" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


vendredi 28 juillet 2017

Le concile de Trente, un concile encore d'actualité

« Référence indispensable de grandeur catholique pour certains, début au contraire de la fermeture de l'Église à la modernité pour les autres » [1], le concile de Trente est une référence incontournable dans l’histoire du christianisme, et dans le christianisme lui-même. Pourtant, il demeure encore bien méconnu ou dénaturé par de nombreux clichés. Il est sans-doute pour des chrétiens un objet du passé ou un souvenir d’un temps où le christianisme innervait encore la société. Or comme tout concile, il n’est pas à ranger dans les reliques de notre passé. La foi peut y retrouver de plus vives lumières, la charité un plus grand élan. Mais au-delà des vérités qu’il a affermies et de la discipline qu’il a restaurée, le concile de Trente est aussi belle leçon de vérité et de courage, de foi et de charité, voire un véritable miracle par ses effets sur l’Église. En ce temps où une nouvelle crise la mine, dévastant les églises, où la déchristianisation ne rencontre plus de résistances, où la société semble s’éloigner de toutes valeurs chrétiennes, il est aussi assurément un bel objet de méditation. Il ne peut ainsi nourrir notre espérance. Quand l’Église fait face à ses épreuves, elle en sort encore plus grandie…

La clarté dogmatique

Le concile de Trente traite avec sérieux et sans passion les questions doctrinales que les protestants ont soulevées, à savoir les sources de la foi, la justification et les sacrements. Luther puis Calvin ont remis en question la doctrine catholique du salut, le premier excluant du salut la participation de l’homme quand le second, avec une logique implacable, a affirmé la double prédestination. Le salut de l'homme est ainsi naturellement au centre des débats doctrinaux. Le concile définit ainsi clairement et fermement l'enseignement de l'Église sur ces points contestés tout en dénonçant les erreurs. Sur ces sujets, le dogme est suffisamment formulé pour distinguer ce qu'il faut croire et ce qu'il ne faut pas croire, séparant nettement le protestantisme du catholicisme. Préoccupé de sûreté doctrinale et de fidélité, l’Église s’est désormais prononcée de manière solennelle sur les points attaqués. L'Église assume ainsi avec vigueur son rôle de magister.

Les textes dogmatiques comprennent une partie doctrinale suivie d’anathèmes, c’est-à-dire de sentences qui condamnent une erreur et retranchent de l’Église celui qui y adhère. Le concile de Trente a ainsi lancé plus de condamnations que tous les conciles antérieurs. Cela se comprend rapidement quand nous songeons au pullulement des thèses qui circulaient en Europe depuis le début du XVIe siècle. Après l’affichage de ses fameuses thèses, Luther a engagé une véritable guerre d’informations et de libelles, répandant ses idées sur toute l’Allemagne. Grâce à l’imprimerie, les idées protestantes ont pu rapidement se diffuser. L’impact de cette invention sur la diffusion des idées est considérable. « Il fut probablement vendu, entre 1517 et 1520, plus de 300 000 exemplaires des trente écrits de Luther… On ne saurait trop estimer le rôle qu’a joué l’imprimerie dans la diffusion des idées religieuses. Sans son recours, une révolution d’une telle amplitude n’aurait guère pu se produire. »[2] 

En outre, au cours de nombreux débats et colloques, les prétendus « réformés » peuvent librement parler et remettre en question l’enseignement traditionnel de l’Église sans aucune inquiétude. Les clercs capables de s’opposer à leur dialectique sont peu nombreux. Comme nous l’avons noté, le clergé n’est guère formé pour répondre efficacement à leurs discours et pour donner aux fidèles des réponses satisfaisantes. Un abîme les sépare de la communauté chrétienne. Luther soulève des questions qui touchent concrètement la vie chrétienne.

