" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


dimanche 2 octobre 2022

Sainte Marie dans la Sainte Écriture

Les différents mouvements protestants s’opposent au culte marial et à la doctrine qu’enseigne l’Église sur Sainte Marie au point que leur opposition les distingue des catholiques et les identifie clairement. Avec force et une rare unanimité, ils refusent la place qu’elle occupe dans l’Église et sa doctrine, place qu’ils jugent excessive, inutile et dangereuse[1]. Pour justifier leur position, ils s’appuient notamment sur la Sainte Écriture et sur leur principe qui leur est cher[2]. C’est pourquoi nous allons justement nous pencher sur les textes sacrés pour entendre ce qu’elle nous révèle sur Sainte Marie.


L’Annonciation

Ouvrons donc les Évangiles pour y chercher la sainte Vierge. La première image qui s’impose, celle que tant d’artistes ont immortalisée, est celle d’une jeune fille « pleine de grâce » que l’ange salue et qui va murmurer les mots de son acceptation. La rencontre se déroule à Nazareth dans la Galilée. Seul Saint Luc nous décrit la scène de l’annonciation et nous rapporte le dialogue où la Vierge s’étonne des paroles d’un ange, si contraire à la loi de la nature, puis prononce dans une grande foi et une profonde humilité, son célèbre fiat. « Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon votre parole. »  (Luc, I,  38)

Comme nous l’avons déjà évoqué dans un de nos articles[3], la salutation nous renvoie à la promesse messianique d’Isaïe : « Et le prophète dit : Écoutez donc, maison de David : est-ce peu pour vous d’être fâcheux aux hommes, puisque vous êtes fâcheux même à mon Dieu ? À cause de cela le Seigneur Lui-même vous donnera un signe. Voilà que la vierge concevra et enfantera un fils, et son nom sera appelé Emmanuel. Il mangera du beurre et du miel, en sorte qu’il sache réprouver le mal, et choisir le bien. » (Isaïe, VII, 13-15) En effet, l’ange annonce à Sainte Marie qu’elle concevra un enfant. « Vous concevrez dans votre sein, et vous enfanterez un fils à qui vous donnerez le nom de Jésus. » (Luc, I, 21) Or, elle s’étonne d’une telle annonce puisqu’elle ne connait point d’homme, c’est-à-dire qu’elle est vierge. L’ange lui révèle alors le mystère de l’Incarnation. « L’Esprit Saint surviendra  en vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre. C’est pourquoi la chose sainte qui naîtra de vous sera appelé Fils de Dieu. » (Luc, I, 35) Une juive ne peut ignorer le sens de ces paroles. La réponse de l’ange nous renvoie au Messie tant attendu. Elle nous révèle également que sa virginité sera préservée. Nous pouvons alors nous demander pourquoi elle est sujette à un si grand bienfait ? L’ange nous donne encore une  réponse : elle a « trouvé grâce devant Dieu » (Luc, I, 30).

Saint Matthieu évoque brièvement le mystère de l’Incarnation. « Il se trouve qu’elle avait conçu de l’Esprit Saint. » (Matthieu, I, 28). Il nous le précise pour nous raconter les réactions de Saint Joseph. Sainte Marie était déjà fiancée à Saint Joseph de la maison de David comme nous l’apprend encore Saint Luc. Les fiançailles juives ont un sens très proche de celui du mariage religieux. Ils en  confèrent tous les avantages, exception faite de la cohabitation. Pendant un an pour les vierges, un mois pour les veuves, la fiancée était placée sous la loi de celui à qui était promise. Les relations conjugales étaient en principe interdites. La fidélité était une obligation stricte dans cet état prénuptiale. L’infidélité était tenue pour adultère. Si elle était dénoncée par le fiancé, elle était alors condamnée à la suprême sentence, c’est-à-dire à la lapidation comme nous l’enseigne le Deutéronome (cf. XXII). Par conséquent, la grossesse de Sainte Marie durant ses fiançailles ne parait pas fautive ou scandaleux tant que Saint Joseph ne la dénonce pas.

