" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


samedi 18 mars 2017

La querelle sacramentaire, preuve d'une folle prétention, celle de la doctirne du libre-examen

Au sens de Luther, le libre examen est le principe selon lequel la Sainte Écriture est intelligible à tout chrétien. Par conséquent, il n’est guère besoin d’une autorité en matière d’interprétation biblique. Comme la Sainte Écriture est selon sa doctrine la seule source de vérité, il en conclut qu’il est inutile de disposer d’une autorité en matière de foi. Sa pensée est encore plus radicale. « L’évêque, le pape, les lettrés, et tout homme, ont le pouvoir d’enseigner mais ceux du troupeau doivent juger s’ils entendent la voix du Christ ou celle d’un étranger. »[1] Un chrétien est capable par lui-même de juger de la véracité de l’enseignement d’un homme d’Église.

Fort de son principe, Luther accuse l’Église catholique d’avoir mis de nombreuses choses sur le même pied d’égalité avec l’Évangile alors qu’elles ne seraient que pures inventions humaines. Il remet donc en question de nombreux dogmes et pratiques au regard de la Sainte Écriture. Il remet notamment en question la conception traditionnelle de l’Église porteuse et gardienne de la Sainte Écriture.

Aujourd’hui encore, de nombreux chrétiens croient sincèrement qu’ils n’ont pas besoin de l’Église pour lire correctement et bien interpréter la Sainte Écriture, pensant sans hésitation que le Saint Esprit les éclaire directement. Sans le savoir peut-être, ils reprennent la doctrine de Luther. « Nous sommes maintenant éclairés sur toutes les vérités de la foi par la lumière directe du Saint-Esprit »[2], déclare-t-il à un légat du Pape. Mais ces belles paroles que deviennent-elles quand elles sont appliquées dans la réalité ?

Or les faits historiques nous montrent que le Saint Esprit, tel que le conçoit Luther, ne dirige pas les hommes de la même manière et sur la même voie, allant même se contredire. Le développement des mouvements protestants montrent en fait l’inefficacité du libre examen et surtout la folle prétention de ces innovateurs. La Sainte Écriture n’est pas aussi aisée à saisir tant les interprétations qui sont issues d’une lecture même sérieuse et attentive s’opposent. La querelle dite sacramentaire en est un bel exemple. Le Saint Esprit n’éclaire pas tout homme qui veut…

La Cène, réalité ou symbole ?



La querelle dite sacramentaire désigne un conflit qui a rapidement opposé les « réformateurs » sur la question de la Cène ou plutôt, selon le vocabulaire catholique, le sacrement de l’Eucharistie. Elle oppose Luther et les luthériens aux négateurs du dogme de la présence réelle dans l'Eucharistie. Les premiers entendent à la lettre les mots du Christ : « ceci est mon corps, ceci est mon sang » : le Christ est bien présent dans l’hostie, avec le pain (consubstantiation), dans le pain (impanation). Leur attitude s’avère rapidement peu cohérente avec la doctrine de la justification par la foi seule. Mais, Luther persiste, « enchaîné par le texte » de l’Évangile. Mais d’autres, plus soucieux de rigueur intellectuelle, n’y voient qu’un symbole. C’est la position de Karlstadt puis de Zwingli. Présence réelle ou symbole ?

Revenons au temps où Luther doit se cacher pour éviter les sanctions de la diète de Worms. En 1521, un de ses disciples, Karstadt, profite de son absence pour imposer une réforme plus radicale à Wittenberg. Il met notamment en question toute présence réelle du corps de Notre Seigneur Jésus-Christ dans la Cène. La promesse de Notre Seigneur Jésus-Christ de nous donner son corps se rapporte à lui et à son sacrifice sur la croix. Ainsi Karlstad applique ses paroles à son corps assis parmi ses disciples. Certes, comme Luther, il défend l’idée qu’il n’y a eu qu’un sacrifice, celui de la Croix, mais la Cène ne serait qu’un souvenir du Calvaire. De retour à Wittenberg en 1522, Luther le fait chasser de la Saxe. Installé à Strasbourg, il publie des opuscules sur ce sujet, défendant sa conception de la Cène. Sa doctrine se répand au point d’inquiéter Luther.

Karlstadt (1486-1541)


Les arguments de Karlstadt impressionnent en effet les « réformateurs ». Certains y adhèrent. D’autres demandent à Luther des explications claires sur le sujet. « Nous éloignons donc, autant que possible, les pensées des nôtres de cette controverse. Mais il en est que cela ne satisfait pas. Ils insistent et veulent que nous leur disions ce que nous croyons au sujet de ce pain et de ce vin. Or, nous ne savons pas bien encore ce que nous devons leur répondre, en toute sûreté de foi et nous persévérons dans notre effort pour écarter ce problème. » [11] Puis d’autres protestants comme ceux de Strasbourg défendent l’idée d’une solution intermédiaire entre la présence réelle et le symbolisme. Ils développent l’idée de la présence spirituelle ou virtuelle de Notre Seigneur Jésus-Christ et en la communion spirituelle. Calvin la reprendra.

En 1525, Luther publie alors un ouvrage défendant la Présence réelle dans la Cène. Il réfute les arguments de Karlstadt et railliant l’exégèse aventureux de son adversaire. Il accuse la « raison du docteur Karlstadt » et ironise sur sa manie de raisonner. « Comme si nous ne savions pas que la raison est la prostituée du diable et qu’elle ne peut que blasphémer et souiller tout ce que Dieu dit et fait ! »[11]

Luther a accusé Karlstadt d’avoir « le premier lancé cette opinion »[3]. Pourtant, l’idée de l’interprétation symbolique de la Cène est déjà présente dans un traité d’un théologien, Wessel Ganfort (vers 1419-1489), qu'on présente souvent comme l'un des précurseurs de la "réforme". Son ouvrage impressionne notamment Cornelis Henriexs Hoen, Hinne Rode et Georges Sagan, qui à leur tour développent la thèse et la répandent. Hoen estime que le Christ, en mourant, a voulu ajouter à sa promesse un gage, comme un époux à son épouse avant de la quitter. « Celui qui reçoit l’eucharistie, gage de son époux, qui atteste qu’il se donne à lui, doit croire fermement que désormais le Christ est à lui, qu’il a été livré pour lui et son sang versé pour son salut : c’est pourquoi, il détournera son esprit de tout ce qu’il aimait auparavant, pour ne s’attacher qu’au Christ… Voilà ce que veut dire : manger le Christ et boire son sang, comme le Sauveur l’a dit lui-même. »[11] Hoen s’oppose à la doctrine de la présence réelle qu’il considère comme l’œuvre du diable. Les trois partisans de la foi nouvelle font part de leurs réflexions à Luther, qui les rejettent sans hésitation. Renvoyés par ce dernier, ils se rendent alors à Bâle auprès d’Oecolampade puis à Zurich auprès de Zwingli. Ces chefs de mouvements adhèrent à leur thèse. Ils en viennent aussi à appuyer Karlstadt tout en trouvant ses arguments faibles. Ils publient alors des ouvrages contre la Présence réelle en développant d’autres arguments plus convaincants. Ils défendent surtout l’idée que les mots du Christ ne sont qu’un trope, c’est-à-dire une figure.

Cependant, Oecolampade se distingue de Zwingli. Si ce dernier adhère au symbolisme de la Cène, Oecolampade ne voit pas simplement une commémoration dans la Cène et tend à défendre l’idée d’une présence spirituelle, d’une communion mystique. Il conçoit une véritable action divine dans le sacrement.

