Saint Justin est né vers le début du IIe siècle au cœur de la Galilée à Flavia Neapolis, une colonie gréco-romaine de l’actuelle Palestine, aujourd’hui dans la ville de Naplouse. Détruite durant la guerre juive par Vespasien, elle a été reconstruite. Fils de colons italiens et très probablement de famille païenne, lui-même incirconcis[1], « il est le représentant parfait de la classe moyenne de son temps : citadin aisé, loyal, dégagé des vieilles traditions, d’esprit large et entreprenant, cosmopolite, mais aussi homme d’une grande probité. »[2]
Saint Justin reçoit une excellente formation intellectuelle. Sa carrière semble toute tracée. Il veut se lancer dans la philosophie. Il assiste alors aux leçons des stoïciens, des péripatéticiens puis des pythagoriciens. Cependant ces systèmes philosophiques ne parviennent pas à le satisfaire. Il est finalement attiré par le platonisme. Enfin, vers 130, à Éphèse, il se convertit au christianisme et se voue à la défense de la foi et des chrétiens. Après avoir voyagé en Italie, à Rome et en Samarie, il ouvre une école philosophique chrétienne à Rome. Vers 165, accusé par un philosophe cynique, il meurt martyr, décapité, sous Marc-Aurèle, avec six autres chrétiens. « N’ayant pas voulu sacrifier aux dieux, ni obéir aux ordres de l’empereur, ils seront selon la loi fouettés et conduits au lieu de l’exécution pour être décapités. »[3]
Saint Justin a écrit de nombreux ouvrages. Il nous a notamment laissé deux discours, l’un justifiant sa conversion, l’autre démontrant les erreurs des philosophies et l’excellence de la doctrine chrétienne. Il a aussi écrit deux apologies aux empereurs Tite-Antonin et Marc-Aurèle pour défendre les chrétiens contre les persécutions. Notre article s’intéresse à un autre ouvrage intitulé Dialogue avec Tryphon.
Dialogue avec un Juif
Le Dialogue retranscrit une discussion entre Saint Justin et Tryphon, un juif qui depuis son départ de la terre de Judée vit en Grèce. Tryphon évoque une guerre récente qui l’a chassé de sa patrie. Ce serait celle de Bar Kokhba (132-135) [4].
Un prologue évoque l’itinéraire philosophique de Saint Justin et sa rencontre avec un vieillard, rencontre qui le conduit à la découverte de la Sainte Écriture et à la conversion à la foi chrétienne. Puis, Saint Justin mène la discussion avec Tryphon qui lui oppose une série d’objections contre la véracité du christianisme, objections auxquelles Saint Justin répond. Le Dialogue est ainsi une série d’argumentations en faveur de la religion chrétienne, rythmées par les questions de Tryphon.
« Tryphon est une synthèse : à travers lui, c'est la pluralité des judaïsmes de son temps que Justin cherche à atteindre et à représenter. »[5] Certains commentateurs voient dans ce débat une pure invention littéraire. Dans un but apologétique, Saint Justin l’aurait imaginé afin de présenter les objections juives classiques et de les réfuter [6]. Son ouvrage participerait ainsi à un plan d’ensemble. Il est en effet complémentaire à ses autres oeuvres qui sont destinés à démontrer les erreurs des philosophes grecs et des païens. Le Dialogue se présente lui-aussi comme une véritable démonstration, armée de tout un arsenal didactique classique. Les termes de « prouver » ou de « démontrer » y sont particulièrement nombreux.
Cependant, il est incontestable que le Dialogue contient de véritables arguments juifs contre le christianisme. Il reflète de véritables débats qui ont eu lieu et auxquels il a peut-être participé. « Même si le Dialogue, tel qu'il nous est parvenu, est le résultat d'une mise en forme littéraire, la controverse qu'il restitue ne peut être regardée comme une pure construction. Les références à l'exégèse rabbinique que confirment des sources midrashiques et talmudiques y sont trop nombreuses pour pouvoir être considérées comme imaginaires ou inspirées par les conventions de la polémique. » [7]
D’autres commentateurs pensent que cette œuvre apologétique serait plutôt la transcription d’un vrai débat [8] qui aurait eu lieu à Éphèse entre 132 et 135 auquel aurait participé un rabbin connu, Tarphon (ou Tarfon), autrement dit Tryphon.
