" La pierre précieuse, voire de grand prix aux yeux de certains, qu'est l'émeraude, se voit insultée par un morceau de verre habilement truqué, s'il ne se rencontre personne qui soit capable de procéder à un examen et de démasquer la faute. Et lorsque de l'airain a été mêlé à l'argent, qui donc, s'il n'est connaisseur, pourra aisément le vérifier ? "(Saint Irénée, Contre les hérésies)


samedi 28 mars 2020

La crise de la morale chrétienne : Veritatis Splendor


Des conversations peuvent nous étonner, voire nous scandaliser. Elles nous laissent longtemps des souvenirs amers et nous poussent parfois à réagir tant l’erreur nous effraye et nous révulse. Nous nous souvenons par exemple d’un entretien que nous avons eu avec un proche, catholique pratiquant. Nous parlions d’un comportement que le commandement divin interdit et par conséquent, à notre tour, nous le condamnions en faisant attention de ne pas porter notre jugement sur ceux qui les pratiquent. La réponse de notre interlocuteur nous a stupéfaits. « Ils n’ont pas mal agi puisqu’ils ont agi selon leur conscience ». En dépit de nos arguments pour lui montrer la nature et la gravité du péché, il ne changea guère sa réponse. Certes, sa voix était plus troublée, moins sûre, plus conciliante avec notre position. Il chercha confusément à excuser le pécheur en s’appuyant sur sa sincérité et s’obstina péniblement à ne plus voir de péché dans son comportement. « Pour nous, il a commis un mal, mais pour lui, il n’y a aucun mal », continua-t-il à nous répondre comme un refrain sans âme. Mais las du sujet qui le mettait dans une situation instable, il changea finalement le sujet de la discussion …

Le malaise palpable de notre interlocuteur comme notre colère intérieure sont des signes révélateurs d’une crise morale que connaît de nos jours l’Église. Ce terme ne vient pas de nous. Il apparaît officiellement en 1993 dans une encyclique de Jean-Paul II, intitulé Veritatis Splendor, ce qui signifie « la splendeur de la vérité ». Contrairement à ce que pourrait envisager son titre, le sujet est en fait dédié à la morale. Le nom même de cette lettre révèle le mal. La crise morale réside en effet dans le rapport entre la vérité et la morale

L’aggiornamento de l’enseignement moral

Revenons aux années qui suivent la seconde guerre mondiale. De nombreuses voix dans l’Église s’alarment du rejet de la morale chrétienne par la société contemporaine. Celle-ci n’attire plus les hommes, voire les repousse. Elles cherchent alors à déterminer les causes et à trouver des remèdes.

D’abord isolés, des solutions parviennent à faire émerger des tendances. Certaines d’entre elles promeuvent une nouvelle morale, plus proche des aspirations des contemporains, plus centrée sur l’homme et ses besoins, plus adaptée à la société multiculturelle et à ses contraintes. D’autres veulent uniquement changer l’enseignement de la morale pour la rendre plus accessibles et audibles. Des théologiens et des penseurs chrétiens en appellent alors à un « aggiornamento » en matière de morale. Dans la volonté de réforme qu’ils affichent, certains veulent en fait une rupture dans l’enseignement de la morale chrétienne. C’est pourquoi, en 1993, le pape rappelle à l’ordre tous ses novateurs par l’encyclique Veritatis Splendor.

Veritatis Splendor : le nécessaire rappel à l’ordre

Selon la plupart des commentaires, Veritatis Spendor est la première lettre encyclique dédiée entièrement à la doctrine en matière de morale, ce qui révèle la gravité de la situation. Cependant, sa publication n’est pas surprenante. Elle est même attendue…

Depuis le concile de Vatican II, des papes sont en effet intervenus à plusieurs reprises pour défendre certains points de la doctrine morale et s’inquiéter manifester une certaine inquiétude à l’égard des innovations théologiques. En 1968, l’encyclique Humanae Vitae s’est ainsi inquiétée des « normes particulières ». En 1975, la déclaration romaine Persona Humana défend les notions de « nature humaine »  et de « loi naturelle » en raison des attaques portées contre elles. En 1981, l’autorité de l’Église en matière morale est remise en cause après la publication de Familiaris Consortio. Puis en 1987, à l’occasion du deuxième centenaire de la mort de Saint Alphonse de Liguori, le pape Jean-Paul II annonce son intention d’écrire une encyclique pour « traiter plus profondément et plus amplement les questions concernant les fondements mêmes de la théologie morale »[1], fondements qui sont attaqués par des courants contemporains.

