« Luther est un des plus grands génies
religieux de toute l’humanité. Je le mets à cet égard sur le même plan que
Saint Augustin, Saint Thomas d’Aquin ou Pascal. D’une certaine manière, il est
encore plus grand. Il a repensé tout le christianisme. Il en a donné une
nouvelle synthèse, une nouvelle interprétation. »[1]
Comment un théologien catholique peut-il s’exprimer ainsi ? Cela nous
étonne et nous effraie. L’Église catholique en condamnant Luther a-t-elle
commis une erreur ? Le luthéranisme est-il alors dans le vrai ? Le conflit
qui divise les catholiques et les protestants depuis cinq siècles n’est-il
finalement qu’un malentendu ? Le mouvement œcuménique aurait donc pour
objectif de faire cesser cette méprise pour unir de nouveau les Chrétiens.
Aujourd’hui, il n’est pas rare d’entendre des propositions similaires et de
voir des comportements allant dans ce sens, cherchant la réconciliation par des
rencontres et des gestes symboliques. Or la réalité n’est pas aussi simple…
Dans l’article précédent,
nous avons décrit les événements de 1517 à 1520 qui ont conduit à la rupture. Trois
ans ont suffit pour bouleverser l’Église et semer la zizanie. Un homme a été au
centre de ce bouleversement : Luther. Génie ou fou ? Les avis
divergent. Mais tous admettent son rôle prédominant, voire fondamental, dans la
situation actuelle. Il n’est alors guère envisageable de comprendre l’histoire
et donc la situation actuelle sans mieux le connaître. Notre article a pour
objet la vie de Luther jusqu’en 1517.
Sources
Nous avons peu de sources
d’informations sur Luther avant 1517. Nous sommes souvent tributaires de son
propre témoignage qu'il nous a laissé dans ses nombreux ouvrages bien des années
après les événements. Pour nos articles, nous avons utilisé des ouvrages provenant
d’historiens tant catholiques que protestants.
Luther avant l’entrée dans
la vie religieuse
Né le 10 novembre 1483, à
Eisleben, en Saxe, Martin Luther est le second de huit enfants. Son père, Hans,
est un homme pieux, aux mœurs irréprochables, prompt à la colère. D’origine
paysanne, il quitte le travail de la terre pour être mineur puis ouvrier et
ensuite contremaître avant de devenir entrepreneur en fonderie. Si au début, la
famille de Luther est plutôt pauvre, sa situation change au fur et à mesure de
l’élévation sociale du père. Sa femme, Marguerite, fait marcher ses enfants
d’une main ferme. Selon les propos de Luther, son enfance est durement frappée
par la sévérité de ses parents et par la discipline qu’ils exigent de leurs
enfants. Les coups de fouet ne sont pas rares.
Martin est un homme
intelligent. Après une éducation classique, il poursuit ses études dans le
droit. Pendant un an, il est l’élève des Frères de la vie commune. En 1501, à
dix-huit ans, il entre à l’Université d’Erfurt. Très brillant, il obtient la
maîtrise ès art. Survient alors un fait qui le bouleverse. Le 2 juillet 1505,
sur la route de Manfeld à Erfurt, il est surpris par un orage d’une violence
inouïe. Il fait alors un vœu à Sainte Anne : « Si tu m’aides, je me ferai moine. » Tel est le récit
traditionnel qui explique l’origine de la vocation religieuse de Luther. Il est
néanmoins très improbable que son vœu ait été aussi spontané que cela. La mort,
il l’a côtoyée bien souvent. La crainte de son devenir dans l’au-delà, il l’a
déjà connue. La vie monastique serait-elle alors une réponse à ses angoisses ?
Légendaire ou non, le récit nous révèle un des traits de la personnalité de
Luther : sa vive sensibilité. Il
nous dévoile aussi les troubles qui le hantent et ne cesseront de le hanter par
la suite. Quinze jours après, il réalise son vœu. Il frappe à la porte du
couvent des Ermites de Saint Augustin. Ces derniers appartiennent à la branche
de stricte observance de l’ordre.
Une brillante carrière
religieuse
À son retour, Luther est
affecté au couvent de Wittemberg. En 1512, il est promu docteur en théologie.
Il se voit confier la chaire d’Écriture sainte à l’Université. Il commente dans
ses cours le livre des Psaumes (1513-1515), ainsi que l’Épître
aux Romains (1515-1516), l’Épître aux Galates (1516-1517) et l’Épître
aux Hébreux (1517-1518). Ses cours connaissent un vif succès. Également
prédicateur, il se fait aimer de son auditoire. Il est nommé vicaire de
district, à la tête de onze maisons.
En 1517, Luther est donc
un homme estimé et prestigieux dans son Ordre comme dans son université.
« C’est le Christ qui parle par
votre bouche », ose lui dire son supérieur Staupitz, vicaire général
pour le district allemand.
Un homme tourmenté
Pendant quinze ans, Luther
se livre à des jeûnes et des pratiques ascétiques très sévères. D’où vient ce
désir de mortification ? Il cherche certainement à apaiser son âme tant
il est angoissé par son salut. Il voit en effet dans ses exercices un moyen de
répondre à un vif sentiment religieux. « J’ai moi-même été moine pendant quinze ans, sans compter la manière
dont j’ai vécu avant. J’ai lu avec zèle tous leurs livres et j’ai fait ce que
je pouvais. À aucun moment je n’ai pu me consoler de mon baptême, mais j’ai
toujours pensé : quand seras-tu une fois pieux et feras-tu assez, pour
avoir un Dieu qui te fait grâce ? De telles pensées m’ont poussé vers la
« moinerie » et m’ont tourmenté et supplicié par le jeûne, le froid
et une vie sévère »[3]
Luther est un homme
scrupuleux, tourmenté par une inquiétude profonde, hanté par l’idée d’un Dieu
exigeant. Dieu lui apparaît comme un Juge sévère. « Quand feras-tu assez pour obtenir que Dieu soit clément ? »[4]
La colère divine et la crainte du jugement dernier le conduisent parfois à de
véritables crises d’abattement. Lors de son noviciat, au cours d’une
célébration d’une messe, au moment de l’offertoire, il est souvent pris d’une
angoisse terrible. Il a pu poursuivre son office avec l’aide de son prieur ou
du maître des novices. Dieu l’accepte-t-il ? Pardonne-t-il ses
péchés ? La majesté divine l’écrase.
Peut-il par ses propres
œuvres jouir de la paix de l’âme ? Telle est la question que se pose
Luther. « Sous le couvert de cette
sainteté et de cette confiance en ma justice propre, je nourrissais une
perpétuelle défiance, des doutes, une crainte, une envie de haïr et de
blasphémer Dieu. »[5]
En dépit de sa sincérité et de son zèle, il ne parvient pas à surmonter ses
angoisses. « Quand je le regardais sur la
croix, je croyais qu’il était pour moi comme la foudre. Quand on prononçait son
nom, j’aurais préféré entendre nommer le diable, car je croyais qu’il me
fallait faire des bonnes œuvres jusqu’à ce que le Christ me fût par elles rendu
favorable. »[6] Il constate donc
l’impuissance de ses exercices et finalement de sa volonté. Luther soulève
alors une nouvelle question : l’homme dispose-t-il finalement du
libre-arbitre pour accomplir la loi ? Son expérience personnelle se
traduit par une sérieuse interrogation sur l’homme.
La volonté humaine à la merci de l’arbitraire de Dieu
Gabriel Biel (1420 et 1425- 1495) |
Une vive sensibilité religieuse
Luther ne voit cependant dans ses repentances et ses contritions aucune
efficacité. L’amour propre, l’égoïsme, les convoitises qu’il éprouve lui font
douter de son salut. Les concupiscences qui le tourmentent en dépit de son zèle
ascétique le font douter de son salut. Ne serait-il pas réprouvé, se
dit-il ? Ses exercices ascétiques ne lui donnent aucune certitude. « La
permanence du péché l’acculait au désespoir. »[8]
Il se sent abandonné par Dieu. « Impossible de fuir, pas moyen de
trouver une consolation, ni en soi-même, ni au-dehors : de tous côtés, ce
n’est qu’une accusation »[9].
Il se sent alors incapable de surmonter le jugement de Dieu. « Je me
suis martyrisé par la prière, le jeûne, les veilles, le froid, écrira
Luther en 1537… Qu’ai-je cherché par là, sinon Dieu ? Il sait comment
j’ai observé ma règle et quelle vie sévère j’ai menée… Je ne croyais pas au
Christ, mais je le prenais pour un juge sévère et terrible, tel qu’on le peint
siégeant sur l’arc-en-ciel. »[10]
Terrible crise. Tout sent le désespoir. Sa soif d’absolu est extrême.
Son âme tumultueuse et scrupuleuse à l’excès n’est pas satisfaite. Il « exagère
la gravité de ses moindres péchés, sans cesse penché sur sa conscience, occupé
à en scruter les mouvements secrets, hanté du reste par la pensée du jugement,
nourrissait de son indignité un sentiment d’autant plus violent et redoutable,
qu’aucun des remèdes qu’on lui offrait ne pouvait, ne savait alléger ses
souffrances. »[11]
Est-il élu par
Dieu ? ...
L’influence des lectures
Luther lit beaucoup. Il cherche probablement à puiser dans ses lectures
de quoi surmonter ses crises. Avec Saint Augustin, il ne retient que la corruption
de l’homme. L’homme doit s’affirmer comme pécheur devant Dieu. Il doit donc s’accuser
avec sévérité. Sa conception du péché sera opposée à celle de l’Église. Ce que
l’Église catholique dit de la concupiscence est pour Luther le péché lui-même. Il
accusera l’Église catholique de minimiser le péché. Dans les œuvres de Saint
Augustin contre le pélagianisme, il découvre aussi la toute-puissance de la
grâce. Il conçoit alors entièrement le salut comme œuvre de la grâce de Dieu.
Dans la Théologie allemande[12],
ouvrage mystique dont on ignore l’auteur, il découvre le rôle de la foi au
Christ Rédempteur. Selon cet ouvrage, l’homme doit s’ouvrir à l’action de Dieu
et la subir, ne rien faire pour y résister. Telle est la mystique allemande qui
s’impose à Luther. Contrairement au volontarisme prôné par l’ockhamisme, elle
s’oppose à toute efficacité des œuvres. L’homme serait incapable par lui-même à
se rendre juste.
En 1511, Luther quitte la stricte observance. Dans les cours qu’il
donne sur les Psaumes, il
n’hésite pas à dire que tous les hommes pêchent et sont toujours impurs. Il
traite les Augustins de la stricte observance d’« orgueilleux en
sainteté ».
La théorie de justification de Luther
Dans la préface de l’édition de ses œuvres en 1545, Luther nous raconte
que l’étude de l’Épître aux Romains libère
enfin ses angoisses. Grâce à une illumination de la grâce, nous dit-il, il
découvre au travers du verset 17 du chapitre I que « la justice de
Dieu, c’est celle qui nous justifie et non celle qui nous condamne c’est celle
dont vit le juste par le bienfait de Dieu, c’est-à-dire par la foi. »[13]
Dieu n’est plus pour Luther un juge qui exerce une justice punissable. Une
lecture de Saint Augustin le réconforte dans son interprétation.
Luther élabore sa théorie de la justification : Dieu juge les
hommes non sur leurs œuvres mais sur leur foi en lui et dans la rédemption du
Christ. Le croyant justifié est juste tout en demeurant pécheur. Il est
justifié parce que Dieu renonce à lui imputer ses péchés et par la foi, lui met
au bénéfice de sa justice. Il est pécheur car la convoitise subsiste en lui.
Tous les hommes sont corrompus par le péché. Le péché originel n’est pas
détruit au baptême. Atteints du péché, tous les hommes sont privés du libre
arbitre et de ce fait ne peuvent être responsable de leurs actes, bons ou
mauvais. Incapables de faire le bien, ils ne peuvent donc être justifiés par leurs
œuvres. Ils ne peuvent l’être que par la foi. Il n’y a en fait qu’une seule
justice, une justice extérieure à l’homme, une justice qui le sauve. Par la
grâce du Christ, toutes les souillures de l’âme sont comme recouvertes d’une
chape de lumière. Il faut donc se confier en Lui et se raccrocher à Lui.
« La foi qui justifie, c’est celle qui saisit Jésus-Christ. »[14]
Tout ce que peut faire l’homme est donc dérisoire.
Que cette doctrine peut être apaisante pour une âme si tourmentée que
celle de Luther ! « Aussitôt, je me sentis renaître, et il me
sembla être entré par les portes grandes ouvertes, au paradis même. » [15]
Il se sent pécheur mais le Christ a pris sur Lui tous les péchés. Les exercices
de piété qu’il mène avec si grand opiniâtreté mais inefficacité ne servent à
rien. Les raisonnements théologiques subtils auxquels il a recours sont aussi
bien inutiles. Pour être sauvé, il faut porter en soi la certitude du salut par
la foi. Mais de même qu’il s’oppose à la conception catholique du péché, il
confond la notion classique de foi avec le sentiment de confiance.
