Ces différents discours nous envoient aux critiques de ceux qui dénoncent l’attitude traditionnelle de l’Église à l’égard des pauvres et réclament, non une réforme, mais sa véritable transformation dans son rapport avec la pauvreté. Mais en insistant ainsi sur la pauvreté, en la mettant au centre des préoccupations, ne risquent-ils pas de défigurer l’enseignement de l’Église et de la privilégier au détriment de d’autres combats, comme nous en avertissait déjà le cardinal Radzinger[5] ?
Dans le cadre de nos études apologétiques, nous allons donc nous interroger
sur la question de la pauvreté et des pauvres dans l’enseignement de l’Église, mais aussi, en contrepartie,
sur celle de la richesse et des riches. Afin de comprendre le rôle qu’a joué le
christianisme dans ce domaine, notre premier article sur le sujet décrit la perception de la société à l’égard des
pauvres avant Notre Seigneur Jésus-Christ…
Le témoignage révélateur de
l’empereur Julien l’Apostat (331-363)
Le témoignage de Julien l’Apostat
est éclatant et suffirait à démontrer la révolution qu’a apportée le
christianisme dans la société et le monde. L’empereur est conscient que le
christianisme se démarque de son époque par son attitude à l’égard des plus
faibles, quelle que soit leur religion et leur rang social. La charité chrétienne se présente comme un
des caractères spécifiques de son temps. Son témoignage nous révèle enfin l’indifférence de ses contemporains païens
à l’égard des pauvres.
La conception païenne de
l’assistance publique
De même, les distributions par de
simples particuliers ou des corporations ne concernent pas spécifiquement les
pauvres. Il n’y a en fait aucun secours
prévu pour les démunis, les infirmes ou les malades. « Ce serait se méprendre que d’attribuer à ces
notions un contenu humanitaire ou une préoccupation sociale. » Il n’y
a non plus aucune commisération sociale.
L’objectif est de gagner de la
reconnaissance et de la tranquillité publique au sein de la cité.
L’institution du patronat
Le patronat ne porte pas
uniquement entre des personnes. Une cité peut aussi se mettre sous la
protection d’un homme puissant. Ce dernier construit de somptueux bâtiment,
organise des banquets, des spectacles ou de jeux ou encore protège ses
citoyens.
Le pauvre, mépris et indifférence
Le premier caractère du pauvre est sa visibilité. « Leur dénuement peut être complet, ils n’ont
ni toge, ni foyer, ni nattes, ni esclaves, etc. »[9],
nous dit Sénèque. Ils ne disposent pas de tous les attributs chers aux citoyens
libres. Le vêtement témoigne du rang social. Comme sous la république, « la toge est en quelque sorte l’uniforme de
la citoyenneté. »[10]
L’absence de logis ou de « domus » est son deuxième caractère. Faute de foyer, le pauvre est dans l’impossibilité de rendre un culte à
ses Lares et à ses Pénates. Finalement, les
principaux signes de dignité lui font défaut, ce qui explique probablement
le mépris dont il fait l’objet. Soulignons que la pauvreté ou la richesse ne
sont pas liés à l’état social de l’individu. Un esclave peut être plus riche
qu’un citoyen libre.
Le pauvre ne mérite non plus aucune compassion. Au mieux, peut-il
espérer de l’indifférence comme en témoigne l’empereur Julien l’Apostat. « Il n'a point à s'apitoyer sur le pauvre »[11],
nous dit Virgile. Il lui est même reproché de s’accommoder de sa situation
d’assistanat. Il est alors accusé de tous les vices, notamment de la paresse et
de l’oisiveté. « Je hais les
pauvres. Celui qui veut quelque chose gratuitement est un idiot. Il faut qu’il
paie. »[12]
Selon Cicéron, il « est perçu comme
toujours malhonnête, car il lui faut chercher de quoi vivre et il ne le peut
qu’illicitement en vendant son corps, en s’astreignant aux plus basses
besognes, en trompant et en trichant. »[13]
Le pauvre est donc réputé indigne de confiance, malhonnête, n’ayant ni probité
ni moral, pouvant tout sacrifier pour se nourrir.
