Les faits religieux, sont-ils des
faits comme tant d’autres ? De nombreuses théories les considèrent comme
objets de science sur lesquels elles appliquent des méthodes et des analyses
scientifiques. La chose religieuse, qu’elle soit croyance ou pratique, formant
ou non une religion, est souvent décrite comme un stade de la connaissance
humaine préalable à la science, une invention des hommes censée les protéger de
leurs angoisses, une projection de leurs fantasmes ou encore une émanation de sa
structure cérébrale. Nombreuses sont les explications plus ou moins sérieuses.
La plupart d’entre elles soulignent généralement de manière radicale un des aspects
qui les caractérisent. Les uns se concentrent sur son caractère
anthropologique, social, d’autres sur la psychologie, sur le psychisme, s’égarant
finalement dans des conclusions inacceptables, provoquant légitimement rejets
et scandales de la part des croyants.
La religion est ainsi devenue objet
de science, notamment en anthropologie, en psychologie, en philosophie, en
histoire. Pourtant, chose incroyable, il n’existe pas de consensus sur sa
définition. Divers dans leurs formes, visibles sous différentes interpellations,
les faits religieux n’impliquent pas en effet nécessairement une religion. Sa
définition varie selon les « sciences »
et les théoriciens. Certains penseurs élaborent un concept en étudiant et en
comparant des faits religieux, généralement à partir de présupposés. Ils les
réduisent à certains aspects en excluant de fait d’autres aussi fondamentaux,
tout cela généralement pour servir une théorie qu’ils sont censés démontrer. D’autres,
au contraire, élaborent une définition pour inclure tout fait religieux au
point que tout devient presque religion. Enfin, des penseurs se penchent plutôt
sur la distinction du sacré et du profane qui serait le fondement de toute
religion. Mais le sacré est-il une chose qui existe en soi ou un aspect de
ce qu’on cherche à définir ? Comment pouvons-nous enfin répartir ce qui est
sacré ou profane sans connaître ce qu’est un fait religieux ou
non-religieux ? La définition de « religion » ou de « religieux »
est liée à celle du « sacré ».
Le « sacré » ne la
constitue pas. Parfois, de tels penseurs tombent dans une tautologie navrante…
Notre article a pour objet de
revenir sur la notion classique de « religion »
qui demeure le point fondamental dans toute étude des faits religieux. Comment
pouvons-nous en effet parler de pluralisme religieux, d’œcuménisme ou encore de
tolérance religieuse sans savoir ce dont on parle ?
De manière classique, les
philosophes antiques et chrétiens tirent le mot « religion » de deux mots latins :
- « relegere » (« relire », « recueillir », « considérer avec soin ») ;
- « religare » (« relier »).
Religion au sens
« relegere »
Au sens de « relegere », le terme de « religion » désigne le grand soin et
le profond respect avec lequel l’homme traite les choses qui concernent le
culte de Dieu. La religion est alors présentée comme une vertu ou un devoir. Telle est la définition de Cicéron.
Il ne s’agit pas d’une « relecture intérieure ». Le sens de
« méditation » est
cependant pris par Saint Thomas d’Aquin. « Religion viendrait donc
de « relire », ce qui relève du culte divin, parce qu'il faut fréquemment y
revenir dans notre cœur ; selon Proverbe (3, 6) : en toutes tes démarches pense à lui. »[2]
Cependant, Saint Thomas entend bien l’expression de Cicéron comme une relecture
attentive des choses qui se rapportent au culte de Dieu.
Le sens de « scrupule de conscience » est aussi
utilisé, surtout depuis Benveniste[4].
Mais si en effet, le terme peut l’exprimer comme le montre Saint Augustin,
Cicéron ne le mentionne pas.
La religion est donc une chose
louable. « De quelque manière qu'on
nous représente ces divinités, et quelque nom que la coutume leur donne, nous
leur devons un culte plein de respect : culte très-bon, très-saint, qui exige
beaucoup d'innocence et de piété, une inviolable pureté de cœur et de bouche [...]»[5]
Cicéron oppose alors la religion à la superstition. La religion « n'a rien de commun avec la superstition, dont nos pères, aussi bien que les philosophes, ont entièrement séparé la religion. »[5] La superstition est un défaut,
un vice, parce qu’elle manifeste un excès dans le culte.
« Ceux qui passaient toute la
journée en prières, en sacrifices, pour obtenir que leurs enfants leur
survécussent, furent appelés superstitieux ; et depuis on a donné à ce mot un
sens plus étendu. »[6]
Le terme de « superstition »
viendrait de « superstar » qui signifie « se tenir au dessus de ». Le « superstis » est le témoin qui survit, le survivant.