Une crise morale majeure



En 1993, Jean-Paul II publie donc l’encyclique Veritatis Splendor. Il se voit en effet dans la nécessité de rappeler les fondements de la théologie morale. « Aujourd'hui, cependant, il paraît nécessaire de relire l'ensemble de l'enseignement moral de l'Église, dans le but précis de rappeler quelques vérités fondamentales de la doctrine catholique, qui risquent d'être déformées ou rejetées dans le contexte actuel. »(n°4)[2] Le pape présente cette nécessité comme un « devoir urgent de proposer son discernement et son enseignement, afin d'aider l'homme sur le chemin vers la vérité et vers la liberté. »(n°4)

Ses mots sont terribles. Il parle en effet de « véritable crise » (n°5), de « la crise la plus dangereuse qui puisse affecter l’homme » (n°93). Ses conséquences sont dramatiques. En obscurcissant « la splendeur de la vérité morale », elle pourrait conduire à l’impossibilité « d’établir et de maintenir l’ordre moral des individus et des communautés » (n°93) et finalement à la perte du sens moral. La crise est donc « graves pour la vie morale des fidèles, pour la communion dans l'Église et aussi pour une vie sociale juste et solidaire. »(n°5)

Ainsi l’encyclique s’adresse uniquement à tous les évêques car ils sont chargés de garder « la saine doctrine ». Mais par son contenu, l’encyclique est aussi adressée à ceux qui enseignent la théologie morale.

L’encyclique porte donc essentiellement sur les fondements même de la théologie morale car « des éléments de l’enseignement morale de l’Église » sont « particulièrement exposés à l’erreur, à l’oubli ou à l’ambiguïté » (n°30).

Veritatis Splendor : la condamnation de la morale autonome

Le pape est en effet inquiet d’une nouveauté qui touche l’Église en la fin du XXe siècle et plus particulièrement l’enseignement de la morale. Il est conscient que le contexte n’est guère favorable à la morale chrétienne et peut donc influencer les chercheurs et faire dévier son enseignement. « En effet, une nouvelle situation est apparue dans la communauté chrétienne elle-même, qui a connu la diffusion de nombreux doutes et de nombreuses objections, d'ordre humain et psychologique, social et culturel, religieux et même proprement théologique, au sujet des enseignements moraux de l'Église. »

Contrairement au début du XXe siècle, ce ne sont plus les dogmes qui font l’objet de remises en question au sein même de l’Église mais bien l’enseignement moral. En effet, il est bien difficile de préserver une morale quand ses fondations sont ébranlées. La crise qui ébranle l’enseignement de la vérité ne peut en effet que toucher l’enseignement de la morale tant les deux domaines ne peuvent se dissocier. Et c’est justement dans leur dissociation que semblent relever les erreurs actuelles. L’agir ne peut être séparé de la pensée…

L’enseignement traditionnel de la théologie morale fait donc l’objet d’une opposition « globale et systématique » en raison de « conceptions anthropologiques et éthiques déterminées ». Nombreux sont ceux qui cherchent à introduire dans la morale chrétienne des principes qui ne relèvent pas de l’Église et de son enseignement. « Au point de départ de ces conceptions, on note l'influence plus ou moins masquée de courants de pensée qui en viennent à séparer la liberté humaine de sa relation nécessaire et constitutive à la vérité. » Selon Jean-Paul II, la cause de la crise viendrait de la séparation entre la vérité et la liberté et donc la morale.

Les tendances erronées séparent en fait la morale et la foi. Les conséquences en sont alors rapides. « Ainsi, on repousse la doctrine traditionnelle de la loi naturelle, de l'universalité et de la validité permanente de ses préceptes ». Puis, « certains enseignements moraux de l'Église sont simplement déclarés inacceptables ». Enfin, « on estime que le Magistère lui-même ne peut intervenir en matière morale que pour « exhorter les consciences » et « pour proposer les valeurs » dont chacun s'inspirera ensuite, de manière autonome, dans ses décisions et dans ses choix de vie. » Les critères de moralité sont ainsi devenus purement subjectifs. Ces courants enseignent finalement que seul l’individu peut déterminer le bien et le mal, entraînant finalement à leur confusion.

