" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


samedi 2 octobre 2021

"Tout arbre qui ne produit pas de bon fruit sera coupé et jeté au feu."

Nombreux sont les chrétiens qui ne croient ni en enfer ni au paradis. Nombreux sont aussi ceux qui pensent que l’enfer est vide d’âmes, ce qui revient alors à ne pas croire à l’éternité de l’enfer. D’autres rient sur les images que nous avons de ces lieux de jouissance ou de tourments éternels. La véritable question ne porte pas en effet sur les lieux qu’évoquent l’enfer et le paradis mais sur le destin des justes et des méchants après la mort, ou encore sur le jugement de Dieu selon la vie que nous avons mené avant notre dernier soupir. Nombreux sont les motifs qui expliquent leurs croyances. Une telle justice irait à l’encontre de la bonté de Dieu. De telles peines seraient contradictoires avec leur représentation de Notre Seigneur Jésus-Christ si miséricordieux et si aimable. Beaucoup de chrétiens se refusent alors de croire à l’enseignement de l’Église sur ce sujet…

Pourtant, les prophètes ont évoqué clairement le sort qui nous est réservé comme nous l’avons évoqué dans le précédent article[1]. Devons-nous ne plus les entendre parce que leurs paroles sont dures à entendre ? Croyons-nous qu’elles soient vaines depuis que Notre Seigneur Jésus-Christ est venu apporter le salut à toute l’humanité ? Laissons Notre Seigneur Jésus-Christ répondre à ces questions…

Le tri entre les justes et les méchants

Avant de revenir sur les paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ, écoutons d’abord Saint Jean Baptiste qui parle à la foule qui l’entoure. « Tout arbre qui ne produit pas de bon fruit sera coupé et jeté au feu. » (Matthieu, III, 10) Il annonce Celui qui, tenant le van dans sa main, « nettoiera entièrement son aire » et « amassera son blé dans le grenier : mais il brûlera la paille dans son feu qui ne peut s’éteindre. » (Matthieu, III, 12) Les paysans utilisaient le van pour nettoyer les céréales. C’était un vase panier très plat et large, il servait notamment à séparer la paille du bon grain. Il y a donc un tri entre ce qui est mauvais et bon. Ce qui était mauvais était alors brûlé. L’image est alors suffisamment évocatrice pour comprendre ce qu’elle signifie.

Notre Seigneur Jésus-Christ reprend l’image du travail de la terre. « Tout arbre qui ne produira point de bon fruit sera coupé et jeté au feu. »(Matthieu, VII, 19) Or comment pouvons-nous distinguer le bon et le mauvais arbre si ce n’est en jugeant ses fruits ? La parabole de l’ivraie dans le bon grain est aussi très claire. De peur d’arracher le froment en voulant arracher l’ivraie, mieux vaut attendre la moisson. Les moissonneurs lieront d’abord l’ivraie et le liera en gerbes afin de brûler alors que le froment sera rassemblé dans le grenier. Dans son explication, Notre Seigneur Jésus-Christ explique qu’à la consommation des siècles, « ceux qui commettent l’iniquité » seront jetés « dans la fournaise du feu alors que les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père » (Matthieu, XIII 42-43) Il viendra donc séparer les justes des méchants, et les méchants seront tourmentés dans un feu éternel. Or, il n’y a pas de séparation s’il n’y a pas de jugement.

