" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


lundi 6 juillet 2015

Le sens de l'Écriture Sainte

Selon l'enseignement de l’Église, Notre Seigneur Jésus-Christ est le Messie que Dieu nous a envoyé pour nous apporter le salut et la véritable liberté. Notre Sauveur Lui-même s’affirme comme tel par ses paroles et ses actes. La Sainte Écriture témoigne clairement de sa messianité. Par la Révélation, Dieu nous a en effet donné des signes pour que nous puissions Le reconnaître. C’est aussi au regard des textes sacrés que les Apôtres et leurs successeurs ont défendu sa messianité face aux Juifs incrédules. Mais faut-il encore discerner les versets messianiques et bien les entendre. 

Ancrés dans leurs certitudes, des Juifs ont refusé et refusent encore de voir en Lui l’accomplissement des prophéties comme ils rejettent l’interprétation chrétienne de la Sainte Écriture. Les débats entre les Juifs et les Chrétiens sur la messianité de Notre Seigneur Jésus-Christ soulèvent alors la question de l’interprétation de la Sainte Bible. Quel est en effet la juste interprétation des livres saints ?

Un texte quelconque doit nous transmettre ce que l’auteur souhaite exprimer. Une bonne lecture consiste alors à retrouver ce qu’il voulait justement exprimer. « Il n’échappe, en effet, à personne que la loi suprême de l’interprétation est de reconnaître et de définir ce que l’écrivain a voulu dire. » [1] Mais le texte seul ne nous suffit pas. Nous devons aussi connaître le contexte dans lequel l'auteur s’est exprimé sans oublier d’autres éléments, notamment linguistiques, pour atteindre le sens du texte et finalement l’intention de l’auteur. Effectivement, hors de tout contexte, des mots peuvent signifier une idée indépendamment de l’intention de celui qui l’exprime. Nous distinguons ainsi sens et signification. Les malentendus et les incompréhensions viennent souvent de la confusion entre le sens d’un texte et la signification des mots qui le composent. 

Dans cet article, nous allons présenter la doctrine catholique relative au sens authentique de la Sainte Écriture.

Quelques textes principaux


Léon XIII
Depuis le XIXe siècle, tous les Papes ont dû intervenir soit pour développer l’étude biblique, favoriser et stimuler l’exégèse, soit pour s’opposer à des erreurs d’interprétation ou de méthodes. Leurs encycliques traitent de la Sainte Écriture en général. 

Le premier document qui traite de l’interprétation de la Sainte Écriture est un décret du 1er Concile du Vatican. L’encyclique de Léon XIII, Providentissimus Deus (18 novembre 1893), est considérée comme « la loi fondamentale des études bibliques »[2]. Nous pouvons aussi citer l’encyclique de Benoît XV, Spiritus Paraclitus (15 septembre 1920) et enfin celle de Pie XII, intitulée Divino Afflante Spiritu (30 septembre 1943). Pie XII récapitule la doctrine catholique et les efforts entrepris par ses prédécesseurs pour améliorer l’étude et la formation biblique. Le 2ème Concile du Vatican traite encore de ce sujet dans Dei Verbum. Enfin, la Commission biblique [3] est intervenue à plusieurs reprises pour affirmer et préciser la doctrine catholique, notamment en 1993 dans L’interprétation de la Bible dans l’Église.

A la recherche du sens véritable de la Sainte Écriture

La Sainte Écriture est un livre divin de par son origine mais rédigé par des hommes pour les hommes. L’auteur véritable est Dieu lui-même et non celui qui s’exprime même si ce dernier garde le libre usage de ses facultés. Elle est donc œuvre divine et œuvre littéraire

Comme toute œuvre humaine, son interprétation suit des règles qui s’appliquent à tout ouvrage. L’herméneutique [4] est la science ou l’art qui transmet les normes de la juste interprétation d’un texte. Comme tout texte ancien, les Livres Saints présentent des difficultés de lecture et de compréhension. Les principes d’interprétation applicables aux textes anciens peuvent alors nous aider à accéder à une juste interprétation de la Sainte Bible. 

