De
telles idées ne sont pas nouvelles. Les problèmes que soulèvent les inégalités
sociales ou encore le rôle de l’argent par rapport à la vie chrétienne ne sont
pas non plus nouveaux. Ils sont déjà connus dès les premiers siècles de notre
ère. Ce sont des sujets que les Pères de l’Église ont traités comme tant
d’autres préoccupations auxquels ils ont été confrontés. Fidèles à l’enseignement de
Notre Seigneur Jésus-Christ, ils nous donnent des éléments de réponse qui
demeurent encore d’actualité. Revenons donc en ce temps afin d’écouter ce
qu’aujourd’hui, nous avons peine à entendre…
Le
christianisme confronté très tôt à la question de l’argent
En
présence d’une communauté dans laquelle se réunissent toutes les populations et
toutes les classes sociales, les Pères de l’Église se sont naturellement
intéressés à la situation sociale des chrétiens et donc à la question des rapports
du riche et du pauvre, et plus globalement à la question de l’usage des
biens terrestres. S’adressant à leurs auditeurs, dont certains étaient
assurément riches, ils dénoncent l’abus des richesses, le luxe des festins, la
magnificence des parures et soulignent la source de ces maux : « c’est l’amour de l’argent »[4], nous
dit Saint Polycarpe, reprenant alors les paroles de Saint Paul : « ceux qui veulent devenir riches tombent dans
la tentation et dans les filets du diable et dans beaucoup de désirs inutiles
et nuisibles, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car la
racine de tous les maux est la cupidité »(I, Timothée, VI, 9-10) Ainsi,
demande-il aux veuves, aux presbytres, aux diacres, de ne pas aimer l’argent
ou de s’éloigner de cet amour. L’argent ou la possession de biens n’est
pas remis en cause. La question essentielle porte sur l’attachement que nous
leur portons.
Cependant, les Pères de l’Église sont conscients des dangers que peuvent présenter leurs critiques et sur une mauvaise interprétation des paroles de Dieu. Un discours qui ne cesse de se concentrer sur la pauvreté et de dénoncer les riches sous prétexte de plaider la cause des pauvres risquent de lasser les hommes qui ne connaissent ni la pauvreté ni la richesse, ou encore, de jeter les riches dans le désespoir. Portés par le découragement, ces derniers peuvent se persuader qu’ils n’ont aucune part au Royaume de Dieu et finiront alors par renoncer au bonheur de la vie éternelle. Par conséquent, « suspendus entre le regret de la vie éternelle et les plaisirs de la vie périssable, ils se rejettent vers celles-ci et se perdent eux-mêmes »[9], embrassant alors toutes sortes de péché. Or, Notre Seigneur Jésus-Christ est mort sur la croix pour sauver tous les hommes. « S’ils obéissent à ses préceptes, ils ont le même droit que nous à ses récompenses. »[10]
Retour
au jeune riche de l’Évangile
…
Un
jeune homme accoure vers Notre Seigneur Jésus-Christ, et fléchissant le genou,
Lui demande : « Bon maître, que
ferai-je pour avoir la vie éternelle ? »(Marc, X, 18) Il nous rappelle que le salut dépend pour tous de
l’observation des commandements de Dieu. « Maître, j’ai observé tous ces préceptes dès ma jeunesse. »(Marc,
X, 20) La réponse ne semble pas le satisfaire. Il lui manque quelque chose. Il
ne veut pas en effet s’en tenir là et aspire à un état plus parfait que
la condition commune et ordinaire. « J’ai
observé tout cela depuis ma jeunesse, que me manque-t-il encore ? »(Matthieu,
XIX, 20) Il se prosterne donc au pieds de Notre Seigneur Jésus-Christ, à celui
qui seul peut donner ce qui lui manque.
Notre
Seigneur Jésus-Christ, « l’ayant
regardé, l’aima »(Marc, X, 21). Son regard reflète à
la fois de l’attendrissement et de la compréhension. « Observateur exact de la loi, il est arrivé
où la loi finit, il s'arrête où la vie commence. »[12], nous
dit Saint Clément. « Si tu veux être
parfait, va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor
au ciel, viens ensuite, et suis-moi. »(Marc, X, 22) Mais, en
écoutant sa réponse, le jeune homme est affligé. « Il s’en alla triste »(Marc,
X, 22).
