Et pourtant, en dépit de
cette parole qui dure, inlassable et imperturbable, des chrétiens doutent encore de l’existence de l’enfer et des tourments
sans fin. Ils les rejettent dans les superstitions de l’histoire ou encore
s’en scandalisent tant ils semblent contredire leur foi en un Dieu d’amour. Charles
Péguy nous apprend déjà qu’à son époque, « un grand nombre de jeunes gens sérieux ont renoncé à la foi […] parce qu’ils n’admettaient pas l’existence
ou le maintien de l’enfer ».
D’autres chrétiens ne nient
pas l’existence de l’enfer mais plus subtiles, ils le vident de toute âme. Qui pourrait résister à l’amour de Dieu,
nous disent-ils ? « Existe-il
vraiment une créature de Dieu qui peut vaincre par son refus la patience de
Dieu ? » Notre Père, peut-Il laisser ses enfants mourir
éternellement ? Les discours des prophètes et de Notre Seigneur
Jésus-Christ ne seraient alors que des moyens pédagogiques pour nous engager
sur la bonne voie, non pour nous faire peur, mais pour mieux faire éclater
l’amour de Dieu. Finalement, l’histoire finirait toujours bien. Toutes les âmes
seraient sauvées à la fin. Mais la vie n’est pas un conte …
Sans-doute, l’enseignement de
l’Église sur l’enfer fait aussi obstacle
à des conversions. Faut-il alors relativiser cet enseignement ou le cacher
parmi les tabous de notre histoire pour ne
plus scandaliser les âmes ? Est-ce pour cette raison, que, dans
l’Église, il est rare d’entendre parler de la mort, du jugement et de
l’enfer ?
Dans cet article, nous
allons nous intéresser à ceux qui croient à l’existence de l’enfer mais exclut
l’éternité des châtiments ou, dit d’une autre manière, ceux qui croit que tous
les hommes connaîtront tôt ou tard la béatitude éternelle. Cette doctrine est
connue sous le nom d’apocatastase ou
encore de salut universel. Depuis le XXe siècle, elle semble connaître une
certaine notoriété. Pourtant, depuis de nombreux siècles, l’Église a fermement condamné
cette erreur. Revenons donc sur cette doctrine et sur son histoire qui ne peut
que nous instruire…
L’étymologie, une source de
connaissances
En un sens religieux,
l’apocatastase correspond à une doctrine qui défend l’idée que toute chose est
restaurée à la fin des temps et que les esprits, dont les âmes, reviennent là
où ils demeuraient au commencement, ce qui implique leur retour en Dieu, y compris pour les mauvais anges. Il
est sous-entendu que les âmes préexistaient avant d’être unies à un corps pour
former un homme. La doctrine de la préexistence
des âmes est donc fortement associée à celle de l’apocatastase.
Le mot « apo » peut aussi signifier une idée
de séparation ou encore de délivrance. Ainsi, selon Philon, la « parfaite apocatastase de l’âme »[2]
apparaît comme une délivrance définitive
de l’âme.
Le terme peut enfin désigner
le paiement d’une dette ou encore la
restitution d’un bien à son véritable propriétaire. C’est en ce sens que Saint
Irénée utilise ce terme quand il parle du salaire du péché.
Tout commence par des
interprétations bibliques
Tous les ouvrages traitant
de l’apocatastase nous renvoient inévitablement vers deux versets du Nouveau
Testament.
Dans un discours qui fait
suite à une guérison miraculeuse d’un boiteux, Saint Pierre nous demande de
nous repentir et de nous convertir pour que nos péchés soient effacés « afin que des temps de rafraîchissement
viennent de la part du Seigneur ». L’apôtre évoque ensuite « les jours du rétablissement de toutes choses »
(Actes
des Apôtres, III, 21)
Dans son épître aux
Corinthiens, Saint Paul nous rappelle que notre « dernier ennemi qui sera détruit sera la mort » (I, Corinthiens,
XV, 26) Or, si la mort est identifiée au diable, certains interprétations en
arrivent à conclure que tout ce que le diable a de mauvais en lui sera détruit.
Une origine contestée
Cependant, depuis des
siècles, les experts ne sont pas d’accord sur sa véritable position par rapport
à cette doctrine tant celle-ci paraît confuse
et ambigüe dans les ouvrages qu’il nous a laissés. Nous ne la connaissons
en effet qu’au travers de ses disciples et de ses adversaires, ou encore de
traductions qui pourraient manquer d’impartialité. Néanmoins, de nos jours,
Origène serait dédouané au détriment de ses disciples qui auraient en fait
travesti sa pensée. Telle est par exemple l’opinion d’Henri de Lubac [4].
