvelle à ses exigences et à ses besoins.
Selon une autre approche, les causes de la nouvelle vie économique ont aussi permis
la naissance et le développement du protestantisme. Ainsi Luther et Calvin
annonceraient les Temps modernes. Le libéralisme religieux et économique, qui
caractérise la modernité, aurait ainsi la même origine. Selon une approche plus
marxiste, le protestantisme serait le produit du capitalisme, les croyances et
les idées évoluant selon les activités économiques.
L’intervention des derniers Papes dans
les questions économiques
Depuis la fin du XIXe siècle,
le capitalisme moderne a fait l’objet de nombreuses interventions de la part
des Papes. Le développement industriel, les nouveaux rapports entre patrons et
ouvriers, la concentration de la richesse entre les mains d’un petit nombre et
la montée de l’indigence les ont conduits à définir clairement la doctrine
sociale de l’Église. Le développement des idées marxistes et la montée du
communisme ont encore rendu leurs interventions nécessaires. Ainsi depuis Léon
XIII, les Papes ont précisé la position de l’Église catholique sur des
questions d’ordre social.
Or il est difficile de définir
une doctrine sociale sans traiter des questions d’ordre économique. C’est
pourquoi le capitalisme moderne n’est guère absent dans les encycliques pontificales. Néanmoins, de manière générale, il ne forme pas un sujet à part entière.
Essayons donc de synthétiser leur enseignement épars. Il nous donnera
certainement un éclairage à notre étude.
Le droit naturel, critère
d’évaluation ?
Des encycliques plutôt
récentes énoncent la position de l’Église sur le capitalisme de manière
générale par rapport à d’autres systèmes économiques. Jean-Paul II nous
rappelle que « la doctrine sociale
de l’Église a une attitude critique vis-à-vis du capitalisme libéral aussi bien
que du collectivement marxistes. » Car, continue-t-il, « du point de vue du développement, on se demande
spontanément de quelle manière ou dans quelle mesure ces deux systèmes sont
capables de transformations ou d’adaptation propres à favoriser ou à promouvoir
un développement vrai et intégral de l’homme et des peuples dans la société
contemporaine. » [1]
Ainsi le capitalisme, comme tout autre système économique, est jugé selon les
critères de la dignité humaine ou du développement humain. La loi ou le droit
naturel justifierait alors la position de l’Église. « La doctrine sociale de l’Église argumente à partir de la raison et du
droit naturel, c’est-à-dire à partir de ce qui est conforme à la nature de tout
être humain. » [2]
Un tel regard n’est pas essentiellement religieux. L’Église catholique n’aurait-elle
que pour fonction de rappeler ce que la raison peut faire entendre ?
La condamnation d’un capitalisme sans
frein
Selon la loi naturelle, Jean-Paul
II condamne une certaine forme de capitalisme, c’est-à-dire un capitalisme où
« la liberté dans le domaine
économique n’est pas encadrée par un contexte juridique ferme qui la met au
service de la liberté humaine intégrale et la considère comme une dimension
particulière de cette dernière, dont l’axe est d’ordre éthique et religieux
» [3]. Il
accepte le capitalisme au sens d’« économie
d’entreprise » ou d’« économie
de marché ». Jean-Paul II s’oppose donc à un capitalisme sans frein et
non au capitalisme en lui-même car il va à l’encontre de la liberté
individuelle.
En 1967, Paul VI dénonce
aussi le libéralisme sans frein, qui se caractérise par quelques principes :
« le profit comme motif essentiel du
progrès économique, la concurrence comme loi suprême de l’économie, la
propriété privée des biens de production comme un droit absolu, sans limites ni
obligation sociales correspondantes. » [4] Nous
restons ainsi aux caractéristiques d’un système économique qui refuse toute
entrave.