La pauvreté pour les sages
romains ?
Le stoïcisme enseigne que le
souverain bien réside dans l’effort pour
parvenir à la vertu. Tout le reste lui est indifférent, y compris la
pauvreté comme la richesse comme à toute émotion. Un pauvre comme un riche peut
être un sage. Cependant, Sénèque avoue que la richesse est préférable car il pourra davantage développer certaines vertus
comme la libéralité, la générosité ou encore le sens de la tempérance. Mais, il
est plus facile d’être heureux en étant pauvre car dans la pauvreté, l’homme ne
craint pas de perdre sa richesse.
Le rapport à l’égard de la
richesse ou de la pauvreté relève donc, pour le stoïcien, de l’effort
individuel pour acquérir ou développer des vertus.
Ces dernières constituent la seule
valeur morale qui compte. Et, comme le notent ses adversaires, Sénèque (4
av. J.C.-65) dispose d’une richesse démesurée grâce à Néron, dont il était le
précepteur puis l’éminence grise. Il est aussi connu pour enseigner ce qu’il ne pratique pas.
Dieu, protecteur des pauvres et
des faibles
La Loi du peuple de Dieu est très protectrice à l’égard des pauvres. « Qu’il n’y aura aucun mendiant parmi vous, afin que le Seigneur ton Dieu te bénisse dans la terre qu’il va te livrer en possession. »(Deutéronome, XV, 4). Elle définit de nombreuses mesures pour les protéger, réduire les maux qui l’accablent et éviter qu’elle demeure permanente. Elle prend soin en effet à réduire ses causes. Par exemple, elle condamne l’usure, libère le juif devenu esclave après six ans de servitude, remet les dettes tous les sept ans, institut l’année jubilaire tous les cinquante ans, au cours de laquelle le débiteur rentre en possession de son héritage, consacre une dîme en faveur des pauvres tous les trois ans, lui laisse le droit de quoi glaner, etc. « Lorsque tu redemanderas à ton prochain quelque chose qui te doit, tu n’entreras point dans sa maison pour emporter un gage, mais tu te tiendras dehors, et c’est lui qui t’apportera ce qu’il aura. Que s’il est pauvre, le gage ne passera pas la nuit chez toi, mais tu le lui rendras aussitôt avant le coucher de soleil, afin que dormant dans son vêtement, il te bénisse, et que tu aies pour toi la justice devant le Seigneur ton Dieu. » (Deutéronome, XXIV, 10-13)
La Loi cherche donc à combattre la pauvreté et ses causes. « Il ne doit pas y avoir de pauvres en Israël »(Deutéronome, XV, 4)
Elle protège aussi le droit du pauvre dans les procès, qui doit être jugé avec équité. « Tu ne nieras point le salaire de l’indigent et du pauvre qu’il soit ton frère ou un étranger qui demeure avec toi dans la terre ou dedans de tes portes, mais tu le rendras le jour même, avant le coucher du soleil, parce qu’il est pauvre, et que c’est par là qu’il sustente son âme »(Deutéronome, XXIV, 14-15). Elle témoigne ainsi d’une forte préoccupation sociale de Dieu et de sa compassion envers les plus faibles.
Enfin, la législation rappelle
aux riches que Dieu seul est détenteur de tous les biens et propriétaire de
toutes les terres. Par conséquent, ils n’ont aucun droit de se les accaparer.
Justice et miséricorde de Dieu
Dieu est attentif aux cris du
pauvre ainsi qu’à ses bénédictions. Comme le répète la Saint Écriture, nous devons en effet veiller
à ne point enfreindre sa Loi « de peur
qu’il ne cris contre toi au Seigneur, et que cela ne devienne pour toi un
péché. » Nous ne devons point s’opposer à sa justice et voir notre
attitude à l’égard du pauvre être « imputée
à péché » (Deutéronome, XXIV, 15). Ainsi, toute oppression du pauvre, de
la veuve, de l’orphelin, de l’étranger est menacée de sévères punitions. Dieu
est leur défenseur et entend leurs cris. Ainsi, la crainte de Dieu inspire le
comportement du Juif à l’égard des plus pauvres comme une loi venue de
l’extérieur.
