L’idée
du miracle est souvent remise en cause. Nous avons cité dernièrement quelques
critiques provenant de penseurs modernes ou de l’antiquité, ces derniers étant
plutôt rares. Or une telle remise en question ne peut nous laisser
indifférents. Notre Seigneur Jésus-Christ a en effet accompli de nombreux
miracles afin que ses œuvres témoignent de lui, conformément aux Écritures. En
outre, que deviendrait le témoignage des Apôtres si les prodiges qu’ils ont
accomplis étaient faux ? Enfin, l’Ancien Testament perdrait toute véracité historique. Il est donc
indispensable de répondre à leurs critiques. Mais pour cela, faut-il encore
savoir ce qu’est réellement un miracle. Tel est le sujet de notre article.
Les
définitions du miracle
Revenons
sur le terme de « miracle ».
Il provient du mot latin « admirari »
qui a donné notamment « admirer ».
Il traduit la stupeur, l’étonnement. En langue hébreu, la Sainte Écriture use
de nombreux termes. Elle utilise le mot « ma’asè » (« ergon »
en grec) qui évoque des « grandes
choses », de « hauts faits »,
réellement « admirables ».
Elle emploie aussi des termes qui traduisent des « merveilles », des « prodiges »
ou des « œuvres de puissance ».
Enfin, nous trouvons des expressions qui désignent les miracles comme des
« signes » de la puissance
divine ou de la réprobation du Tout-Puissant qui intervient pour cautionner,
désavouer ou sanctionner ceux qui parlent ou agissent[1]. Nous
voyons au travers des termes qui traduisent le « miracle » trois aspects selon des points de vue
différents :
- le miracle étonne ceux qui en sont les témoins ;
- le miracle est en soi merveilleux ;
- le miracle manifeste l'intervention divine.
Nous
avons aussi deux autres définitions très proches, celle de Saint Augustin et de
celle de Saint Thomas d’Aquin. Selon la première : « quand Dieu fait quelque chose en dehors du
cours connu et habituel de la nature, on qualifie cela de haut fait et de
merveille. » Selon la seconde : « on a coutume d’appeler miracles les choses que Dieu produit parfois en
dehors de l’ordre communément établi dans les choses. »[2] Ces deux
définitions mettent l’accent sur la cause du miracle et sur son mode d’action.
Elle est divine et hors de l’ordre naturel. La définition de Saint Thomas
d’Aquin s’est imposée dans l'Église.
La
cause absolument cachée du miracle
Un
miracle se manifeste par un « prodige »,
c’est-à-dire par un fait qui dépasse la mesure. Le fait est considéré comme extraordinaire.
Il est en effet au-delà des faits ordinaires que nous avons l’habitude
d’observer. Il est bien « en dehors
de l’ordre communément établi dans les choses ». C’est pourquoi il
nous étonne, nous surprend, voire nous comble de stupeur. Le miracle est
« ce qui est par soi le comble de
l’étonnement ».
Saint
Thomas d’Aquin précise l’origine de cet étonnement. Sa cause ne vient pas de
notre ignorance, c’est-à-dire des limites de nos connaissances. Elle n’est pas
non plus restreinte à certaines personnes. Un miracle est étonnant pour tous de
manière absolue. Il nous étonne car sa cause est absolument cachée. Elle n’est
pas de l’ordre de la nature, de « l’ordre
de toute la nature créée ».
C’est
pourquoi un miracle est dit difficile et insolite. Il est « difficile non pas en raison de l’importance
de l’événement mais parce qu’il dépasse le pouvoir de la nature. » Il
est insolite non pas parce qu’il est rare mais parce qu’il se produit hors de
l’ordre de la nature. « Il surpasse
la puissance de la nature, non seulement en raison de la substance même du fait
accompli, mais à cause de la manière dont il est produit et de l’ordre de sa
réalisation »[3]
Cependant,
« il n’y a pas miracle toutes les
fois qu’une réalité physique est mue contre son inclination naturelle. »
Être hors de l’ordre de la nature ne signifie pas automatiquement être à
l’encontre de la nature. « Il y a miracle
quand un effet est produit en dehors de l’ordre de la cause propre qui est apte
par nature à le produire. »[4] La réalité du miracle se
trouve dans la cause qui le produit et non dans la chose en elle-même. Un fait
est en fait miraculeux non en lui-même mais parce qu’il est accompli selon un
mode qui ne correspond pas à l’ordre naturel.