Le
voyant partir dans cet état, refusant de renoncer à ses biens pour Le suivre,
Notre Seigneur Jésus-Christ se tourne vers ses disciples et leur dit :
« Qu’il est difficile que ceux qui
ont des richesses entrent dans le royaume de Dieu ! »(Marc,
X, 23) et rappelle le célèbre proverbe : « il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille
qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »(Marc, X, 24-25) Encore
plus étonné, l’un des disciples s’exclame alors : « qui peut donc être sauvé ? »(Marc,
X, 26) Notre Seigneur Jésus-Christ conclue que « aux hommes, cela est impossible, mais non pas à Dieu ; car tout
est possible à Dieu. »(Marc, X, 27)
L’enseignement
de la pauvreté volontaire
Cependant,
en refusant de suivre sa conscience, qui l’appelait à la perfection, le jeune
riche s’expose à des dangers. Il risque de ne pas suivre la voie que Dieu lui
réservait. C’est pourquoi il part triste, partagé qu’il est entre le désir
d’embrasser un état de perfection auquel il se sent appelé, et son
attachement aux biens de la terre. Finalement, il met les
intérêts temporels au-dessus de ses convictions, de ses intérêts
spirituels. « C’est de là que part
Notre Seigneur Jésus-Christ pour montrer à ses disciples le danger des
richesses. »[13] Selon
Saint Marc, Notre Seigneur Jésus-Christ précise à ses disciples qu’ « il est difficile à ceux qui se confient
dans les richesses d’entrer dans le royaume de Dieu. » En plaçant
leur confiance dans leur fortune, ils ne peuvent écouter la parole de Dieu.
Ils sont comme prisonniers de l’argent qui nourrit leur orgueil et leur
procurent des moyens pour satisfaire leurs passions. Et comme le précise en
conclusion Notre Seigneur Jésus-Christ, seuls, ils ne peuvent se défaire de
cet attachement, mais par la foi et les grâces divines, ils peuvent s’en
libérer. Car « le royaume de
Dieu n’appartient pas à ceux qui s’endorment dans les délices, mais ce sont les
violents qui l’emportent. La seule violence agréable à Dieu est celle qui
consistent à Lui arracher le don de la vie éternelle. Dieu cède volontiers à
l’énergie de ceux qui engagent avec lui le combat : il se plaît à être
vaincu de la sorte. »
La
richesse comme la pauvreté, ni bonne ni mauvaise
« Quelle société, quel commerce pourrait
exister entre les hommes, si personne ne possédait rien ? »[15] Le bon
sens suffit pour rejeter toute doctrine qui refuse la possession de biens. Les
communautés religieuses, pourtant soucieuses de suivre le conseil évangélique
de la pauvreté volontaire, ne peuvent embrasser la pauvreté absolue sans
remettre en question leur existence.
Si
l’homme naît dans une famille fortunée, que serait la justice divine si cet
argent lui procure la mort ? Et que serait la terre qui produit des choses
qui donnerait la mort ? Les biens en lui-même ne sont donc pas mauvais
en eux-mêmes, mais le mauvais usage qu’on en fait. « Si quelqu’un fait un ouvrage d’après les
règles de l’art, son ouvrage est bon ; s’il manque d’art, la faute en est
à lui, et non à la matière qu’il emploie. Il arrive de même pour les
richesses : elles ne sont qu’un instrument. En faites-vous bon
usage ? Elles vous serviront à pratiquer la justice. En tirez-vous parti
pour le mal ? Elles deviendront dans vos mains une source
d’iniquité ; car leur nature est de servir et non de commander. N’étant
pas elle-même ni bonne ni mauvaise, elles ne méritent non plus ni louange ni
blâme ; ce qu’on doit mettre en cause, c’est l’âme humaine, qui, en vertu
de sa liberté, a seule le pouvoir d’user de ces dons avec sagesse ou d’en
abuser. »
Comme
le note Saint Clément, il serait difficile de suivre des préceptes
que Notre Seigneur Jésus-Christ nous a si vivement inculqués si nous ne
disposons pas de biens. Comment pourrions-nous en effet nourrir celui qui a
faim, désaltérer celui qui a soif, vêtir celui qui est nu ? Nul ne peut
donner à moins de posséder soi-même. « Que
si personne, à moins d'être riche, ne peut remplir ces devoirs, et s'il nous
ordonne en même temps d'être pauvres pour être sauvés, que fait-il autre chose,
