« Quel miracle faites-vous donc pour que, le
voyant, nous croyions en vous ? » (Jean, VI, 30) Les Juifs
demandent à Notre Seigneur Jésus-Christ un miracle pour croire en Lui. Est-Il en effet le Messie tant attendu ? Ils ne veulent point simplement entendre des
paroles mais voir des œuvres significatives qui confirment son témoignage.
« Quelles sont vos
œuvres ? » Moïse a aussi accompli de nombreux prodiges pour
démontrer l’origine divine de sa mission. Nous-aussi, nous sommes exigeants.
Nous avons parfois besoin de faits bien concrets pour être convaincus d’une
chose ; nous ne contentons pas de paroles, aussi convaincantes soient-elles. Il
y a tant de faux docteurs et prophètes, tant de bons orateurs habiles dans
l’art de la persuasion. Les deux derniers siècles en sont pleins. « Ces œuvres mêmes que je fais rendent ce
témoignage de moi, que c’est le Père qui m’a envoyé. » (Jean,
V, 36)
Il est donc juste de
justifier notre foi en Notre Seigneur Jésus-Christ en rappelant les miracles
qu’Il a accomplis. Cependant, notre argumentation risque fort d’être rejetée. Notre
société est imprégnée de nombreuses théories qui refusent toute
réalité au miracle. Or que deviendrait la Sainte Écriture si les œuvres qu’elle décrit
n’étaient qu’illusion, erreur ou mensonge ? L’Église se serait-elle
trompée depuis tant de siècles ? Notre foi serait bien vaine. « Si le Christ n’est point ressuscité, notre
prédication est donc vaine » (I. Cor., XV, 14).
C’est pourquoi pour
défendre la foi, nous devons démontrer l’erreur de ces théories funestes.
Encore faut-il les connaître et les identifier. Tel est l’objet de notre
article.
Toute théorie contre les
miracles se compose généralement de deux parties. L’une s’attaque à l’idée même
du miracle et l’autre donne des explications à l’origine des récits dits miraculeux.
Il s’agit bien de justifier la croyance aux miracles tout en prouvant l’erreur
de cette même croyance.
Un exemple d’argumentation
Encore récemment, nous
avons lu une revue dont le sujet est le miracle. L’éditorial est parfaitement
clair. L’auteur reprend les idées de Spinoza qui lui paraissent naturelles.
« De même que les hommes appellent divine
toute science qui surpasse la portée de l’esprit humain, ils voient la main de
Dieu dans tout phénomène dont la cause est généralement ignorée. »[1]
Ainsi les miracles seraient les manifestations d’une superstition. La croyance
aux miracles serait la marque de la stupidité des hommes, de leur
puérilité et de leur abêtissement.
L’ignorance est en effet
l’argument classique de ceux qui ne croient pas au miracle. Il n’y aurait pas
de réalité dans les récits miraculeux. Ils ne manifesteraient que l’ignorance
des hommes. Nous attribuerions à Dieu des phénomènes parce que nous ne
connaîtrions pas toutes les lois naturelles. En élargissant le domaine de la connaissance,
la science permettrait de déterminer les causes que nous attribuons faussement
à Dieu. Il est vrai que de nombreux faits autrefois considérés comme des
miracles sont aujourd’hui vus comme étant parfaitement naturels. Certaines affirmations
de notre auteur nous laissent cependant sceptiques. Dans la même revue, nous
apprenons par exemple que selon des théories scientifiques, l’eau posséderait en elle-même des vertus de guérison. Elle libérerait des ondes magnétiques ou
des substances capables de fournir des remèdes.
Voyons un autre argument
classique. Toujours selon Spinoza, Dieu ne peut être l’auteur direct des
prodiges car l’idée de miracle est contraire à l’idée de Dieu Créateur. Le
Créateur pourrait-Il en effet contredire ce qu’Il a Lui-même établi ?