Un miracle
n’est pas simplement un fait inexplicable ou inexpliqué. Il dépasse surtout
toutes les forces créées et donc ne peut avoir que Dieu pour auteur. Soit la
nature n’est pas capable de le produire. Soit elle ne le puisse de telle
manière.
Les
vrais et faux miracles
Selon Saint Thomas d’Aquin, « on appelle cependant parfois miracle, au
sens large, ce qui dépasse la faculté et la connaissance humaine. »[5] Les limites de
l’intelligence et de la connaissance peuvent alors être les causes de
l’étonnement. La stupeur ne provient donc pas de la chose en elle-même mais de
la faiblesse de celui qui est témoin de la chose. « En effet, déjà quand un homme réalise quelque chose qui est au-dessus
du pouvoir et de la science d’un autre, il provoque chez celui-ci l’admiration
au point de sembler avoir accompli un miracle. »[6] Un fait peut aussi avoir
tous les traits d’un miracle sans l’être. Il peut en effet être l’œuvre d’une
illusion, volontaire ou non. La cause provient alors des sens qui se trompent. Ainsi
« parmi les miracles, il y en a qui
ne sont pas de vrais miracles, mais seulement des faits imaginaires qui
mystifient l’homme pour lui faire croire ce qui n’existe pas. D’autres sont des
faits réels, mais ils ne méritent pas vraiment le nom de miracles, parce qu’ils
sont le produit de certaines causes naturelles. »[7] Un fait n’est donc pas
miraculeux en fonction de la qualité de ceux qui en sont témoins.
Saint Thomas
d’Aquin distingue aussi le miracle de d’autres faits supposés miraculeux par
son but. « Le but des miracles », est
« de manifester quelque réalité surnaturelle », et « à ce point de vue, on les
appelle généralement des " signes " ; mais à cause de leur
excellence, on les nomme " prodiges ", en tant qu’ils produisent
quelque chose au loin. »[8] Les vrais miracles ont
pour but de rendre accessibles des vérités d’ordre surnaturel auxquelles
l’homme doit croire. Dieu les réalise ou le fait réaliser à l’intention des
hommes pour leur utilité, soit « pour
confirmer la vérité prêchée, soit pour montrer la sainteté d’un homme que Dieu
veut proposer en exemple de vertu. »[9] Finalement, « les miracles sont toujours de vrais
témoignages de ce qu’ils confirment ».
La multiplication des pains |
Les objections
aux miracles
De manière
générale, les miracles ne sont pas présentés comme l’entendent Saint Augustin
ou Saint Thomas d’Aquin. Ils sont généralement décrits comme étant des dérogations à
la loi naturelle ou des faits contre-natures. Cette façon de présenter le
miracle a souvent été employée par des chrétiens eux-mêmes. L’aspect
dérogatoire est devenu la seule qualité pour caractériser le miracle. « Le miracle proprement dit, un vrai miracle,
est une dérogation réelle et visible aux lois de la nature »[10].
Or une telle
présentation des miracles pose de sérieuses difficultés. Comment
pouvons-nous concilier l’ordre créé par Dieu et la possibilité de déroger à ce
qu’Il avait prévu de toute éternité ? Elle est contradictoire avec l’immutabilité
de Dieu et remet en question son efficacité. Une dérogation n’est-elle pas la
preuve d’une impuissance de sa part ? On accuse la légèreté et l’ignorance
de Dieu. Les miracles vus sous cet angle paraissent donc indignes à l’idée de
Dieu.