si ce n'est d'ordonner et de défendre à la fois ? Donner et ne pas donner,
nourrir et ne pas nourrir, distribuer et ne pas distribuer, exercer
l'hospitalité et ne pas l'exercer ? Commandement absurde et inexécutable. »
Notre Seigneur Jésus-Christ nous demande même de « faire des amis avec le Mammon de l’iniquité » à l’image de
l’intendant, « afin que, quand vous
viendrez à défaillir, ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels. »
Ainsi,
il est demandé de renoncer aux possessions nuisibles et de garder ce
dont nous pourrons faire un bon usage. Mais surtout, « ce n'est pas nos richesses qu'il faut
détruire, ce sont nos vices, qui nous empêchent de les faire servir aux bonnes
œuvres et à la vertu. »
Les
dangers de la pauvreté…
De
plus, Saint Clément refuse de considérer la pauvreté volontaire comme un
sacrifice héroïque qui mérite d'être loué si elle ne permet pas d’acquérir
la vie éternelle que Notre Seigneur Jésus-Christ est venu apporter. Il
s’oppose à l’idée qu’elle suffit pour gagner son éternité. « Cela est absurde à penser, d'autant plus que
le sacrifice de nos richesses et leur distribution aux pauvres n'est pas un
sacrifice nouveau et inconnu aux hommes. Plusieurs l'avaient déjà fait avant la
venue du Sauveur : les uns, pour se livrer sans distraction à l'étude des
lettres et d'une science morte ; les autres, pour acquérir le vain renom d'une
gloire frivole, tels qu'Anaxagore, Démocrate et Cratès. » Le sacrifice volontaire peut même faire croitre en nous
l’orgueil. Ce que nous demande Notre Seigneur Jésus-Christ est, selon Saint
Clément, de nous dépouiller de tous nos vices, notamment de l’amour et de la
soif des richesses. Car, « un pauvre qui
manque de tout peut s’enivrer d’impurs plaisirs. »
La
pauvreté présente aussi d’autres dangers pour le salut de l’âme et peut nous éloigner
de Dieu. Elle restreint la liberté et l’indépendance de l’homme
contrairement aux riches qui savent user sagement des biens terrestres. « Elle arrache l’âme à sa vie
nécessaire, je veux dire, à la contemplation, et au virginal éloignement de
tout péché, pour contraindre l’homme qui n’a pas consacré par l’amour toute sa
personne au service de Dieu, de gagner par le travail de quoi alimenter le
corps. »[19] Quand
nous souffrons d’un manque réel et de véritables tourments, il est difficile de
nous en libérer pour nous porter vers des choses plus saintes comme le
dit Saint Paul, qui veut épargner à ses fidèles de la souffrance de la chair et
des peines afin qu’ils soient libres de toute inquiétude pour les porter à ce
qui est le plus saint. Ainsi, Saint Clément nous demande de nous occuper
des besoins matériels, « non par
rapport à eux-mêmes, mais dans l’intérêt du corps. »
Finalement,
notre salut ne dépend pas des choses qui sont hors de nous, grandes ou petites,
éclatantes ou obscures. L’importance réside dans les vertus de l’âme, la
foi, l’espérance, la charité, l’amour fraternel, la douceur, la modestie,
l’amour de la vérité…
L’essentiel :
l’esprit de pauvreté
Pour
nous rappeler que nous devons être prêt à tout renoncer, c’est-à-dire à
tout sacrifier, plutôt que de désobéir à Dieu, Saint Clément nous rappelle aussi
les paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ que rapporte Saint Luc dans son Évangile : « Celui qui vient à moi, et ne hait point son
père et sa mère, sa femme et ses fils, ses frères et ses sœurs, et même son
propre âme, il ne peut être mon disciple. »(Luc, XIV, 26) Il est
évident que nous ne devons pas prendre à la lettre cette déclaration
fulgurante. Comment en effet Celui qui nous enseigne d’aimer même nos ennemis
nous demande d’haïr nos parents ? Dans la Sainte Écriture, le terme de « haïr » peut signifier « aimer moins ». Quand deux
attachements sont mis en parallèles, l’auteur sacré utilise ce terme pour
privilégier celui qui doit être le plus faible. Par exemple, il l’emploie pour
exprimer la préférence accordée à Jacob sur Esaü, Rachel à Lia. En cas de
conflit ou d’opposition entre deux amours, l’un doit fléchir devant l’autre.