Retenons simplement que le Dialogue contient des arguments juifs classiques contre le christianisme et leur réfutation…
Le Dialogue est une discussion sérieuse sur des questions de foi. Elle respecte toutefois les règles des débats philosophiques. « Le Chrétien et le Juif qui sont aux prises s’efforcent chacun de garder un ton digne et de trouver des arguments rationnels, objectifs et impartiaux. L’un et l’autre respectent les règles de la discussion et renoncent au succès facile. Il importe seulement de reconnaître la vérité et celle-ci doit se faire jour à travers une discussion calme, pour ainsi dire méthodiquement conduite. »[9]
Les arguments de Saint Justin s’appuient uniquement sur la Sainte Écriture éclairée par la raison et par un don que Dieu lui a transmis. Le philosophe chrétien les expose avec clarté et méthode, allant jusqu’à une étude exhaustive des preuves scripturaires. Le Dialogue est alors un vaste compendium de tous les passages de l’Ancien Testament susceptibles de fonder la foi chrétienne.
Mais le Dialogue est de manière générale considéré comme un livre difficile à lire, étant de composition jugée maladroite et confuse, avec de nombreuses digressions. Rares sont les commentateurs qui parviennent à y définir une structure [10]. L’abondance des citations le rend fastidieux.
Le prologue : où pouvons-nous trouver la véritable philosophie ?
Le prologue du Dialogue est important même si à la première lecture, il peut paraître étranger à la suite de l’ouvrage. Certes il situe le cadre du débat et les protagonistes mais il traite surtout des rapports entre la philosophie grecque et le christianisme. Il montre la suprématie de la foi chrétienne sur la raison. Le sujet abordé ne semble donc n’avoir aucun rapport avec le débat qui confronte deux conceptions religieuses, celles du christianisme et du judaïsme. Pourtant, contrairement à ce que nous pourrions croire, le prologue a toute son importance.
Vêtu de l’habit de philosophe, Saint Justin est interpellé par Tryphon qui aime discuter avec les philosophes qu’il rencontre. Une discussion s’engage alors sur la philosophie. Tryphon définit la finalité de la philosophie. « Si je me trompe, la philosophie n'a pas d'autre but que la connaissance de Dieu. » (I, 3). Saint Justin l’approuve tout en regrettant l’échec des philosophes grecques. « Assurément la philosophie est le plus grand de tous les biens et le plus précieux devant Dieu, puisqu'elle nous conduit à lui et nous rend agréables à ses yeux ; aussi je regarde comme les plus grands des mortels ceux qui se livrent à cette étude, mais qu'est-ce que la philosophie ? » (II, 1). Pour Saint Justin, la philosophie doit permettre de connaître la vérité et de jouir de la paix et du bonheur. Elle est le moyen de bien vivre. Or les systèmes philosophiques qu’il a rencontrés ne parviennent pas à ces objectifs. Seul le platonisme tel qu’il est enseigné à son époque semble l’attirer. Saint Justin raconte alors à Tryphon son étrange rencontre avec un vieillard.