En outre, si
le miracle est une exception aux lois naturelles, il faut d’abord les connaître
toutes pour pouvoir juger s’il est effectivement une dérogation à une loi. Or
nous sommes bien incapables de connaître toutes les lois. Tel
était notamment le raisonnement de Rousseau. Par conséquent, il ne serait pas
possible de constater un miracle.
Retenons cette
objection dont l’erreur provient de la définition même du miracle. Quand Saint
Thomas d’Aquin définit le miracle comme étant un fait qui se réalise « en dehors de l’ordre communément établi dans
les choses », cela ne signifie pas que le fait est systématiquement une
dérogation à une loi naturelle, même dans un cas particulier. Une dérogation à
une loi revient à une désobéissance de la loi ou à une exception à la loi si
elle est autorisée. Or comment se fait-il que Dieu, créateur de toutes choses
et donc des lois naturelles, est cause du miracle ? Il y a une
incompatibilité, voire une contre nature.
L’erreur de
ces objections réside en partie dans la définition du miracle et dans sa
compréhension. Dire qu’un miracle est accompli « en dehors de l’ordre communément établi dans les choses », cela ne
signifie pas qu’il est réalisé en supprimant ou en renversant les lois
naturelles ou qu’il n’y ait pas d’ordre. Cela signifie simplement qu’il existe
un ordre différent de l’ordre naturel, un ordre selon lequel Dieu peut intervenir.
Car le caractère essentiel d’un miracle se trouve dans sa cause, c’est-à-dire
dans la manifestation claire et sensible d’une intervention divine.
La cause des
choses
Compte tenu de
notre foi en Dieu Créateur, nous savons que toutes choses proviennent de Dieu.
Certes une chose peut être causée par une autre. Ainsi une chose peut être l’effet d’une série
de causes successives. Cette série commence par une cause sans cause, c’est-à-dire
provient de la volonté divine. Nous disons alors que la volonté de Dieu est
principe de toute chose ou encore que Dieu est cause première de tout. Les
choses causes d'autres choses sont dites causes secondes.
Les choses
sont donc organisées selon une certaine rationalité qui se manifeste dans une
série de causes naturelles, sachant que les mêmes causes dans les mêmes
circonstances produisent les mêmes effets. C’est pourquoi l’homme doté de
raison est capable de connaître les lois naturelles qui régissent notre monde.
Sans cette rationalité, la science n’aurait aucun sens. Son objectif réside
dans la recherche des causes secondes afin de comprendre leurs effets et de les
prévoir. Cette recherche passe notamment par l’observation. L’intuition est aussi
une aide précieuse mais insuffisante. Ainsi de
manière absolue, nous pouvons connaître les causes naturelles des choses. Mais
notre connaissance est limitée par de nombreuses faiblesses. Pire encore, plus
nous savons, plus nous mesurons l’abîme de notre ignorance.
Lorsque des choses
sont produites selon cet ordre naturel, connu ou inconnu, elles ne sont pas à
proprement parler des miracles quel que soit l’étonnement qu’elles peuvent
éveiller. « Sont donc dignes d’être
appelés miracles au sens propre les choses qui sont divinement produites en
dehors de l’ordre communément observé dans les choses. » La volonté de
Dieu doit se manifester clairement dans un fait sensible.
Sans
l’existence d’un ordre naturel, le miracle n’aurait donc aucun sens. Cela
signifie-t-il cependant que le miracle est contraire à cet ordre naturel ?
En un mot, que signifie « en dehors
de l’ordre communément observé
dans les choses. » ?
Le miracle
est-il contre nature ?
Dieu a créé
les choses non selon une nécessité de nature mais en vertu de sa simple
volonté. Dieu agit en effet toujours par volonté et non par nécessité. Toute
chose provient de sa volonté. Il ne peut produire quelque chose qui ne soit pas
voulu par Lui. Son pouvoir n’est lié ni envers ces choses ni envers l’ordre
qu’Il a institué. Aucune chose n’est en effet nécessaire en soi. Dans l’œuvre
de la Création et de la Providence, Dieu est parfaitement libre. En conclusion,
s’Il a établi un ordre dans les choses, Dieu n’y est pas assujetti. Seules les
choses sont liées entre elles par nécessité.