Enfin, les demi-accommodements de Melanchthon ou le dogmatisme du calvinisme font hésiter de nombreux chrétiens. Des dignitaires religieux et des princes cherchent des compromis pour tenter de vaines unions autour de déclarations au double sens. À Ratisbonne, le colloque a failli aboutir. Mais les silences ont été probablement trop pesants.



 
Le XVIe siècle est finalement un temps difficile pour les esprits et les âmes. Le concile de Trente rompt avec cette période de doute et d’hésitation par la netteté et la clarté de ses textes doctrinales et par la condamnation des erreurs. Il n’est plus possible ni de transiger avec l’erreur ni d’errer dans les malentendus. Certes, il apporte un certain durcissement ou raidissement mais il donne une sûreté indispensable au moment même où le protestantisme affermit également sa doctrine.

Faut-il croire alors que le concile de Trente a consacré définitivement la division de l’Église ? Les faits historiques montrent clairement que la rupture est antécédente au concile. Forts de leur succès et sûrs de leurs thèses, les protestants ont refusé de débattre et de se remettre en question. Ils sont en position de vainqueurs au moment où les Pères conciliaires se réunissent. Le Saint Empire germanique est prête à embrasser la nouvelle foi. Leurs propositions et leurs attitudes présomptueuses ne peuvent que raidir les catholiques. Le durcissement doctrinal de l’Église répond à celui du protestantisme.

Par ses affirmations dogmatiques et par ses condamnations, l’Église fait front aux thèses hérétiques des protestants. Le catholique ne peut plus hésiter. Elle lui apporte une sûreté doctrinale inestimable.

La réforme catholique

L’Église a pris conscience des abus qui affligent de nombreux chrétiens, c'est-à-dire l'ignorance des prêtres, le laisser-aller des autorités religieuses ou encore l'irrespect envers les choses divines. Une de ses décisions les plus décisives est de relever le niveau des prêtres, notamment par la formation et de manière pratique par la création de séminaires. Une de ses préoccupations est aussi de rendre plus digne la religion chrétienne et de refuser tout scandale ou mœurs indignes non seulement au cours des différentes célébrations mais aussi au sein du clergé. Un véritable combat est engagé contre les scandales qui affligent l’Église. La fin des tolérances et des négligences est donc sonnée. Ce combat s’appuie sur l'autorité des évêques que le concile réaffirme et renforce contre tous les abus et dispenses qui ont fini par l’amoindrir. Il fait plus encore. Il rappelle leurs responsabilités et leurs devoirs à l'égard des fidèles.

Avec des prêtres plus savants et plus dignes, moins objet de scandales et de colère, la religion chrétienne s’élève alors en spiritualité et demeure plus crédible. Les âmes avides de Dieu peuvent s’y nourrir. La morale y gagne aussi.

Une Église au nouveau visage

En outre, l’Église sort de cette épreuve mieux organisée, son unité renforcée, sa hiérarchie raffermie. Quelle différence avec le protestantisme qui évolue en se divisant ? Quel contraste avec le luthéranisme qui, pour éviter l’anarchie, s’est soumis aux pouvoirs des princes ? Quelle opposition avec le calvinisme qui se renferme dans la théocratie ? Le Pape sort grandi du concile comme les évêques qui voient leur autorité gagner en efficacité. L’Église s’enrichit de la complémentarité entre ces deux autorités, l’une centrale, l’autre locale. Sans le vouloir, le concile de Trente a certainement contribué à donner à l’Église plus de visibilité et de clarté dans son organisation, répondant ainsi aux doctrines protestantes qui remettent en cause justement son caractère visible. Étrange ironie. L’Église est plus que jamais une société à la fois spirituelle et matérielle.

Un esprit de réforme profond et sérieux a ainsi guidé les travaux du concile. À la fois doctrinal et disciplinaire, il a accompli une œuvre extraordinaire en dépit des nombreux obstacles. Le succès du concile se manifeste surtout par les tâches qu’il a confiées au Pape.