La condamnation d’une certaine
mentalité
Leandro BASSANO, Dives and Lazarus,1595 |
Le désir de puissance est
le fruit amer de cette recherche insensée de profit. « L’appétit du gain a fait place à une
ambition effrénée de dominer. » [9] Pie XI
dénonce la dictature économique qui en résulte. Le pouvoir politique s’est
soumis au pouvoir économique. Il est devenu « le docile instrument de toutes les passions et de toutes les ambitions
de l’intérêt. »[10] Il
dénonce enfin, au niveau international, « l’impérialisme économique » ou encore « l’impérialisme international de l’argent, pour lequel là où est
l’avantage, là est la patrie. »[11] Le Pape
dénonce aussi une consommation désordonnée et un égoïsme sans fin, « la honte et le grand péché de notre
siècle » [12].
Ainsi, Pie XI s’attaque
davantage à une forme de mentalité que génère et qui produit le capitalisme. Jean
XXIII revient aussi à la moralité du capitalisme. En décrivant l’état d’esprit
qui régnait au temps de Léon XIII, il rappelle que la vie économique était
dominée par une conception selon laquelle il n’y aurait pas de relations entre
les lois morales et les lois économiques, le seul mobile de l’activité
économique étant l’intérêt particulier, la loi suprême, la libre concurrence
illimitée, les lois de marché déterminant les prix, les profits, les salaires…
« La loi du plus fort non seulement
était tenue pour légitime, mais réglait, en fait, les rapports entre les
hommes ; ainsi le monde économique était-il livré au plus profond
désordre. »[13] Le
désordre est donc la conséquence funeste du capitalisme de la fin du XIXe
siècle.
Les relations entre travail et capital
Léon XIII a ainsi établi
un lien entre le capitalisme moderne et la société, le premier agissant de
manière funeste sur le second. Ce n’est pas au niveau de son aspect économique
qu’il le critique mais en tant qu’agent de désordre et de maux au sein de la
société.
À la recherche de la concorde
Selon Pie XI, les remèdes
à ces maux doivent être portés sur les
deux leviers du capitalisme que sont le travail et le capital, ou plutôt sur
leurs relations. « Les rapports
entre l’un et l’autre doivent être réglés selon les lois d’une très exacte
justice commutative avec l’aide de la charité chrétienne. » [16]
L’autorité publique doit soumettre la puissance économique et la libre
concurrence, qui doit être raisonnable et encadrée. Enfin,
la vie économique doit être réglée aux exigences du bien commun. Ainsi « cette fonction si importante qu’est
l’activité économique retrouvera, à son tour, la rectitude et l’équilibre de
l’ordre. » [17]
L’État a donc un rôle dans
la vie économique. Benoit XVI nous rappelle qu’il a pour vocation de réaliser
la justice de manière pratique. Or il risque d’être prisonnier d’un « aveuglement éthique, découlant de la
tentation de l’intérêt et du pouvoir qui éblouissent »[18]. Le
politique a ainsi besoin de foi, de la foi catholique, qui « permet à la raison de mieux accomplir sa
tâche et de mieux voir ce qui lui est propre. » [19] Ainsi
pour Benoît XVI, la doctrine catholique peut intéresser tout État. Mais,
insiste-t-il, « l’Église a le devoir
d’offrir sa contribution spécifique »
[20] ou
encore que « la société juste ne
peut être l’œuvre de l’Église, mais elle doit être réalisé par le
politique » [21]
et enfin « il ne revient pas à
l’Église de faire valoir elle-même politiquement cette doctrine. » [22]
Si les capacités de
l’Église ne relève pas de l’ordre politique, l’Église elle-même a
incontestablement un rôle dans l’établissement de la concorde. « L’ensemble des vérités religieuses, dont
l’Église est la gardienne et l’interprète, est de nature à rapprocher et à
réconcilier les riches et les pauvres, en rappelant aux deux classes leurs
devoirs mutuels, et, avant tous les autres, ceux qui dérivent de la
justice. » [23]
La religion chrétienne a donc la capacité de maintenir ou de restaurer l’ordre
et la paix au sein de la société.
