" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


vendredi 23 novembre 2012

Le mystère des dinosaures

Acambaro est une région aride du Mexique. En juillet 1944, Waldemar Julsrud y découvre des pierres taillées et des céramiques. Amateur en archéologie et en cultures indiennes, il comprend rapidement qu'il est devant une découverte archéologique extraordinaire (1)... 

www.dinosoria.fr
Julsrud engage alors un paysan mexicain pour qu'il fouille le site où les figurines de céramique ont été trouvées, et pour qu’il lui rapporte intact tout objet similaire, moyennant quelques pesos. Il rapporte des brouettes pleines de poterie de céramiques et de pierres. Les objets sont faits d’argile et de pierre, et leur taille varie de quelques centimètres à moins d'un mètre. La collection comporte plus de 30 000 objets et ne contient aucune réplique. Chaque figurine d’argile est unique, réalisée sans moule, selon la méthode du « feu ouvert », modelée avec talent et décorée avec soin

Les objets laissent entendre que la région d’Acambaro était autrefois couverte de forêts, bien différente de la vallée sèche qu’elle forme aujourd’hui. Les géologues ont en effet découvert que la vallée était autrefois occupée par un grand lac, il y a environ 5 000 ou 6 000 ans. Le site où l’on a découvert les figurines était autrefois au bord du lac. La faune, les plantes, les arbres et les fleurs dessinés sur les pièces représentent l'ancien paysage. Parmi les figurines, se trouvent des animaux aujourd'hui disparus, notamment un dromadaire américain et des chevaux de l’époque glaciaire, ainsi que de rhinocéros d’espèces éteintes. Des dents ont été retrouvées près des céramiques. Elles seront identifiées comme des dents d'un cheval éteint qui avait vécu durant l’époque glacière. 

www.dinosoria.fr
La collection de Julsrud comporte des pièces exceptionnelles. Elles comprend des centaines de figurines représentant des dinosaures dont des espèces presque totalement inconnues au public à l'époque de la découverte, comme le brachiosaure ou l'iguanodo. Or, pour les sculpter si précisément et si finement, les auteurs de ces sculptures devaient connaître les dinosaures. « N’importe qui croirait que ces grands sauriens n’ont pu être créés que par des artistes disparus depuis longtemps et qui les connaissaient bien » (2). Des figurines représentent des hommes avec des dinosaures. Julsrud émet alors l'hypothèse que la civilisation qu'il venait de découvrir connaissait réellement les dinosaures. 

www.dinosoria.fr
Mais l'hypothèse est irrecevable. Selon la chronologie des espèces unanimement reconnue, les hommes n'auraient jamais pu rencontrer des dinosaures. Ces derniers ont disparu il y a environ 65 millions d'années. Or, l'homme est apparu, selon toujours cette chronologie, bien après, il y a au plus 100 000 ans. La découverte de Julsrud est donc révolutionnaire. Des enquêtes sont alors menées sur place. 


En 1953, l'archéologue américain Charles Corradino di Peso (1920-1982) affirme dans son rapport que : « notre investigation a prouvé de manière concluante que les figurines ne sont pas préhistoriques et qu’elles n’ont pas été faites par une race préhistorique supérieure associée aux dinosaures » (3). La découverte de Julsrud ne serait donc qu'une supercherie. L'autorité locale d'Acambaro fait à son tour une enquête et réfute les allégations de Charles Dipeso. En 1954, la controverse atteint son point culminant. Les archéologues officiels du Mexique décident à leur tour d’enquêter. Ils découvrent eux-mêmes des figurines en présence de témoins. Mais, dans un rapport, ils déclarent que ces figurines ne peuvent qu'être fausses, compte tenu de la présence de dinosaures parmi les représentations. Les faits contredit la théorie donc les faits sont faux ! ... 