Vérité et liberté

Or comme le précise Jean-Paul II, l’Église a le devoir d’enseigner aux hommes non seulement la vérité mais également la liberté et la morale, car Notre Seigneur Jésus-Christ détient seul « la réponse décisive » aux interrogations humaines, c’est-à-dire « sur ce qui est bien et sur ce qui est mal » (n°8). Il « enseigne la vérité dans l’agir morale » (n°8). Mais il ne s’agit pas pour le fidèle d’entendre cet enseignement et d’y adhérer, il doit aussi la mettre en pratique. Sa vie doit être cohérente avec sa foi devant Dieu et les hommes. Cela impose la fidélité et donc l’obéissance à l’égard de la Loi de Dieu. C’est ainsi qu’en imitant Notre Seigneur Jésus-Christ, il devient véritablement enfant de Dieu. « La vérité éclaire l'intelligence et donne sa forme à la liberté de l'homme, qui, de cette façon, est amené à connaître et à aimer le Seigneur.» C’est bien Notre Seigneur Jésus-Christ qui définit le sens authentique de la liberté.

Cependant, par le péché, le fidèle est plus amené à désobéir et à ne plus reconnaître la vérité. Il oublie que Dieu est le seul bon. Or, sans cette vérité, aucune morale n’est possible. « Dieu seul, le Bien suprême, constitue la base inaltérable et la condition irremplaçable de la moralité » (n°99). Il est le principe comme la fin de la morale. Il implique la participation de la raison et de la volonté. Ainsi depuis le péché, l’homme recherche la liberté hors de la vérité, c’est-à-dire hors de Dieu, hors du chemin qu’est Notre Seigneur Jésus-Christ. C’est une « liberté illusoire » (n°2). « Seule la liberté qui se soumet à la Vérité conduit la personne humaine à son vrai bien. »(n°84) Il ne peut donc y avoir « une liberté ni en-dehors de la vérité ni contre elle » (n°95).

L’erreur que dénonce le pape consiste « à exalter la liberté au point d’en faire un absolu, qui serait la source des valeurs » (n°32), au point que la vérité est elle-même dépendante de la liberté. Cela suggère que l’obéissance aux commandements divins et aux normes morales dépendent en fait du contexte sociale, culturelle, historique.

Contre l’autonomie de la morale

L’encyclique dénonce les théories qui enseignent la séparation de la vérité et de la liberté, ou plus précisément de la foi et de la morale. Elle dénonce clairement la morale autonome, qui rejette l’existence d’une loi naturelle universelle et immuable, efface les commandements et refuse l’autorité du Magistère de l’Église en matière morale au nom de la conscience, jugée seule maître et en fait autonome en la matière. En fait, l’erreur consiste à croire en « la souveraineté totale de la raison dans le domaine des normes morales »(36), ou dit autrement, que les normes morales seraient « l'expression d'une loi que l'homme se donne à lui-même de manière autonome et qui a sa source exclusivement dans la raison humaine. »(36) Dieu est alors exclue de la morale.

Contre une conscience seule maîtresse de la morale

Mais si la raison est souveraine dans le domaine moral, que devient la conscience ? Elle devient « instance ultime et suprême de décision »[3] et donc infaillible, elle-même autosuffisante. On lui attribue en effet « des prérogatives d'instance suprême du jugement moral qui détermine d'une manière catégorique et infaillible le bien et le mal. »(32) Une chose est alors jugée bonne en raison de la sincérité de la personne ou de son authenticité.

Or, comme le rappelle Bruguès, la Sainte Écriture décrit la conscience « comme un témoin intérieur de la fidélité ou de l’infidélité à la loi divine, elle-même inscrite dans les cœurs. »[4] C’est en tant que témoin qu’elle peut dénoncer la rectitude d’une action ou sa malice. Cependant, la conscience peut se tromper. Elle a besoin d’être éclairée. C’est le rôle de l’Église de lui montrer les vérités qu’elle doit posséder à partir de la lumière de la foi.