La législation juive cherche donc
à adoucir le sort des pauvres tout en imposant aux riches des devoirs. Ces
prescriptions en faveur des plus faibles ne reposent pas sur des sentiments de
pitié mais sur la volonté de Dieu, maître et défenseur de son peuple. Le
principe qui régit les rapports entre les juifs repose en effet sur le
commandement de Dieu : « tu
aimeras ton prochain toi-même »(Lévitique, XIX, 14, 17-18). Or, le
pauvre comme le riche fait partie de son peuple et participe à la même
alliance. Cette même alliance impose la fraternité et la justice. La tentation
pour le Juif est de limiter sa charité à ses compatriotes.
Les cris des prophètes et des sages
Au VIIIe siècle, dans le royaume
d’Israël, qui connaît une période de prospérité, le prophète Amos s’élève
contre ceux qui oppriment les pauvres. « Écoutez ceci, vous, qui
écrasez le pauvre, et qui faites défaillir les indigents de la terre. »(Amos,
VII, 4) Il s’insurge contre les propriétaires terriens, les aristocrates de
Samarie, les commerçants qui fraudent sur les poids et les mesures, ou encore les
magistrats corrompus qui, pour de l’argent, condamnent les innocents et
absolvent les coupables. « Ils
brisent sur la poussière les têtes des pauvres » (Amos, II, 7) Ils leur
annoncent des châtiments divins.
Au même moment, dans le royaume de Juda, la voix d’Isaïe puis celle de Jérémie retentissent pour faire entendre la colère de Dieu contre ceux qui dépouillent le pauvre et ne défendent pas sa cause. La première des dix malédictions que fulmine Isaïe porte sur les accapareurs, qui, par des pratiques usuraires, réduisent les pauvres à la misère. « Malheur à ceux qui joignez maison à maison, et qui ajoutez un champ à un autre jusqu’à ce que le lieu vous manque ; est-ce que vous seuls vous habiterez au milieu de la terre ? »(Isaïe, V, 8) Ses menaces portent aussi sur le royaume de Judas à cause de lois iniques « qui écrivant, ont écrit l’injustice, afin d’opprimer le pauvre dans le jugement, et de faire violence à la cause des faibles de mon peuple, afin que les veuves soient leur proie, et qu’ils pillent les orphelins ! »(Isaïe, X, 3) Jérémy annonce aussi le désastre qui tombera sur les habitants de Jérusalem en raison de leur comportement à l’égard des veuves, des orphelins et des pauvres. « Ils n’ont point jugé la cause de la veuve. Ils n’ont point dirigé la cause de l’orphelin, et ils n’ont pas rendu justice aux pauvres. »(Jérémie, V, 28) De même, plus tard, le prophète Michée maudit ceux qui « ont convoité des champs, et ils les ont pris violemment ; et ils ont usurpé des maisons »(Michée, II, 2). Car « c’est contre Dieu qu’est élevée leur main. » (Michée, II, 1)
Vers 200 avant J.-C., l’auteur de
l’Ecclésiastique
décrit encore le fossé qui sépare le riche et le pauvre ainsi que le mépris
dont ce dernier fait l’objet. « Quelle
communication a un saint homme avec un chien ? Ou, quelle part à un riche avec
un pauvre ? La chasse du lion dans le déserte est l’onagre ; de même aussi
la pâture des riches sont les pauvres. Et comme c’est une abomination pour le
superbe que l’humilité, de même aussi l’exécration des riches est le pauvre. »
(L’Ecclésiastique,
XIII, 20-24) Devant les hommes, la parole d’un riche compte plus que celle d’un
pauvre. « Le riche a parlé, et tous
se sont tus, et tous élevèrent sa parole jusqu’aux nues. La pauvre a parlé, et
ils disent : qui est celui-ci ? ». (L’Ecclésiastique, XIII,
28-29)
La préoccupation constante de Dieu
La pauvreté est donc considérée
comme un mal ou un malheur puisque le pauvre est dépouillé, sans protection,
exposé à l’arbitraire et à la violence sous toutes ses formes. La pauvreté
n’est donc pas désirable. Dieu ne veut ni pauvreté ni misère. Il est alors
plein de compassion à l’égard des plus faibles. De nombreux psaumes font
entendre les appels à la sollicitude à l’égard des pauvres et au secours de
ceux qui vivent dans la détresse. Ils expriment l’espérance en la justice
divine. Les indigents, les veuves, les orphelins font l’objet de sa protection
particulière. « Il jugera les pauvres du peuple ; il sauvera les fils des pauvres et il humiliera le calomniateur. [...] Parce qu'il délivrera le pauvre du puissant, et le pauvre qui n'avait point d'aide. des usures et de l'iniquité il rachètera leur âme, et honorable sera le nom devant lui.