Un homme sûr de lui
Naturellement, toute opposition provoque en lui colère et fureur. Comme
ses pensées lui semblent claires, d’une incroyable vérité, Luther ne voit dans
toute opposition que méchanceté ou ignorance. Les opposants seraient même des
maudits. D’où « des injures violentes, brutales, sans mesure et sans
esprit, d’une grossièreté qui bientôt passera toutes les bornes, à mesure que
la contrainte des mœurs monastiques cessera, petit à petit, de faire frein sur
Luther. »[17]
Ses paroles sont aussi exagérées que ne l’étaient ses exercices de
mortification.
Sa fougue et son agressivité imprègnent ses discours et ses écrits.
Érasme voit en lui une impétuosité excessive et dangereuse. C’est parfois la
violence de son langage qu’il condamne. Selon un de ses biographes, son
tempérament peut « passer de l’abattement à l’exaltation la plus vive,
de même une violence extrême ne reculant pas devant l’obscénité alternant avec
une grande douceur. »[18]
Voyant que ses appels ne reçoivent aucun écho chez les Juifs, Luther se lance à
la fin de sa vie dans une vive polémique contre eux, demandant même qu’on brûle
les synagogues et qu’on les expulse. Des moyens toujours excessifs lorsque son
discours rencontre des résistances et une vive opposition. De même, lorsqu'il rencontre des résistances , sa doctrine se radicalise.
Au fur et à mesure des discussions et des attaques de ses adversaires,
Luther développe ainsi ses pensées et étend sa doctrine sur tout le
christianisme. Plus l’adversité est grande, plus il avance dans la critique et
dans les affirmations. « Moi, plus ils montrent de fureur, plus je
m’avance loin ! J’abandonne mes premières positions, pour qu’ils aboient après ;
je me porte aux plus avancées, pour qu’ils les aboient aussi. »[19] Pour se défendre, il se
justifie par l’attitude de ses opposants. « Que je le veuille ou non, je suis bien contraint de devenir chaque jour
plus savant, avec tant et de si hauts maîtres pour me pousser et m’exciter à
l’envi ! »[20]
Un homme face à l’Église
Dispute de Leipzig
(27 juin-16 juillet 1519)
|
Selon les maîtres ockhamistes de l’Université d’Erfurt, tout Chrétien
est compétent pour réformer l’Église. Exagérant probablement leur enseignement,
Luther étend l’autorité du Chrétien. Il peut s’opposer au Pape et aux Conciles.
Il peut se dresser seul devant l’Église. Comme Luther… « Un ami lui disait un jour qu’il
était le libérateur de la chrétienté. « Oui, répondit-il, je le suis, je l’ai été. Mais comme un cheval aveugle qui ne sait où son maître le conduit. »[23]
Conclusion
Il n’est pas difficile à
démontrer que la conception de la justice divine qu’avait Luther avant son
« illumination », un Dieu
châtiant le pécheur, n’est pas celle de l’Église catholique. Cela démontre
sans doute une formation théologique bien médiocre des Universités. L’influence
des différents courants volontaristes tels que l’ockhamisme ne fait
qu’amplifier cette conception d’un Dieu terrifiant et capricieux, donnant ou
refusant sa grâce. Chez un homme si scrupuleux qu’était Luther, une telle
connaissance de la justice divine ne pouvait guère lui donner la paix de l’âme. Sa vie monacale a été un
échec. Il cherche de la certitude. Il la trouve dans sa pensée, en lui-même.
« On ne dira jamais
assez combien chez Luther la vie et la pensée se rejoignent et font un. »[24]
Les crises d’angoisses devant l’incertitude de son salut, son effroi devant une
conception terrifiante de Dieu, ses doutes et son impuissance sont la raison
même de sa théologie. Pourtant, dans ses écrits, pour justifier sa doctrine, il
en appelle à l’Évangile mais c’est un Évangile lu au travers d’une âme
profondément angoissée.
La doctrine de Luther est naturellement centrée sur l’expérience humaine,
personnelle, intime. Elle n’écoute pas la doctrine de l’Église. Elle ne veut
qu’apaiser une âme tumultueuse, excessive, inquiète à mourir. Elle est
impulsive et intempérante, passionnée et sûre d’elle-même, intransigeante, redoutablement
excessive. Elle s’est développée selon sa vive sensibilité et les différentes
influences qu’il a subies lors de sa formation et d’une lecture livrée à
elle-même. Elle est en fait le résultat d’un « interaction
continue d’un tempérament très caractérisé et d’une dogmatique qui, tout à la
fois, en procède et l’exalte. »[25] Face
à ses adversaires, Luther ne défend pas sa doctrine. Il se défend. Sa doctrine
et lui ne font qu’un. La doctrine de Luther est en effet inséparable de son
être et de son expérience. Elle ne naît pas de Dieu. … Toute la violence des guerres de religion est déjà
là ……
Note et références
[1] P. Congar, Une vie pour la vérité. Jean PUYO interroge le P. Congar, Paris 1975 dans Les différends anthropologiques dans la séparation entre catholiques et protestants. Approche historique, systématique, et œcuménique, Maryvonne Nivoit, Mémoire de thèse pour le grade de docteur de théologie catholique de l’université de Strasbourg, 8 septembre 2015.
[1] P. Congar, Une vie pour la vérité. Jean PUYO interroge le P. Congar, Paris 1975 dans Les différends anthropologiques dans la séparation entre catholiques et protestants. Approche historique, systématique, et œcuménique, Maryvonne Nivoit, Mémoire de thèse pour le grade de docteur de théologie catholique de l’université de Strasbourg, 8 septembre 2015.
[2] Luther, dans Histoire
générale de l’Église, Abbé A. Boulanger, Les Tempes modernes,
volume VII, XVIe et XVIIe siècles, 1ère partie : La réforme
protestante, n°14.
[3] WA 37, 661, 20,
publié par Cruciger.
[4] Luther dans L’Église
de la renaissance et de la réforme, Une révolution religieuse :
la réforme protestante, Daniel-Rops, V, Fayard, 1955.
[5] Luther, Commentaire
sur l’Épître aux Galates, 1531 dans La Réforme, Stauffer Richard,
Introduction, Paris, Presses Universitaires de France, Que sais-je ?, 2003,
www.cairn.info.
[6] Luther, Commentaire
de Saint Mathieu, 1539, dans La Réforme, Stauffer Richard,
Introduction.
[7] Lucien Fèbvre,
Martin Luther, un destin.
[8] Lienhard, Marc
Liénard, Luther : un temps, une vie, une œuvre, un message.
[9] WA1, 557, 25-39.
[10] Exeg.
d. Schr., XLIX, 27 (1537) dans Martin Luther, un destin, Lucien
Fèbvre, PUF, 4ème édition, 1968, 1ère édition 1928 et
W145, 482, traduit par Henri Stohl.
[11] Lucien Fèbvre,
Martin Luther, un destin.
[12] Theologia
Germanica.
[13] Luther dans Histoire
générale de l’Église, Abbé A. Boulanger, Les Temps modernes,
volume VII, XVIe et XVIIe siècles, 1ère partie : La réforme
protestante, n°14.
[14] Luther, Commentaire
sur l’Épître aux Romains dans L’Église de la renaissance et de la réforme,
Une
révolution religieuse : la réforme protestante, Daniel-Rops, V.
[15] Luther, Commentaire
sur l’Épître aux Romains dans L’Église de la renaissance et de la réforme,
Une
révolution religieuse : la réforme protestante, Daniel-Rops, V, et
dans Le dictionnaire de l’Histoire du Christianisme, article
« Luther ».
[16] Lucien Fèbvre,
Martin Luther, un destin.
[17] Lucien Fèbvre,
Martin Luther, un destin.
[18] Marc Liénard, Luther :
un temps, une vie, une œuvre, un message dans Les différends anthropologiques
dans la séparation entre catholiques et protestants. Approche historique,
systématique, et œcuménique, Maryvonne Nivoit.
[19] Luther, Lettre
de Luther à Sylvius Egranus, mars 1518, dans Martin Luther, un destin,
Lucien Fèbvre.
[20] Luther, De
Captivitate, 1520, dans Martin
Luther, un destin, Lucien Fèbvre.
[21] Luther dans
L’Église de la renaissance et de la réforme, Une révolution religieuse :
la réforme protestante, Daniel-Rops, V.
[22] Luther dans
L’Église de la renaissance et de la réforme, Une révolution religieuse :
la réforme protestante, Daniel-Rops, V.
[23] Mathesius, VII dans
Martin
Luther, un destin, Lucien Fèbvre, PUF, 4ème édition, 1968, 1ère
édition 1928.
[24] Liénard
[25] Lucien Fèbvre,
Martin Luther, un destin.
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