Mais les Livres Saints ont pour véritable auteur Dieu. Les écrivains sont inspirés par l’Esprit Saint. « Comme ils sont l’œuvre de l’Esprit Saint, les mots y cachent nombre de vérités qui surpassent de beaucoup la force et la pénétration de la raison humaine, à savoir les divins mystères et ce qui s’y rattachent. Le sens est parfois plus étendu et plus voilé que ne paraîtraient l’indiquer et la lettre et les règles de l’herméneutique. »[5] Léon XIII précise donc que l’herméneutique classique ne suffit pas pour accéder pleinement au véritable sens de la Sainte Écriture.

Pour y accéder, les Juifs et les Chrétiens ont développé une science particulière, l’exégèse biblique. Cette discipline a pour tâche d’étudier les différents sens de l’Écriture et de déterminer les manières de les découvrir et de les proposer selon des normes développées par l’herméneutique [6] biblique. 

Enfin, la Sainte Écriture constitue un trésor de la Révélation qui a été confié à la garde vigilante de l’Église. C’est donc à l’Église et à elle-seule qu’il appartient de juger du vrai sens de la Sainte Écriture. « Dans les choses de la foi et des mœurs, tendant à la fixation de la doctrine chrétienne, on doit regarder comme le sens exact de la Sainte Écriture, celui qu’a regardé et que regarde comme tel notre Sainte Mère l’Église, à qui il appartient de juger du sens et de l’interprétation des Livres sacrés. Il n’est donc permis à personne d’expliquer l’Écriture d’une façon contraire à cette signification ou encore au consentement unanime des Pères. »[7]

Sens littéral et sens spirituel

« Il y a une double signification : l’une par les mots, l’autre par les réalités que les mots signifient. Cela est spécifique à l’Écriture Sainte et ne se trouve pas dans les autres : son auteur est Dieu, qui a le pouvoir d’accommoder à la signification non seulement les mots (ce que l'homme lui aussi peut faire) mais aussi les réalités elle-même. »[8] De manière classique, l’Église distingue en effet deux sens : 
  • le sens littéral, qui « s’attache immédiatement à la signification des mots et des unités textuelles plus amples, compte-tenu du contexte »[9]
  • le sens spirituel ou typique, dit encore mystique, qui est « ce que les choses signifiées par les mots signifient à leur tour. » [10]
Prenons un exemple simple. Au sens littéral, Jérusalem est une ville historique bien déterminée en Palestine. Au sens spirituel, elle désigne le Royaume messianique, la Patrie céleste ou encore l’âme du juste.

Selon le sujet, chacun de ces sens est généralement divisé à son tour en sens : 
  • historique lorsque le sujet concerne l’histoire, les événements ; 
  • tropologique si le sujet est d’ordre moral ; 
  • anagogique quand il s’agit de la vie future, de la vie éternelle ; 
  • prophétique s’il est question des choses futures ; 
  • dogmatique pour les choses à croire. 
On parle enfin : 
  • de sens conséquent quand le sens n’est pas contenu dans la Sainte Écriture mais qu’il est tiré d’une affirmation biblique en lui associant des connaissances extérieures ; 
  • de sens accomodatice quand il est tiré d’une adaptation des paroles de la Sainte Écriture alors qu’elle n’est pas voulue par l’écrivain sacré et même par Dieu. 
Le sens conséquent et accomodatice débordent le sens littéral ou spirituel de la Sainte Écriture. Le sens accomodatice ne peut être présenté comme sens authentique de la Sainte Écriture même si son usage est légitime et utile lorsqu’il est utilisé de manière mesurée et prudente.

Le sens littéral

Inhérente à la Sainte Écriture, le sens littéral correspond directement au sens voulu, sous l’effet de l’inspiration, par l’écrivain sacré et exprimé effectivement dans le texte. La détermination du sens littéral requiert un travail à trois niveaux : l’analyse textuelle, l’étude du contexte historique et la compréhension mettant en œuvre la philosophie et la théologie.

Le sens littéral peut être propre ou figuré. Il est dit propre lorsque les mots sont pris dans leur sens propre, c’est-à-dire lorsqu’il est déterminé avant tout par l’usage commun de ceux qui utilisent la langue. Lorsqu’un mot est utilisé dans un sens imagé, nous parlons de sens métaphorique. Lorsque la Sainte Écriture parle du bras de Dieu, ce qui est signifié par ce membre est la puissance d’agir de Dieu. Les sens propre et métaphorique appartiennent pleinement au sens littéral. 

Le sens est dit plénier quand le sens est voulu par Dieu. Il est plus développé et plus profond que celui qui a été compris par l’écrivain inspiré. « Ce sens est donc dans la même lignée que celui visé par l’écrivain humain, mais n’a été conçu par lui – en général – que confusément. »[11] C’est le cas par exemple des prophéties messianiques. Leur sens est plus clair aujourd’hui pour nous qui connaissons comment elles se sont accomplies que pour les écrivains sacrés. Le sens plénier s’explique par l’unité de la Sainte Écriture. Il manifeste en effet qu’elle soit voulue par Dieu, son véritable auteur. La recherche du sens plénier nécessite le recours à toute la Sainte Écriture et à la Tradition. Lorsque nous procédons ainsi, nous parlons d’analogie de la foi

Ainsi « pour la lecture et l’interprétation des Saints Livres il faut s’en tenir au sens que l’Esprit Saint avait en vue quand elle fut écrite »[12]. La recherche du sens littéral ne se contente pas d’une exégèse localisée à un texte ou réduite à la Sainte Écriture. Elle fait appel à une « exégèse plus large qui permet d’accéder, avec toute l’Église, au sens plénier des textes. »[13]

Le sens spirituel ou typique

La Sainte Écriture contient, outre le sens littéral, un sens spirituel ou typique. Une chose qui en signifie une autre est dite type, la chose signifiée est appelée antitype. L’agneau pascal de l’Ancien Testament est le type de Notre Seigneur Jésus-Christ en son sacrifice. Notre Seigneur Jésus-Christ en Croix est l’antitype de l’agneau pascal. Le type diffère de l’allégorie car cette dernière possède seulement un sens littéral, quoique exprimé par des images et des métaphores. 

Saint Thomas d’Aquin divise le sens spirituel en trois sens. Lorsque les choses de la loi ancienne signifient celle de la loi nouvelle, le sens est dit allégorique. Selon que les choses accomplies dans le Christ, ou dans ce qui signifie le Christ, sont signes de ce que nous devons faire, le sens est dit moral. Enfin, en tant que ces choses signifient les réalités de la gloire éternelle, le sens est dit anagogique.

Le sens spirituel n’est pas toujours présent dans les récits et les affirmations de la Sainte Écriture. « Toute sentence ou tout récit biblique ne contient pas un sens typique »[14]. Il doit se prouver par l’intervention directe d’une autorité légitime, « soit par l’usage de notre Seigneur, des apôtres ou des écrivains inspirés, soit par l’usage traditionnel des saints Pères et de l’Église, spécialement dans la liturgie sacrée »[15]. Le sens typique fonde le lien entre les deux parties de l’Écriture Sainte. « Inspirateur et auteur des livres de l’un et l’autre Testament, Dieu les a en effet sagement disposés de telle sorte que le Nouveau soit caché dans l’Ancien et que, dans le Nouveau, l’Ancien soit dévoilé. »[16]

Sens littéral ou spirituel ?


Saint Jérôme
Spada Lionello
La distinction fondamentale du sens de la Sainte Écriture ne doit pas conduire à une opposition ou à une hiérarchisation de sens. Ce serait une erreur de privilégier le sens spirituel au détriment du sens littéral. Le risque est alors de s’éloigner du véritable sens du texte pour s’égarer dans son imagination. L’interprétation de la Sainte Écriture nécessite un fondement solide. C’est « en prenant pour base le sens littéral » qu’il faut « s’élever avec mesure et discrétion jusqu’à des interprétations plus hautes »[17]. Selon Saint Jérôme, « le plus grand des Docteurs dans l'interprétation des Saintes Lettres »[18], le sens spirituel doit reposer sur un terrain ferme que seul peut procurer le sens littéral. Toujours présent dans la Sainte Écriture, le sens littéral est donc à rechercher avant toute chose. Le sens spirituel présuppose même le sens littéral. 

Une erreur plus subtile est de confondre le sens plénier avec le sens spirituel. Le sens littéral est alors réduit au sens historique. Cela tend à dissocier, voire opposer deux réalités, celle de Dieu et celle de l’histoire.

Cependant, il ne faut pas s’en tenir au seul sens littéral. Comme l’a rappelé Léon XIII, il serait erroné et dangereux d’étudier un Livre Saint uniquement selon des critères herméneutiques classiques pour en découvrir le sens littéral en oubliant ou négligeant le « sens caché ». Le sens spirituel est bien un sens biblique authentique, certes moins immédiat.

Le sens spirituel est donc à découvrir mais avec précaution et sans dédaigner le sens littéral sous la direction et le contrôle de la Sainte Église, seule garante du sens authentique de la Sainte Écriture. 

Critères linguistiques 

Comme la Sainte Écriture est œuvre divine et humaine, nous y appliquons deux types de critères pour découvrir le sens authentique de la Sainte Bible, chacun associé à l’un de ses caractères divin ou humain.

Les critères linguistiques correspondent à l’aspect humain des Livres Saints. « Ils s’appuient sur la signification native des mots et des locutions, selon les usages lexicaux, grammaticaux, rhétoriques »[19] Ils nécessitent la connaissance des langues originales et du milieu culturel dans ses diverses dimensions. Ils s’appuient sur la critique textuelle, la sémantique des textes, l’intertextualité [20], des méthodes d’analyse structurale et sur des sciences comme la philologie, l’archéologie, la géographie, l’histoire… La recherche du sens authentique nécessite donc une étroite collaboration entre les sciences et la Sainte Écriture.

Le sens littéral d’un texte sacré est dépendant de son genre littéraire. Pie XII nous rappelle la nature et la nécessité de la doctrine des genres littéraires, exposée par Léon XIII dans l’encyclique Providentissimus Deus. « Il faut absolument que l’exégète remonte en quelque sorte par la pensée jusqu’à ces siècles reculés de l’Orient, afin que, s’aidant des ressources de l’histoire, de l’archéologie, de l’ethnologie et des autres sciences, il discerne et reconnaisse quels genres littéraires les auteurs de cet âge antique ont voulu employer et ont réellement employés. »[21]

Tout texte est en effet associé à un genre littéraire. Il correspond à « un programme de prescriptions positives ou négatives, et de licences qui règlent aussi bien la génération d’un texte que son interprétation ; elle ne relève pas du système fonctionnel de la langue, mais d’autres normes sociales. »[22] Le genre historique en est un exemple. La prise en compte du genre littéraire d’un texte permet ainsi de mieux comprendre ce que voulait vraiment dire l’écrivain sacré sans cependant remettre en cause la vérité absolue de la Sainte Écriture.

Le genre est associé à la notion de discours, « ensemble d’usages linguistiques codifiés attaché à une pratique sociale. »[23] Nous parlons ainsi de discours juridique, médical, religieux… Pour bien comprendre un texte, il est alors important de reconnaître le type de discours auquel il appartient.

Critères dogmatiques

Les critères dogmatiques correspondent au caractère divin de la Sainte Écriture. Ils se fondent sur deux principes fondamentaux : 
  • l’inspiration et l’inerrance de la Sainte Écriture, conduisant alors à refuser toute interprétation qui suppose une erreur dans le texte sacré ; 
  • l’autorité de l’Église qui seule peut garantir l’interprétation authentique de la Sainte Écriture. 