Les autres œuvres de Trente

Le concile de Trente ne se réduit pas à des décrets. Avant de se quitter, les Pères conciliaires confient effet au Saint-Siège le soin de mener plusieurs projets de réforme à leurs termes. Ils lui demandent notamment de rédiger et de publier un catéchisme, de réformer le missel et le bréviaire.




 
Lors de la congrégation générale du 5 avril 1546, sous Paul III, est née l’idée d’un catéchisme « à l’usage des enfants et des adultes illettrés ». Luther innove semble-t-il en publiant son Grand puis son Petit catéchisme en 1529, écrits en langue vernaculaires et adaptés aux chrétiens. Calvin excelle avec l’Institution chrétienne en 1536 puis en 1541. Ce sont des moyens efficaces pour répandre les thèses protestantes auprès d’une population non instruites. Des catholiques répondent à leur tour par la publication de Catéchismes, Georges Witzel en 1535, Johann Dietenberg en 1537 puis Jean Gropper en 1538.

En 1551, le roi des Romains puis empereur Ferdinand charge l’Université de Viennes et les Jésuites de rédiger un résumé de théologie. Saint Pierre Casinius en est finalement chargé de cette tâche. Il rédige trois œuvres graduées et adaptées aux âges : un catéchisme supérieur (1554), un catéchisme pour enfant (1556) et un catéchisme moyen (1558).

En 1563, le concile de Trente élabore à son tour une première ébauche de catéchisme. Il est envoyé au Pape Pie IV qui le confie à trois prélats éminents. Une première édition est publiée en 1566 sous Saint Pie V. Ce n’est ni un abrégé à l’usage des fidèles ni un manuel destiné à l’enseignement de la théologie. C’est un exposé doctrinal susceptible de compléter l’instruction théologique des prêtres et de leur faciliter la prédication et l’enseignement du catéchisme.

Lors du débat sur les abus dans la célébration de la messe, le concile note, dans les divers missels, des détails théologiquement contestables et des divergences rituelles. Un décret confie au Pape Pie IV le soin de réviser le missel en 1563. Saint Pie V l’achève. Une bulle de 1570 promulgue un nouveau missel qui, sans apporter de grandes innovations, devient l’exemplaire type pour toutes les églises, avec l’obligation de s’y conformer. Seuls les missels en usage depuis plus de deux cents ans sont autorisés. Une telle décision fait alors cesser les diversités entre les pays et même les provinces ecclésiastiques pour les rites, les messes, les prières, etc. Une Congrégation des Rites est créé.

Pour donner aux prêtres un contact plus familier avec la Sainte Écriture et en faciliter sa récitation, le bréviaire fait aussi l’objet d’une réforme. Le Bréviaire romain est promulgué sous Saint Pie V le 9 juillet 1568 à partir d’un dossier remis par le concile de Trente.

La révision de la Vulgate a aussi été l’œuvre du Saint Siège. Par le décret du 8 avril 1568, le concile de Trente a défini son authenticité juridique. Mais, le Pape Paul III songe d’abord à la réviser, tâche bien trop lourde pour un concile. Une première bible paraît sous Sixte Quint en 1591. Mais élaborée trop rapidement, elle a été remplacée par une nouvelle Vulgate, la Bible Sixto-Clémentine en 1604 sous Clément VIII.


Ainsi le concile de Trente confie au Saint-Siège de nombreuses tâches afin que la réforme catholique soit concrète. Les Papes les ont pris en compte et par-là ont finalement conduit la réforme à son terme. Son autorité s’en est ainsi renforcée.

L’autorité renforcée du Pape

De manière paradoxale, le concile de Trente renforce l'autorité du Pape. Il devient le garant de l'unité de l'Église et son prestige ne cesse de grandir. Sa part fondamentale dans la réforme est reconnue. Tout en laissant une entière liberté aux Pères conciliaires, il est parvenu à rendre efficace le concile en dépit des nombreuses obstacles. Il s’est surtout opposé aux volontés des princes de constituer des églises nationales. Le concile de Trente est aussi une victoire contre les prétentions des empereurs et des rois.

Pourtant, les décrets conciliaires n’accroissent pas ses pouvoirs. Les textes n’en parlent guère. Le Saint Siège sort raffermi du concile. Il en a assuré la présidence par des légats dévoués et fidèles, et a permis son déroulement en dépit des événements jusqu’à son terme. Son autorité sort en fait grandie par les réformes qu’ils mènent à Rome et par leur zèle à réformer les mœurs du clergé romain. Depuis Pie IV, les Papes veulent achever les mesures prises par le concile, restaurer la vie religieuse, combattre le népotisme, défendre la chrétienté contre le péril musulman. Le gouvernement du Saint Siège est modernisé sous Sixte-Quint par l’établissement de douze congrégations romaines. Une nouvelle papauté voit ainsi le jour, plus adaptée aux Temps modernes.

La réforme dans les évêchés

Le Pape n’est pas le seul à vouloir mener les réformes nécessaires. De nombreux évêques sont aussi attachés à suivre le concile de Trente et à appliquer ses décrets. Le « pionnier de la pastorale moderne » est Saint Charles Borromée (1538-1584). Il a servi d’exemples à de nombreux prélats. Saint François de Sales (1602-1622) est un de ses élèves en France. Ils luttent contre le désordre établi, notamment par les visites pastorales et par la tenue de synode diocésain. En Espagne, des conciles provinciaux mettent en œuvre les décrets conciliaires. Dans les États allemands catholiques, la réforme catholique est plutôt menée de manière énergique par les princes avec l’aide des Jésuites. La collaboration entre les évêques et la compagnie de Jésus permet la régénération de l’Église de Pologne.

La création des séminaires, parfois lente, s’est avérée efficace pour renouveler le clergé et l’élever. Saint Charles Borromée crée le séminaire de Milan en 1564. Puis d’autres le suivent non seulement en Italie comme Rome (1565), Imola et Ravenne (1567) mais aussi en Europe en dépit des guerres, notamment en France. Les réalisations durables dans le royaume de France ne datent que de 1642-1644 avec Saint Vincent de Paul et ses Lazaristes.

La réforme dans les Ordres

Saint Jean Eudes (1601-1680)

Commencée avant le concile de Trente, la réforme des Ordres est encouragé par le décret de la 25ème session. Leur rénovation est un des faits marquants de la réforme catholique. Comme le souhaite les Pères conciliaires, des abbayes se regroupent pour donner naissance à des congrégations comme celle de Saint Maur chez les Bénédictins ou celle des Feuillants chez les Cisterciens. Les Carmes et les Carmélites connaissent la réforme avec Saint Jean de la Croix et Sainte Thérèse d’Avila.

La Compagnie de Jésus prend un rôle prépondérant dans la restauration catholique. Elle se développe rapidement dans différents domaines : collèges, action spirituelle, enseignement théologique, missions d’apostolat. D’autres congrégations de clercs réguliers voient le jour au XVIème siècle comme les Camilliens et les Piaristes.

Se créent aussi des  « compagnies de prêtres » sans vœux particuliers de religion comme les Lazaristes, les Eudistes, les Sulpiciens. Ils sont en charge des séminaires, l’éducation de la jeunesse, les missions populaires.

Un renouveau de vitalité emporte aussi le monde religieux. Toutes les formes de la vocation religieuse sont prises dans ce mouvement extraordinaire. Un grand nombre de congrégations réformées ou nouvelles se donnent avec ardeur à toutes les œuvres d’enseignement, d’éducation religieuse populaire et d’assistance. La restauration de la vie religieuse se manifeste aussi et surtout dans l’œuvre de la mission. Les XVIe et XVIIe siècles marquent l’expansion du christianisme dans le monde entier.