Ainsi, celui qui aime son père et sa mère plus que Notre Seigneur Jésus-Christ n’est
pas digne de Lui. Ou dit autrement, Il nous défend un amour désordonné ou
aveugle, qui nous porterait à oublier l’amour de Dieu aux prétentions abusives
de l’homme, et nous ordonne de repousser la voix de la chair et du sang
quand ceux-ci nous prêchent le refus de Dieu… « Le Christ l’emporte sur tous : donnez-lui la victoire, car
c’est pour vous qu’Il combat. »
Cet
exemple n’est pas anodin au temps de Saint Clément comme en notre propre
époque. La conversion au christianisme posait souvent la question des
préférences, entre un fils qui venait d’embrasser la foi et un père qui voulait
l’entraîner à l’apostasie, entre une épouse convertie et un époux prêt à la
livrer aux bourreaux. Les intérêts du salut passent avant toute chose
comme l’ont compris les nombreux martyrs au temps des persécutions.
Ainsi,
« si, étant riche, vous reconnaissez
tenir de la munificence divine l’or, l’argent et les maisons que vous possédez,
et que vous les rendiez, dans la personne de vos frères, au Dieu qui vous les a
donnés, si vous reconnaissez que vous
les possédez plus pour les autres que pour vous-mêmes ; si, vous élevant
au-dessus de leur possession par la force de votre esprit, vous leur commandez
au lieu de leur obéir ; si vous ne vous enfermez point dans les sentiments
égoïstes comme dans une demeure impénétrable, mais que vous fassiez servir vos
richesses à l’œuvre divine de votre salut ; si, lorsque la nécessité
l’exige, vous vous privez de vos trésors et supportez la perte et la pauvreté
qui en est la suite, avec la même tranquillité d’esprit, la même joie pure et
inaltérable dont vous jouissiez au milieu de votre abondance, c’est vous que le
Seigneur proclame heureux, et appelle pauvre d’esprit, héritier assuré du
royaume des cieux, où vous n’entreriez pas si vous rejetiez le fardeau de vos
richesses, par la seule impuissance de le porter. »[23]
Par
contre, pour le riche qui est enchaîné à ses biens, qui ferme son cœur à
l’esprit de Dieu, et qui est « tout
entier dans les richesses dont le coupable amour l’enchaîne »[24], la
possession de ses biens entraîne sa perte et sa ruine.
Sans
Dieu, rien n’est possible
Ne
nous trompons pas sur ces paroles. Que nous disent-elles ? « À l’homme de choisir, il est libre ; à
Dieu de donner, Il est le maître. »[26] Saint
Clément concilie la nécessité de la grâce divine et le libre arbitre de
l’homme, que celui-ci soit dans la misère ou dans la richesse. « Dieu donne à ceux qui veulent, qui font tous
leurs efforts et qui sollicitent du secours afin que le salut devienne ainsi
leur ouvrage. Car Dieu ne contraint personne : il est ennemi de la
violence ; mais il fraie le chemin à ceux qui cherchent, il accorde à ceux
qui demandent, il ouvre à ceux qui frappent. »[27] La
grâce divine et la bonté humaine concourent ensemble à l’œuvre de notre salut.
Saint
Clément demande donc aux riches de se soustraire à la domination de leurs
trésors et d’en user avec sagesse et modération pour le bien de leur âme et de
celle des pauvres.
Il exhorte à la pénitence ceux d’entre eux qu’un attachement aveugle aux biens
et aux plaisirs de ce monde a jetés dans le désordre.
Conclusions
Cet
enseignement n’est pas réservé seulement aux riches mais à tout chrétien, quel
soit son rang social ou sa fortune. Saint Clément leur demande de régler
leur vie selon les vertus chrétiennes qu’a enseignées et appliquées Notre
Seigneur Jésus-Christ. Le pauvre n’est pas non plus à oublier. Lui-aussi, il
peut aussi être atteint de « l’amour
de l’argent ». Finalement, « C’est
notre âme qui nous fait obéir ou désobéir à Dieu, c’est elle qui rend purs ou
impurs devant lui. Ne cherchons pas hors d’elle les causes de nos vices et de
nos vertus, nous ne les y trouverions pas. »
En
son temps, Saint Clément réagit contre l’abus des jouissances matérielles dans
lesquelles est plongé l’empire romain. Il dénonce le luxe des villes, qui se
concurrence par leur magnificence, la somptuosité effrayante des demeures, le
raffinement des mets, ou encore les fêtes perpétuelles qui scandent la vie
païenne. Au-delà de cette richesse extravagante, il s’attaque aussi aux
désordres morales de la société et à la corruption des mœurs : recherche
immodérée du plaisir, famille brisée par les divorces et l’adultère,
prostitution, tueries organisées dans les jeux du cirque, esclave traité comme
un outil, etc. Le développement matériel a conduit aux vices et à la
servitude en absence de progrès moral. Il a allumé la fièvre de la
jouissance, livrant l’homme à ses instincts qui le dégradent et l’asservissent.