Or « ce qui agit par volonté peut sur le champ
produire sans intermédiaire n’importe quel effet qui n’excède pas son pouvoir. »[11] Dieu, qui agit par volonté et non par nécessité
naturelle, peut donc produire sans leurs causes propres les effets produits par
des causes intermédiaires. Comment ne pourrait-Il pas le faire puisqu’Il
dispose de tous les pouvoirs et qu’Il les a ordonnés selon son
intelligence ? La Création elle-même en est la manifestation. N’a-t-Il pas
créé le premier de chaque espèce sans passer par les semences ? Ainsi Dieu
peut intervenir directement sur une chose sans passer par l’ordre naturel. Il
produit un effet sans sa cause propre. Voilà ce que signifie « agir en dehors de l’ordre naturel ».
Ainsi puisque « l’ordre des choses ne procède pas de
lui par nécessité naturelle, mais par libre volonté », « il agit parfois en dehors de l’ordre de la
nature »[12]. Cette forme
d’action divine n’est pas une dérogation à la loi naturelle. Elle est
simplement un autre mode d’action de l’intervention divine dans le
fonctionnement de sa Création, aussi légitime que l’ordre naturel. Cela
nécessite de suspendre le mode naturel sans le changer et de manière
circonscrite comme Il a décidé de toute éternité.
Nous
comprenons mieux que le miracle n’est pas contre-nature. Au contraire, rien ne
manifeste mieux que la nature est soumise à Dieu. Et c’est pourquoi le miracle
étonne. Dans le fait miraculeux, la nature semble obéir à celui qui accomplit
le miracle. « Dieu agit contre le
cours habituel de la nature, mais il ne fait rien qui aille contre sa loi
souveraine pas plus que contre lui-même. »[13]
Et comment pouvons-nous
croire que ce qui est produit par Dieu dans les choses créées puisse être
contre-nature, c’est-à-dire être en contradiction avec ce que Dieu a
voulu ? Certes elle nous semble contraire à ce que nous observons
régulièrement, c’est-à-dire à un ordre ordinaire de la nature. Dieu agit
directement au lieu de passer par les causes secondes qui ne sont pour lui que
des instruments. Mais l’effet produit directement ou indirectement par Dieu est
celui qu’Il a voulu. Tout demeure conforme à sa volonté.
Dieu peut donc
agir en dehors de l’ordre naturel sans aller contre cet ordre puisque toute
chose provient de sa volonté divine sans aucune nécessité et que toute chose
lui est soumise. Il peut donc agir indirectement sur les choses au moyen des
causes secondaires ou directement sur les choses pour produire les mêmes
effets. « Il n’est donc pas non plus
contraire à la nature que Dieu agisse sur les choses d’une autre manière que ce
que veut le cours habituel de la nature. »[14] C’est pourquoi « Dieu, le créateur et fondateur de toutes les natures, ne fait rien de
contre-nature, car est naturel à chaque chose ce que fait celui de qui procède
toute mesure, nombre et ordre dans la nature. »[15] Le fait d’agir directement sur les choses est même
la forme d’action qui manifeste plus la réalité. Le fait qu’elle soit
extraordinaire n’est pas un argument suffisant pour lui refuser toute
légitimité. Nous ne pouvons pas non plus refuser la réalité des miracles sous
prétexte d’une supposée contradiction qui n’existe pas…
Ainsi non
seulement le miracle n’est pas incompatible avec l’idée de Dieu mais il en est
inéluctablement inséparable. Celui qui croit en Dieu ne peut pas ne pas croire
aux miracles. Or nous pouvons en effet constater qu’il existe de nombreux faits
considérés à tort autrefois comme des miracles. La véritable question consiste
donc à distinguer le vrai du faux miracle.