Parmi les causes de la pauvreté, l'Ancien Testament mentionne la paresse, l'oisiveté et le vice, la violence et l'injustice, la cupidité et l'absence de scrupule, ou encore le manque de diligence. « La main relâchée a opéré la détresse, mais la main du fort acquiert des richesses.»(Proverbes, X, 4) Cependant, la pauvreté peut aussi être la punition d’une vie impie ou le moyen d’éprouver le juste, par exemple Job [18], comme la richesse peut aussi être considérée comme une bénédiction.
La réalité juive au premier siècle de l’ère chrétienne
Ces tensions se cristallisent sur le Temple, qui, outre sa fonction religieuse et cultuelle, assure aussi une fonction économique et financière importante : entrepôt d’argent, prêts fonciers, investissements immobiliers, opérations de change de devises, etc. La classe sacerdotale concentre ainsi les richesses, ce qui soulève une opposition unanime contre les prêtres. La richesse et la corruption du Temple expliqueraient le rejet de l’argent par la secte juive des esséniens, qui se considèrent comme une communauté d’indigents. Les prêtres font aussi l’objet de critiques de la part des pharisiens en raison de leurs pratiques financières au point que, selon le Talmud babylonien, le Temple aurait été détruit en raison de leur amour de l’argent. C’est également le constat de Flavius Joseph. Les insurgés de Jérusalem « portèrent le feu dans les archives publiques, pressés d’anéantir les contrats d’emprunts et d’empêcher le recouvrement des créances, afin de grossis leurs rangs de la foule des débiteurs et de lancer contre les riches les pauvres sûrs de l’impunité. »[15] Il serait néanmoins erroné de concentrer les critiques sur le Temple. Des pratiques financières que la Loi interdit, comme le prêt à intérêt entre Juifs, sont autorisés, y compris par les pharisiens.
Flavius Joseph nous renseigne
aussi sur la cause de la pauvreté dans la société juive. L’endettement semble
un des fléaux de la société juive qui peut conduire à l’esclavage. Un contexte
particulier explique aussi l’aggravation de la situation comme le licenciement
de milliers d’ouvriers après la fin des travaux du Temple. De nombreuses
insurrections en Judée et la révolte des Zélotes ne s’expliquent pas uniquement
par la haine des Romains.
Conclusions
Sans-doute, les philosophes
romains ont écrit de belles pages sur la fraternité mais, dans la société païenne, le faible reste broyé
par le fort, le pauvre accablé par le riche, l’indigent méprisé par le fortuné.
Leurs paroles n’ont pas eu des effets sur la population. Indifférent à toute
compassion à l’égard des misérables, le monde antique et païen ne s’abaisse pas
jusqu’à la misère. Il ne s’apitoie pas sur le malheureux. Certes, il a mis en
œuvre des institutions qui ont permis de protéger et de soutenir des démunis
mais principalement pour des raisons politiques ou familiales. Les critiques
que portent les principaux adversaires du christianisme, comme Celse, sont aussi
révélatrices de la conscience morale du païen. Le mépris qu’ils portent à
l’égard des chrétiens en raison de leur compassion à l’égard des plus faibles
est éloquent. De même, les éloges de l’empereur Julien l’Apostolat à l’égard du
christianisme pour sa charité sont aussi révélateurs. Élevé dans le
christianisme, il veut l’inculquer à la religion païenne, cherchant alors à la
transformer complètement. Mais, ignore-t-il que cela ne peut être l’œuvre d’un
homme ?