De nouveau, toujours avec sa violence accoutumée, Luther s’oppose aux réformateurs de Zurich et de Bâle, les englobant dans le même esprit que celui de Karlstadt. Il les appelle désormais les « flagelleurs du sacrement », « les blasphémateurs du sacrement » ou plus simplement les « sacramentaires ». Ses amis pressent alors Luther de réfuter leurs arguments dans un esprit de paix. Mais Luther est catégorique. « En somme, il faut que les uns ou les autres soient des ministres de Satan : eux ou nous. Il n’y a pas de place pour un avis intermédiaire ou pour un milieu. Il faut que chaque partie confesse ce qu’elle croit. Et, du moment qu’ils sont si assurés, nous leur demandons qu’ici ils sont en dissentiment formel avec nous […] Que si eux persistent à dissimuler, il nous incombera de proclamer que nous sommes étrangers les uns aux autres et que nos esprits sont opposés. […] Nous embrassons volontiers la paix, mais à condition que notre paix avec Dieu par le Christ soit sauve. »[4]

Un conflit sans issue

Revenons aux luttes que tous les protestants engagent, défendant l’une des trois conceptions de la Cène : présence réelle, symbolique ou spirituelle. La question devient l’objet de nombreux traités, chacun apportant des arguments en faveur de leur doctrine. Comme nous avons désormais l’habitude, les injures se mêlent aux différentes argumentations. Finalement, au niveau doctrinal, les traités et contre-traités n’aboutissent à aucun résultat. Pourtant, le récit de la Cène est capital. Le nombre des traités pour défendre chacune des positions le démontrent suffisamment.

Un conflit révélateur des contradictions de la nouvelle foi



Parmi les arguments que Luther utilise contre ses adversaires, notons en deux. D’une part, il accuse Zwingli et Oecolampade de s’appuyer sur l’expérience de la foi, c’est-à-dire sur le témoignage intérieur de leurs esprits et sur leur conscience. « À quoi sert ce grand mot, fastuosissima illa vox, d’expérience de la foi et de témoignage de l’esprit, si nous pouvons l’invoquer pour nous et le repousser pour les autres ? […] Nous sommes certains de ne pas nous tromper, à eux de voir jusqu’à quel point ils sont certains de ne pas se tromper. » [5] En clair, l’expérience de la foi est toute relative et ne peut servir d’argument.

D’autre part, Luther use contre ses adversaires de l’argument des variations. « Il y a trois sectes dans cet erreur sur le sacrement […] Leurs dissensions prouvent que ce qu’ils enseignent vient de Satan, car l’Esprit de Dieu n’est pas un Dieu de dissension mais de paix. » [6] Or s’il existe de véritable divergence sur un texte capital de la Sainte Écriture, cela signifie que le Saint-Esprit n’éclaire pas tous les esprits. Or comment le savoir ? La divergence est même l’œuvre de Satan. Il peut donc influencer dans la lecture de la Sainte Écriture.

Les arguments de Luther nous intéressent car nous pouvons sans difficulté les retourner contre lui. Il en appelle aussi à l’expérience de la foi pour réfuter l’enseignement de l’Église et imposer sa doctrine. Il est lui aussi source de dissension et de querelles. Il en est même le premier à avoir ouvert le chemin de la révolte. Ce qui est vrai pour ses adversaires deviendrait-il sans intérêt et inefficace lorsque cela le concerne ? Pour relativiser ses attaques, Zwingli en vient aussi  à reprocher les audaces et les turpitudes de Luther contre des catholiques tout en dénonçant son hypocrisie. Il « admet beaucoup de choses qu’il reprochait jadis à ses ennemis »[7]

Zwingli nous apprend aussi : « Que le corps et le sang du Christ soient reçus essentiellement et corporellement dans le pain et le vin de l’eucharistie, cela ne peut être démontré par la sainte Écriture. » En fait, aucune des trois positions sur le sacrement ne peut être démontrée par la Sainte Écriture en dépit des subtilités grammaticales que les uns et les autres manipulent avec trop de subtilités et de finesse. En clair, selon Zwingli, la Sainte Écriture à elle-seule ne peut être source de vérité pour les dogmes contrairement aux propos des « réformateurs ». Sans le vouloir, Luther avoue lui-aussi l’impuissance de la Sainte Écriture puisqu’il en appelle à l’autorité unanime des Pères et à la pratique constante de l’Église depuis le début du christianisme pour défendre sa doctrine. Luther en appelle à la Tradition !

Une doctrine bien humaine

En fait, Luther et Zwingli interprètent les paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ selon leur tempérament. Luther les interprète de manière littérale, Zwingli dans un sens métaphysique. Cela est compréhensible. Luther tire sa doctrine de son expérience personnelle comme nous l’avons pu voir au travers de notre étude. De sa relation avec Dieu, il bâtit son système religieux. Zwingli est plus rationnel. C’est un intellectuel. Il développe ses idées de manière logique à partir de quelques principes. Sur le sacrement, l’un raisonne donc en mystique, l’autre en rationaliste. Le premier sent la présence du Christ, le second y demeure froid. Leur interprétation dépend donc de leur tempérament et de leur expérience. Que devient alors le libre-examen qu’ils défendent tant ? Que devient aussi l’intelligibilité de la Sainte Écriture ?

L’exigence de la lecture biblique

De manière inconsciente, Zwingli remet en question la doctrine centrale du protestantisme en se défendant des attaques de Luther. « Personne n’est si savant qu’il puisse tout savoir et ne se trompe jamais. » Cela signifie que la lecture et l'interprétation de la Sainte Ecriture s’appuient sur une connaissance et qu’en matière de savoir, l’homme n’est pas parfait. Zwingli demande alors à Luther de prendre conscience de son ignorance. Il en revient donc à montrer que l’interprétation de la Sainte Écriture nécessite des connaissances qui ne sont pas accessibles à Luther et par conséquent à tout chrétien. Effectivement, nous voyons des protestants user avec habilité de la sémantique pour justifier leurs positions. L’interprétation de la Sainte Écriture dépendrait-elle du degré de science de chacun ?

Le politique encore au secours du religieux

Ainsi les discussions scripturaires ne permettent pas aux chefs réformateurs d’aboutir à un accord. Le raisonnement et les injures ne suffisent pas à réconcilier les différents protestants. Une solution sera néanmoins trouver grâce à la politique. L’une des autorités politiques, Philippe de Hesse, est soucieux de l’unité des protestants afin de s’opposer efficacement à l’empereur Charles Quint. En outre, comme le dit Zwingli, « ne donnons point aux papistes le temps de respirer notre dissentiment. »[8] La réconciliation est donc nécessaire afin de concentrer les forces et d’éviter la raillerie des catholiques.

Sous l’instigation de Philippe de Hesse, en 1529, les principaux protagonistes sont réunis à Marbourg dans l’espoir d’aboutir à une entente. Mais les divergences persistent sur le sujet de la cène. L’année suivante, c’est de nouveau la rupture. Une autre tentative de réconciliation échoue en 1534. Philippe de Hesse ne perd pas espoir. En 1536, il réunit de nouveau les principaux chefs de mouvement à Wittenberg. Un texte est enfin accepté par les luthériens et les sacramentaires. La concorde de Wittenberg met alors fin officiellement aux controverses. Ce n’est qu’une réconciliation de façade pour des intérêts politiques. Un accord est trouvé. Cependant, ne nous trompons point. L’accord est fait d’équivoques. « L’Eucharistie est le sacrement du vrai corps et du vrai sang de Jésus-Christ, et y participer est nécessaire à tous les Chrétiens. »[9] Le premier article du texte est particulièrement intéressant. Il est même symptomatique, voire ironique. Les théologiens protestants tirent leur confession sur l’Eucharistie à partir des paroles de Saint Irénée de Lyon, c’est-à-dire d’un Père de l’Église, confirmant finalement que la Sainte Écriture ne peut être la seule source de vérité en matière de foi !