Le soin de l’âme

Saint Camille de Lellis (1550-1614)
Pour répondre à la crise qui la ravage, l’Église a bien compris ses causes : hésitation et compromission avec les erreurs, négligence dans l’enseignement de la foi, laisser-aller dans le clergé, ignorance des prêtres et des fidèles, indulgence devant le péché. Conscient de ses devoirs, le concile de Trente a fermement réagi contre tous les abus, affirmant avec netteté et fermeté ce qu’il faut croire et ne pas croire, et en mettant en place des mesures efficaces pour élever le niveau du clergé et affermir l’autorité ecclésiastique. Au cœur de la réforme se trouve le soin des âmes. Elle rappelle l’œuvre de la Rédemption, la nécessaire collaboration de l’homme à la grâce divine, les moyens mises à sa disposition pour y parvenir. Elle s’attaque aussi à l’homme et lui rappelle ses devoirs, notamment pour les chargés d’âme. Le concile de Trente veut changer l’homme par la religion tout en demeurant fidèle à cette même religion. Un souffle nouveau a réveillé les âmes. La vie du peuple chrétien a été ainsi profondément modifiée. Le peuple chrétien est mieux suivi, mieux instruit. Le catéchisme et la liturgie y joue un rôle considérable.

Le concile de Trente est parvenu à réformer le peuple chrétien par l’action continue des Papes et des évêques. Leur autorité affermie a notamment permis de redresser la situation. La réforme a aussi été rendue possible grâce à la détermination d’hommes et de femmes habités par une volonté déterminée de remplir leur devoir et de servir de leur mieux Notre Seigneur Jésus-Christ. Que de courage et de patience fructueux chez de nombreux Papes et évêques !

Conclusion

Notre temps est certes différent de celui qui affligé l’Église au XVIe siècle. Mais aujourd’hui, les troubles qui la désolent ont probablement les mêmes causes. Des discours sèment le doute et des pratiques antiques sont remises en question. Par les médias puis par les systèmes de communication modernes que nous connaissons, les erreurs se diffusent sans aucune maîtrise alors que les fidèles sont de plus en plus ignorants de leur foi et coupés de la culture chrétienne. La connaissance religieuse et la culture chrétienne de la majorité des fidèles sont affligeantes, voire désespérantes. De nombreux responsables d’âmes ont abandonné le devoir. Ils comptent leurs heures, savourent leurs congés et attendent leur retraite. Que dire encore des scandales qui régulièrement défrayent les chroniques ! Les hommes d’Église ont perdu de la crédibilité par leur silence, leurs hésitations ou par l'indignité de certains d'entre eux. L’esprit du monde a gagné bien des cœurs et des âmes…

Le concile de Trente devrait nous faire réfléchir sur les moyens de redresser la situation et de combattre les maux qui dénaturent l’Église. La clarté et la fermeté dans la foi comme dans la discipline sont encore plus nécessaire aujourd’hui qu’elles ne l’étaient au XVIe siècle. Nous devons lutter contre les mêmes ennemis, Satan, l’esprit du monde et nous-mêmes. Le combat est inhérent à la vie chrétienne. L’oublier, c’est nécessairement retomber dans la même décadence. Il est temps de sortir de sa naïveté. Qui peut encore croire que la vérité s’affirme simplement en l’exposant ? Qui peut vraiment croire que le monde accepte si facilement la parole de Dieu ? Qui peut enfin croire que le véritable bonheur est si simple et sans combat ? S’il est si facile à l’homme de s’unir à Dieu, pourquoi Notre Seigneur Jésus-Christ est-Il mort sur la Croix après tant de supplices ? Pourquoi tant de larmes et de sang dans notre Histoire ?…






Notes et références
[1] La Croix, 22 janvier 2014, Le Concile de Trente, ce qui s’est vraiment passé, John O’Malley, édition Lessius.
[2] Elizabeth L. Eisenstein, Gérard Mansuy, L’avènement de l’imprimerie et la Réforme, dans Annales. Économies. Sociétés. Civilisation, 26ème année, n°6, 1971, www.persee.fr.

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