Alors qu’il s’était retiré dans la solitude, il a rencontré un vieillard à qui il a confié son besoin de raisonner dans le silence. « Vous n’êtes qu’un philologue, c’est-à-dire un ami des mots, et non des œuvres et de la vérité […] vous aimez mieux être un raisonneur qu’un homme d’action ». Étonné, Saint Justin a défendu la raison de manière élogieuse. Elle est en effet capable de tout connaître, elle-seule conduit donc au bonheur. « Quoi de plus grand et de plus utile que de montrer aux hommes que c'est la raison qui doit commander en nous ; que d'étudier, en la prenant soi-même pour guide et pour appui, les passions et les erreurs qui travaillent les autres ; que de sentir combien leur conduite est insensée et déplaît à Dieu ! » (III, 3) Ainsi selon Saint Justin, la philosophie doit occuper le premier rang des études. « La philosophie, […] c'est la science de ce qui est, c'est la connaissance du vrai ; et le bonheur, c'est la possession même de cette science, de cette connaissance si précieuse. » (III, 4)
Mais le vieillard lui a fait comprendre l’ignorance des philosophes sur Dieu et sur le bonheur, et donc toute la vanité de leurs études. Conduit par de pertinentes questions, Saint Justin en a été finalement convaincu. « Mais, […], à quels maîtres recourir, quel appui réclamer pour nous soutenir, si ces grands génies eux-mêmes ont ignoré la vérité ? » Le vieillard lui fit alors découvrir la Sainte Bible. « Ceux qui les lisent attentivement et sans prévention comprennent le principe et la fin de toutes choses, et savent bientôt tout ce que doit savoir un véritable philosophe. » Les prophètes « ne discutaient pas quand il fallait parler. Ils étaient les témoins de la vérité, et combien leur témoignage est supérieur à tous les raisonnements ! Les événements passés et ceux qui arrivent tous les jours nous forcent impérieusement de croire à leurs paroles. » (VII, 2) Ce n’est point la raison qui guide leurs écrits mais Dieu lui-même. Par conséquent, leur enseignement est sûr puisque la Sainte Écriture est d’origine divine. Effectivement, les Juifs croient en Dieu et en l’inspiration des Livres sacrés, contrairement aux païens. Ils doivent donc s’appuyer sur ces textes pour connaître Dieu. Inutile donc de chercher ailleurs leur salut.
Après sa rencontre avec le mystérieux vieillard, Saint Justin a étudié les textes sacrés. « Je pensais que là devait se trouver la seule philosophie utile et certaine » (VIII, 1). Il y a en effet trouvé la véritable paix. Il a donc embrassé le christianisme.
Saint Justin, un expert de la Sainte Écriture
Saint Justin écrivant. Legenda aurea. Bx J. de Voragine. Mâcon. XVe. |
Saint Justin maîtrise la Sainte Écriture. Les citations bibliques et les commentaires sont très abondants. Il répond aux questions de Tryphon en usant abondamment de la Sainte Écriture. Malgré sa formation philosophique, il s’appuie essentiellement sur l’argument biblique. « Je ne vous citerai que les livres saints, lui dis-je ; je ne veux pas ici étaler un vain appareil de mots, uniquement pour faire parade d'éloquence ; d'ailleurs je n'ai pas ce talent : Dieu m'a seulement donné la grâce de comprendre les Écritures. » (LVIII, 1)
Rappelons que Saint Justin est très probablement issu de la gentilité. Il n’a pas été élevé dans le judaïsme et dans la connaissance de la Sainte Écriture. Pourtant, ses connaissances bibliques sont remarquables. Remarquons aussi que Saint Justin n’utilise que la Septante.
Enfin, « il est incontestablement informé de certaines exégèses rabbiniques et sa méthode rappelle singulièrement, parfois, celle de ses adversaires. »[11] Il connaît aussi les thèmes fondamentaux qui opposent les Juifs et les Chrétiens. « Les interventions de Tryphon correspondent, en effet, précisément à ce qui caractérise ou heurte la foi juive. » 12
À des fins essentiellement apologétiques, Saint Justin veut donc débattre avec les Juifs sur leur propre terrain, à savoir la Sainte Écriture. Il est bien armé pour cela. Dans le prologue, il a montré la valeur de la Sainte Bible, défendant la supériorité de la Sainte Écriture sur la philosophie grecque dans la connaissance de Dieu. Par les textes sacrés, nous accédons directement à l’enseignement de Dieu. La Sainte Écriture a donc valeur de preuve dans l’argumentation qu’il va mener. Le prologue justifie la démonstration qu’il va conduire.
La véritable philosophie est dans le christianisme
Or dès le début de la discussion, Tryphon explique à Saint Justin qu’il est aussi ami des philosophes. Il nous informe que suite à une rencontre avec un disciple de Socrate, il se plait à les entendre et à discuter avec eux afin d’échanger leurs idées. C’est pourquoi voyant Saint Justin en habit de philosophe il l’a abordé. Il se présente aussi comme un juif hébreu qui a quitté la Judée depuis la guerre. Il vit désormais en Grèce à Corinthe. Sans-doute a-t-il été influencé par les idées philosophiques qui y règnent. Tryphon est donc un juif hellénisé, ami des philosophes…
« Et qu'espérez-vous de la philosophie ? » (I, 3), lui demande Saint Justin. « Peut-elle vous être aussi utile que votre législateur et vos prophètes ? » Le prologue est une réponse à cette question. Il est évidemment une remise en cause de la prétention de la raison de vouloir seule connaître Dieu et les moyens du bonheur. Cette prétention est vouée à l’échec et à la division, nous rappelle Saint Justin. C’est pourquoi il existe tant d’écoles philosophiques rivales.
Lorsque Saint Justin explique à Tryphon et à ses compagnons le chemin qui l’a conduit au christianisme, ces derniers se moquent de lui. « A ces mots, les compagnons de Tryphon poussèrent un grand éclat de rire. Pour lui, il me dit en souriant : — J'applaudis au motif qui vous anime, au zèle tout divin qui vous embrase ; mais il eût mieux valu rester disciple de Platon ou d'un autre philosophe, et vous appliquer à acquérir la constance, l'empire sur les passions, la sagesse, que de vous laisser prendre à tout ce faux langage et de vous attacher à des hommes méprisables ; en demeurant fidèle à vos principes et vivant sans reproche, vous conserviez l'espoir d'une vie meilleure. Mais, quand vous abandonnez Dieu pour croire à la parole d'un homme, quel espoir de salut peut vous rester ? » (VIII, 3).
Le débat que mène Saint Justin consiste alors à montrer à Tryphon qu’il a choisi la bonne voie en s’appuyant uniquement sur la Sainte Écriture guidée par la raison. Autrement dit, il va démontrer que la véritable philosophie se trouve dans le christianisme. Si Tryphon veut donc connaitre Dieu, il doit donc étudier la doctrine chrétienne comme le prouve la Sainte Écriture.
La Sainte Écriture, valeur démonstrative
Comme nous l’avons déjà précisé, Saint Justin cite abondement la Sainte Écriture dans son Dialogue. Ce sont des citations longues et littérales, parfois fastidieuses. Elle doit démontrer son discours. A partir du sens littéral, auquel il demande toujours l’assentiment à son interlocuteur, il les commente avec clarté et donne ce que nous appelons aujourd’hui leur sens spirituel.
Mais comme nous l’explique P. Bodichon dans sa thèse, un commentaire ne suffit pas à épuiser toute la richesse d’une citation. Dans son texte, Saint Justin revient alors souvent à des versets qu’il a déjà cités en les présentant et en les commentant sous un autre aspect. Saint Justin utilise-t-il les méthodes exégétiques des rabbins ? Probablement. P. Bodichon justifie cette méthode par la nature de la raison humaine qui ne peut que penser de manière analytique contrairement à la Parole de Dieu qui se présente comme une vérité indivisible. Cela explique en partie les difficultés de l’ouvrage.
Enfin, ces commentaires ne se restreignent pas à une citation. Dans son argumentation, il associe aussi d’autres passages de la Sainte Écriture pour éclairer et renforcer son interprétation. Sa force démonstrative s’appuie ainsi sur la cohérence et l’harmonie de la Sainte Écriture. Il y a bien une interdépendance des textes sacrés, ce qui augmente la valeur démonstrative de son argumentation mais accentue la difficulté de l’ouvrage.
« Justin accorde aux textes scripturaires une valeur de preuve intrinsèque, pré-existant à tout commentaire ; il leur reconnaît également une fonction didactique parce que les vérités dont ils sont porteurs sont interdépendantes et doivent être prises en compte sans oublier l’ensemble dans lequel elles se trouvent originellement insérées. Le Dialogue n’est de ce point de vue qu’une longue exégèse de textes cités. »[13]
Ainsi la raison guide l’interprétation de la Sainte Écriture pour prouver la véracité du christianisme. Saint Justin use évidemment de la raison pour pouvoir lire correctement les textes sacrés, les comprendre et leur extraire le véritable sens. C’est par la raison qu’il démonte les accusations des Juifs. Il accuse même souvent les Juifs de ne pas les avoir compris et de laisser les docteurs raisonner à leur place. La raison est donc capable de connaître la pensée de Dieu à partir du sens littéral de la Sainte Écriture.