Nous pouvons penser que Cicéron
ne cherche pas à définir ce qu’est véritablement la religion mais plutôt à la
distinguer de la superstition afin de montrer que l’une est digne de respect
quand la seconde ne mérite aucune créance. C'est « une conception rigoureusement philosophique
de la religion que défend Cicéron »[7]. Cicéron voudrait en fait dire qu’une religion sans
philosophie reste superstitieuse. Cependant, rappelons que Cicéron ne traite
uniquement du culte de Dieu et non des questions divines dans son ensemble.
Dans un autre ouvrage, De Inventione, Cicéron nous donne
une définition de la religion. Elle est « le fait de se soucier d’une certaine nature
supérieure que l’on appelle divine et de lui rendre un culte. »[8]
Elle se rapporte toujours aux soins apportées à une divinité.
Religion au sens de
« religare »
Au sens de « religare », le terme de « religion » désigne le lien qui
rattache l’homme à Dieu, à un être qui existe en soi. La religion est alors définie comme un ensemble de vérités et
de pratiques par lesquels la vie du croyant est ordonnée à Dieu.
Lactance (wikipédia) |
Lactance s’oppose alors à l’origine étymologique que propose Cicéron puisque « la superstition et la religion ont, selon son sentiment, le même objet, qui est de rendre aux dieux le culte qui leur est dû ; et ainsi il n'y a point de différence. Quelle raison m'apporterait-il pour montrer que ce soit un acte de religion de prier une fois les dieux pour la conservation de la vie des enfants, et que ce soit un acte de superstition de prier dix fois pour le même sujet? Si c'est bien fait de prier une fois pour obtenir cette grâce, c'est encore mieux fait de prier plusieurs fois. » [10] La véritable différence entre la religion et la superstition ne se situe donc pas dans un excès quelconque. « La différence est en ce que la religion a la vérité pour objet, au lieu que la superstition n'a pour objet que la fausseté et le mensonge : il importe davantage de savoir ce que vous adorez, que d'examiner la manière dont vous l'adorez. »[11] Ainsi selon Virgile, le superstitieux ne connaît pas les anciens dieux. Le culte qu’il rend est donc vain. Il y a bien une relation entre la connaissance que nous avons de Dieu et le culte qui est nécessaire de Lui rendre.
La religion, l’union à Dieu
Saint Augustin préfère l’idée selon
laquelle le terme de « religion »
viendrait de « religare » : « nous attachant donc ou plutôt nous
rattachant (car nous l’avions perdu par un détachement coupable), et nous
reliant à lui, d’où vient encore, dit-on, le mot de religion. »[12]
Il souligne surtout le fait qu’un premier lien a été coupé, lien qui est
nécessaire de renouer désormais. Le « re-lien » rappelle donc le péché originel. Il est donc
important de rétablir ce lien.
Mais Dieu a-t-Il besoin de la
religion ? Qui serait « assez
insensé pour croire que Dieu ait quelque besoin de nos offrandes ? »[15]
Ainsi tout culte que nous rendons à Dieu ne profite qu’à l’homme et non à Dieu.
« Ainsi Dieu n’a besoin ni de
victimes, ni d’aucun objet corruptible et terrestre ; il n’a pas même besoin
de la justice de l’homme, et tout le culte légitime qu’on lui rend profite à
l’homme et non à Dieu. »[16]
Elle est pour nous seuls un moyen d’union à Dieu en vue de la seule félicité de
l’homme.
Une relation sociale ?
Cependant, Saint Augustin nous
rappelle que l’expression de religion ne semble pas uniquement désigner le
culte de Dieu. Chez ses contemporains, le sens de « religion » s’est en effet étendu à des choses bien humaines,
c’est-à-dire aux liens du sang ou encore aux relations sociales. Le terme de
« piété » est aussi employé
pour l’accomplissement des devoirs envers les parents. C’est notamment en ce
sens que Caton nous demande de leur rendre un culte. Il est aussi étendu aux
œuvres de miséricorde. De tels usages ne font qu’introduire de l’ambiguïté et
ne sont en fait que des usurpations. La religion au sens propre ne désigne que
le culte de Dieu et pas n’importe quel culte.
Après avoir rappelé ces
différentes significations, Saint Augustin rappelle le sens propre du terme
« religion ». « Ce que la langue grecque désigne par « latreia »,
et que la langue latine traduit par servitude[17],
mais servitude uniquement vouée au culte de Dieu ce qui se dit en grec « frhskeia » en
latin, religion, mais religion qui nous attache à Dieu ; enfin cette qeosebeia que nous ne pouvons
rendre qu’en trois mots culte de Dieu ; tout ce que ces différentes
expressions comprennent n'est décidemment dû qu’à Dieu, au vrai Dieu »[18].
Saint Augustin rejette donc toute idée de lien social dans la signification du
mot « religion ». Il s’agit
bien d’un lien entre Dieu et les hommes…
La religion, une initiative
humaine ?
Mais la religion est-elle réduite
aux rapports que l’homme veut établir avec Dieu ? Dans ce cas, elle
proviendrait uniquement de l’homme. Elle regrouperait toutes les initiatives
humaines pour que l’homme se relie à Dieu. Or suffit-il de vouloir prier pour
que la prière soit efficace ? Devons-nous brûler de l’encens devant une
pierre censée représenter une divinité pour qu’elle nous exauce ? Non. Le
culte doit être agréé, accepté, béni par la divinité elle-même. De telles
initiatives doivent répondre à l’intention de Dieu. Elles sont par là choses
divines. « Le sacrifice, bien
qu’offert par l’homme, est une chose divine. »[20]
Car finalement le dernier mot appartient à Dieu...
Cela revient à dire que la
religion dépend de la volonté de Dieu et non celle de l’homme. Nous ne pouvons
pas nous unir à Dieu sans nous soumettre à Lui. Cela paraît évident et
pourtant, bien des discours semblent oublier cette vérité. Ne dit-on pas par exemple qu’il suffit de croire avec
sincérité pour plaire à Dieu ?
Le lien à rétablir entre Dieu et
les hommes ne naît-il que de
l’homme ? Ne pouvons-nous pas inclure l’initiative divine, c’est-à-dire
l’action divine elle-même ? La religion viendrait-elle en fait de l’homme
ou de Dieu ? La question est d’importance. Si elle n’était qu’une initiative
humaine alors la multiplicité des formes religieuses serait inhérente à la notion
même de la religio, tant qu’elles répondraient à l’intention divine et seraient agréées par Dieu...
La religion au sens de « réélire »
Saint Thomas d’Aquin [21]
nous donne enfin une dernière origine étymologique du terme de « religion ». Il serait dérivé de
« réélire » selon Saint
Augustin. En effet, dans ses Rétractations, le Père de l’Église
revient sur la définition qu’il a donnée
dans De
la vraie Religion. « J’ai
écrit en un autre endroit « Tendons vers le même Dieu, et reliant (religantes) nos âmes à lui seul, ce
qui est, à ce que l’on croit, l’étymologie du mot religion, abstenons-nous de
tout culte superstitieux. » Je préfère l’étymologie que je cite. Pourtant, il ne m’a pas échappé
que des études autorisées de la langue latine ont proposé pour ce mot une autre
origine, c'est-à-dire que l’on dise religio
à cause de religitur (ce qui
est réélu ou relu). Ce mot est un composé de legendo, comme l’est eligendo
(élisant / choisissant), de sorte qu’en latin religo (je relis ou je réélis) soit comme eligo (j’élis / je choisis) »[22].
La religion serait le devoir de
réélire, c’est-à-dire de choisir de nouveau Dieu comme le bien suprême, ce que
nous avons perdu par négligence. Selon une traduction de La Cité de Dieu, Saint
Augustin aurait alors écrit : « en
l’élisant (eligentes),
mieux : en le réélisant (religentes),
car négligeant (neglegentes)
que nous sommes, nous l’avions perdu –, en le choisissant de nouveau (religentes) – d’où vient, dit-on, religio – nous tendons vers lui par
l’amour, afin que l’atteignant, nous trouvions en lui le repos. »[23]
Comme nous l’avons vu, d'autres traducteurs traduisent aussi « réélire » par « relier ».
La synthèse de Saint Thomas
d’Aquin
Après avoir rappelé les trois
sens étymologiques, « lecture
renouvelée, choix réitéré de ce qui a été perdu par négligence, restauration
d'un lien », Saint Thomas d’Aquin rappelle le caractère propre de la
religion : « la religion au
sens propre implique ordre à Dieu. » Il est donc insensé de vouloir définir
ce terme sans évoquer Dieu ou toute divinité. Reprenant Saint Augustin, il
précise encore ce qu’est la vraie religion, c’est-à-dire la religion au sens
propre. « Car c'est à lui que nous
devons nous attacher avant tout, comme au principe indéfectible ; lui aussi
que, sans relâche, notre choix doit rechercher comme notre fin ultime ; lui
encore que nous avons négligé et perdu par le péché, et que nous devons
recouvrer en croyant, et en témoignant de notre foi. »[24]
Précisions que pour Saint
Augustin et ceux qui le suivront, les trois sens du terme de « religion » ne sont pas considérées
comme opposés mais plutôt complémentaires contrairement aux chercheurs
contemporains qui cherchent à les opposer et à en définir l’origine exacte.