La parabole du filet est encore plus explicite. Qui peut ne pas entendre les paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ ? Les pécheurs ont récupéré un filet plein de toutes sortes de poissons. Retirés, ils s’asseyent sur le rivage et « choisissent les bons, les mettant dans des vases, et jettent les mauvais dehors. »(Matthieu, XIII, 48) Or ce tri se réalisera « à la consommation des siècles : les anges viendront et sépareront les méchants du milieu des justes, et les jetteront dans la fournaise du feu. Là sera le pleur et le grincement de dents. Avez-vous bien compris tout ceci ? » (Matthieu, XIII, 52)

Cette parabole ne suffirait-elle pas encore ? Notre Seigneur Jésus-Christ nous donne encore une autre image de ce qu’il nous attend. C’est la parabole du festin des noces. Voyant ses invités refuser son repas, le maître demande à ses serviteurs de rassembler tous ceux qu’ils trouvent, bons et mauvais, dans la salle des noces. Mais parmi ceux qui étaient à table, « il aperçut un homme qui n’était point revêtu de la robe nuptiale. » (Matthieu, XXII, 11) Alors ses pieds sont liés et il est jeté dans les ténèbres, « là sera le pleur et le grincement des dents. » (Matthieu, XXII, 13) L’enseignement est alors effrayant : « beaucoup sont appelés, mais peu d’élus. » (Matthieu, XXII, 14) Parmi ceux qui sont invités à entrer dans le royaume, certains seront exclus en raison de leur manque de pureté…

Le jugement particulier

Les paraboles du maître de maison qui demande des comptes à chacun de ses serviteurs supposent la pensée du jugement particulier. Un roi veut contrôler ses comptes. On lui présente un serviteur qui lui doit une dette de dix mille talents. C’est une somme colossale, équivalent à toute la richesse du peuple juif au temps d’Esther. Celui-ci s’apprête à le vendre ainsi que sa femme et ses enfants et tout ce qu’il avait quand le serviteur lui supplie à genoux d’avoir pitié de lui. Il lui promet même de rembourser sa dette. Sa promesse n’est guère réalisable. C’est alors que touché de compassion, le maître le relâche et lui remet sa dette. Il pardonne sans mesure. Mais ce serviteur se montre odieux et sans pitié à l’égard d’un collègue qui lui doit seulement cent deniers, le soixantième d’un talent. En dépit de ses supplications et de ses promesses, il lui fait mettre en prison jusqu’à l’acquittement de sa dette. Apprenant son attitude impitoyable, le maître est irrité et le condamne. « Méchant serviteur, je t’ai remis toute ta dette, parce que tu m’as prié : ne fallait-il pas que toi-aussi tu eusses pitié de ton compagnon comme j’ai eu moi-même pitié de toi ? » (Matthieu, XVIII, 34) Il le livre alors au bourreau jusqu’il paye sa dette. Or cette parabole décrit ce qu’est le royaume des cieux. « C’est ainsi qu’il vous traitera aussi mon Père céleste, si chacun de vous ne pardonne à son frère du fond de son cœur. » (Matthieu, XVIII, 35)

Le rapport entre les dettes est colossal. Ce n’est pas sans raison. Il nous rappelle l’écart abyssal qui existe entre Dieu et les hommes, entre les fautes qu’ils commettent à son encontre et celles que nous nous faisons entre nous. Il n’y a pas de commune mesure entre les dettes envers Dieu et les torts du prochain envers nous. Cette parabole était en effet destinée à illustrer à Saint Pierre la nécessité de pardonner indéfiniment. Ceux qui ont besoin de beaucoup d’indulgence et qui l’espèrent du Seigneur doivent d’abord témoigner beaucoup d’indulgence à l’égard de ses prochains. Et un jour, il sera jugé selon la mesure de charité qu’ils ont en effet montrée. Ils seront jugés comme ils ont jugé leurs prochains.

Nous retrouvons aussi cette idée de jugement dans d’autres paraboles, celles des dix vierges (Matthieu, XXV, 1-13), des talents (Matthieu, XXV, 14-30) et des dix mines (Luc, XIX, 11-27).

Le jugement général

À plusieurs reprises, Notre Seigneur Jésus-Christ parle de sa seconde venue, de ce dernier jour qui annoncera la fin du monde. « Alors apparaîtra le signe du Fils de l’homme dans le ciel ; alors pleureront toutes les tribus de la terre, et elles verront le Fils de l’homme venant dans les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande majesté. »(Matthieu, XXIV, 30) Entouré de la cour angélique, Notre Seigneur Jésus-Christ viendra juger les nations qui, assemblées, comparaîtront devant Lui. « Il s’assiéra sur le trône de sa majesté. Et toutes les nations seront rassemblées devant les autres, et il les séparera les uns d’avec les autres, comme le pasteur sépare les brebis d’avec les boucs, et il placera les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche. » (Matthieu, XXV, 31-33)

Ceux qui seront à sa droite sont les bénis de Dieu alors que ceux qui sont à gauche sont maudits au feu éternel. Chacun sera jugé selon la mesure de leur charité à l’égard du prochain. Car, comme Il nous l’a déjà rappelé, les premiers commandements, ceux qui nous demandent d’aimer Dieu et d’aimer notre prochain comme nous-mêmes, sont équivalents. Nous ne pouvons pas aimer Dieu si nous n’aimons pas notre prochain et nous-mêmes et toute charité qui n’est pas fondée sur Dieu est vaine.

Au jugement général, les méchants iront donc à un supplice éternel, les justes à une vie éternelle. Lorsque nous paraîtrons devant lui avec toutes les nations rassemblées, nous entendrons de ses lèvres la sentence qui, pourtant, se fait dès maintenant, ici-bas, dans notre vie présente. « Si quelqu’un me sert, qu’il me suive, et où je suis là sera aussi mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. » (Jean, XII, 26) Ou encore « que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. » (Jean, VI, 40)

L’enfer, là où demeurent les tourmentés

Notre Seigneur Jésus-Christ annonce à ceux qui commettent le mal qu’ils devront se soumettre « à la géhenne du feu. »(Matthieu, V, 22), « là où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s’éteint point. » (Marc, IX, 46). Le terme de « géhenne » provient de « gé-hinnôm » d’origine hébraïque qui désigne la vallée d’Hinnom. Ce site est connu pour avoir été le lieu d’immolation d’enfants à Moloch sous les rois impies Achaz et Manassé avant d’être une véritable décharge d’immondices de tous genres et de cadavres. Des feux y brulaient en permanence pour consumer ces pourritures. Nous pouvons ainsi comprendre que ce ravin ténébreux et maudit soit « l’emblème expressif du véritable l’enfer »[2].

Au lieu d’avoir peur de ceux qui tuent le corps, Notre Seigneur Jésus-Christ nous demande plutôt de craindre « celui qui peut précipiter l’âme et le corps dans la géhenne. »(Matthieu, X, 28) Il est même préférable de se couper la main ou le pied, ou encore de s’arracher l’œil s’ils sont une occasion de chuter pour éviter d’aller « dans la géhenne » (Marc, IX, 44). Car Dieu, qui a le pouvoir de retirer la vie à chacun, a aussi « le pouvoir de jeter dans la géhenne. »(Luc, XII, 5) Notre Seigneur Jésus-Christ est suffisamment clair et insistant pour comprendre la réalité de l’enfer. Aux scribes et pharisiens hypocrites, Il prononce ces paroles redoutables et effrayantes : « Serpents, races de vipères, comment fuirez-vous le jugement de la géhenne ? »(Matthieu, XXIII, 33)

Notre Seigneur Jésus-Christ nous décrit l’état de ceux qui demeurent dans l’enfer. Comme nous venons de l’évoquer, il y règne un feu qui ne s’éteint jamais. Ils seront tourmentés dans les flammes (Luc, XVI, 24). Il est le lieu « des pleurs et des grincements de dents » (Luc, XIII, 28), le lieu où règne « la perdition » (Matthieu, XII, 13 ; Jean, XVII, 12). Mais les tourments seront inégaux. Celui qui aura péché alors qu’il connaît la volonté de Dieu y recevra « un grand nombre de coups » (Luc, XII, 48) Celui qui « a fait des choses dignes de châtiment recevra peu de coups. » Les châtiments en enfer varieront en fonction des talents produits à partir des dons fournis. Le jugement sera plus ou moins rigoureux. « À celui qui on a donné beaucoup, on demandera beaucoup ; et de celui à qui on a confié beaucoup, on exigera beaucoup. »(Luc, XII, 48)

Notre Seigneur Jésus-Christ rappelle aussi que ce châtiment n’a pas de fin. Le feu est « inextinguible » (Matthieu, XIII, 12) comme le supplice est éternel (Matthieu, XXV, 46). Ainsi, comme Judas, « faudrait-il mieux pour cet homme qu’il ne fût pas né. » (Marc, XIV, 21)

Le ciel, là où demeurent les bienheureux

Notre Seigneur Jésus-Christ décrit le ciel comme une maison paternelle où nous nous rassasions à la table de Dieu, dans la lumière et les chants de joie. Dans le Sermon sur la montagne [3], chaque béatitude se termine par un trait de ce royaume où ceux qui ont le cœur pur verront Dieu et où les œuvres des bienheureux recevront leur récompense. Les huit béatitudes annoncent au juste la récompense de ses œuvres puis elles sont suivies des malédictions réservées aux méchants. Les justes posséderont le royaume de Dieu, seront consolés, rassasiés. Chacun des béatitudes définit l’état dans lequel sera le bienheureux. Ils recevront alors la vie éternelle qui consiste en ce qu’« ils vous connaissent, vous seul vrai Dieu » (Jean, XVII, 3) nous dit clairement Notre Seigneur-Christ. Ils « seront comme des anges de Dieu dans le ciel. »(Matthieu, XXII, 30) C’est en raison de leur foi animée de la charité, une foi vivante, qu’ils recevront leur récompense. « Celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là entrera dans le royaume des cieux. » (Matthieu, VII, 21)

Le Purgatoire

Les âmes qui ne sont pas encore suffisamment pures pour entrer dans le ciel doivent encore se purifier. C’est la doctrine du purgatoire. Elle résulte d’une évidence déjà présente dans l’Ancien Testament. À quoi servirait en effet la prière des morts si elle était inutile ? Or, ceux qui entrent dans l’enfer ou dans le ciel ne peuvent en sortir. Il est vrai, néanmoins, que la Sainte Écriture ne semble pas être très explicite sur ce point. La Sainte Tradition apporte en fait plus de lumière sur ce sujet. Ce point de doctrine refusée par le protestantisme nécessiterait à lui-seul un article…

La vie et le jugement

Pouvons-nous alors imaginer que l’enfer soit vide d’âmes ou qu’à la résurrection de la chair, tous connaissent la vie éternelle ? Il est vrai que Dieu est le Dieu des vivants. « Dieu n’est point le Dieu des morts, mais des vivants. »(Matthieu, XXII, 33) Notre Seigneur Jésus-Christ se présente aussi comme « le pain de la vie » (Jean, VI, 35), comme « la vie elle-même » (Jean, V, 26). Il a en effet le pouvoir de donner la vie, non seulement la vie qui anime notre corps, mais aussi celle qui rend l’âme vivante. Mais, cette affirmation si claire qu’elle provoque l’irritation des Juifs est aussitôt suivie d’une autre, toute aussi nette. Dieu le Père « lui a donné le pouvoir de juger » (Jean, V, 27)

Puis Notre Seigneur Jésus-Christ en vient à expliquer les modalités du jugement. « Ne vous en étonnez pas parce que vient l’heure où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront la voix du Fils de Dieu, et en sortiront, ceux qui auront fait le bien, pour ressusciter à la vie ; mais ceux qui auront fait le mal pour ressusciter à leur condamnation. »(Jean, V, 28-29) La résurrection ne concerne donc pas seulement les justes mais tous les morts.

Les paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ relient donc la vie et le jugement. Or, ici-bas, quand nous sommes conçus dans le sein de notre mère, nous ne faisons que recevoir la vie sans que nous ayons le moindre mérite. La vie dont Il parle n’est donc pas notre vie corporelle mais bien celle que nous recevons, celle de l’âme et celle qui perdure après la mort. Nous pouvons en effet perdre notre âme ou la sauver. « Car le Fils de l’homme viendra dans la gloire de son Père avec ses anges, et alors il rendra à chacun selon les œuvres » (Matthieu, XVI, 27), nous précise-t-Il. 

Conclusions

Notre Seigneur Jésus-Christ confirme clairement les paroles des prophètes sur le sort de l’âme et des âmes après la mort. Il distingue la vie physique qui rend notre corps vivant, et une autre vie qui anime l’âme et ne cesse pas quand l’homme expire. Il y a alors le temps du jugement, qui dure un temps, et le temps de la résurrection qui ne cesse plus. Mais chacun ne connaîtra pas le même sort. Des âmes connaîtront l’état des bienheureux quand d’autres éprouveront des tourments sans vie. Des hommes ressusciteront d’une vie éternelle quand d’autres ressusciteront pour un feu inextinguible. Entre notre existence limitée ici-bas et la vie d’éternité, de bonheur ou de malheur, nous devrons paraître devant Notre Seigneur Jésus-Christ qui nous jugera selon notre foi et selon la mesure de notre charité. Il nous indique en fait deux avenirs qui nous attendent et que nous choisissons dès ce temps présent.

Mais contrairement aux prophètes, Notre Seigneur Jésus-Christ nous indique une voie claire et sûre à suivre pour parvenir à la vie éternelle. Il insiste sur l’état moral qui doit nous rendre digne du ciel comme il condamne celui qui nous envoie en enfer. En outre, Il nous enseigne aussi que Dieu est le « Dieu des vivants », qu’il est aussi le « pain de vie » et que celui qui Le suit sauve son âme. Il est comme le pasteur qui recherche la brebis perdue pour la ramener au bercail. Mais sa lumière n’a pas été reçue par le monde. Le monde l’a condamné et il condamne tous ceux qui le suivent. Devant Notre Seigneur Jésus-Christ, les hommes se divisent entre ceux qui sont du monde et ceux qui ne le sont pas. Jusqu’au dernier souffle, ils peuvent choisir l’un ou l’autre puisque nous ne pouvons pas choisir deux maîtres à la fois mais ce choix n’est pas sans conséquence. Cependant, ne savons pas quand la mort viendra nous prendre. Rares sont ceux qui, comme le bon larron, ont eu la grâce de la conversion avant de rendre l’âme. Mais quand la nuit arrive, tout est fini, nul ne peut travailler, tout est consommé…

Tout cet enseignement souvent répété et insistant dans les Évangiles, toutes les exhortations de Notre Seigneur Jésus-Christ à la vigilance et à la persévérance, seraient-ils inutiles ? Si l’enfer n’est qu’un lieu vide, pourquoi Notre Seigneur Jésus-Christ insisterait-Il autant ? Pourquoi devrions-nous rester vigilants ? Il est vrai que Juda, « le fils de la perdition » (Jean, XVII, 12) est le seul réprouvé que nous connaissons avec le diable. Nous savons aussi qu’il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus….

 


Notes et références

[1] Émeraude, septembre 2021, article « La mort sous la lumière de l’Ancien Testament ».

[2] Dictionnaire de Théologie catholique, article « Enfer », édition numérique par Jean-Marie W. et JesusMarie.com.

[3] Voir Émeraude, juillet 2020, articles « La morale et l'Évangile (4) : le sermon sur la montagne (1) », « La morale et l'Évangile (5) : le sermon sur la montagne (2) - les huit béatitudes » et « La morale et l'Évangile (6) : le sermon sur la montagne (3)-la charte du chrétien ».

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