Or Saint Joseph est un homme juste, c’est-à-dire fidèle aux commandements de Dieu. Constatant la grossesse de Sainte Marie et selon la loi divine, il devrait « la renvoyer » (Matthieu, I, 19) mais comme il ne veut point la diffamer, il veut « la renvoyer secrètement ». Mais, dans son sommeil, la voix d’un ange intervient pour le rassurer et lui révéler à son tour le mystère de l’Incarnation.  « Joseph, fils de David, ne crains point de prendre avec toi Marie, ta femme, car ce qui a été engendré en elle est du Saint Esprit ;  elle enfantera un fils auquel tu donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » (Matthieu, I, 20-21) C’est encore l’annonce du Messie, du Rédempteur… Ainsi « il ne l’avait point rencontrée, quand elle enfanta son fils premier-né, à qui elle donna le nom de Jésus. » (Matthieu, I, 25)

La Sainte Écriture nous révèle donc que Sainte Marie est bien celle annoncée par les promesses messianiques, notamment la prophétie d’Isaïe qui révèle qu’une Vierge doit donner naissance au Messie. Elle nous apprend aussi la raison qui explique son élection. Reprenons encore les mots qu’emploie l’ange quand il vient la saluer. Elle est « pleine de grâces » et « bénie entre toutes les femmes » (Luc, I, 8). Sa réaction aux révélations de l’ange manifeste aussi en elle une profonde douceur et une véritable humilité.

La Visitation

Saint Luc nous raconte ensuite la scène de la Visitation, c’est-à-dire la visite de Sainte Marie à sa cousine Sainte Elisabeth. Lors de  son apparition, l’ange lui avait en effet annoncé que sa parente avait conçu dans sa vieillesse, elle qu’on disait stérile. Dès cette annonce, elle part en hâte vers le pays des montagnes, vers une ville de Juda pour aider Élisabeth, alors enceinte de six mois. Elle n’hésite pas à venir l’aider.

Au moment même où elle salut Sainte Élisabeth, l’enfant qui repose dans ses entrailles, le futur Saint Jean-Baptiste, tressaillie dans son sein. « Remplie de l’Esprit-Saint », Sainte Élisabeth « s’écria d’une voix forte : vous êtes bénie entre les femmes et le fruit de vos entrailles est béni. » (Luc, I, 42). Elle loue ensuite sa foi. « Bienheureuse vous qui avez cru » » (Luc, I, 45). Sainte Marie lui répond alors par de magnifiques paroles, que nous nommons couramment le Magnificat, qui rappellent d’éminents versets bibliques « Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit tressaillit d’allégresse en Dieu mon Seigneur. » (Luc, I, 46-47) La Sainte Vierge connait parfaitement les Saintes Écritures. Elle en est complètement imprégnée. Il est vrai que la connaissance et l’usage des textes saints sont des traits caractéristiques des juifs de cette époque.

L’Annonciation et la  Visitation sont les deux grandes scènes qui nous mettent en présence de Sainte Marie. Nous l’apercevons ensuite à Bethléem où elle donne naissance à Notre Seigneur Jésus-Christ mais sa présence reste discrète. Nous sommes surtout en présence de la Sainte Famille qui accueille les bergers et les mages, et fuie ensuite en Égypte pour éviter le massacre des innocents.

La présentation au Temple

Comme le veut la loi mosaïque, quarante jours après la naissance de Notre Seigneur Jésus-Christ, Saint Joseph et Sainte Marie montent à Jérusalem et se présentent au Temple, l’une pour se soumettre au rite de purification, l’autre pour offrir deux colombes ou tourterelles, offrandes des peu fortunés. En souvenir de la nuit où l’ange exterminateur avait frappé tous les nouveau-nés d’Égypte et épargné tous les premiers-nés des Hébreux, les premiers-nés, hors de la tribu de Lévi, étaient en effet offerts à Dieu puis rachetés aussitôt par une offrande. « Tout mâle couvrant un sein sera consacré au Seigneur. » (Luc, II, 23)

Conduit par le Saint Esprit, un vieillard nommé Siméon, qui attend « la consolation d’Israël » ou encore « la rédemption d’Israël », c’est-à-dire le salut messianique, rencontre Sainte Marie dans le parvis des femmes, une des cours du Temple. C’est là où se déroule la cérémonie de purification, devant la porte Nicanor, celle qui communique le parvis des femmes avec celui d’Israël. Au moment où il la voie, il chante et bénit Dieu d’avoir répondu à ses attentes. « Mes yeux n’ont plus rien à voir maintenant, puisqu’ils ont vu le salut, ce salut que vous avez préparé à la face de tous les peuples : lumière qui fer les nations de leur ténèbres, et gloire de votre peuple d’Israël. » (Luc, II, 29-31) Siméon proclame ainsi la venue du Messie en cet enfant, le sauveur de tous, juifs et gentils. Saint Joseph et Saint Marie sont dans l’admiration des paroles de ce vieillard. S’ils ne sont pas étonnés de l’annonce, ils sont néanmoins surpris qu’elle soit connue par d’autres.