Une doctrine bien présente
dans les œuvres d’Origène
Nous retrouvons surtout la
doctrine de l’apocatastase dans le plus célèbre des ouvrages d’Origène, le Peri
Archon, considéré comme son chef d’œuvre. Dans sa version latine, il
est connu sous le nom De Principiis. Ce traité est un exposé de la foi chrétienne qui
intègre aussi des éléments de la philosophie grecque et une méthode d’exégèse.
Il s’agit en fait de la première
synthèse théologique de la doctrine chrétienne.
L’ouvrage Peri
Archon distingue les doctrines certaines, unanimement professées et
prêchées, donc définitivement acquises, de celles qui ne sont pas clairement
manifestées, faisant encore l’objet de discussions. Parmi les premières, il
cite la récompense ou le jugement
« igni aeterno » qui
est destiné à l’âme après la mort suivant ses œuvres. Notons qu’Origène
est plus intéressé au sort de l’âme après la mort qu’à celui de l’homme au jour
de la Résurrection. Il est par ailleurs l’un des premiers à l’enseigner
clairement à partir de la Sainte Écriture.
À partir de l’interprétation
d’un verset de Saint Paul, le traité De principes affirme un principe
selon lequel « la fin revient
toujours au point de départ », ou plus explicitement : « la fin est toujours semblable au commencement,
c’est pourquoi de même que la fin du tout est unique, de même il faut
comprendre qu’unique est le commencement du tout. »[6]
Soulignons que ce principe est déjà présent dans un traité gnostique. Notons aussi
qu’Origène défend l’idée d’une éternité du monde et des âmes, et plus
précisément de leur préexistence en Dieu. Par conséquent, selon le principe
évoqué et sa doctrine sur leur préexistence en Dieu, les âmes doivent revenir
en Lui. Pourtant, la Sainte Écriture précise bien que les méchants feront
l’objet de tourments éternels en enfer. C’est une vérité qu’Origène classe
parmi l’enseignement indiscutable de
l’Église.
Pour éviter une telle contradiction, Origène revient sur le
sens du terme grec d’« aiônion », traduit en latin par « aeterno » et en français par éternel.
Il rappelle alors qu’il peut aussi signifier « longue durée ». Le feu éternel ne serait donc que passager.
Par conséquent, si les âmes ne souffrent que temporairement, elle ne peut
rester éternellement en enfer. Origène semble ne pas l’affirmer, n’émettant qu’une hypothèse plausible…
En outre, Origène pose aussi
le principe que Dieu ne châtie que pour corriger, comme le médecin use du fer
et du feu pour traiter certaines maladies, Dieu emploie le feu de l’enfer pour
guérir le pécheur impénitent. Le
châtiment n’a qu’une valeur médicinale. Il ne sert qu’à purifier les âmes pour qu’elles retournent en Dieu.
Finalement, nous arrivons à
conclure que, tôt ou tard, toutes les âmes rentreront dans l’amitié de Dieu,
même si l’évolution peut être très longue. Ainsi, « la dernière ennemie, la mort, sera détruite, le corps sera
spiritualisé, le monde matériel transformé, et il n’y aura plus dans l’univers
que paix et concorde. »[7]
Mais, dans le même traité,
Origène a une forte idée de la liberté
humaine au point que l’âme pourrait, après la mort, être suffisamment libre
pour déchoir de nouveau mais il affirme de même que les âmes sont fixées dans
le bien ou dans le mal, et que ce dernier état sera définitif. Le traité juge aussi
la liberté humaine suffisante grande pour que l’homme puisse choisir l’enfer
contre Dieu. L’homme est en effet capable de refuser ce que Dieu lui propose. Sa doctrine sur le libre arbitre humaine
contredit donc l’apocatastase.
Dans le même ouvrage et
selon une certaine interprétation, Origène aurait sous-entendu que la volonté
du diable pourrait se changer, mais dans une lettre à des amis d’Alexandrie, il
nie avoir enseigné le salut des démons.