En 1955, Charles Hapgood, professeur d’histoire et d’anthropologie à l’université du New Hampshire, mène une nouvelle enquête très détaillée sur la collection d'Acambaro. Il fait à son tour de nouvelles fouilles et découvre encore des figurines, y compris sous une maison construite en 1930. Il fait tester trois échantillons par la méthode de datation C14 (4), méthode encore toute récente. Les dates fluctuent entre 4 530 et 1 110 avant J.C. Deux de ces échantillons sont envoyés en 1972 à un autre laboratoire qui, par une autre méthode, les date à 2 700 avant J.C. avant de se rétracter. Des fragments de céramiques sont enfin envoyés à un laboratoire d'archéométrie nucléaire qui les date à 2 000 ans au moins. Enfin, une équipe d'universitaires, experts en céramiques, ne croient pas que les objets qu'on leur présente peuvent être fabriqués dans les temps modernes, encore moins par des amateurs. 

Aujourd'hui, les figurines d'Acambaro sont considérées par la plupart des scientifiques comme des faux. Ils reprennent généralement les arguments de Charles di Peso (5). Julsrud est présenté comme un marchand d'art et non comme un archéologue. Or, en 1923, il a déjà co-découvert la culture chupicuaro, inconnue jusqu'alors., proche d'Acambaro Il connaît aussi les différentes cultures indiennes. Certes, il ne se préoccupe guère des modalités de la fouille, en effet très peu sérieuses, et fait entièrement confiance à un paysan qui lui apporte des pièces en échange d'argent. C'est pourquoi généralement on attaque sa méthode et on suggère que les Indiens ont agi par intérêt. On discrédite aussi l'ancienneté des figurines. Elles ne présentent aucune trace d'usure, aucune incrustation de saleté, aucune cassure. De même, la fosse qui contenait les figurines semble avoir été récemment creusée. On fait également appel à des experts en cultures amérindiennes qui reconnaissent que les figurines ne ressemblent guère aux civilisations antiques connues. Mais, surtout, on a trouvé des familles indiennes capables de fabriquer de telles figurines ou de graver des pierres pour les vendre à des touristes. Elles étaient probablement inspirées par des films passant au cinéma d'Acambaro, et ce depuis 1944. Enfin, tout en exposant les limites de la datation du carbone C14 (6), on justifie une date récente par une autre méthode de datation... 


Mais, comment pouvons-nous croire que des indiens non spécialistes puissent représenter autant de dinosaures dont certains leur étaient inconnus ? Face à une telle collection de dinosaures, nous nous posons quelques questions simples : les indiens mexicains d'une région désertique, connaissaient-ils autant de dinosaures et d'une manière si précise, et étaient-ils capables de fabriquer de telles figurines en aussi grand nombre, selon la méthode du feu ouvert ? Que pouvaient-ils savoir en effet des dinosaures à cette époque ? Certes, l'imagination ou le cinéma peuvent tout expliquer mais nous pouvons légitimement rester sceptiques... 

Et si cette découverte était une supercherie, elle semble être extrêmement travaillée et naïve en même temps. Imaginons le travail pour façonner plus de 30 000 figurines selon une méthode qui nécessite aucun moule. Nous sommes aussi émerveillés par la beauté de ces pièces. C'est du travail précis et bien fait. En un mot, de l'art. Pourquoi un faussaire voudrait-il offrir des figurines représentant des dinosaures et des hommes quand le monde cultivé savait que cela était impossible ? … 

Stégano à Angkor
Quand nous avons découvert cette histoire, nous avons essayé de l'approfondir pour mieux juger de sa véracité, et nous avons rencontré d'autres surprises : les figurines d'Acambaro ne seraient pas les seules qui pourraient remettre en cause les chronologies officielles sur les dinosaures. Nous pourrions citer les pierres d'Ica au Pérou classées aussi comme une imposture. 11 000 pierres portent des gravures représentant des espèces disparues, dont certaines demeurent inconnues pour des non-spécialistes et d'autres ont été récemment découvertes. Sur certaines pièces, des hommes combattent des dinosaures. Mais, le fermier qui a fait la découverte a avoué en être l'auteur. A Serre-Brigoule, en France, on aurait trouvé des silex gravés de dinosaures. Dans la grotte de Bernifal, située en Dordogne, parmi les 110 gravures et rupestres, on pourrait découvrir un dinosaure en train de combattre un mammouth. Au Zimbabwe, des dessins dans un grotte représenteraient de manière précise des éléphants et d'autres animaux actuels, et un brontosaure. A Angkor, au Cambodge, un stégosaure apparaîtrait sur une représentation. Il existerait aussi des sceaux antiques représentant des dinosaures... Tous ces faits sont-ils des supercheries ? … Peut-être … Mais, l'histoire encore récente montre qu'on peut encore découvrir des animaux préhistoriques, pourtant considérés comme disparus (cœlacanthe, sphénodon)... 