Le cantique de Siméon ne s’arrête pas là. Le ton devient plus grave. Il s’adresse directement à Sainte Marie. Reprenant encore une prophétie d’Isaïe, il la prévient que son enfant est marqué et prédestiné pour la chute et le relèvement de beaucoup en Israël, partageant le monde en deux clans, ceux qui refusent la lumière et ceux qui la reçoivent. Il sera un signe de contradiction, élevé très haut,  au regard de tous. La contradiction qu’il rencontrera et la souffrance qu’elle suppose auront leur contrecoup dans l’âme de Sainte Marie : « et vous-même, votre âme sera transpercée d’un glaive à deux tranchants. » (Luc, II, 35)

Anne, appelée la prophétesse, veuve et très avancée en âge, servant Dieu dans les jeûnes et les continuelles prières, survint et bénit à son tour le Seigneur. Elle « parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la rédemption d’Israël. » (Luc, II, 37)

Le recouvrement de Jésus

Toujours fidèles aux prescriptions de la Loi, Saint Joseph et Sainte Marie se rendent avec Notre Seigneur Jésus-Christ au pèlerinage à Jérusalem pour la fête pascale. La fête terminée, les parents quittent la Ville Sainte, chacun dans un groupe différent de la caravane qui les ramène à Bethleem, chacun pensant que leur enfant accompagne l’autre. Or, celui-ci se trouve encore dans le Temple, interrogeant les sages. Mais, le soir venu, ne le voyant pas, ils le cherchent et ne Le trouvent pas. Le lendemain, ils rebroussent chemin et au troisième, ils Le retrouvent au Temple, assis par terre dans l’attitude d’un disciple, les sièges étant réservés aux docteurs. La Sainte Vierge s’étonne de l’apparente insouciance de leur enfant et exprime son inquiétude. « Mon fils, pourquoi avez-vous agi ainsi avec nous ? Voilà que votre père et moi, forts affligés, nous vous cherchons. » (Luc, II, 48).

Notre Seigneur leur répond avec simplicité par des paroles douces et affectueuses. « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ignoriez-vous qu’il  faut que je sois aux choses qui regardent mon Père ? » (Luc, II,  49) Il s’étonne en effet qu’ils puissent être anxieux alors que ce qu’ils savent de Lui devrait les rassurer. Sa réponse nous révèle qu’ils savent ce qu’Il est. Pourtant, selon la Sainte Écriture, ils « ne comprirent pas ce qu’Il leur disait. » (Luc, II, 50) Sans-doute, ils ne comprirent pas toute la réalité future, tout ce qu’Il allait accomplir…

Vingt ans après, la Sainte Vierge en est pleinement consciente. C’est elle qui Lui demande de faire son premier miracle public, inaugurant ainsi sa mission de Rédempteur. Et le Vendredi saint, jour ultime de la Passion, elle n’ignore plus rien des exigences effrayantes de son Père.

Les Noces de Cana

Aux noces de Cana, petite bourgade proche de Nazareth, Sainte Marie est la première à s’apercevoir de la détresse où vont se trouver ses hôtes. Le vin manque. Elle s’incline alors vers Notre Seigneur Jésus-Christ et lui dit simplement et tranquillement à voix basse : « ils n’ont plus de vin. » (Jean, II, 3). Cette formule montre combien elle connaît son Fils et Le respecte. Elle exprime surtout sa confiance et leur complicité. Notre Seigneur comprend en effet tout de suite les paroles de sa Mère. Si sa réponse nous semble à première vue dure et distante, alors qu’elle n’est ni un reproche, ni une réprimande, réels ou simulés[4], Il réalise ce qu’elle lui a demandé. Tout se passe en effet comme si le miracle était accordé. La Sainte Vierge n’a pourtant aucune hésitation. « Tout ce qu’Il vous dira, faites-le » (Jean, II, 5), dit-elle à ceux qui servent. C’est donc par une demande de la Sainte Vierge que Notre Seigneur réalise son premier miracle et entre dans son ministère public.

Au pied de la Croix

Les Noces de Cana sont le dernier récit évangélique dans lequel la Sainte Vierge apparaît jusqu’à la crucifixion de Notre Seigneur Jésus-Christ. Et à cet instant suprême, au pied de la Croix, elle assiste à la mort sanglante de son Fils avec sa sœur ou plutôt sa belle-sœur Salomé, puis Marie de Cléophas,  mère de Saint Jacques dit le Mineur, et enfin  Marie-Madeleine.

L’apercevant auprès de Saint Jean, Notre Seigneur Jésus-Christ dit à sa Mère : « Femme, voilà votre  fils » et à son apôtre : « Voilà ta mère. » (Jean, XIX, 17). Saint  Marie est ainsi confiée au plus aimé de ses disciples. Comme nous l’avons déjà indiqué dans un autre article, le terme « femme », terme français plutôt froid et distant, traduit en français un mot araméen plutôt déférent et nuancé de tendresse.

La Sainte Écriture nous apprend enfin que « depuis cette heure-là, le disciple la prit avec lui. », ce qui signifie que Sainte Marie le suit jusqu’à Éphèse en Asie Mineure.