« Si les lois de la nature sont
nécessaires, le miracle est impossible. »[2]
L’idée de la Création serait donc incompatible avec celle du miracle. « Si les lois de la nature sont nécessaires,
le miracle est impossible. »[3]
La croyance au miracle
serait par conséquent néfaste pour l’apologétique puisqu’elle s’opposerait à
l’idée même de Dieu Créateur et nuirait à la défense de la foi. Cette
contradiction sèmerait alors le doute chez les hommes sages et nourrirait leur
athéisme. « Si donc un phénomène se
produisait dans la nature qui ne fût point conforme à ces lois, on devrait
admettre de toute nécessité qu’il leur est contraire et qu’il renverse l’ordre
que Dieu a établi dans l’univers en lui donnant des lois générales pour le
régler éternellement. D’où il faut conclure que la croyance aux miracles
devrait conduire au doute universel et à l’athéisme. » Ainsi
l’argument du miracle serait une véritable stupidité.
L’argumentation de Spinoza
contre l’idée du miracle passe ainsi par trois étapes. Le philosophe justifie d’abord
l’existence des récits miraculeux par l’ignorance, raison purement humaine, puis
démontre l’impossibilité des
miracles pour renier ensuite l’efficacité de cet argument apologétique. La
conclusion est rapide : il faut être stupide pour croire aux miracles et
s’en servir comme motifs de crédibilité.
Ces trois étapes reflètent
aussi les axes d’attaque classiques contre la réalité des miracles. Ils se
résument en trois propositions simples :
- les miracles n’existeraient pas. La cause serait naturelle. ils ne manifesteraient pas une intervention divine ;
- les miracles n’existeraient que dans l’esprit des hommes. Ils ne manifesteraient qu’une faiblesse humaine, l’ignorance en particulier, voire son infantilisme ;
- les miracles ne peuvent donc être présentés comme un argument en faveur d’une religion.
Les miracles
n’existeraient pas
Depuis trois siècles,
différents systèmes de pensées s’opposent à la véracité du miracle. La
principale raison réside dans la rationalité du monde. Pour le déterminisme, tout
phénomène a pour origine des causes naturelles selon des lois bien définies. Pour
le rationalisme, tout doit être régi par des règles rationnelles,
compréhensibles par l’homme, accessibles à sa raison. Par conséquent, pour ces
deux systèmes de pensée, rien ne peut se produire hors des lois naturelles ou
hors du champ de la raison. Or par définition même, le miracle n’a pas de cause
naturelle et ne peut être expliqué naturellement. Il est donc contradictoire
aux principes du déterminisme et du rationalisme. Il est donc impossible dans
ces deux systèmes de pensée.
Les deux positions sont légèrement différentes. Pour le déterminisme,
seule existe la nature. Il n’y a pas un monde ou un ordre surnaturel,
c’est-à-dire un monde régi par d’autres lois que celles de la nature. L’idée de
Dieu n’a donc pas sa place dans un tel système de pensée. La position est donc
fondamentalement athée. Pour le rationalisme,
aucun phénomène ne peut dépasser la capacité de la raison humaine. La réalité
n’existe donc que si elle est accessible à l’homme. Cette position n’est pas
nécessairement athée. Elle peut être agnostique. L’agnostique ne peut en effet
croire au miracle puisqu’il pourrait être un argument convaincant qui le
détrône de son attitude agnostique.
Dans les deux systèmes de
pensée, le principe fondamental est que toute chose ici-bas a une explication qui
ne nécessite pas l’intervention d’une quelconque puissance surnaturelle, ce qui
exclut évidemment l’idée même de miracle. « Nous ne croyons pas qu’on ait jamais constaté dans la suite des faits
l’intervention d’une puissance surnaturelle. »[4]
L’idée du miracle est
aussi contestée pour une raison radicalement opposée au déterminisme et au
rationalisme. Les adeptes de la contingence refusent que le monde soit
déterminé par des lois immuables. Tout change et évolue, les lois elles-mêmes. Rien
n’est donc fixe. Par principe de continuité, ils affirment aussi qu’un
phénomène influence les choses qui l’entourent comme ce phénomène est lui-même
influencé par les choses elles-mêmes. Rien n’est donc isolé de son
environnement. Par conséquent, tout est spécifique, unique. Il ne peut donc y
avoir des règles régissant le monde. Il ne peut donc y avoir des exceptions à
la règle, c’est-à-dire des miracles.