Le « sens qu’a tenu et tient l’Église » se trouve : 
  • dans les définitions des Conciles et des Papes soit de manière positive [24] ou négative [25], soit de manière directe ou indirecte [26]
  • dans les décrets des Sacrées Congrégations (Commission biblique pontificale, Congrégation pour la Doctrine de la Foi, etc.) ; 
  • dans l’accord unanime des Pères de l’Église [27]. L’interprétation doit être affirmée comme appartenant à la foi et non comme relevant simplement de l’opinion ; 
  • dans l’analogie de la foi au sens de rapprochement avec la Révélation. 
Nous devons aussi prendre en considération le commentaire des auteurs approuvés par l’Église.



En conclusion, l’interprétation de la Sainte Écriture est un art particulier qui nécessite de multiples précautions. En portant un regard purement humain sur les textes sacrés, nous risquions de perdre leur sens authentique et finalement ne pas entendre la Parole de Dieu. Cependant, cette difficulté ne doit pas empêcher leur lecture et nous éloigner de la nourriture céleste. Elle doit surtout nous inciter à mieux connaître la doctrine de l’Église. Sachons aussi reconnaître que les grâces divines nous sont bien nécessaires pour apprécier un tel trésor…








Notes et références

1 Pie XII, Divino afflante Spiritu, lettre encyclique sur les études bibliques, 30 septembre 1943, n°34, www.vatican.va
2 Pie XII, Divino afflante Spiritu, n°5. 
3 La Commission biblique a été fondée par Léon XIII, Lettre apostolique Vigilantiae du 30 octobre 1902. 
4 Herméneutique d’un terme grec qui signifie interpréter. 
5 Léon XIII, Providentissimus Deus
6 Herméneutique d’un terme grec qui signifie interpréter. 
7 Concile de Trente, session 3, chapitre II, De Revelatione, 4.3.1.4. 
8 Saint Thomas d’Aquin, Commentaire sur l’Épître aux Galates dans Révélation et Tradition de l'abbé Bernard Lucien
9 Abbé Bernard Lucien, Révélation et Tradition, les lieux médiateurs de la Révélation divine publique, du dépôt de la foi au Magistère vivant de l’Église, 4.3.1.1, éditions Nuntiavit, 2009. 
10 Abbé Bernard Lucien, Révélation et Tradition, les lieux médiateurs de la Révélation divine publique, du dépôt de la foi au Magistère vivant de l’Église, 4.3.1.1. 
11 Abbé Bernard Lucien, Révélation et Tradition, 4.3.1.4. 
12 Benoît XV, Spiritus Paraclitus
13 Jean-Paul II, Fides et Ratio, n°55. 
14 Lettre du Secrétaire de la Commission biblique aux archevêques et évêques d’Italie, 20 août 1941. 
15 Lettre du Secrétaire de la Commission biblique aux archevêques et évêques d’Italie, 20 août 1941. 
16 Concile de Vatican II, Dei Verbum, n°16. 
17 Benoît XV, Spiritus Paraclitus
18 Pie XII, Divino afflante Spiritu, 14. 
19 Abbé Bernard Lucien, Révélation et Tradition, 4.3.2.1. 
20 Effets de sens issus du rapprochement entre différents textes. Voir Révélation et Tradition, 4.3.2.1. 
21 Pie XII, Divino afflante Spiritu, n°6. 
22 Rastier, Sens et textualité, Hachette Supérieur, 1989 dans Révélation et Tradition de l'abbé Bernard Lucien, 4.2.2.1. 
23 Rastier, Arts et sciences du texte, Presses Universitaires de France, 2001 dans Révélation et Tradition de l'abbé Bernard Lucien, 4.2.2.1. 
24 Le sens d’un texte biblique est l’objet d’une définition. 
25 Une interprétation est exclue dans une déclaration. 
26 Une interprétation est apportée comme argument en faveur d’une doctrine affirmée et définie (positif) ou est utilisée pour justifiée une doctrine condamnée. 
27 L’unanimité morale est suffisante.

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