Contre l’idée matérialiste
de l’histoire de Karl Marx, Max Weber [24] a bien
montré le rôle de l’éthique ou de la mentalité religieuse dans la vie
économique. L’Église n’a-t-elle aucun pouvoir pour former la société de manière
à la rendre plus juste et plus miséricordieuse, et à y instaurer et maintenir
la paix ?
La conception catholique du travail
Paul IV rappelle que le
travail est voulu et béni de Dieu, qui a donné à l’homme le moyen de parachever
son œuvre quel que soit son état ou sa place dans la vie économique. Il évoque pour cela les premières pages de la
Genèse.
Il montre aussi que le travail rapproche et unit les hommes. Pie XII rappelle que
la raison d’être du travail est « de
tirer de son labeur de quoi vivre et faire vivre ses enfants. »[25] Il a
pour but de conserver l’homme et de soumettre la nature pour satisfaire ses
besoins. Selon Léon XIII, le travail « lui fournit un noble moyen de sustenter sa vie ». Ainsi il « doit fait honneur à l’homme » [26].
Paul IV insiste également
sur les méfaits du travail s’il n’est pas réglé de manière intelligente et
libre. Il s’oppose au « mystique
exagérée du travail » [27] et
n’ignore pas les promesses d’argent, de jouissance et de puissance qu’il
procure. Selon Jean XXIII, si tout homme a le droit au travail, ce dernier doit
être encadré afin qu’il ne compromette ni la santé ni la moralité, respecte les
exigences de la femme avec leurs devoirs d’épouses et de mères, et qu’il ne
remette pas en cause la dignité humaine. L’homme ne doit donc pas être considéré
comme un « vil instrument de lucre »
et ne pas travailler au-delà de ses capacités et de ses forces. Le travail ne
doit pas entamer la dignité de l’homme, « relevée encore par celle du chrétien » [28]. Comme Léon
XIII nous le rappelle, il ne doit pas nuire aux intérêts spirituels du
travailleur et le bien de son âme. Il doit par exemple avoir le temps de se
consacrer à la piété, de ne point affaiblir en lui l’esprit de famille, ni les
habitudes d’économie, de ne point le corrompre. Enfin, la pauvreté ne doit être
ni exploitée ni être objet de spéculation. Sont condamnée toute manœuvre
usuraire ou toute fraude « de nature
à porter atteinte à l’épargne du pauvre, d’autant plus que celui-ci est moins
apte à se défendre, et que son avoir est plus sacré parce que plus
modique. » [29]
Néanmoins, tout cela sera
vain si « toutes les formes de
l’activité humaine ne conspireront pas harmonieusement à imiter et à réaliser,
dans la mesure du possible, l’admirable unité du plan divin. » [34] Quel
est cet ordre ? Il s’agit de placer Dieu le terme premier et suprême de
toute activité puis d’« apprécier
les biens de ce monde que comme de simples moyens dont il faut user dans la
mesure où ils conduisent à cette fin. » [35] Il
n’est pas interdit d’exercer des professions lucratives ou de s’enrichir avec
d’honnêtes moyens. Cela est juste, pourvu que, « dans l’acquisition de la fortune, il respecte la loi de Dieu et
les droits du prochain, et que, dans l’usage qu’il en fait, il obéisse aux
règles de la foi et de la raison. » [36] Il faut
donc chercher avant tout le règne de Dieu et sa justice, avec l’esprit de
charité, sans lequel l’union des hommes serait vaine.