Par sa législation, le peuple
juif se montre d’une conscience morale très supérieure. Certes, elle ne suffit
pas pour éviter la pauvreté et l’injustice sociale. Les prophètes s’insurgent
contre la cupidité, l’avarice et tous les maux que génèrent l’amour de
l’argent. Mais leurs cris demeurent un témoignage d’une âme élevée et d’une
préoccupation sociale extraordinaire pour l’époque. L’indigent ne leur est pas
indifférent. Le sort des plus faibles attire leur attention. Et le peuple de
Dieu entend leurs cris. Cette bonté et cette soif de justice nous élèvent vers
une autre bonté, une autre justice, beaucoup plus haute, celle de Dieu.
Protecteur et défenseur des faibles, Dieu a imprimé dans l’âme juive l’amour du
prochain. Toute sa loi se résume en ces deux commandements, celui d’aimer Dieu et
d’aimer son prochain. Mais au temps de Notre Seigneur Jésus-Christ, cette même
âme se heurte à deux difficultés, à deux tentations, celle de réduire la bonté
aux seuls Juifs et celle d’agir uniquement par crainte de Dieu au risque
finalement de l’enfermer dans un formalisme insupportable, de le vider de toute
véritable charité vivifiée par Dieu Lui-même…
[1] Voir Émeraude, avril 2025, article « La théologie de la libération ».
[2] Voir Émeraude, mai 2025, article « Medellin 1960, une nouvelle Pentecôte en Amérique Latine, naissance d'une nouvelle Église ».
[3] Voir Émeraude, juin 2025, article « Les dérives dangereuses de la théologie de la libération ».
[4]
Yves Congar, Pour une Église servante et pauvre, Le livre-programme du pape
François, préface d’Odon Vallet, Cerf, 2014.
[5] Voir Émeraude, juin 2025, article « Les dérives dangereuses de la théologie de la libération ».
[8]
Jean-Michel Carrié, Les distributions alimentaires dans les cités de l’empire romain
tardif, dans Mélanges de l’école française de Rome,
année 1975, 87-2, persee.fr.
[9]
Sénèque, Lettres à Lucilius, XIV, 9, tome V, trad. par F. Prechac, CUF,
1964.
[10]
Florence Dupont, Le citoyen romain sous la République, 509-27 avant J.C., 1989,
Hachette.
[11]
Virgile, Géorgique, II, 370, traduction sous la direction de Charles
Nisard, Lucrèce, Virgile, Valérius
Flaccus - Œuvres complètes, Firmin Didot, 1868.
[12]
Corpus
Inscritionum Latinarum, 1887, IV, 9839b dans La situation du pauvre dans la
société romaine de la fin de la République à l’époque augustéenne : une
question préoccupante pour ses contemporains ? , Éliane Bouendjia,
Université Omar Bongo Centre de recherches et d’études en histoire et
archéologie, dans Revue Gabonaise d’Histoire et Archéologie, 2019, n°4.
[13]
Cicéron, Les devoirs, III, 6.
[14]
Emmanuel Friedheim, Richesse et pauvreté dans le judaïsme intertestamentaire et talmudique,
mise en ligne le 04/06/2014, cairn.info.
[15]
Flavius Joseph, Guerre des Juifs, II, 17, 6, trad. Th. Reinach &
R. Harmand, révisée et annotée par S. Reinach, Publications de la société
des études juives, Paris, 1900-1932 dans Richesse et pauvreté dans le judaïsme
intertestamentaire et talmudique, Emmanuel Friedheim.
[17] William Goy, Le problème de la pauvreté dans l'Ancien Testament : à propos d'un ouvrage récent, revue de théologie et de philosophie, nouvelle série, volume 13, n°57, 1925, https://www.jstor/stable/443050496.
[18] Voir Émeraude, mai 2022, article "Job (1/2), une réponse au problème du mal" et "Le livre de Job (2/2), la rétribution des bons et des méchants dans l'au-delà".