N’oublions pas enfin l’argument
de Spinoza que nous avons déjà présenté. Spinoza n’est ni athée, ni agnostique
mais bien croyant. L’idée du miracle est une contradiction à l’idée de
Création. Elle s’oppose donc à la foi. Dieu ne peut contrevenir aux règles
qu’Il a mises en place. Cela dénote l’inefficacité de ces règles ou entraîne
inévitablement un désordre. L’idée du miracle est donc incompatible avec sa
Puissance et sa Sagesse. Il faut donc la rejeter.
Aucun miracles n’a été
constaté
La position du positivisme
est plus sournoise. Il ne conteste pas la possibilité du miracle mais affirme
qu’« il n’y a pas eu jusqu’ici de
miracle constaté »[5].
Au nom de l’expérience, il refuse le miracle.
D’autres en appellent à la
science, affirmant que le miracle est scientifiquement indémontrable. Comment
en effet pouvons-nous démontrer qu’un fait est miraculeux quand nous ignorons
toutes les lois de la nature ? Cette argumentation est probablement la
plus redoutable. Elle démontrerait qu’il n’est jamais possible d’attester la
réalité du miracle. Comme il est en effet impossible de connaître toutes les
lois naturelles, contrairement à ce qu’affirment les déterministes absolus
comme Lagrange, il n’est pas possible de savoir si une cause échappe à ces
mêmes lois. « Puisqu’un miracle est
une exception aux lois de la nature, il faut connaître ces lois, et pour en
juger sûrement, il faut les connaître toutes. »[6]
Notre ignorance inhérente à notre nature humaine est donc un obstacle en soi. D’autres
rationalistes sont moins exigeants. Ils veulent que les miracles s’accomplissent
devant une commission de scientifiques afin qu’ils jugent de leur réalité.
C’est donc à la science de juger de la réalité du miracle. Hors de ces
conditions, tout témoignage serait rejetable.
Un monde qui méprise le
miracle
L’idée du miracle est fondamentalement
rejetée pour des raisons philosophiques. C’est à partir d’une conception de la
nature, des sciences et de l’être que s’élaborent des systèmes pour démontrer
toute impossibilité ou existence aux miracles.
L’homme contemporain
oublie parfois l’origine de ces théories et encore plus leur histoire.
Pourtant, elles imprègnent ses manières de penser. Elles nourrissent ses
préjugés. Elles orientent son regard. Aujourd’hui, il entend surtout qu’on ne
peut pas savoir avec certitude qu’un fait est réellement miraculeux, faute de
connaissances des forces et des lois de la nature. « De tels miracles ne pourraient être vraiment constatés que si nous
connaissions réellement toutes les lois de la nature et si nous pouvions avoir
la connaissance parfaite de chaque cas particulier. »[7]
Finalement, le miracle « suppose que
notre science est achevée et complète, ce qu’elle n’est pas »[8].
C’est donc au nom de nos limites naturelles que les récits miraculeux sont
rejetés.
Ces objections sont
souvent reprises de nos jours comme si elles étaient évidentes. Il est bon ton
de ne pas croire aux miracles si on veut être estimé et ne pas être pris pour des gens
stupides ou idiots. Une telle croyance serait signe de naïveté, de crédulité,
de puérilité. Ce ne sont parfois que des sous-entendus, des idées qui
effleurent les discours sans être parfois clairement affirmées. Mais personne
n’est dupe. Une certaine pression existe…
Une telle position est aussi
défendue de nos jours par des théologiens et des exégètes. « Un certain nombre d’exégètes ont prétendu
que dans les évangiles on ne pouvait considérer comme historiques que les
récits des prédications de Jésus, de son procès ou de sa Passion, et qu’il
faille rejeter comme légendaires tous les récits des miracles. »[9]
Leur position n’est pas toujours très claire. Elle consiste souvent à ne parler
que de l’enseignement de Notre Seigneur Jésus-Christ en omettant les prodiges
qu’Il a accomplis ou en les utilisant uniquement comme paraboles. Le sujet est
ainsi soigneusement évité et oublié. Le silence est parfois lourd de signification…
Mais si certains penseurs
et philosophes refusent l’idée ou l’existence du miracle, comment
expliquent-ils que d’autres y croient ? Des théories existent évidemment
pour justifier cette croyance.
L’homme, cause véritable
des récits miraculeux
Saint Pierre ressuscitant Tabithe
Masolino (XVe)
|
Spinoza nous a donné une
raison de l’existence des récits miraculeux : l’ignorance des hommes. Elle
est l’argument classique. Il en existe d’autres.
Les miracles seraient par
exemple l’œuvre d’exagérations populaires[10].
Des faits bien réels auraient bien existé mais ils auraient été amplifiés dans les
récits au cours du temps sous différentes influences. Ce serait des images
idéalisées et merveilleuses de la réalité[11].
La littérature populaire transformerait des récits historiques primitifs en
histoires fabuleuses[12].
Ou ils seraient tout bonnement le fruit de l’imagination[13]
ou encore le résultat d’une influence psychothérapique de la suggestion. Le
miracle n’existerait donc que dans l’esprit des hommes et non dans la réalité.
Une théorie s’est
développée au XIXe siècle qui lui donne des raisons psychiatriques. Comme tout
phénomène mystique, la croyance au miracle serait la manifestation d’une
maladie mentale telle que l’hystérie, l’hallucination, la psychose. Telle était
l’explication de Charcot. Nous en déduisons sans difficulté que le
christianisme serait donc nuisible à l’homme car il contribuerait à rendre
l’homme malade ou à le maintenir dans une maladie mentale.
Sans aller si loin, des
penseurs justifient les récits miraculeux du christianisme par l’infiltration
du paganisme dans la religion chrétienne[14].
Les récits mythologiques auraient en effet influencé les premiers Chrétiens. La
naissance virginale de Notre Seigneur Jésus-Christ découlerait d’un récit
mythique égyptien ou d’une histoire de Philon l’Égyptien[15].
Ou le récit miraculeux, ne
serait-il pas simplement une forme rhétorique ? Le miracle ne serait en
effet qu’une allégorie ou un symbole pour signifier une idée élevée, une
parabole en quelque sorte. Les faits n’auraient été écrits que pour édifier les
Chrétiens. Ils n’auraient donc aucune valeur historique[16].
Les explications ne
manquent donc pas pour expliquer l’existence de récits miraculeux. Heureusement,
l’idée de mensonge autrefois affirmée [17]
n’est plus de mode. Le plus grand
drame que nous connaissons est probablement le silence et le mépris qui
entourent de nos jours l’idée même du miracle, y compris chez les Chrétiens.
La dangerosité de
l’argument apologétique du miracle
Les miracles ne sont guère
évoqués comme arguments apologétiques de notre foi. A peine voudrions-nous les
évoquer que les objections nombreuses et variées viendraient nous contrecarrer.
Ce tir de barrage menaçant nous fait probablement peur. Avons-nous peur d'une retraite honteuse ?
Autant ne pas en parler. Mais n’est-ce pas l’objectif des adversaires de
la foi et de la vérité ?
Comme nous l’avons déjà
évoqué, selon Spinoza, la croyance au miracle serait même néfaste pour
l’apologétique puisque ce philosophe le considère comme incompatible avec
l’idée d’un Dieu Créateur. Elle s’opposerait donc à l’objectif même de
l’apologétique. Disons simplement que l’idée du miracle soulève inévitablement
des questions et des difficultés qui nécessitent de la part du chrétien un
effort que certains ne sont peut-être pas prêts de réaliser…
Conclusion
Notre siècle abondent de
bons esprits qui forts de leur science se moquent allègrement de ces Chrétiens
qui osent encore croire aux miracles. Malheureusement, parmi ces ricaneurs, se
trouvent aussi des chrétiens, voire des experts de toute sorte. D’autres, plus
prudents, préfèrent de ne plus parler de ces prodiges et concentrent leurs
discours sur l’enseignement du christianisme, sur sa morale et sa sagesse.
Enfin, plus ou moins gênés, aussi par prudence, des chrétiens évitent le sujet.
De telles attitudes ne
sont pas acceptables. Elles nuisent à la défense de la foi et au salut des
hommes. Que deviennent en effet les paroles mêmes de Notre Seigneur
Jésus-Christ ? « Les œuvres que
je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi » (Jean,
X, 25). Saint Jean nous enseigne clairement la raison des récits des
miracles : « Jésus a fait encore, en
présence de ses disciples, beaucoup d’autres miracles qui ne sont pas dans ce
livre. Mais ceux-ci ont été écrits, afin que vous croyiez que Jésus est le
Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom. »
(Jean,
XX, 30-31) Si nous refusons de parler des miracles ou de défendre leur force
probante, comment pouvons-nous témoigner à notre tour ?
Notes et réferences
[1] Spinoza, Traité théologico-politique, chap. 6, cité dans Éditorial de Frédéric Lenoir, Le Monde des religions, décembre 2013, n°62.
[2] Buffon, dans La science face à l’explicable, Jocelin Morisson, articles du Monde des religions, décembre 2013, n°62.
[3] Buffon, dans La science face à l’explicable, Jocelin Morisson, articles du Monde des religions, décembre 2013, n°62.
[4] M. Séailles, dans Manuel d’Apologétique, Abbé A. Boulanger, n°162, 5ème édition, 1928.
[5] Renan, Vie de Jésus, dans Manuel d’Apologétique, Abbé A. Boulanger, n°162.
[6] J.-J. Rousseau, Lettres écrites de la montagne, dans Manuel d’Apologétique, Abbé A. Boulanger, n°167.
[7] Kasper, Jésus le Christ cité par Pédagogie du Christ, éléments de christologie fondamentale, Cerf, 1997, Sesboüé dans Apologétique, La crédibilité de la Révélation divine transmise aux hommes par Jésus-Christ, Abbé B.Lucien, 5.4.3, Nuntiavit, 2011.
[8] Sesboüé, Pédagogie du Christ, éléments de christologie fondamentale, dans Apologétique, La crédibilité de la Révélation divine transmise aux hommes par Jésus-Christ, Abbé B.Lucien, 5.4.3.
[9] Abbé P Descouvemont, Guide des difficultés de la foi catholique, chapitre VIII, Cerf, 2000.
[10] Théorie naturaliste de E. Gottlob Paulus (1761-1851). Théorie de O. Holtzmann.
[11] Théorie de Didelius, de R. Bultmann (1884-1976).
[12] Théorie historico-morphologique de Bickermann.
[13] Théorie de la mythification de David Frédéric Strauss (1808-1874).
[14] Idée de nouveau ressassée dans Jésus, anatomie d’une supercherie de Patrick Boistier, éditions A l’Orient, 2000.
[15] Voir Joseph Ratzinger, L’enfance de Jésus, trad. de l’allemand par Mère Marie des Anges Cayeux, o.p., champs essais, 2012.
[16] Théories symbolique des modernistes, d’Harnack.
[17] Théorie de la fraude de Samuel Reimarus (1694-1768).
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