Seul Lactance parmi les auteurs anciens a
clairement refusé l’origine « relegere ».
Au sein de l’Église
La définition de Lactance et de
Saint Augustin a été reprise dans certains catéchismes. « Généralement adoptée, cette étymologie fait
naître l’idée d’un accord réciproque entre Dieu et l’homme, et, par là même,
met en lumière le vrai caractère de la religion, le seul qui conduise à une
conception exacte de l’idée exprimée par le mot, celle du lien mystérieux qui
unit l’homme à la divinité. »[25]
Dans un traité d’apologétique du début du XXe siècle, nous trouvons aussi cette
définition : « La religion peut
se définir : l'ensemble des liens ou des relations morales qui rattachent
l'homme à Dieu et des devoirs qui en découlent. »[26]
Cependant, cette position n’est pas générale.
Reprenant la synthèse de Saint Thomas d’Aquin, des traités théologiques reprennent les trois sens de l’expression « religion » sans les opposer. « Le mot religion vient de « religare », « relier » ; ou de « relegere », « relire » ; ou de « reeligere », « élire », « choisir » de nouveau ; parce que la religion nous attache et nous unit étroitement à Dieu ; ou parce qu'elle nous rappelle que nous devons nous occuper souvent des choses de Dieu ; ou parce qu'en pratiquant la religion, nous choisissons Dieu de nouveau, comme étant le souverain bien que nous avions perdu par le péché . »[27] Il revient donc sur le principal objet de la religion : le culte de Dieu.
Reprenant la synthèse de Saint Thomas d’Aquin, des traités théologiques reprennent les trois sens de l’expression « religion » sans les opposer. « Le mot religion vient de « religare », « relier » ; ou de « relegere », « relire » ; ou de « reeligere », « élire », « choisir » de nouveau ; parce que la religion nous attache et nous unit étroitement à Dieu ; ou parce qu'elle nous rappelle que nous devons nous occuper souvent des choses de Dieu ; ou parce qu'en pratiquant la religion, nous choisissons Dieu de nouveau, comme étant le souverain bien que nous avions perdu par le péché . »[27] Il revient donc sur le principal objet de la religion : le culte de Dieu.
Il est parfois utile de revenir à
l’étymologie d’un mot. Elle donne des informations précieuses sur la
signification d’une expression. Cela est en particulier vrai pour le terme de
« religion » dont l’étude a
donné lieu à trois grandes explications étymologiques. Il ne s’agit pas de les
confronter de manière systématique afin de dégager une définition ou le sens
primitif selon des principes souvent bien fragiles. Comme l’a si bien signalé
Saint Thomas d’Aquin, elles sont toutes fortement inséparables de la notion de
Dieu et du culte qu’il faut lui rendre. Soulignons aussi que Cicéron, Lactance
ou Saint Augustin cherchent à distinguer la religion de ce qui n’est pas en
proposant des critères (culte réfléchi, union à Dieu, chemin du véritable
bien). Ils sont conscients qu’il existe des fausses religions.
Aujourd’hui, l’expression « religion » a évolué, profondément
évolué. Comme nous le rappelle Saint
Augustin, au temps antique, le terme de « religion » était aussi pris en un sens très large, dans un
sens très vague, excluant même toute idée de divinité. C’est pourquoi dans La
Cité de Dieu, il revient longuement sur la notion de religion pour bien
limiter son sujet. Aujourd’hui, cette prudence - ou cette rigueur
intellectuelle - n’existe plus. Nous sommes en pleine confusion sémantique.
Aujourd’hui, la notion de « religion »
s’est considérablement élargie pour inclure tout comportement ou expérience
religieux. Désigne-t-elle toujours la même chose ?
