" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


samedi 11 juin 2016

La Tunique sans couture

Catholique, orthodoxe, protestante, anglicane, … Nombreuses sont les dénominations des églises et communautés chrétiennes. La division du monde chrétien est un véritable scandale que nous ne pouvons que dénoncer et combattre. La recherche de l’unité devrait être une lutte permanente pour tout chrétien soucieux de servir Notre Seigneur Jésus-Christ.

Unification ou réintégration ?

Dans l’histoire chrétienne, on a tenté d’effacer les déchirures et réparer les blessures selon deux voies. La première consiste à unir les différentes confessions en une seule structure, plus ou moins lâche, notamment par la recherche de dénominateurs communs, chaque église ou communauté étant considérée comme l’égale des autres. C’est généralement la solution qu’ont choisie les mouvements œcuméniques protestants. La seconde consiste à rattacher les différentes églises à une église mère. L’unité passe donc par un retour de ceux qui, pour de multiples raisons, se sont séparés. Telle est la voie qu’a longtemps suivie l’Église catholique. Ainsi pour désigner les orthodoxes, les protestants et les anglicans, elle parle de « frères séparés ». Ces deux voies apparaissent en effet comme les seules possibles. L’unité passe soit par unification, soit par réintégrationCe sont évidemment deux voies incompatibles. La première repose sur une entente à base de compromis et d’autorités partagées, la seconde sur une renonciation et l’adhésion à une autorité unique, préexistante.

Le combat de l’unité n’est pas nouveau. Depuis ses origines, le christianisme n’a pas cessé de s’opposer à la division et aux querelles. Parmi ces grands défenseurs, nous pouvons citer un des Pères de l’Église, Saint Cyprien, évêque de Carthage (210-258). Il a écrit un traité sur l’unité de l’Église pour s’opposer à un schisme. Ses paroles nous rappellent l’essentiel, c’est-à-dire notre foi en l’unité de l’Église. L’Église n’est pas à unifier, encore moins à reconstituer puisqu’elle est indivise. Elles condamnent clairement les mouvements œcuméniques actuels. 

La tunique sans couture

Dans la Sainte Écriture, nombreux sont les symboles qui traduisent l’unité de l’Église. La « tunique sans couture » est sans-doute le plus fort et le plus célèbre. Revenons à la Croix de Notre Seigneur Jésus-Christ. Selon l’usage romain de l’époque, « les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent ses vêtements, et ils en firent quatre parts, une pour chacun d’eux. Ils prirent aussi sa tunique : c’était une tunique sans couture, d’un seul tissu depuis le haut jusqu’en bas. Ils se dirent donc entre eux : ne la déchirons pas, mais tirons au sort à qui elle sera. » (Jean, XIX, 23-24)


Depuis Saint Cyprien (210-258), la « tunique sans couture » symbolise l’unité indivisible de l’Église. Notre Seigneur Jésus-Christ est en effet mort « afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu qui sont dispersés. » (Jean, XI, 52) Selon l’évêque de Carthage, la tunique est tissée d’en haut comme symbole d’une unité provenant de Dieu. « Le vêtement du Christ, tissé d’un seul morceau et sans couture, ne peut pas être divisé par ceux qui la possèdent. Il est un, d’un seul morceau, d’un seul tissu. Il représente l’unité et l’entente de notre peuple, à nous qui avons le Christ comme vêtement. Par le mystère de ce vêtement et par ce signe, le Christ montre l’unité de l’Église. »[1] 

Saint Cyprien précise aussi qu’elle « ne peut être divisée par ceux qui la possèdent », l’unité étant d’origine divine. Par conséquent, la division de l’Église n’est pas une réalité. Elle n’est donc pas à combattre. Il est inutile et vain de vouloir rechercher l’unité de l’Église puisqu’elle est une par nature. Nous devons rechercher l'unité des Chrétiens dans l’Église, elle-même indivise comme la « tunique sans couture ». Tel est le véritable objectif…

La question des lapsis

Dans son ouvrage intitulé De l’Unité de l’Église catholique, Saint Cyprien répond à un difficile conflit qui divise les chrétiens romains et africains. Ce conflit porte sur les conditions de réintégration des apostats dans l’Église. Il a donné lieu à un schisme né indirectement d’une des persécutions romaines du IIIème siècle.

Au cours des trois premiers siècles, depuis Néron (54-68) et selon les empereurs, les Chrétiens sont victimes de nombreuses persécutions que séparent des périodes de tranquillité plus ou moins fragiles. L’une d’entre elles, la sixième, est particulièrement terrible par ses effets car nombre de chrétiens ont abjuré leur foi. Pour combattre le christianisme, un édit de l’empereur Dèce (249-251) contraint les Chrétiens de l’Empire romain à se présenter devant les autorités locales et à sacrifier aux dieux. Ceux qui le refuseront seront punis de mort ou bannis, leurs biens confisqués. Cependant, s’ils consentent à abjurer, l’ordre ne sera pas exécuté. Il prescrit en outre aux gouverneurs de prendre tous les moyens pour favoriser l’apostasie. La persécution a donc pour but de pousser les Chrétiens à abjurer, au moins publiquement.

Mais la persécution s’abat brutalement sur des communautés chrétiennes plutôt désarmées et affaiblies par une longue période de paix, où les conversions se sont multipliées, la quantité emportant probablement sur la qualité. Alors comme nous pouvons nous en douter, contrairement aux autres persécutions, la politique de Dèce est un succès. Elle conduit à de nombreuses chutes dans les rangs des chrétiens en Afrique et en Asie. L’apostasie se manifeste selon plusieurs attitudes. Certains fidèles sacrifient réellement aux dieux ou brûlent seulement de l’encens devant les images. D’autres ont demandé leur inscription sur des registres qui notifient ceux qui ont abjuré. Ou dernière solution, ils peuvent acheter un certificat attestant qu’ils ont sacrifié[2].

Or de telles abjurations, réelles ou fictives, les excluent automatiquement de l’Église. Quand la persécution s’achève, beaucoup d’apostats veulent cependant rentrer dans le sein de l’Église. Ils portent le nom de « lapsis ». Pour réintégrer l'Église, à cette époque, ils peuvent obtenir un billet de confession auprès d'un confesseur, c’est-à-dire un chrétien qui a témoigné publiquement de sa foi, et le présenter à un prêtre. Cette procédure conduit à des abus et à des malentendus. Certains confesseurs ont tendance à se substituer aux prêtres, remettant en cause leur autorité. En clair, la paix de nouveau retrouvée, l’Église doit répondre à deux questions. A-t-elle le pouvoir d’absoudre les apostats ? Les confesseurs ont-ils un rôle à jouer dans leur retour ?... Il faut rappeler qu'à l'origine, les conditions pour être pardonné d'un péché étaient beaucoup plus sévères que celle que nous connaissons aujourd’hui.



Le schisme de Novatien

Face aux demandes des lapsis, Saint Cyprien rappelle que seul l’évêque dispose du pouvoir de grâce et que les confesseurs n’ont qu’un droit de recommandation. Il décide néanmoins qu’en danger de mort et munis des billets de confession, les lapsis peuvent réintégrer l’Église par un prêtre et cela uniquement en absence de l’évêque. Ses décisions provoquent alors des mécontentements auprès des lapsis et des confesseurs. Elles déclenchent même de véritables émeutes. Novat, Felicissimus et quelques autres prêtres se révoltent contre Saint Cyprien. Ils établissent un évêque Fortunat. Saint Cyprien en appelle alors à Rome.

Au même moment, l'Église n'a plus de Pape. Le dernier est mort et son successeur n'est pas encore élu. Pour répondre à l'appel de Saint Cyprien, le clergé romain se réunit sous la direction de Novatien et approuve les décisions de l’évêque de Carthage. Saint Cyprien réunit à son tour un concile régional en avril 251. Il décrète que le péché d’apostasie n’est pas irrémissible, que les lapsis doivent faire une longue pénitence et solliciter leurs grâces auprès de l’évêque et que les billets de confession sont inutiles. Il fait aussi la différence entre les différents apostats selon la gravité de leur faute. Sous le pontificat du Pape Saint Corneille, un concile romain approuve ces décisions.

Cependant, l’opposition se poursuit et se renforce. Il est désormais mené par Novatien. Ancien chef du clergé romain, il est déçu de ne pas avoir été choisi comme pape. Mais rigoriste, il prend le contre-pied des théories de Novat. Il décide que même en danger de mort, les lapsis ne peuvent pas être graciés. Un concile africain réunissant 60 évêques condamne cette nouvelle erreur. Saint Cyprien publie alors De l’Unité de l’Église

Les deux fondements de l’Unité de l’Église

Dans son traité, Saint Cyprien s’adresse aux chrétiens et s’attaque aux schismatiques. Il fait l’apologie de l’unité, qu’il présente comme le signe de la véritable Église. Il désigne alors le pire ennemi du christianisme. Ce n’est pas le persécuteur, que le Chrétien peut toujours vaincre, mais le schismatique qui veut briser l’unité de l’Église.

Saint Cyprien définit les deux fondements de l’unité de l’Église : 

  • l’unité de la foi. « Et ces hommes qui ne sont plus d’accord avec l’Évangile du Christ, ses préceptes et ses lois, s’appellent encore des chrétiens ; marchant dans les ténèbres, ils se croient dans la lumière »[3]. En rupture avec l’unité de la foi, l’hérétique se sépare de l’Église ;
  • l’unité de gouvernement. « Tous les apôtres sont pasteurs mais il n’y a qu’un seul troupeau, qui doit être conduit d’un concert unanime par tous les apôtres. Celui qui ne reste point dans l’unité de Pierre, croit-il donc qu’il reste dans la foi ? Celui qui abandonne la chaire de Pierre, sur qui est fondé l’Église, peut-il se vanter d’être dans l’Église ? »[4] Rompant avec l’unité de gouvernement, le schismatique ne peut donc prétendre incarner la véritable Église. 

« Et tout cela arrive, mes frères bien-aimés, parce que l’on ne sait pas retourner à la source de la vérité, qu’on ne cherche pas où est la tête, le chef, qu’on ne garde pas la doctrine du maître céleste. »[5]

Le discours de Saint Cyprien est d’une très grande simplicité comme l’est la vérité. Comment pouvons-nous être unis à l’Église si nous refusons d’adhérer à ce qu’elle professe ? « Est-ce qu’on peut dire : « Je crois au Christ », quand on n’obéit pas aux ordres du Christ ? Est-ce qu’on peut recevoir la récompense promise au croyant, quand on refuse d’observer fidèlement les commandements du Christ ? Forcément, on marche alors toujours de travers et on perd sa route. On se laisse emporter par des enseignements faux, comme la poussière soulevée par le vent. Si on ne garde pas solidement la vérité qui sauve, on peut marcher, mais on n’arrive pas jusqu’au Christ Sauveur. »[6] Est-il possible d’appartenir à une armée sans suivre son chef ? « Celui qui ne reste pas dans l’unité de Pierre, croit-il donc qu’il reste dans la foi ? Celui qui abandonne la chaire de Pierre, sur qui est fondée l’Église, peut-il se vanter d’être dans l’Église ? »[7]


L’unité de l’Église tire véritablement son origine en Dieu. L’Église est une car Dieu est un. « L’unité de l’Église vient de cette unité en Dieu ». Ainsi l’Église peut se répandre dans le monde entier, embrasser des peuples divers et variés, s’étendre dans toutes les couches de la société tout en étant une. C’est un seul et même corps qui se déploie sur toute la terre car « il y a une seule source et une seule origine ». « Coupez un ruisseau de sa source, il n’y a plus d’eau dans ce ruisseau. C’est la même chose pour l’Église : éclairée par la lumière du Seigneur, elle envoie ses rayons dans le monde entier, mais c’est une seule lumière qui éclaire tout. »[8]

Hors de l’Église, point de salut

Par conséquent, qui pourrait croire diviser et déchirer l’Église ? Elle « ne peut être divisée par ceux qui la possèdent », c’est-à-dire par des chrétiens, des évêques ou des prêtres. L’Église n’est pas une par la volonté de ceux qui la composent ou la dirigent. Elle est une par la volonté de son fondateur et le demeure sous sa protection. Ainsi personne et rien ne peuvent la corrompre. Une communauté ne peut prétendre appartenir à l’Église si elle s’est séparée de l’Église par la foi ou le gouvernement, encore moins l’incarner. La tunique reste sans couture, non partageable, indivise.

La désunion ne réside donc pas dans l’Église. Elle n’habite pas en elle. Elle n’existe que dans l’âme du chrétien. Celui qui ne se maintient pas dans la maison de Dieu se sépare de l’Église. Et c’est bien le chrétien qui se sépare de l’Église. Et non l’inverse ! Par conséquent, la division cesse quand il retourne dans l’Église, quand son âme s’unit à elle de nouveau, quand l’hérésie ou le schisme se sont achevés. Et cette division lui est dommageable...

Selon Saint Cyprien, le chrétien séparé est comme un rayon du soleil qui ne prend plus sa source de l’astre lumineux. Il est comme une branche arrachée de l’arbre. Cassée, elle ne donnera plus de feuilles, ni de fruits. Il ne recevra plus les récompenses promises. Il montre ainsi toute la gravité de la séparation. Sans sève ni vie, que peut-il espérer ? Pire encore. « Celui qui ne garde pas un seul cœur avec le Christ et ne reste pas dans sa paix, celui-là agit contre le Christ »[9]. Et le fauteur de trouble et de désunion ? « Celui qui rassemble son troupeau à lui en dehors de l’Église, celui-là sème la division dans l’Église du Christ. »[10]

Le véritable chrétien est donc celui qui veut la paix et s’interdit toute parole qui divise et sème la discorde. Saint Cyprien se plaint finalement de la perte de foi qui rend les croyants plus mous, leur cœur diminué, plus propre à désobéir qu’à servir. La division naît du manque de charité ! Telle est la belle leçon que nous donne l’évêque de Carthage. L’unité des Chrétien est avant tout l’unité de la Charité…