La conception de la richesse
L’Église distingue la
juste possession des richesses et leur usage légitime. Si la propriété privée
est de droit naturel et d’une nécessité pour la vie, « l’homme ne doit pas tenir les choses
extérieures pour privées, mais pour communes, de telle sorte qu’il en fasse
part facilement aux autres dans leurs nécessités. » [37] C’est
un devoir de verser le superflu dans le sein du pauvre, un devoir de charité
chrétienne. L’aumône doit être une habitude de vie…
Ainsi pour conclure,
« quiconque a reçu de la divine
Bonté une plus grande abondance, soit des biens extérieurs et du corps, soit
des biens de l’âme, les a reçus dans le but de les faire servir à son propre
perfectionnement et également, comme ministre de la Providence, au soulagement
des autres. » [38]
En outre, la pauvreté n’est pas un opprobre. « Il ne faut pas rougir de devoir gagner son pain à la sueur de son front. » [39] Il faut
se rappeler de Notre Seigneur Jésus-Christ, modèle de notre vie. La vertu est à
la portée de tous, quel que soit son état, riche ou pauvre. Or « seuls la vertu et les mérites, partout où on
les rencontre, obtiendront la récompense de l’éternelle béatitude. » [40] Enfin,
les biens de la nature, tous les trésors de la grâce appartiennent à tous, sans
exception. « Il n’y a que les
indignes qui soient déshérités des biens célestes. » [41]
Le rôle de l’Église dans la vie
économique
L’Église enseigne les
devoirs de chacun, du patron comme de l’ouvrier et tente de rétablir la
concorde entre eux. Certes, comme Léon XIII, elle ne prêche pas seulement aux
pauvres la résignation et aux riches la générosité à l’égard des plus faibles,
elle expose surtout les principes de la doctrine catholique dans le domaine
social. Si « la recherche de la
justice » et « un ordre
social juste » fondé sur le bien commun doivent régir les liens entre
les hommes et donc les rapports entre le capital et le travail, la loi suprême
demeure celle de la charité chrétienne.
Mais l’Église n’est pas
seulement une voix moralisante ou pacificatrice. Elle est là aussi et surtout pour
verser en chacun de nous les eaux vivifiantes par les ministères des évêques et
des prêtres. « Elle s’efforce de
pénétrer dans les âmes et d’obtenir des volontés qu’elles se laissent conduire
et gouverner par la règle des préceptes divins. » [42] Elle a
de nombreux instruments pour toucher efficacement les âmes, « les seuls aptes à pénétrer jusque dans les profondeurs
du cœur humain, les seuls capables d’amener l’homme à obéir aux injonctions du
devoir, à maîtriser ses passions, à aimer Dieu et son prochain d’une charité
sans mesure, à briser courageusement tous les obstacles qui entravent sa marche
dans la voie de la vertu. » [43]
Comme le conclut Léon
XIII, le salut ne peut venir que d’« une
abondante effusion de charité ». Le dévouement au soulagement du
prochain est « un remède très assuré
contre l’arrogance du siècle et l’amour immodéré de soi-même » [44]. Ainsi
nous revenons à l’esprit qui doit gouverner l’activité économique.
Conclusion
Si les derniers Papes ont
surtout insisté sur la dignité de l’homme dans la vie économique et donc sur le
droit naturel pour justifier la doctrine social catholique et ses différentes
interventions dans la vie économiques, l’Église a rappelé la nécessité de la
charité chrétienne dans les relations entre les patrons et les ouvriers, entre
le capital et le travail. Comme toute activité humaine, la vie économique ne
peut se développer hors des exigences chrétiennes, hors du regard de Dieu.
L’homme doit vivre dans le monde sans être du monde. Cela est encore plus vrai
dans le travail qui demeure une de ses activités principales. Il doit être fait
pour l’homme et non l’homme pour le travail. Il est donc contraire à l’esprit
chrétien d’en faire une fin en soi. Cela reviendrait à asservir l’homme et à
l’éloigner de son véritable bien…
Notes et références
[1] Jean-Paul II, Sollicitudo Rei Socialis, n°21, 30 décembre 1987, w2.vatican.va.
[1] Jean-Paul II, Sollicitudo Rei Socialis, n°21, 30 décembre 1987, w2.vatican.va.
[2]
Benoît XVI, Deus caritas est, n°28, 25 décembre 2015, w2.vatican.va.
[3]
Jean-Paul II, Sollicitudo Rei Socialis, n°21, 30 décembre 1987, w2.vatican.va.