Comment la religion est-elle
perçue en effet aujourd’hui ? Elle est plutôt vue comme une affaire
intérieure, une conviction, ne relevant que de la sphère privée. Elle est
catégorisée comme un savoir inférieure à la science et à la sagesse, voire
illégitime. Elle apparaît comme une invention de l’esprit ou une œuvre
institutionnelle humaine. Une telle perception est bien contraire aux sens
donnés par Cicéron ou Saint Augustin. Elle manifeste très clairement une
dépréciation et une déconsidération de la religion, qui ont commencées au XVIe siècle
pour se poursuivre jusqu’à nos jours. Elle n’est plus considérée comme un
« chemin de bonheur » ou
une « voie de salut ». Elle
a aussi la prétention de vouloir libérer l’homme de la religion. Elle prétend donc
avoir une meilleure idée du bonheur ou du salut de l’homme. En clair, elle se
substitue à la religion en se dégageant de toute divinité. Elle se proclame,
sans le dire, comme la seule et vraie religion.
Selon cette perception de la
religion, nous pouvons alors comprendre que la recherche d’une « vraie religion » n’a aucun sens
pour un esprit imprégné de cette perception moderne de la religion puisqu’il
exclut de facto la finalité de la religion, c’est-à-dire le salut de l’homme.
Ainsi quand nous parlons de « religion »,
faut-il avant tout s’entendre sur le sens même du terme. Sans cette précaution,
les débats sur la liberté religieuse deviennent vite insolubles et sans issue.
La véritable question est de savoir si effectivement il existe une et une seule
voie qui nous conduise sûrement à une vie bonne et heureuse, au bonheur
suprême, c’est-à-dire existe-t-il une seule vraie religion.
Notes et références
[1] Cicéron, De natura deorum, livre II, XXVIII, trad. de M. Nisard, Firmin Didot frères, 1859, http://www.w3.org.
[1] Cicéron, De natura deorum, livre II, XXVIII, trad. de M. Nisard, Firmin Didot frères, 1859, http://www.w3.org.
[2]
Saint Thomas d’Aquin, Somme Théologique, IIA IIae,
Question 81, article 1, Conclusion.
[3]
Saint Thomas d’Aquin, Somme Théologique, IIa IIae, Question 81, article 1.
[4] Linguiste
français (1902-1976), spécialiste de la grammaire comparée des langues
indo-européennes.
[5]
Cicéron, De natura deorum, livre II, XXVIII.
[6]
Cicéron, De natura deorum, livre II, XXVIII.
[7]
Jean Grondin, La philosophie de la
religion, Paris, PUF, coll. Que
sais-je ?, 2009.
[8]
Cicéron, De Inventione, 2, 261 dans Jean Grondin, La philosophie de la religion, V, II.
[9]
Lactance, Institutions divines, livre IV, XXVIII
[10]
Lactance, Institutions divines, livre IV, XXVIII
[11]
Lactance, Institutions divines, livre IV, XXVIII
[12]
Saint Augustin, La Cité de Dieu, Livre X, III, volume 1, édition du Seuil,
1994.
[13] Saint Augustin, La
Cité de Dieu, Livre X, III, volume 1,.
[14]
Saint Augustin, De la vraie religion, I, 1, traduction l’abbé Joyeux, dans Œuvres Complètes de Saint Augustin, tome III, éd. L. Guérin, 1864.
[15] Saint Augustin, La
Cité de Dieu, Livre X, V.
[16] Saint Augustin, La
Cité de Dieu, Livre X, V.
[17] On parle encore de
« latrie ».
[18] Saint Augustin, La
Cité de Dieu, Livre X, I.
[19]
Saint Augustin, La Cité de Dieu, Livre X, V.
[20]
Saint Augustin, La Cité de Dieu, Livre X, VI.
[21]
Voir Saint Thomas d’Aquin, Somme Théologique, IIA IIae,
Question 81.
[22]
Saint Augustin, Rétractations, I, 13, 9 dans Wikipédia, article
« Étymologie
de religion », publié le 5 novembre 2015.
[23]
Saint Augustin, La Cité de Dieu, Livre X, 3, trad.
Lucien Jerphagnon, Paris, Gallimard, 2000 dans Wikipédia, article
« Étymologie
de religion ».
[24]
Saint Thomas d’Aquin, Somme Théologique, IIA IIae,
Question 81, Conclusion.
[25]
Ambroise Guillois, Explication du catéchisme, 1869 dans Wikipédia, article
« Étymologie
de religion », publié le 5 novembre 2015.
[26]
Walters Deviviers, Cours d’apologétique chrétienne ou exposition raisonnée des fondements
de la foi, 1906, 19ème édition, Castermann, bibliothèque
Saint Libère 2008, http://liberius.net.
[27]
Card. Gousset, Théologie dogmatique ou exposition des preuves et des dogmes de la
religion catholique, Tome Ier, 14ème édition, 1884.
[28] Jean Grondin, La philosophie de la religion, Paris, PUF, coll. Que sais-je ?, 2009.
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