Tel est aussi l’enseignement de Tertullien à Carthage. C’est pourquoi « le chrétien doit restreindre ses besoins le
plus possible » afin de demeurer libre d’aimer Dieu et son prochain
comme Notre Seigneur Jésus-Christ nous a aimés…
Si
cette vérité n’est pas nouvelle au temps antique, Notre Seigneur Jésus-Christ
nous a enseigné non seulement ce qu’était la vérité, la voie, la vie mais aussi
que cette vérité, cette voie, cette vie étaient possibles et accessibles à
tous, qu’elles étaient Notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même, sans lequel
rien n’est possible. C’est pourquoi l’Église n’est pas l’Église des pauvres
pour les pauvres mais l’Église de Notre Seigneur Jésus-Christ, ouverte à tous
afin que tous puissent être dans la capacité de vivre de l’éternité de Dieu. Car
Il les appelle tous à la vie éternelle, riches ou pauvres. C’est ainsi
que l’Église universelle ou, dit autrement, catholique…
Notes et références
[1] Ernest Renan, Vie
de Jésus, chapitre XI, édition de 1867.
[2] Voir Émeraude,
août 2025, article « Tous
ceux qui croyaient étaient ensemble, et ils avaient toutes choses en commun.»
[3] Pline le Jeune, Lettre,
traduit par Pierre de Labriolle dans La réaction païenne, 1934.
[4] Saint Polycarpe, Lettre
aux Philippiens, dans Les Écrits
des Pères apostoliques,
Les éditions du Cerf, 1962.
[5] Saint Clément d’Alexandrie, Pédagogue,
II, 12 dans Cours d’éloquence sacrée fait à la Sorbonne pendant l’année 1864-1865,
Xe leçon, Msg Freppel, évêque d’Angers, mediterranee-antique.fr.
[6] Didaché, IV, 5 dans Les Écrits des Pères apostoliques.
[7] Didaché, IV, 9.
[8] Saint Clément de Rome, pape, Épîtres aux Corinthiens, XXXVIII, 2, dans Les Écrits des Pères apostoliques.
[9] Saint Clément d’Alexandrie, Quel
riche peut être sauvé ?, dans Défense du christianisme
par les Pères des premiers siècles de l’Église
contre les philosophes, les païens et les Juifs, trad. M. de Genoude, Tome V,
chez Sapia, libraire-éditeur, 1839.
[10] Saint Clément d’Alexandrie, Quel
riche peut être sauvé ?
[11] Voir Émeraude, juillet
2025, article « Le
regard de Notre Seigneur Jésus-Christ sur les pauvres et les riches ».
[12] Saint Clément d’Alexandrie, Sur
le salut des riches.
[13] Msg Freppel
Cours d’éloquence sacrée fait à la Sorbonne pendant l’année 1864-1865,
Xe leçon,
[14] Saint Clément d’Alexandrie, Sur
le salut des riches, XXI.
[15] Saint Clément d’Alexandrie, Quel
riche peut être sauvé ?
[16] Saint Clément d’Alexandrie, Sur
le salut des riches, XIV.
[17] Saint Clément d’Alexandrie, Sur
le salut des riches, XIII.
[18] Saint Clément d’Alexandrie, Quel
riche peut être sauvé ?.
[19] Saint Cyrile d’Alexandrie, Stromates,
chapitre IV.
[20] Saint Clément d’Alexandrie, Sur
le salut des riches, XIX.
[21] Saint Cyrile d’Alexandrie, Stromates,
chapitre IV dans Défense du christianisme.
[22] Saint Clément d’Alexandrie, Sur
le salut des riches, XXIII.
[23] Saint Clément d’Alexandrie, Quel
riche peut être sauvé ?
[24] Saint Clément d’Alexandrie, Quel
riche peut être sauvé ?
[25] Saint Clément d’Alexandrie, Sur
le salut des riches, XXI.
[26] Saint Clément d’Alexandrie, Sur
le salut des riches, XXI.
[27] Saint Clément d’Alexandrie, Sur
le salut des riches, XXI.
[28] Saint Clément d’Alexandrie, Pédagogue,
II, 9.
[29] Saint Clément d’Alexandrie, Quel
riche peut être sauvé ?.
[30] Saint Clément d’Alexandrie, Quel
riche peut être sauvé ?.
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