Ainsi au lieu d’exprimer un jugement par un acte d’intelligence à partir de la connaissance universelle, la conscience individuelle se voit attribuer « le privilège de déterminer les critères du bien et du mal, de manière autonome, et d'agir en conséquence. »(n°32) La source de la loi morale ne réside pas en l’homme mais en Dieu. L’idée que la conscience est « créative » est ainsi formellement condamnée.

Nous revenons en fait à la source du péché originel telle qu’elle est décrite dans la Genèse. En s’arrogeant le droit de décider ce qui est bien et ce qui est mal, nos premiers ancêtres ont commis l’irréparable, transgressant l’ordre divin. Adam et Ève n’avaient pas le droit de se nourrir du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Leur liberté avait cette seule limite. Ils devaient accepter la loi morale que Dieu donne à l’homme.

Cinq formes de déviations

L’encyclique dénonce cinq formes de déviation :
  • l’autonomie de la raison au nom de laquelle est niée « l'existence, dans la Révélation divine, d'un contenu moral spécifique et déterminé, de validité universelle et permanente »(37) ;
  • la remise en cause de la loi naturelle, ce qui conduit à nier les devoirs fondamentaux à l’égard de la vie humaine ;
  • la subordination de la nature à l’histoire et à la culture, ce qui conduit à refuser l’universalité et l’intangibilité de la loi morale ;
  • la souveraineté des droits de la conscience, rejetant toute subordination de la conscience à une norme extérieure à elle, c’est-à-dire universelle et objective, à la loi divine et à la loi naturelle ;
  • la légitimation de la faute par « une option fondamentale » juste.

Causes de ces erreurs 

D’où viennent ces erreurs ? Le pape nous donne des éléments de réponse. « À l'invitation du Concile Vatican II, on a désiré favoriser le dialogue avec la culture moderne, en mettant en lumière le caractère rationnel — et donc universellement intelligible et communicable — des normes morales appartenant au domaine de la loi morale naturelle. En outre, on a voulu insister sur le caractère intérieur des exigences éthiques qui en découlent et qui ne s'imposent à la volonté comme une obligation qu'en vertu de leur reconnaissance préalable par la raison humaine et, concrètement, par la conscience personnelle.»(36)

Le pape revient alors sur le deuxième concile de Vatican. Devant les appels à un profond changement de l’enseignement de l’Église, celui-ci a en effet demandé de le renouveler en prenant notamment « un soin particulier à l'enseignement de la théologie morale »[5]. Cette invitation a alors généré la « mise en discussion globale et systématique du patrimoine moral »[6], que regrette finalement le pape. Un autre théologien voit aussi l’élaboration de ces théories « à partir de la constitution Gaudium et spes, sur « l'autonomie des réalités terrestres » mais qu'elles ont été transposées « à la réalité morale ». »[7] Une mise en discussion mal contrôlée ?…

Nous pouvons sans difficulté comprendre aussi que la sécularisation de la société a conduit à celle de la morale et donc à exagérer le rôle de la conscience et de l’individu au détriment de toute autre autorité. Depuis trop longtemps, des discours ont enivré l’homme, flattant son égocentrisme au point qu’il veut vivre comme il l’entend, croyant finalement que sa voix intérieure est créatrice de valeur en elle-même. Cette tendance n’est-elle pas aussi favorisée par les autorités de l’Église elles-mêmes qui loue de manière maladroite depuis plus de cinquante ans la liberté de conscience ? L’homme contemporain est conduit à croire que sa liberté de conscience était une valeur absolue devant laquelle tout doit se plier, y compris la puissance divine. Il n’a donc pas besoin d’être dans la vérité pour dire ce qui est bien et mal.

Conclusions

Dans l’encyclique Veritatis Splendor, le pape Jean-Paul II condamne formellement des courants de pensée, au sein même de l’Église. En exaltant la liberté humaine comme un absolu au point de la délier de la vérité, ces erreurs interprètent d’une manière nouvelle ses rapports avec la loi morale, la nature humaine et la conscience et à donner de nouveaux critères pour évoluer la moralité de nos actes. Elles déterminent l’homme, par sa raison et sa conscience, comme la source de tout jugement moral. Finalement, par leur volonté d’autonomie en matière morale, elles renouvellent la faute originelle d’où a découlé le drame de l’humanité.