Dans les Actes des Apôtres (I, 14), Saint Luc évoque Sainte Marie, réunie avec les apôtres dans le Cénacle, persévérant dans la prière avant que le Saint Esprit ne descende sur eux le jour de la Pentecôte.

Sainte Marie, un personnage discrète dans les Évangiles

La discrétion du personnage de Marie est en étroit rapport avec la discrétion des textes sacrés qui nous parlent d’elle comme nous venons de le voir. Alors que la vie de Notre Seigneur Jésus-Christ est rapportée par les quatre évangélistes, seul Saint Luc nous rapporte dans une certaine continuité les faits se rapportant à la Sainte Vierge, que confirme notamment Saint Matthieu puis Saint Jean. Les points qu’évoquent aussi les auteurs sacrés sont que Sainte Marie, vierge, a conçu du Saint Esprit et que son époux est Saint Joseph.

Faut-il en être surpris ? Les évangélistes cherchent surtout à témoigner de Notre Seigneur Jésus-Christ, les faits qui se rapportent à lui ainsi que ses paroles selon une intention particulière. Seul Saint Luc écrit son récit à partir de témoignages et d’enquêtes. Il le tient très certainement de Sainte Marie elle-même, qui, comme il le note, « conservait toutes ces choses en son cœur. » (Luc, II, 51). Plus porté davantage dans son évangile sur la spiritualité contrairement aux trois autres, Saint Jean mentionne les Noces de Cana, qui, sans être fondamentales, présentent des traits caractéristiques qu’il ne peut que souligner. Ensuite, Saint Jean était auprès de Sainte Marie après la crucifixion. Ce disciple bien-aimé a eu la force d’âme de ne pas quitter Notre Seigneur Jésus-Christ lors de son supplice. Saint Jean rapporte aussi quelques faits dont il a été témoin. Alors qu’elle était lumineuse dans les premières pages de l’Évangile selon Saint-Luc, elle réapparaît douloureuse au pied de la Croix comme l’avait prédit Simon…

Conclusion

Durant la vie publique de Notre Seigneur Jésus-Christ, Sainte Marie reste particulièrement absente. Certes, nous la devinons non loin de Lui plus que nous la voyons, peut-être mêlée à la foule ou perdue au milieu des premiers fidèles. Aucun texte ne nous renseigne sur ses sentiments ou sur sa vie avant l’Annonciation. Cependant, ses vertus de foi, d’humilité, de fidélité et de pureté se manifestent à travers les lignes de Saint Luc. Elles culminent au fur et à mesure que nous la découvrons au travers de sa maternité. Totalement absorbée dans son rôle dans la joie comme dans la peine, elle incarne la vertu de Mère par excellence. Mais elle sait aussi s’effacer devant son Fils, parfaitement soumise à la volonté divine, tout en étant de plus en plus soudée à Lui. Et se tenant au pied de la Croix, elle est encore bien présente avec une force d’âme et de l’espérance extraordinaire. Elle est encore là pour servir son Fils…

Mais au-delà de ces vertus qui méritent amplement notre vénération, Sainte Marie reste au centre d’un mystère, celui de l’Incarnation. En cet instant suprême, dans son fameux Fiat et par sa réponse, l’histoire de l’humanité est bouleversée. La promesse tant attendue est enfin réalisée. Une nouvelle alliance se réalise par elle. Et pour cela, Dieu se sert d’une jeune femme qui collabore pleinement à l’œuvre du salut par son obéissance, sa foi, d’une manière toute spéciale. Elle est devenue la Mère de Dieu…

Faut-il alors s’étonner de la présence discrète de Sainte Marie et donc du rôle important qu’elle occupe dans l’Église ? Ils nous renvoient en fait au mystère de la maternité divine de la Sainte Vierge et donc à celui de la naissance de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui eux-aussi demeurent très discrets dans les Évangiles. Tout se déroule dans le silence d’une nuit, dans un village qui n’attire guère l’attention, sans bruit ni fanfare. Il est alors étonnant que ceux qui croient en sa maternité soient surpris du rôle de Sainte Marie en raison même de cette discrétion qui recouvre aussi bien la Sainte Vierge que le mystère de l’Incarnation ...

 

 

Notes et références

[1] Voir Émeraudeaoût 2021, article « Sainte Marie, point d''achoppement et signe de vérité ... Le protestantisme...».

[2] Voir Émeraude, février 2017, article « La doctrine de Luther ».

[3] Voir Émeraudeaoût 2015 article « La prophétie d'Isaïe : "la vierge concevra et enfantera un fils"».

[4] Voir Émeraude, août 2022, article « Sainte Marie, point d'achoppement et signe de vérité... Le protestantisme... »

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