Conclusion

La querelle dite sacramentaire dresse les partisans de Luther à ceux de Zwingli. Ils se querellent sur les paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ instituant l’Eucharistie. Or ces paroles sont simples, claires et entendues par tous et depuis l’origine de l’Église. Elles sont au centre de la liturgie depuis des siècles. Jamais le sacrement de l’Eucharistie n’a été remis en cause. Pourtant, les maîtres de la « réforme » ne parviennent pas à se mettre d’accord sur le sens de ces paroles. Or n’ont-ils pas tous affirmé et écrit que la Sainte Écriture était intelligible par tous ? N’ont-ils pas affirmé que tout chrétien pouvait librement l’interpréter ? Or dans cette histoire, chaque protagoniste a sa propre façon d’interpréter ce récit fondamental. Les uns l’entendent de manière littérale, les autres, de manières figurées. Et certains cherchent une troisième voie ! On en appelle à la raison et au savoir, à la science et à la Tradition ! Est-ce l’intelligibilité universelle de la Sainte Écriture ? La lumière directe du Saint Esprit ?

Par leur désaccord sur un récit fondamental, les protagonistes montrent d’abord que l’interprétation de la Sainte Écriture n’est pas si simple et nécessite une certaine science et plus encore une certaine prudence. La lecture des textes sacrés peut être biaisée par les traductions et l’intention du traducteur comme par le tempérament et l’expérience, ou l’inexpérience, du lecteur. Le libre examen est donc une illusion ou encore une folle prétention humaine, et surtout la voie à l’anarchie, à la confusion. Puis, la Sainte Écriture ne semble pas être suffisante pour l’entendre comme il se doit. Le recours aux seuls textes sacrés pour régler ce différend s’est avéré impossible. Les protestants eux-mêmes ont dû user de la Tradition pour parvenir à un accord. Enfin, sans le soutien insistant de l’autorité politique, la controverse aurait encore pu durer bien longtemps semant le désordre et la division au sein du protestantisme. Or, comme l’avoue Luther lui-même, le désordre et la multitude des opinions sur un sujet si important sont signes qu’elles proviennent du diable.

« Cette seule dispute renverrait le fondement commun des deux partis. Ils croyaient pouvoir finir toutes les disputes par l’Écriture toute seule, et ne voulaient qu’elle pour juge ; et tout le monde voyait qu’ils disputaient sans fin sur cette Écriture, et encore sur un passage qui devait être des plus clairs »[10]. Parfois, les simples faits suffisent à réfuter une doctrine …




Notes et références
[1] Martin Luther, dans Protestantisme et libre examen, les étapes et le vocabulaire d’une controverse, Joseph Leclair, dans Recherche de science religieuse, n°3, 1969.
[2] Luther dans Luther et démocratie, Charles Mercier, Revue néo-scolastique de philosophie, année 1936, volume 39, n°51, www.persee.fr.
[3] Luther, lettre du 27 octobre 1525 dans Dictionnaire de Théologie catholique, article "Sacramentaire (controverse)".
[4] Luther, lettre du 5 novembre 1525 aux prédicateurs de Strasbourg dans Dictionnaire de Théologie catholique, article "Sacramentaire (controverse)".
[5] Luther, lettre du 5 novembre 1525 aux prédicateurs de Strasbourg.
[6] Luther, lettre du 5 novembre 1525 aux prédicateurs de Strasbourg.
[7] Zwingli, lettre du 1er avril 1527 à Luther dans Dictionnaire de Théologie catholique, article "Sacramentaire (controverse)".
[8] Zwingli, lettre du 1er avril 1527.
[9] Accord de Wittenberg, dans L’Église de la Renaissance et de la Réforme, Une Révolution religieuse : la réforme protestante, Daniel-Rops, V, Fayard, 1955.
[10] Bossuet, Histoire des variations des églises protestantes, Tome I, Livre II, bnf, gallica. Traduction proposée par nous.

[11] Dictionnaire de Théologie catholique, article "Sacramentaire (controverse)", édition Letouzey et Ané, 1902-1950, jesus-maria.com.

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