Les disciples d’Origène
Parmi les origénistes qui
ont professé l’apocatastase, nous pouvons citer les moines et théologiens Évagre le Pontique (346-399) et Didyme l’Aveugle (v. 313-v. 398). Selon
un témoignage d’un moine du désert du VIe siècle, Saint Barsanuphe de Gaza
(mort en 540), Évagre le Pontique et d’autres disciples ont défendu l’idée de
la préexistence des âmes et la fin des châtiments des hommes, y compris des
démons, qui à la fin des temps doivent redevenir des intellectuels purs. Il
note pourtant que rien dans la Sainte
Écriture ne la confirme comme ils l’avouent eux-mêmes. Il se met néanmoins
à douter et se rend auprès d’un moine plus ancien pour avoir des réponses à ses
questions. Il avoue qu’« en réalité,
ces opinions viennent des païens qui se croient quelque chose »[8].
Il note en effet l’influence du
gnosticisme chez le moine Évagre, même si ce dernier reste un maître dans
l’ascétisme. Saint Barsanuphe n’est pas le seul à le noter parmi les moines du
désert.
Évagre enseigne en effet la
doctrine de l’apocatastase et la développe au point d’en arriver à ses plus
ultimes conséquences. Il en vient ainsi à affirmer que tous les esprits, bons ou mauvais, sont confondus à la fin des temps,
sans aucune distinction. Il tend même à se rapprocher de la doctrine
isochristique[9],
qui professe l’égalité entre les esprits et Notre Seigneur Jésus-Christ, toutes
les âmes devenant semblables à la sienne. Finalement, il n’y aurait plus d’individualité à la fin des temps. Les
disciples de l’apocatastase se divisent alors entre les isochristes et les
protochristes[10].
Ces derniers conçoivent l’âme préexistante de Notre Seigneur Jésus-Christ comme
la plus parfaite et défendent donc sa distinction avec les autres lors de
l’apocatastase. Les isochristes sont majoritaires parmi les origénistes.
Et Saint Grégoire de
Nysse ?
C’est ainsi que certains
commentateurs ont catégoriquement accusé Saint Grégoire de Nysse d’avoir
défendu l’apocatastase[13].
Cependant, ce jugement peut s’avérer hâtif
comme le suggèrent sans-doute des historiens[14].
Les textes qui semblent défendre cette doctrine auraient pu être manipulés par
des origénistes pour appuyer leur opinion de l’autorité de ce Père de l’Église
estimé et réputé. C’est en effet un procédé courant à cette époque. Rappelons
aussi que l’opinion d’un Père de l’Église, aussi brillant soit-il comme
Origène, ne fait pas vérité. Il peut en effet se tromper sans pourtant sombrer
dans l’hérésie. Une étude récente nous apporte aussi un autre argument en
faveur de Saint Grégoire de Nysse.
Tout partirait d’un
malentendu. Le terme d’apocatastase semble plutôt désigner pour Saint Grégoire
de Nysse, l’idée d’une amélioration morale obtenue par la crainte de Dieu et la
pénitence. Dans un autre emploi, il évoque aussi l’état définitif où Dieu a
rangé le monde des esprits, qui sont les plus proches de Lui. Le terme désigne alors
un état d’achèvement et non de retour.
Selon un article qui revient sur les sens du mot « apocatastase », celui-ci peut désigner dans les œuvres de Saint
Grégoire de Nysse « ce que fait
attendre l’espérance », « l’espérance
même réalisée et pleinement et définitivement » ou encore « le règlement des comptes de Dieu, à travers les événements de la fin
des temps, quand il s’acquitte de ses promesses. »[15]
Ce n’est donc pas l’état de l’âme qui retourne à un état antérieur mais la promesse divine enfin réalisée.
Comme nous l’avons déjà signalé, Saint Irénée utilise le terme d’apocatastase en
ce sens dans son commentaire de la parabole des ouvriers de la vigne. Saint
Grégoire de Nysse l’emploie encore pour désigner le retour du pécheur public avec l’Église[16].
Condamnation de
l’apocatastase par le 2ème concile de Constantinople (553)
L’empereur Justinien publie en
543 un édit impérial qu’il adresse au pape Vigile de Rome et aux patriarches de
Constantinople, d’Alexandrie, d’Antioche et de Jérusalem. Cette lettre dénonce
des erreurs que suivent certains moines. Le pape et les patriarches l’ont
signé, associant ainsi leur autorité à la condamnation. Parmi les anathèmes de
l’édit, nous pouvons citer le neuvième qui condamne ceux qui « dit ou pense que la peine des démons et des
impies ne sera pas éternelle, qu’elle aura une fin, et qu’il se produira alors
une apocatastase des démons et des impies »[17].