Il est vrai
que certains ne croient pas aux miracles car ils pensent qu’il masque en
réalité notre ignorance. Le miracle tel qu’ils entendent est en fait pris au
sens large, confondant des notions qui ne sont pas comparables. On compare
ainsi les miracles de Notre Seigneur Jésus-Christ avec les prodiges des grands
héros grecs ou les histoires fabuleuses des dieux de l’antiquité. L’homme aime
le merveilleux et se laisse abuser par des discours qui exaltent l’imagination
humaine. Ainsi on confond allégrement les vrais et faux miracles sans essayer
de les distinguer.
Enfin,
n’oublions pas que les miracles ne suffisent pas pour adhérer à des vérités de foi.
Car ce n’est que par la foi que nous pouvons accéder à de telles vérités.
L’argument du miracle n’est donc pas absolument convaincant. L’acte de foi est
un acte libre qui vient de l’âme toute entière. C’est pourquoi les miracles
éclairent les uns mais peuvent aveugler les autres ou les laisser indifférents.
En conclusion,
les miracles sont parfaitement compatibles avec l’idée d’un Dieu Créateur et
Tout-puissant. Leur réalité ne peut donc a priori être rejetée. Au contraire,
si nous la refusons, nous prenons comme hypothèse l’inexistence d’un Dieu
Créateur et Tout Puissant. Nous revenons donc à la notion de Dieu. Cependant,
il existe une véritable difficulté que nous ne pouvons pas ignorer. Elle réside
dans la distinction entre les vrais et les faux miracles. Comment pouvons-nous
savoir qu’un fait se réalise hors de l’ordre naturel tout en étant causé
par Dieu ? Certains beaux penseurs ne rejettent pas l’idée du miracle mais
refusent notre capacité de le constater.
Notes et références
[1] Voir Dictionnaire de la Bible, article « Miracle », André-Marie Gérard, Robert Laffont, 1989.
[2] Saint Thomas d’Aquin, Contre les Gentils, chap. 101.
[3] Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, question 105, article 7.
[4] Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, question 113, article 10.
[5] Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, question 114, article 4.
[6] Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, question 114, article 4.
[7] Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, question 178, article 2.
[8] Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, question 178, article 1.
[9] Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, question 178, article 2.
[10]Cardinal Gousset, archevêque de Reims, Théologie dogmatique ou exposition des preuves et des dogmes de la religion catholique, Tome Ier, Chapitre IV, article 3, n°533, 14ème édition, librairie Lecoffre, 1844.
[11] Saint Thomas d’Aquin, Contre les Gentils, Chapitre 99, n°2.
[12] Saint Thomas d’Aquin, Contre les Gentils, Chapitre 99, n°9.
[13] Saint Augustin
[14] Saint Thomas d’Aquin, Contre les Gentils, Chapitre 100, n°6.
[15] Saint Augustin, Contre Faustus, XXVI, 3 cité dans Contre les Gentils, chapitre 100,7.
[1] Voir Dictionnaire de la Bible, article « Miracle », André-Marie Gérard, Robert Laffont, 1989.
[2] Saint Thomas d’Aquin, Contre les Gentils, chap. 101.
[3] Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, question 105, article 7.
[4] Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, question 113, article 10.
[5] Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, question 114, article 4.
[6] Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, question 114, article 4.
[7] Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, question 178, article 2.
[8] Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, question 178, article 1.
[9] Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, question 178, article 2.
[10]Cardinal Gousset, archevêque de Reims, Théologie dogmatique ou exposition des preuves et des dogmes de la religion catholique, Tome Ier, Chapitre IV, article 3, n°533, 14ème édition, librairie Lecoffre, 1844.
[11] Saint Thomas d’Aquin, Contre les Gentils, Chapitre 99, n°2.
[12] Saint Thomas d’Aquin, Contre les Gentils, Chapitre 99, n°9.
[13] Saint Augustin
[14] Saint Thomas d’Aquin, Contre les Gentils, Chapitre 100, n°6.
[15] Saint Augustin, Contre Faustus, XXVI, 3 cité dans Contre les Gentils, chapitre 100,7.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire