" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


samedi 8 janvier 2022

Contre le dogme du purgatoire, orthodoxes et protestants, ...

Selon l’enseignement de l’Église, des âmes qui doivent encore expier leurs peines pour satisfaire pleinement la justice divine font l’objet d’une purification avant d’obtenir leur béatitude éternelle. Cet état transitoire entre le ciel et l’enfer se termine avant le jugement dernier. Néanmoins, il est possible de hâter leur entrée au ciel par les prières, les aumônes et le saint sacrifice de la messe en leur faveur. Tel est le dogme du purgatoire défini et rappelé par différents conciles[1].

En dépit de sa permanence, le dogme du purgatoire est généralement décrit comme l’un des obstacles à l’union des chrétiens puisque les orthodoxes et les protestants ne le partagent pas et s’y opposent. Désireux de mettre fin à la déchirure intolérable de la tunique du Christ, des catholiques animés de bonnes intentions peuvent chercher à minimiser l’importance de ce dogme et à le modifier, voire à le remettre en cause, pour se rapprocher davantage des positions orthodoxe et protestante. Si l’intention est louable, le moyen utilisé paraît voué à l’échec. Pour mieux nous rendre compte, nous allons d’abord étudier les positions des orthodoxes et des protestants afin d’en discerner les points d’obstacles.

L’opposition orthodoxe

La recherche d’unité entre catholiques et orthodoxes, ou entre Latins et Grecs, est très ancienne. Depuis leur rupture[2], des efforts ont été menés de part et d’autre pour parvenir à une union véritable. Le deuxième concile de Lyon en 1274 est l’une des premières tentatives de réconciliation. Mais cette union n’a pas survécu à la mort de l’empereur Michel Paléologue. Une autre tentative plus sérieuse a conduit à une déclaration d’union au concile de Florence (1238-1339), au cours duquel les points controversés ont été abordés et ont donné lieu à des discussions théologiques. La question du purgatoire est l’un des points d’achoppement.

Pourtant, il s’avère que les Latins et le Grecs partagent les éléments essentiels du dogme. Ils sont convaincus de l’existence d’un état transitoire pour des âmes qui ne sont pas encore aptes à entrer au ciel. Celles-ci sont soumises à des peines purificatrices qui s’achèveront avant le jugement dernier. Ils sont aussi convaincus de l’utilité des suffrages des vivants pour ces âmes placées par la justice divine dans cet état. Notons que le terme de « purgatoire » n’est pas mentionné dans leurs discussions afin de ne pas perturber le débat. « Si les Latins s'en étaient tenus là, le débat sur le Purgatoire proprement dit eût été vite clos, car l'ensemble des Grecs […] admettaient les deux seuls points définis dans l'Église catholique, de nos jours encore, sur le Purgatoire »[3]. D’où viennent alors leurs différents ?

La controverse[4] porte sur la nature de la peine purificatrice. Les Latins croient en un feu de nature matérielle, ce que rejettent les Grecs qui, plus imprécis, semblent professer une souffrance d’ordre moral, en raison notamment de l’incertitude des âmes de leur avenir portant sur l’époque de leur délivrance. Soulignons que ce point ne relève pas du dogme mais d’une opinion théologique.

En dépit de ce différent, les Latins et les Grecs ont pu sceller leur union. « Si ceux qui se repentent véritablement meurent dans l’amour de Dieu, avant d’avoir par des fruits dignes de leur repentir réparé leurs fautes commises par actions ou par omissions, leurs âmes sont purifiées après leur mort par des peines purgatoires et, pour qu’ils soient relevés de peines de cette sorte, leur sont utiles les suffrages des fidèles vivants, c’est-à-dire : offrandes de messes, prières, aumônes et autres œuvres de piété. »[5]

Mais cette union est fragile. Les Grecs n’ont pas de doctrine arrêtée sur les fins dernières, et l’un de leurs théologiens le plus réputé au concile, Marc d’Éphèse (1392-1444), défend l’idée que, sans la clémence divine attentive aux prières des vivants, la souffrance des âmes en état de purification serait éternelle. Leur délivrance n’est finalement due qu’à une action extérieure. Selon sa thèse, lorsqu’un péché est remis, sa peine s’efface aussi. Par conséquent, si les âmes sont encore soumises à la peine, cela signifie que leur péché n’a pas été remis. Et si leur péché a été remis, elles ne peuvent pas subir de peine. Par conséquent, elles ne peuvent subir de châtiment et encore moins de feu purificateur. Plus tard, la doctrine qu’élabore Marc d’Éphèse au cours du concile finit par s’imposer chez les orthodoxes.

Un autre point fait aussi l’objet de controverse. Selon les Grecs, « aucun nom certain et déterminé ne désigne chez leurs docteurs le lieu d’une telle purification ». Au concile, ils ont montré peu de considération sur l’autorité des Pères de l’Église latins et sur l’Église de Rome. …

De nos jours, en Orient, les orthodoxes continuent à croire en un état intermédiaire après la mort, état dans lequel les âmes sont perfectionnées et amenées à la pleine divinisation. Ils offrent aussi des prières aux défunts. Notons que dans leur doctrine, les âmes des justes connaissent le repos et la paix comme un avant-goût du bonheur puisqu’elles n’entreront dans le paradis qu’après le jugement dernier. Les âmes damnés sont dans un état inverse et connaîtront l’enfer en ce jour. Des orthodoxes sont aussi plus proches de la position protestante. Ils rejettent toute idée de purgatoire, contredisant ainsi leurs Pères. Ces derniers ont sans-doute été influencés par les mouvements protestants.

L’opposition luthérienne

Le rejet du purgatoire chez les protestants est quasiment unanime, même si leur doctrine sur les fins dernières diffère selon les mouvements. Les anglicans de rite ancien penchent plutôt vers un processus continu de croissance et de développement à la manière des orthodoxes. Nous allons surtout traiter la position et les arguments de Luther puis de Calvin.

Luther s’oppose d’abord à la pratique des indulgences et à ses abus sans remettre en cause le purgatoire, même si certaines de ses thèses sont contraires à la doctrine sur le purgatoire. Certes, dans ses premiers textes, il affirme qu’elle ne peut être prouvée par la Sainte Écriture tout en affirmant néanmoins sa certitude du purgatoire. Il discute longuement sur les peines des âmes et émet quelques doutes. C’est pourquoi dans les premières condamnations pontificales, aucune proposition ne traite du purgatoire[6].

Pourtant, dans sa correspondance privée, Luther semble rejeter l’utilité des prières à l’égard des âmes du purgatoire en raison de sa doctrine sur la justification par la foi seule et sur l’inutilité des bonnes œuvres pour le salut. Quand finalement, dans une dispute avec Jean Eck, il est pressé de déclarer s’il croit en l’existence du purgatoire, Luther esquive en précisant que la Sainte Écriture n’en parle pas. Il émet encore des doutes et des hésitations sur certains points de la doctrine. L’âme du purgatoire ne serait pas certaine de son salut, nous dit-il. Elle connaîtrait aussi un état peccamineux, semblable à celui des damnés, sans l’éternité des peines. Elle pourrait enfin mériter ou démériter, ou encore pécher. Puis au fur à mesure qu’il devient populaire et radicalise sa doctrine, sa doctrine se radicalise et il finit enfin par nier publiquement l’existence du purgatoire.

Quand, en 1530, la Confession d’Augsbourg passe sous silence la notion de purgatoire, Luther s’insurge et envoie aux participants de l’assemblée d’Augsbourg un avertissement dans lequel il condamne le principe de satisfaction pour les pécheurs. Il écrit ensuite un traité dirigé contre l’existence du purgatoire. Quand il évoque ce sujet, il le tourne désormais en dérision.

Pour quelle raison ? Luther évoque l’impossibilité de prouver l’existence du purgatoire par la Sainte Écriture. Mais, cette incapacité de le démontrer n’est pas suffisante pour la rejeter. Une des principales raisons qu’il évoque est d’être la source de la pratique des indulgences qui est l’objet initial de son combat, puis de satisfaire au désir de lucre du pape et des ecclésiastiques. « Qui fait du purgatoire un article de foi ? Le pape, uniquement pour s’enrichir, lui et les siens, par les messes. »[7] Dans son ouvrage sur l’Abus de la Messe, il affirme aussi qu’elle devient un dogme à partir du pape Grégoire le Grand en raison de prétendues apparitions. Dans les Articles de Smalkalde, Luther considère l’idée du purgatoire comme « un spectre du diable ».

Sa doctrine sur la justification[8] est en fait contraire aux idées de purification des âmes et d’utilité des prières des fidèles pour les morts. Selon sa doctrine, l’homme est justifié par les seuls mérites de Notre Seigneur Jésus-Christ, et si celles-ci lui sont appliquées, son âme n’a pas besoin de se purifier comme il n’y a pas de raison pour qu’elles entrent directement au ciel. Le dogme du salut par la foi seule exclut la foi au purgatoire. Après la mort, la foi, qui couvre tous les péchés, ouvre immédiatement à l’âme le paradis alors que l’absence de foi, qui laisse l’âme avec toutes ses souillures, la jette aussitôt en enfer. Melanchthon, disciple de Luther et véritable auteur de la confession luthérienne, est plus nuancé. Il reste néanmoins silencieux sur le sujet. À partir de sa doctrine sur la justification par la foi seule, il insiste sur l’inutilité des prières et de la messe pour libérer les âmes des peines du purgatoire puisqu’aucune œuvre ne peut remettre une faute. Il ne rejette pourtant pas la prière pour les défunts…

L’opposition calviniste

Plus directif, Calvin considère le purgatoire comme une « folle et audacieuse témérité inventée » par le diable ou encore un « blasphème »[9] contre la satisfaction offerte par le Christ. Il repousse, lui-aussi, tout témoignage biblique en faveur de la doctrine du purgatoire. Il interprète les paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ de manière à montrer qu’il n’y a aucun pardon ni maintenant ni au dernier jour. Concernant les paroles de Judas Macchabées, il y voit un moyen de conforter les vivants dans leur foi tout en traitant son zèle d’inconsidéré. Concernant le feu évoqué dans l’épître aux Corinthiens, Calvin le qualifie de métaphore. Il n’oublie pas l’argument tiré de la tradition, c’est-à-dire de la pratique de prier pour les morts. Comme cette coutume n’est pas fondée par la Sainte Écriture, seule source de révélation pour lui, il la considère finalement comme une invention du diable ou un emprunt au paganisme. Il relativise aussi cet argument. Il prétend que les Pères de l’Église l’ont peu utilisé.

Zwingle, autre « réformateur », reprend les interprétations bibliques de Calvin mais ne s’oppose pas à la prière des défunts pour qu’elle attire sur elle la miséricorde divine. Il récuse toute idée de temps et tout moyen pour en tirer un profit. Comme Luther, il s’oppose surtout à la doctrine des indulgences. Mais en 1528, les « protestants » de Bern, qui s’inspire de Zwingle, affirme l’inutilité de toute œuvre en faveur des défunts. Finalement, les différentes confessions protestantes tiennent le purgatoire pour une « illusion »[10] comme toutes les autres doctrines catholiques portant sur la justification par les œuvres.

La réponse de la théologie catholique au protestantisme

Les théologiens catholiques montrent que la doctrine catholique du purgatoire telle qu’elle est décrite par les protestants est erronée. Cajetan (1469-1534), théologien et cardinal, leur rappelle en effet que, conformément à la foi catholique, il n’y a plus de mérite ou de démérite au purgatoire pour les âmes. Si cela était vrai, les âmes seraient alors capables de se damner, ce qui est contraire à la nature même du purgatoire. En outre, elles sont certaines de leur salut, non pas parce qu’elles ont reçu l’enseignement de la foi sur la terre, mais parce qu’elles en ont une parfaite connaissance. Cajetan rappelle aussi que l’Église catholique n’appuie pas sa doctrine sur les visions ou les songes. Comme le suggèrent d’autres théologiens comme John Fisher ou Jean Eck, il accuse Luther de concevoir le purgatoire comme une sorte d’enfer, assimilant leurs peines à celles des damnés, moins la durée. Finalement, c’est à partir de leur propre conception du purgatoire que les « réformateurs » rejettent son existence et toute la doctrine catholique.

Les différents protestants n’acceptent pas les arguments scripturaires en faveur du dogme afin de montrer que la Sainte Écriture est silencieuse sur le sujet et ne peut donc le justifier. Or, comme le soulignent les théologiens catholiques, pourquoi devrions-nous suivre ses commentaires au lieu d’entendre ceux des Pères de l’Église ? Pourquoi devrons-nous en effet admettre l’interprétation de Luther ou de Calvin alors qu’elle s’oppose à tant d’autres, plus ancienne et plus docte ? Faut-il aussi que des conciles et Saint Thomas d’Aquin se soient aussi trompés en évoquant l’autorité de la Sainte Écriture ?...

L’évêque Saint John Fisher[11] (1469-1535) souligne une faiblesse dans l’argumentation des protestants. Ceux-ci prétendent qu’ils ne peuvent accepter l’existence du purgatoire puisque la Sainte Écriture ne parle pas de l’état des âmes saintes après la mort ni du purgatoire. « C’est qu’il y a une autre source de preuves, les traditions apostoliques, la pratique de l’Église, les interprètes sacrés, etc. »[12] Or, l’argument de la tradition est essentiel dans la justification du dogme du purgatoire. Les textes liturgiques des premiers temps apostoliques en sont notamment des pièces majeures.

Et contrairement aux affirmations péremptoires de Luther, les Pères de l’Église, qu’ils soient latins ou grecs, affirment le purgatoire, soit qu’ils recommandent la prière pour le soulagement des défunts, soit qu’ils exposent clairement la doctrine catholique sur la matière telle qu’elle a été proclamée par les différents conciles que nous avons déjà mentionnés. Elle ne débute pas avec Saint Grégoire le Grand ou avec les papes du XIIe siècle. Comment pouvons-nous aussi accepter la position de Calvin qui prétendent que les Pères de l’Église en ont parlé sobrement et par charité à l’égard des vivants quand ils se montrent si sévères contre toute forme d’erreur et de mauvais comportements sans égards pour leur sensibilité ? Tout en reconnaissant que « cette coutume a été reçue en l’Église déjà depuis treize cents ans de prier pour les trépassés »[13], il condamne purement et simplement les Pères de l’Église de l’avoir observé. « Ils ont été hommes en cet endroit »[14]. Les discours des « réformateurs » font preuve d’une profonde ignorance des Pères de l’Église et d’un mépris à l’égard des pratiques de l’Église.

Saint Bellarmin (1542-1621) peut alors légitimement s’étonner des affirmations de Calvin. « Est-il croyable que l’Église soit restée treize cents ans dans une grossière erreur, sans que personne ait protesté, à l’exception d’un seul Aetius, que les Calvinistes aussi bien que nous regardent comme un hérétique ? »[15] Le cardinal nous rappelle en effet que le dogme n’a pas été remise en cause jusqu’au temps de Luther, à part l’arien Aetius[16] au IVe siècle. Selon Saint Épiphane et Saint Augustin, Aetius a enseigné qu’il ne fallait pas prier pour les défunts puisque ces derniers n’en avaient pas besoin ou qu’ils ne pouvaient pas être aidés. Les Vaudois, les Albigeois et autres Cathares l’ont aussi rejeté en raison de leur système doctrinal qui ne pouvait guère l’accepter. Le dogme a ainsi été réellement remis en cause par Luther…

Les théologiens catholiques n’oublient pas non plus l’argument de la raison. Comment une âme peut-elle entrer dans le ciel quand celui-ci n’admet aucune souillure et qu’elle est considérée comme souillée par les propres termes de Luther ? Nous pouvons en effet y déceler une nouvelle contradiction dans les doctrines « protestantes ». Quand Fisher lui expose des textes sacrés pour justifier la nécessité d’être pur pour entrer dans le ciel, par exemple le psaume LXV, 2,  Luther s’en moque. L’autorité de la Sainte Écriture n’a ainsi de sens pour Luther que si elle justifie sa doctrine.

Conclusions

Reprenons la prudence du Concile de Trente qui nous demande de distinguer ce qu’il relève du dogme concernant le purgatoire et les opinions théologiques, plus ou moins unanimes sur le sujet car, nous dit-il, les questions qui ne constituent pas l’article de foi sont inutiles pour l’édification des fidèles, même si elles peuvent être enseignées. Ces questions concernent le lieu du purgatoire, la nature, l’intensité et la durée des peines que les âmes souffrent. Et si elles doivent être enseignées devant un public cultivé, toujours selon le concile de Trente, elles doivent être présentées avec toutes les nuances et réserves voulues. La confusion entre article de foi et opinions ou spéculations explique bien des erreurs dans la conception de la doctrine catholique chez ses adversaires, même si des prédicateurs catholiques ont aussi parfois manqué de prudence dans leurs sermons.

Le dogme du Purgatoire se fonde essentiellement sur la Tradition au travers d’un usage qu’évoque déjà l’Ancien Testament, notamment la prière pour les morts. La Sainte Écriture peut aussi le justifier mais comme le montrent clairement les controverses qu’ont provoquées les protestants, sa lecture peut faire l’objet de nombreuses interprétations. Néanmoins, nous préférons entendre les Pères de l’Église unanimes dans leur exégèse et désireux de nous éclairer et de nous édifier, et non de défendre des idées contraires à l’enseignement de l’Église. Les arguments que ces « réformateurs » nous présentent ont bien peu de poids face à l’histoire. Ils révèlent aussi une conception erronée de la doctrine catholique qui relève plus des abus de leur temps. Ils auraient été plus judicieux de leur part de les combattre afin de présenter le dogme selon la prudence dont témoigne le concile de Trente. Mais leur radicalité, signe de beaucoup d’orgueil, les a certainement aveuglés. Sachons en effet reconnaître ce qui relève de la foi et des opinions dans l’humilité …

 

 

 Notes et références

[1] Voir Émeraude, janvier 2021, « Le dogme du Purgatoire, une invention du Moyen-âge ? ».

[2] Voir Émeraude, février 2019, article « Le geste de rupture de Michel Cérulaire ».

[3] Martin Jugie, La question du purgatoire au concile de Ferrare-Florence, dans Échos d'Orient, tome n°20, n°123, 1921, https://doi.org/10.3406/rebyz.1921.4283, www.persee.fr.

[4] Voir La question du purgatoire au concile de Ferrare-Florence, Martin Jugie.

[5] Concile de Florence, Denzinger n°1304.

[6] Voir la bulle Exurge Domine, Saint Léon X.

[7] Luther, Kirchenpostille, W., tome X, 1ère partie, a.

[8] Voir Émeraude, article « La doctrine de Luther », février 2017.

[9] Calvin, Institution chrétienne, 1, III, c. V, n°6, Œuvres, tomes IV.

[10] Confession Gallicana, n°4. Voir aussi la confession d’Eylau en 1562.

[11] Voir Assertionis lutheranae confutatio, John Fisher, évêque de Rochester, 1520, imprimé en France en 1523. Il réfute les quarante articles luthériens condamnés par la bulle de Léon X.

[12] Saint John Fisher, Assertionis lutheranae confutatio, réfutation de l’article 4, proposition luthérienne condamnée par la bulle de Léon X.

[13] Calvin, Institution chrétienne, 3, 5, 10, C, E. 32, 174.

[14] Calvin, Institution chrétienne, L, c.

[15] Saint Bellarmin, Loci communes.

[16] Aetius, mort vers 366, est le chef des Anoméens, les ariens les plus radicaux.

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