Convoqué par l’empereur
Justinien, le 2ème concile de Constantinople[18]
condamne à son tour explicitement l’apocatastase. Le 1er canon
condamne en effet ceux qui « croit
à la fabuleuse préexistence des âmes et à la condamnable apocatastase qui s’y
rattache »[19].
Il reconnaît ainsi le lien très fort qui associe la doctrine de la préexistence
des âmes et l’apocatastase. Le 13ème canon porte sur la doctrine
isochristique. Le 14ème canon anathématise l’apocatastase dans le
système eschatologique particulier. Il condamne notamment ceux qui disent qu’à
la fin, « les esprits seuls
continueront à subsister », « le
corps ayant disparu », « ainsi
que cela était dans la prétendue préexistence »[20].
Au XIIIe siècle, le IVe
concile de Latran déclare que les châtiments des méchants seront sans fin. Puis,
en 1336, le pape Benoît enseigne l’éternité des peines de l’enfer. « Nous définissons que, selon la disposition
générale de Dieu les âmes de ceux qui meurent en état de péché mort descendent
aussitôt après leur mort en enfer, où elles sont tourmentées de peines
éternelles »[21].
Que dire finalement de
l’apocatastase ?
Sur
le plan pratique, l’apocatastase
nous semble bien accommodant. Qu’importe en effet que nous vivions bien ou
mal, ou que nous usions de notre liberté à mauvais escient puisque tout
châtiment n’est que temporaire et qu’elle n’est plus considérée comme une
sanction, c’est-à-dire un acte de justice ! Nous pouvons donc être libres sans en assumer la
responsabilité de nos actes. Est-ce qu’un malade est responsable de sa
maladie ? À quoi servirait-il donc aux hommes d’être vigilants jusqu’à
l’heure de la mort si finalement tout finit bien ? Comme le présente la
Parole divine, le châtiment après la mort pour les injustes n’a pas pour
objectif de purifier ou de corriger les âmes comme un médecin soigne ses
malades mais de rendre justice. La
justice est là pour rendre à chacun ce qui lui est dû et non pour soigner celui
qui s’est fixé dans le mal.
Finalement, quand sonnera la
fin du monde, la justice divine tant promise ou encore la promesse d’un
renouvellement du monde sera enfin rétablie. Le rétablissement tant promis ne nous
renvoie pas à un monde étrange, que seule la raison peut inventer, un monde
philosophiquement intéressant mais inconnu dans la Sainte Écriture.
Et si nous rejetons l’éternité des châtiments, pourquoi ne devrions-nous
pas non plus refuser l’éternité de la vie aux justes ? Si l’éternité
dans la Sainte Écriture ne désigne qu’un temps, pourquoi faudrait-il ne réserver
ce terme qu’aux méchants alors que la menace est liée dans la même phrase
à la promesse de la vie éternelle ? Ce qui est dit aux méchants est donc aussi
vrai aux justes. Par conséquent, si nous mettons un terme aux peines de
l’enfer, nous limitons aussi le bonheur aux justes, ce qui revient finalement à
éliminer tout sens au bonheur lui-même.
Enfin, l’apocatastase, telle
qu’elle est décrite avant le VIe siècle, rejette la participation des corps à
la vie éternelle ou à son malheur sans fin. Ce n’est donc pas l’homme qui fait
l’objet de la justice divine, contredisant ainsi tout l’enseignement de la
Sainte Écriture. Nous retrouvons encore l’idée païenne selon laquelle le corps
n’est qu’une prison pour l’âme et que finalement, l’homme n’est qu’un châtiment
que l’âme doit subir pour une faute qu’elle ne connaît pas. L’apocatastase nous renvoie finalement à la
métempsychose et à ses erreurs…
Conclusions
Revenons aux paroles de
Saint Pierre. Que nous demande-t-il ? Il nous appelle à la repentance et à
la conversion pour que nos péchés soient effacés avant le temps des
rafraîchissements. Sans notre liberté, est-il possible de se repentir et de se
convertir ? Or, est-il possible d’être libre dans les flammes de
l’enfer ? Et que penser de la parole de Saint Paul ? Si les peines de
l’enfer ne sont pas éternelles et que tous finissent par se confondre dans la
vie éternelle, la mort serait finalement victorieuse. Tout ce que nous sommes
finit par disparaître dans un flou étrange. La restauration promise à la fin
des temps doit-elle être une remise en cause de ce que nous sommes ? La
solution qui nous est proposé va à
l’encontre de la véritable dignité de l’homme que Dieu nous a promise…
Si la fin du monde demeure
pour nous un mystère, que nous sommes bien incapables de connaître, nous ne
pouvons pas nous cacher derrière ce voile pour proposer des croyances
incompatibles avec l’enseignement de l’Église et condamnées par elle. Ne
cherchons pas dans des écrits d’un Père de l’Église de quoi justifier des
positions aventureuses et contraires à celles de l’Église comme s’il pouvait
seul détenir la vérité. Ce serait bien méconnaître
ce qu’est réellement la Révélation…
Notes et références
[1] Voir Émeraude,
[2] Philon, Her.,
293-298., dans « Apocatastase », Origène, Clément d’Alexandrie, act. III, 21,
Méhat, dans Vigiliae Christianae, vol. 10, n°3, octobre 1956, jstor.org.