Coelacanthe

Si ces faits sont véritables, cela signifie que les hypothèses actuelles sur la chronologie des espèces sont erronées. Ils remettent donc profondément en cause les méthodes de datation, ou plutôt les principes qui les fondent. Et, comme nous l'avons vu dans les articles précédents, ils méritent en effet un nouvel examen sérieux. Or, la première et seule réaction de la communauté scientifique face à ces découvertes est de les renier systématiquement, parfois de manière hâtive, sur la base seule des hypothèses actuelles. Les faits ne peuvent pas contredire les théories, donc les faits sont faux ! Heureusement, certains scientifiques et journalistes tentent de comprendre et finalement osent dire ce que peut-être beaucoup de scientifiques pensent : les hypothèses sont peut-être simplement fausses... 


Sphénodon



1. Dennis Swift, créationniste, « Les dinosaures d'Acambaro », CEP n°27 et 28, 2ème trimestre 2004, le-cep.org.
2. Lowell Harmer, journaliste américain, qui inspecta la collection, Los Angeles Times (25 mars 1951). 
3. Charles Dipeso, The Clay Monsters of Acambaro, Archaeology (été 1953), p.111-114, cité par CEP n°27. 
4. Contrairement à l'article CH710.2, il est pertinent de dater des céramiques en carbone 14, cf http://www.kikirpa.be
5. Revandication CH710.2, http://www.talkorigins.org
6. On date l'argile et non la figurine en elle-même. Il est donc possible d'utiliser une argile ancienne pour en faire aujourd'hui une figurine.

1 commentaire:

  1. Il y a une impossibilité à dater correctement des éruptions volcaniques contemporaine. De 50 ans on passe à des millions d’années. La planète n’est pas si vieille que le mythe scientifiques veut nous le faire croire. Le Polonium donne un âge très jeune à notre planète. Si mon grand père avait planté des arbres le long d’une route il y a cinquante ans, la radio datation au 14 c pourrait donner un résultat de 2000 ans a cause de la pollution. Un bœuf musqué radio daté a 17000 ans pour les muscles du cou et 23000 ans pour ses poils.Soit 6000 ans de différence pour le même animal. Lors du tsunami dans le Sud Est asiatique entre le flux et le reflux qui a duré 17 minutes, cinq strates différentes se sont formées sur une hauteur de un mètre cinquante. On retrouve beaucoup d’artefacts comme ce moulinet de pêche enchâssé dans une roche estimée à 300 millions d’années sur le bord d’une rivière.Il y a également de plus en plus de fossiles vivants découverts .Les fossiles multi strates animal que végétal prouve un déluge planétaire.Un fossile de baleine de 25 m a été retrouvé dans une carrière mais en position verticale sur sa queue. Une roche volcanique qui vient de se former il y a une semaine peut être radio datée à 500.000 ans si elle est soumise à l’érosion, l’eau, la friction en ce que trois fois plus d’argon pénètre cette roche et les résultats s’en trouvent fossés.Les faits existes réellement. La bible n’est pas un livre de science mais elle dit vraie.Tout est réel de la Genèse à l’Apocalypse. Du temps de Darwin le mythe évolutionniste avait recensé une centaine de traces évolutives dans le corps humain. Avec les progrès de la science il n’en reste plus qu’un ou deux qui finiront par disparaître quand leurs fonctions seront comprises. Le biologiste Ernest Ackel a été condamné en procès pour dessin frauduleux de la récapitulation embryonnaire par l’université d’Iena. Le mythe de l’évolution a la vie dure. Ces dessins sont toujours dans les livres des écoliers. L’évolution est la guerre contre une croyance taxée de moyenâgeuse. Peut-on laisser des faits détruire de belles théories ?

    RépondreSupprimer