Unité de Charité

Comme les soldats prenant le vêtement du Christ en un seul tenant, le Chrétien reçoit sa tunique toute entière, la possède sans qu’elle soit abîmée ou coupée. Il entre dans un peuple qui ne peut être déchiré. « Dans la maison de Dieu, dans l’Église du Christ, les chrétiens habitent avec un seul cœur »[11]. Il la quitte quand il se dissocie de ce cœur. Ainsi « on ne peut pas appeler chrétien celui qui n’est pas fidèle à la Bonne Nouvelle et à la vérité de la foi. »[12]

Saint Cyprien demande donc aux fidèles de ne pas suivre ceux qui « entraînent les autres par des enseignements faux et qui causent des divisions. »[13], c'est-à-dire les hérétiques et les schismatiques. Il faut les fuir afin de ne pas les suivre sur la route de l’erreur et du péché. Le peuple de Dieu « forme un seul corps, uni solidement par le ciment de la véritable entente. L’unité de l’Église ne peut pas être déchirée. On ne peut pas non plus déchirer un corps vivant, séparer les organes qui travaillent ensemble ni les mettre en morceaux. Toute personne qui s’éloigne de l’Église, notre mère, ne peut pas vivre ni respirer toute seule, séparée des autres : sinon, elle perd ce qui la sauve réellement. »[14] Finalement, hors de l’Église, point de salut

Conclusion

Ainsi parlant aux chrétiens dans une époque où un schisme les divise, Saint Cyprien s’attaque aux schismatiques et dénoncent leurs prétentions. Ils se prétendent être chrétiens alors qu’ils se sont séparés de l’Église et donc du salut. Il défend donc aux fidèles de les suivre pour qu’ils ne prennent pas un chemin qui les écarte du salut. Celui qui ne professe pas les vérités de foi qu’enseigne l’Église et qui abandonne la chaire de Pierre se sépare de l’Église. Et en se séparant de l’Église, le naufrage est certain. La division ne naît donc pas de l’Église qui demeure par nature indivise. D’origine divine, elle demeure une comme Dieu est un. « Il n’y a qu’un seul Dieu, un seul Christ, une seule Église du Christ, une seule foi, un seul peuple de Dieu. Ce peuple forme un seul corps »[15]. La séparation et la division naissent dans le cœur du chrétien. Par conséquent, le véritable combat ne consiste pas à rechercher l’unité de l’Église - vaine car inutile - mais à réparer les divisions dans le cœur des chrétiens séparés afin qu’ils retournent dans l’Église comme l’enfant prodigue revenant auprès de son père…



Note et références

[1] Saint Cyprien, L’unité de l’Église, §7, extraits tirés de Cyprien de Carthage : de l’unité de l’Église catholique, collection Unam Sanctam, n°9, Cerf, 1992. Trad. Pierre de Labriolle.
[2] Les « sacrificati » sont ceux qui ont réellement sacrifié aux dieux, les « thurificati », ceux qui ont seulement brûlé de l’encens devant l’image des dieux, les « libellaciti », ceux qui se sont procurés à prix d’argent le certificat d’abjuration
[3] Saint Cyprien, De l’Unité de l’Église, dans Le Dogme catholique dans les Pères de l’Église, 1ère partie, III, §2.
[4] Saint Cyprien, De l’Unité de l’Église, dans Le Dogme catholique dans les Pères de l’Église, 1ère partie, III, §2, Émile Amann, Bauschesne, 1922.
[5] Saint Cyprien, De l’Unité de l’Église, dans Le Dogme catholique dans les Pères de l’Église, 1ère partie, III, §2.
[6] Saint Cyprien, L’unité de l’Église, Cyprien de Carthage : de l’unité de l’Église catholique, n°7.
[7] Saint Cyprien, De l’Unité de l’Église, dans Le Dogme catholique dans les Pères de l’Église, 1ère partie, III, §2.
[8] Saint Cyprien, L’unité de l’Église, Cyprien de Carthage : de l’unité de l’Église catholique, n°5.
[9] Saint Cyprien, L’unité de l’Église, Cyprien de Carthage : de l’unité de l’Église catholique, n°6.
[10] Saint Cyprien, L’unité de l’Église, Cyprien de Carthage : de l’unité de l’Église catholique, n°6.
[11] Saint Cyprien, L’unité de l’Église, §7, Cyprien de Carthage : de l’unité de l’Église catholique, n°8.
[12] Saint Cyprien, L’unité de l’Église, §7, Cyprien de Carthage : de l’unité de l’Église catholique, n°14.
[13] Saint Cyprien, L’unité de l’Église, §7, Cyprien de Carthage : de l’unité de l’Église catholique, n°23.
[14] Saint Cyprien, L’unité de l’Église, §7, Cyprien de Carthage : de l’unité de l’Église catholique, n°23.
[15] Saint Cyprien, L’unité de l’Église, §7, Cyprien de Carthage : de l’unité de l’Église catholique, n°23.

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