Il explique aussi qu’il use d’un don de Dieu pour la scruter en profondeur et exposer son interprétation. Les philosophes antiques ne parviennent pas à atteindre la vérité car, selon le vieillard, un mauvais esprit les guide. La raison en est en effet capable si elle est elle-même animée par l’Esprit de Dieu, le même esprit qui a animé les prophètes. La lumière vient finalement de Dieu et elle n’est pas à rechercher en nous. Seul Dieu peut en effet nous éclairer. Le dernier mot du vieillard est d’une très grande clarté : « avant tout, demandez que les portes de la lumière s'ouvrent pour vous. Qui peut voir et comprendre, si Dieu et son Christ ne lui donnent l'intelligence ? » (VII, 3)
Ainsi Saint Justin montre que la Sainte Écriture est fiable car d’origine divine, elle contient l’enseignement de Dieu. Mais son accès et sa compréhension nécessitent l’usage de la raison éclairée elle-même par Dieu. Par conséquent, il est bien inutile de chercher dans la philosophie grecque les réponses aux questions fondamentales que nous pouvons nous poser sur Dieu et sur le bonheur. La véritable paix n’est pas atteignable par la raison seule, c’est-à-dire par la philosophie grecque, mais par la raison guidée par Dieu. Saint Justin défend donc la capacité de la raison à connaître Dieu si elle est bien utilisée selon l’esprit de Dieu…
Les pélerins d'Emmaüs en chemin James Tissot |
Une bonne compréhension de la Sainte Écriture montre donc que la source du salut se trouve bien en Notre Seigneur Jésus-Christ. L’ouvrage se termine alors par ces belles paroles : « vous comprenez si bien, leur dis-je, que la raison a été donnée à l'homme pour lui servir de guide, tout ce que je puis vous souhaiter de plus heureux, c'est que vous sachiez faire un bon usage de cette raison pour arriver à reconnaître, comme nous, que Jésus est le Christ de Dieu. » (CXLII, 3) Saint Justin a finalement défini la finalité de la philosophie.
Le débat porte donc essentiellement sur la source du salut. « La question du salut est apparue essentielle dans le Dialogue. C’est elle qui sous-tend le débat entre Justin et Tryphon, c’est elle-aussi qui motive explicitement sa mise en forme. »[14] La principale préoccupation de Saint Justin est le jugement de l’âme. Cette question fondamentale est au cœur de l’opposition entre les Juifs et les Chrétiens. Notre Seigneur Jésus-Christ est-il bien le Sauveur promis ?
Notes et références
1 Voir Dialogue avec Tryphon, XXVIII, 2. Dans l’article, nous utilisons le Dialogue avec Tryphon traduit par M. de Genoude, numérisé par Marc Szwajcer, édition Royer, 1843. Nous disposons aussi de la traduction de G. Archambault, 1909, édition Picard et Fils, et la plus récente, celle de Philippe Bobichon. Elles sont toutes accessibles sous format numérique.
2 Hans von Campenhausen, Les Pères grecs, I, éditions de l’Orante, 1963.
3 Act. Justin, 5, 8 dans Les Pères grecs de Hans von Campenhausen.
4 Encore appelé Bar Kokibas. Voir Émeraude, avril 2015, article « L’idée du Messie au temps de Notre Seigneur Jésus-Christ ».
5 Bobichon, Dialogue avec Tryphon de Justin Martyr, volume 1, Introduction Justin et son œuvre, Thèse de doctorat en langues anciennes soutenues à l’Université de Caen, 1999.
6 Voir Les enseignements juif, païen, hérétique et chrétien dans l’œuvre de Justin Martyr, Philippe Bobichon, dans Revues des Études augustiniennes, 45, 1999.
7 Bobichon, Dialogue avec Tryphon de Justin Martyr.
8 Voir La Bible et les Pères, Philippe Henne, chapitre Ier, les éditions du cerf, 2010. Eusèbe semble le croire selon Archambault.
9 Hans von Campenhausen, Les Pères grecs, I.
10 Selon la thèse de P. Bobichon, le Dialogue est au contraire très cohérent et réfléchi selon une structure qui peut néanmoins désorienter une lecture classique.
11 Bobichon, Dialogue avec Tryphon de Justin Martyr.
12 Bobichon, Dialogue avec Tryphon de Justin Martyr.
13 Bobichon, Dialogue avec Tryphon de Justin Martyr.
14 Bobichon, Dialogue avec Tryphon de Justin Martyr.
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