[4]
Paul VI, Populorum Progressio, Sur le développement des peuples,
n°26, w2.vatican.va.
[5]
Pie XI, Quadragesimo anno, Sur l’instauration de l’ordre social,
n°113, 15 mai 1531, www.doctrine-sociale-catholique.fr.
[6]
Pie XI, Quadragesimo anno, Sur l’instauration de l’ordre social,
n°114.
[7]
Pie XI, Quadragesimo anno, Sur l’instauration de l’ordre social,
n°115.
[8]
Pie XI, Quadragesimo anno, Sur l’instauration de l’ordre social,
n°117.
[9]
Pie XI, Quadragesimo anno, Sur l’instauration de l’ordre social,
n°117.
[10]
Pie XI, Quadragesimo anno, Sur l’instauration de l’ordre social,
n°117.
[11]
Pie XI, Quadragesimo anno, Sur l’instauration de l’ordre social,
n°117.
[12]
Pie XI, Quadragesimo anno, Sur l’instauration de l’ordre social,
n°147.
[13]
Jean XXIII, Mater et Magistra, Sur l’évolution contemporaine de la vie
sociale à la lumière des principes chrétiens, 15 mai 1961.
[14]
Léon XIII, Rerum Novarum, 15 mai 1891.
[15]
Léon XIII, Rerum Novarum, 15 mai 1891.
[16]
Pie XI, Quadragesimo anno, Sur l’instauration de l’ordre social,
n°118.
[17]
Pie XI, Quadragesimo anno, Sur l’instauration de l’ordre social,
n°118.
[18]
Benoît XVI, Deus caritas est, n°28, 25 décembre 2015, w2.vatican.va.
[19]
Benoît XVI, Deus caritas est, n°28, 25 décembre 2015, w2.vatican.va.
[20]
Benoît XVI, Deus caritas est, n°28, 25 décembre 2015, w2.vatican.va.
[21]
Benoît XVI, Deus caritas est, n°28, 25 décembre 2015, w2.vatican.va.
[22]
Benoît XVI, Deus caritas est, n°28, 25 décembre 2015, w2.vatican.va.
[23]
Léon XIII, Rerum Novarum, 15 mai 1891.
[24]
Voir Émeraude,
article « Max Weber, l’éthique du
protestant et le capitalisme moderne », août 2017
[25]
Pie XII, Radio message de Pentecôte, 1941.
[26]
Léon XIII, Rerum Novarum, 15 mai 1891.
[27]
Paul VI, Populorum Progressio, Sur le développement des peuples,
n°27.
[28]
Léon XIII, Rerum Novarum, 15 mai 1891.
[29]
Léon XIII, Rerum Novarum, 15 mai 1891.
[30]
Léon XIII, Rerum Novarum, 15 mai 1891.
[31]
Léon XIII, Rerum Novarum, 15 mai 1891.
[32]
Léon XIII, Rerum Novarum, 15 mai 1891.
[33]
Léon XIII, Rerum Novarum, 15 mai 1891.
[34]
Pie XI, Quadragesimo anno, Sur l’instauration de l’ordre social,
n°147.
[35]
Pie XI, Quadragesimo anno, Sur l’instauration de l’ordre social,
n°147.
[36]
Pie XI, Quadragesimo anno, Sur l’instauration de l’ordre social,
n°147.
[37]
Léon XIII, Rerum Novarum, 15 mai 1891.
[38]
Léon XIII, Rerum Novarum, 15 mai 1891.
[39]
Léon XIII, Rerum Novarum, 15 mai 1891.
[40]
Léon XIII, Rerum Novarum, 15 mai 1891.
[41]
Léon XIII, Rerum Novarum, 15 mai 1891.
[42]
Léon XIII, Rerum Novarum, 15 mai 1891.
[43]
Léon XIII, Rerum Novarum, 15 mai 1891.
[44]
Léon XIII, Rerum Novarum, 15 mai 1891.
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