La condamnation est formelle et claire. Les théories qui revendiquent la « souveraineté "totale de la raison", la séparation entre un ordre éthique terrestre et un ordre intérieur de salut », qui nient l'existence de «  préceptes moraux spécifiques et déterminés, ainsi que [...] leur validité universelle et permanente », et qui conséquemment, rejettent « la compétence doctrinale de l'Église sur les normes morales précises concernant le bien humain constituent autant de "thèses incompatibles avec la doctrine catholique" »(37). L’encyclique condamne sans ambiguïté les théories morales modernes qui, convaincues de l'autonomie de la conscience, finissent par confondre la vérité avec le jugement de la conscience en excluant toute autre autorité supérieure.

Ces tendances ou ces théories sont sources de relativisme et de subjectivisme en matière morale, ce qui conduit l’homme à un terrible et dramatique individualisme. La liberté qu’il vante tant est alors rendue illusoire à force de s’éloigner de la source de tout bien. Le silence de Dieu est impitoyable. Son absence en est un cruel châtiment…

Épilogue

Quand l’encyclique est publiée, des voix, y compris catholiques, s’indignent contre un pape qui ose acclamer la vérité et refuser la modernité. « Comment une telle Église hautaine, avant tout magistérielle [et] très masculine, pourrait-elle être présente au monde moderne ? »[8] Certaines rajoutent même qu’il s’oppose à la conscience pour mieux asseoir l’infaillibilité pontificale[9] ! Elles prétendent aussi que l’encyclique est le reflet de « l’absolutisation de l’autorité »[10]. La crise devient encore plus publique…

En dépit de l’encyclique, les erreurs continuent leur chemin. Des théologiens défendent encore l’idée de « l’autonomie morale, c’est-à-dire le fondement de la moralité dans la responsabilité qui s’impose à l’être humain comme l’implication de sa liberté. »[11] C’est ainsi qu’ils montrent indirectement la racine même de la crise morale actuelle, c’est-à-dire le divorce qui existe entre la foi et la morale, et finalement entre la vérité et la liberté, par le refus de toute autorité extérieure à eux-mêmes…



Notes et références
[1] Jean-Paul II, lettre apostolique Spiritus Domini, n°9, 1er avril 1987.
[2] Jean-Paul II, encyclique Veritatis Splendor à tous les évêques de l’Église catholique sur quelques questions fondamentales de l’enseignement moral de l’Église, n°4, 6 août 1993, Libreria Editrice Vaticana, vatican.va. Toutes les citations de l’encyclique sont tirées de cette version.
[3] G. Gottier, Guide de lecture, Repères, p. 192, dans La Splendeur de la vérité, Paris, Éditions Mamel Plon, 1993
[4] J.-L. Bruguès, Présentation, p. XV, dans La Splendeur de la vérité.
[5] Concile de Vatican II, Décret Optatam totius ecclesia renovationem sur la formation des prêtres, 28 octobre 1965, vatican.va.
[6] Jean-Paul II, Veritatis Splendor, n°4
[7] Bruguès, L'éthique dans un monde désenchanté dans Revue Thomiste, 94/2, 1994,195-210.
[8] Pierre de Locht, spécialiste de théologie morale, Les laïcs ont-ils un rôle à jouer ? dans L'Actualité Religieuse dans le Monde, 116, 1993,28-29.
[9] Voir D. Müller, protestant d’éthique protestant, Quelle est la part de créativité de la conscience ?  dans L'Actualité Religieuse dans le Monde, 116, (1993).
[10] C. Duquoc, L'encyclique "Veritatis Splendor": présentation critique dans Revue de Théologie et de Philosophie, 126/4, 1994, 325-332.
[11] Karl Wilhelm Merks, professeur émérite de théologie morale à l’université de Tilburg, Morale et religion, pistes de recherche, traduit par Jannie van Lotringen et P. Frederic Trautmann, dans Revue d’éthique et de théologie morale, n°248, cairn.info.

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