[3] Tixeront, Histoire
des dogmes, Tome I, La théologie anténicéenne, §2,
chapitre VII, 5ème édition, 1909.
[4] Voir Lubac, Henri
de, Recherches dans la foi, Trois études sur Origène, Saint Anselme et la
philosophie chrétienne, Jacques Doyon, revue Laval théologique et
philosophique, 36530, https://doi.org.
[5] A. Méhat, « Apocatastase »,
Origène, Clément d’Alexandrie, Act. III, 21, dans Vigiliae Christianae,
vol. 10, n°3, octobre 1956, jstor.org.
[6] Origène, Péri
Archon, livre I, 6, 2.
[7] Origène, De
principes, II, 10, 6.
[8] Barsanuphe, Lettres
spirituelles, édition Nicodème L’Hagiorite, 1816 dans Les
Kephalaia Gnostica d’Évagre le Pontique et l’histoire de l’origénisme chez les
Grecs et les Syriens, Antoine Guillemin, collection Patristique
Sorbonensia, éditions du Seuil, 1962.
[9] Théodore Ascidas en
est un des plus célèbres partisans de l’isochristisme.
[10] Les protochristes se
sont rapprochés des catholiques.
[11] Voir Histoire
des Dogmes, Tixeront, Tome II, De Saint Athanase à Saint Augusti, (318-430), chapitre VI, §9, 3ème
édition, Librairie Victor Lecoffre, 1909. Saint Basile, Les Petites Règles,
question 267.
[12] Saint Grégoire de
Nysse, De inf. qui praem. abrip., dans L’histoire du salut chez les
Pères de l’Église : la doctrine
des âges du monde, Auguste Luneau, Institut catholique de Paris,
Beauchesne et ses fils, 1964.
[13] Voir par exemple Saint
Grégoire de Nysse et l’apocatastase, E. Michaud, dans Revue
internationale de théologie, 1902, www.e-periodica.ch.
[14] Fernand Mourret, Histoire
générale de l’Église, tome II, Les Pères de l’Église, IV et Ve siècle,
2ème partie, librairie Bloud & Gay, 1928.
[15] A. Méhat, « Apocatastase »,
Origène, Clément d’Alexandrie, act. III, 21, dans Vigiliae Christianae,
vol. 10, n°3, octobre 1956, jstor.org.
[16] Voir L’apocatastase
chez Saint Grégoire de Nysse, Jean Daniélou, 1940, revue Recherche
de science religieuse (RSR), 2007, n°7.
[17] Empereur Justinien, Édit de l’empereur Justinien au
patriarche Menas de Constantinople, n°9, publié au concile de
Constantinople de 543, Denzinger n°411. Voir aussi Dom H.
Leclercq, Histoire des conciles, Tome II, 2ème partie, §257,
1908, éditeurs, Letouzey et Ané.
[18] Il réunit cent cinquante et un évêques,
essentiellement des orientaux dont 5 évêques d’Afrique
[19] Dom H. Leclercq, Histoire des conciles,
Tome II, 2ème partie, §257, 1908, éditeurs, Letouzey et Ané.
[20] Dom H. Leclercq, Histoire
des conciles, Tome II, 2ème partie, §257.
[21] Benoît XII,
Constitution Benedictus Deus, 29 janvier 1336, Denzinger 1002.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire