" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


samedi 17 octobre 2015

Les théories contre la réalité historique des miracles

« Quel miracle faites-vous donc pour que, le voyant, nous croyions en vous ? » (Jean, VI, 30) Les Juifs demandent à Notre Seigneur Jésus-Christ un miracle pour croire en Lui. Est-Il en effet le Messie tant attendu ? Ils ne veulent point simplement entendre des paroles mais voir des œuvres significatives qui confirment son témoignage. « Quelles sont vos œuvres ? » Moïse a aussi accompli de nombreux prodiges pour démontrer l’origine divine de sa mission. Nous-aussi, nous sommes exigeants. Nous avons parfois besoin de faits bien concrets pour être convaincus d’une chose ; nous ne contentons pas de paroles, aussi convaincantes soient-elles. Il y a tant de faux docteurs et prophètes, tant de bons orateurs habiles dans l’art de la persuasion. Les deux derniers siècles en sont pleins. « Ces œuvres mêmes que je fais rendent ce témoignage de moi, que c’est le Père qui m’a envoyé. » (Jean, V, 36)

Il est donc juste de justifier notre foi en Notre Seigneur Jésus-Christ en rappelant les miracles qu’Il a accomplis. Cependant, notre argumentation risque fort d’être rejetée. Notre société est imprégnée de nombreuses théories qui refusent toute réalité au miracle. Or que deviendrait la Sainte Écriture si les œuvres qu’elle décrit n’étaient qu’illusion, erreur ou mensonge ? L’Église se serait-elle trompée depuis tant de siècles ? Notre foi serait bien vaine. « Si le Christ n’est point ressuscité, notre prédication est donc vaine » (I. Cor., XV, 14).
  
C’est pourquoi pour défendre la foi, nous devons démontrer l’erreur de ces théories funestes. Encore faut-il les connaître et les identifier. Tel est l’objet de notre article.

Toute théorie contre les miracles se compose généralement de deux parties. L’une s’attaque à l’idée même du miracle et l’autre donne des explications à l’origine des récits dits miraculeux. Il s’agit bien de justifier la croyance aux miracles tout en prouvant l’erreur de cette même croyance.

Un exemple d’argumentation

Encore récemment, nous avons lu une revue dont le sujet est le miracle. L’éditorial est parfaitement clair. L’auteur reprend les idées de Spinoza qui lui paraissent naturelles.

« De même que les hommes appellent divine toute science qui surpasse la portée de l’esprit humain, ils voient la main de Dieu dans tout phénomène dont la cause est généralement ignorée. »[1] Ainsi les miracles seraient les manifestations d’une superstition. La croyance aux miracles serait la marque de la stupidité des hommes, de leur puérilité et de leur abêtissement.

L’ignorance est en effet l’argument classique de ceux qui ne croient pas au miracle. Il n’y aurait pas de réalité dans les récits miraculeux. Ils ne manifesteraient que l’ignorance des hommes. Nous attribuerions à Dieu des phénomènes parce que nous ne connaîtrions pas toutes les lois naturelles. En élargissant le domaine de la connaissance, la science permettrait de déterminer les causes que nous attribuons faussement à Dieu. Il est vrai que de nombreux faits autrefois considérés comme des miracles sont aujourd’hui vus comme étant parfaitement naturels. Certaines affirmations de notre auteur nous laissent cependant sceptiques. Dans la même revue, nous apprenons par exemple que selon des théories scientifiques, l’eau posséderait en elle-même des vertus de guérison. Elle libérerait des ondes magnétiques ou des substances capables de fournir des remèdes.

Voyons un autre argument classique. Toujours selon Spinoza, Dieu ne peut être l’auteur direct des prodiges car l’idée de miracle est contraire à l’idée de Dieu Créateur. Le Créateur pourrait-Il en effet contredire ce qu’Il a Lui-même établi ? « Si les lois de la nature sont nécessaires, le miracle est impossible. »[2] L’idée de la Création serait donc incompatible avec celle du miracle. « Si les lois de la nature sont nécessaires, le miracle est impossible. »[3]

La croyance au miracle serait par conséquent néfaste pour l’apologétique puisqu’elle s’opposerait à l’idée même de Dieu Créateur et nuirait à la défense de la foi. Cette contradiction sèmerait alors le doute chez les hommes sages et nourrirait leur athéisme. « Si donc un phénomène se produisait dans la nature qui ne fût point conforme à ces lois, on devrait admettre de toute nécessité qu’il leur est contraire et qu’il renverse l’ordre que Dieu a établi dans l’univers en lui donnant des lois générales pour le régler éternellement. D’où il faut conclure que la croyance aux miracles devrait conduire au doute universel et à l’athéisme. » Ainsi l’argument du miracle serait une véritable stupidité.

L’argumentation de Spinoza contre l’idée du miracle passe ainsi par trois étapes. Le philosophe justifie d’abord l’existence des récits miraculeux par l’ignorance, raison purement humaine, puis démontre l’impossibilité des miracles pour renier ensuite l’efficacité de cet argument apologétique. La conclusion est rapide : il faut être stupide pour croire aux miracles et s’en servir comme motifs de crédibilité.

Ces trois étapes reflètent aussi les axes d’attaque classiques contre la réalité des miracles. Ils se résument en trois propositions simples :
  •         les miracles n’existeraient pas. La cause serait naturelle. ils ne manifesteraient pas une intervention divine ;
  •         les miracles n’existeraient que dans l’esprit des hommes. Ils ne manifesteraient qu’une faiblesse humaine,  l’ignorance en particulier, voire son infantilisme ;
  •      les miracles ne peuvent donc être présentés comme un argument en faveur d’une religion.

Les miracles n’existeraient pas

Depuis trois siècles, différents systèmes de pensées s’opposent à la véracité du miracle. La principale raison réside dans la rationalité du monde. Pour le déterminisme, tout phénomène a pour origine des causes naturelles selon des lois bien définies. Pour le rationalisme, tout doit être régi par des règles rationnelles, compréhensibles par l’homme, accessibles à sa raison. Par conséquent, pour ces deux systèmes de pensée, rien ne peut se produire hors des lois naturelles ou hors du champ de la raison. Or par définition même, le miracle n’a pas de cause naturelle et ne peut être expliqué naturellement. Il est donc contradictoire aux principes du déterminisme et du rationalisme. Il est donc impossible dans ces deux systèmes de pensée



Les deux positions sont légèrement différentes. Pour le déterminisme, seule existe la nature. Il n’y a pas un monde ou un ordre surnaturel, c’est-à-dire un monde régi par d’autres lois que celles de la nature. L’idée de Dieu n’a donc pas sa place dans un tel système de pensée. La position est donc fondamentalement athée. Pour le rationalisme, aucun phénomène ne peut dépasser la capacité de la raison humaine. La réalité n’existe donc que si elle est accessible à l’homme. Cette position n’est pas nécessairement athée. Elle peut être agnostique. L’agnostique ne peut en effet croire au miracle puisqu’il pourrait être un argument convaincant qui le détrône de son attitude agnostique.

Dans les deux systèmes de pensée, le principe fondamental est que toute chose ici-bas a une explication qui ne nécessite pas l’intervention d’une quelconque puissance surnaturelle, ce qui exclut évidemment l’idée même de miracle. « Nous ne croyons pas qu’on ait jamais constaté dans la suite des faits l’intervention d’une puissance surnaturelle. »[4]

L’idée du miracle est aussi contestée pour une raison radicalement opposée au déterminisme et au rationalisme. Les adeptes de la contingence refusent que le monde soit déterminé par des lois immuables. Tout change et évolue, les lois elles-mêmes. Rien n’est donc fixe. Par principe de continuité, ils affirment aussi qu’un phénomène influence les choses qui l’entourent comme ce phénomène est lui-même influencé par les choses elles-mêmes. Rien n’est donc isolé de son environnement. Par conséquent, tout est spécifique, unique. Il ne peut donc y avoir des règles régissant le monde. Il ne peut donc y avoir des exceptions à la règle, c’est-à-dire des miracles.

N’oublions pas enfin l’argument de Spinoza que nous avons déjà présenté. Spinoza n’est ni athée, ni agnostique mais bien croyant. L’idée du miracle est une contradiction à l’idée de Création. Elle s’oppose donc à la foi. Dieu ne peut contrevenir aux règles qu’Il a mises en place. Cela dénote l’inefficacité de ces règles ou entraîne inévitablement un désordre. L’idée du miracle est donc incompatible avec sa Puissance et sa Sagesse. Il faut donc la rejeter.

Aucun miracles n’a été constaté

La position du positivisme est plus sournoise. Il ne conteste pas la possibilité du miracle mais affirme qu’« il n’y a pas eu jusqu’ici de miracle constaté »[5]. Au nom de l’expérience, il refuse le miracle.

D’autres en appellent à la science, affirmant que le miracle est scientifiquement indémontrable. Comment en effet pouvons-nous démontrer qu’un fait est miraculeux quand nous ignorons toutes les lois de la nature ? Cette argumentation est probablement la plus redoutable. Elle démontrerait qu’il n’est jamais possible d’attester la réalité du miracle. Comme il est en effet impossible de connaître toutes les lois naturelles, contrairement à ce qu’affirment les déterministes absolus comme Lagrange, il n’est pas possible de savoir si une cause échappe à ces mêmes lois. « Puisqu’un miracle est une exception aux lois de la nature, il faut connaître ces lois, et pour en juger sûrement, il faut les connaître toutes. »[6] Notre ignorance inhérente à notre nature humaine est donc un obstacle en soi. D’autres rationalistes sont moins exigeants. Ils veulent que les miracles s’accomplissent devant une commission de scientifiques afin qu’ils jugent de leur réalité. C’est donc à la science de juger de la réalité du miracle. Hors de ces conditions, tout témoignage serait rejetable.

Un monde qui méprise le miracle

L’idée du miracle est fondamentalement rejetée pour des raisons philosophiques. C’est à partir d’une conception de la nature, des sciences et de l’être que s’élaborent des systèmes pour démontrer toute impossibilité ou existence aux miracles.

L’homme contemporain oublie parfois l’origine de ces théories et encore plus leur histoire. Pourtant, elles imprègnent ses manières de penser. Elles nourrissent ses préjugés. Elles orientent son regard. Aujourd’hui, il entend surtout qu’on ne peut pas savoir avec certitude qu’un fait est réellement miraculeux, faute de connaissances des forces et des lois de la nature. « De tels miracles ne pourraient être vraiment constatés que si nous connaissions réellement toutes les lois de la nature et si nous pouvions avoir la connaissance parfaite de chaque cas particulier. »[7] Finalement, le miracle « suppose que notre science est achevée et complète, ce qu’elle n’est pas »[8]. C’est donc au nom de nos limites naturelles que les récits miraculeux sont rejetés.

Ces objections sont souvent reprises de nos jours comme si elles étaient évidentes. Il est bon ton de ne pas croire aux miracles si on veut être estimé et ne pas être pris pour des gens stupides ou idiots. Une telle croyance serait signe de naïveté, de crédulité, de puérilité. Ce ne sont parfois que des sous-entendus, des idées qui effleurent les discours sans être parfois clairement affirmées. Mais personne n’est dupe. Une certaine pression existe…

Une telle position est aussi défendue de nos jours par des théologiens et des exégètes. « Un certain nombre d’exégètes ont prétendu que dans les évangiles on ne pouvait considérer comme historiques que les récits des prédications de Jésus, de son procès ou de sa Passion, et qu’il faille rejeter comme légendaires tous les récits des miracles. »[9] Leur position n’est pas toujours très claire. Elle consiste souvent à ne parler que de l’enseignement de Notre Seigneur Jésus-Christ en omettant les prodiges qu’Il a accomplis ou en les utilisant uniquement comme paraboles. Le sujet est ainsi soigneusement évité et oublié. Le silence est parfois lourd de signification…

Mais si certains penseurs et philosophes refusent l’idée ou l’existence du miracle, comment expliquent-ils que d’autres y croient ? Des théories existent évidemment pour justifier cette croyance.

L’homme, cause véritable des récits miraculeux

Saint Pierre ressuscitant Tabithe
Masolino (XVe)
Spinoza nous a donné une raison de l’existence des récits miraculeux : l’ignorance des hommes. Elle est l’argument classique. Il en existe d’autres.

Les miracles seraient par exemple l’œuvre d’exagérations populaires[10]. Des faits bien réels auraient bien existé mais ils auraient été amplifiés dans les récits au cours du temps sous différentes influences. Ce serait des images idéalisées et merveilleuses de la réalité[11]. La littérature populaire transformerait des récits historiques primitifs en histoires fabuleuses[12]. Ou ils seraient tout bonnement le fruit de l’imagination[13] ou encore le résultat d’une influence psychothérapique de la suggestion. Le miracle n’existerait donc que dans l’esprit des hommes et non dans la réalité.

Une théorie s’est développée au XIXe siècle qui lui donne des raisons psychiatriques. Comme tout phénomène mystique, la croyance au miracle serait la manifestation d’une maladie mentale telle que l’hystérie, l’hallucination, la psychose. Telle était l’explication de Charcot. Nous en déduisons sans difficulté que le christianisme serait donc nuisible à l’homme car il contribuerait à rendre l’homme malade ou à le maintenir dans une maladie mentale.

Sans aller si loin, des penseurs justifient les récits miraculeux du christianisme par l’infiltration du paganisme dans la religion chrétienne[14]. Les récits mythologiques auraient en effet influencé les premiers Chrétiens. La naissance virginale de Notre Seigneur Jésus-Christ découlerait d’un récit mythique égyptien ou d’une histoire de Philon l’Égyptien[15].

Ou le récit miraculeux, ne serait-il pas simplement une forme rhétorique ? Le miracle ne serait en effet qu’une allégorie ou un symbole pour signifier une idée élevée, une parabole en quelque sorte. Les faits n’auraient été écrits que pour édifier les Chrétiens. Ils n’auraient donc aucune valeur historique[16].

Les explications ne manquent donc pas pour expliquer l’existence de récits miraculeux. Heureusement, l’idée de mensonge autrefois affirmée [17] n’est plus de mode. Le plus grand drame que nous connaissons est probablement le silence et le mépris qui entourent de nos jours l’idée même du miracle, y compris chez les Chrétiens.

La dangerosité de l’argument apologétique du miracle

Les miracles ne sont guère évoqués comme arguments apologétiques de notre foi. A peine voudrions-nous les évoquer que les objections nombreuses et variées viendraient nous contrecarrer. Ce tir de barrage menaçant nous fait probablement peur. Avons-nous peur d'une retraite honteuse ? Autant ne pas en parler. Mais n’est-ce pas l’objectif des adversaires de la foi et de la vérité ?

Comme nous l’avons déjà évoqué, selon Spinoza, la croyance au miracle serait même néfaste pour l’apologétique puisque ce philosophe le considère comme incompatible avec l’idée d’un Dieu Créateur. Elle s’opposerait donc à l’objectif même de l’apologétique. Disons simplement que l’idée du miracle soulève inévitablement des questions et des difficultés qui nécessitent de la part du chrétien un effort que certains ne sont peut-être pas prêts de réaliser…

Conclusion

Notre siècle abondent de bons esprits qui forts de leur science se moquent allègrement de ces Chrétiens qui osent encore croire aux miracles. Malheureusement, parmi ces ricaneurs, se trouvent aussi des chrétiens, voire des experts de toute sorte. D’autres, plus prudents, préfèrent de ne plus parler de ces prodiges et concentrent leurs discours sur l’enseignement du christianisme, sur sa morale et sa sagesse. Enfin, plus ou moins gênés, aussi par prudence, des chrétiens évitent le sujet.

De telles attitudes ne sont pas acceptables. Elles nuisent à la défense de la foi et au salut des hommes. Que deviennent en effet les paroles mêmes de Notre Seigneur Jésus-Christ ? « Les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi » (Jean, X, 25). Saint Jean nous enseigne clairement la raison des récits des miracles : « Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres miracles qui ne sont pas dans ce livre. Mais ceux-ci ont été écrits, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom. » (Jean, XX, 30-31) Si nous refusons de parler des miracles ou de défendre leur force probante, comment pouvons-nous témoigner à notre tour ?




Notes et réferences
[1] Spinoza, Traité théologico-politique, chap. 6, cité dans Éditorial de Frédéric Lenoir, Le Monde des religions, décembre 2013, n°62.
[2] Buffon, dans La science face à l’explicable, Jocelin Morisson, articles du Monde des religions, décembre 2013, n°62.
[3] Buffon, dans La science face à l’explicable, Jocelin Morisson, articles du Monde des religions, décembre 2013, n°62.
[4] M. Séailles, dans Manuel d’Apologétique, Abbé A. Boulanger, n°162, 5ème édition, 1928.
[5] Renan, Vie de Jésus, dans Manuel d’Apologétique, Abbé A. Boulanger, n°162.
[6] J.-J. Rousseau, Lettres écrites de la montagne, dans Manuel d’Apologétique, Abbé A. Boulanger, n°167.
[7] Kasper, Jésus le Christ cité par Pédagogie du Christ, éléments de christologie fondamentale, Cerf, 1997, Sesboüé dans Apologétique, La crédibilité de la Révélation divine transmise aux hommes par Jésus-Christ, Abbé B.Lucien, 5.4.3, Nuntiavit, 2011.
[8] Sesboüé, Pédagogie du Christ, éléments de christologie fondamentale, dans Apologétique, La crédibilité de la Révélation divine transmise aux hommes par Jésus-Christ, Abbé B.Lucien, 5.4.3.
[9] Abbé P Descouvemont, Guide des difficultés de la foi catholique, chapitre VIII, Cerf, 2000.
[10] Théorie naturaliste de E. Gottlob Paulus (1761-1851). Théorie de O. Holtzmann.
[11] Théorie de Didelius, de R. Bultmann (1884-1976).
[12] Théorie historico-morphologique de Bickermann.
[13] Théorie de la mythification de David Frédéric Strauss (1808-1874).
[14] Idée de nouveau ressassée dans Jésus, anatomie d’une supercherie de Patrick Boistier, éditions A l’Orient, 2000.
[15] Voir Joseph Ratzinger, L’enfance de Jésus, trad. de l’allemand par Mère Marie des Anges Cayeux, o.p., champs essais, 2012.
[16] Théories symbolique des modernistes, d’Harnack.
[17] Théorie de la fraude de Samuel Reimarus (1694-1768).

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