L’âme tournée vers Dieu, le
chrétien sait que la mort n’est pas une fin mais un passage obligé, un col qu’il faut
franchir. Le corps délaissé pour un temps sur le bord du chemin, l’âme quittera
ce monde pour vivre un autre, la crainte se mêlant sans-doute à l’amour, source
de confiance et d’espérance. La vie ici-bas n’est qu’une préparation à la mort
afin qu’elle ouvre la voie à une vie éternelle. Tout change quand nous songeons
à cette éternité qui peut s’ouvrir à l’homme. Notre vie ici-bas prend alors
tout son sens. La mort n’est plus une fin…
La vie, un don de Dieu
Certains pourront encore
prétendre, comme dans les civilisations antiques, que l’enfant est la propriété
du père ou de la mère puisqu’ils l’ont conçu. De même, est-ce que parce qu’elle
a collaboré, volontairement ou non, à la conception d’un être et qu’elle le porte
de longs mois dans ses entrailles que la mère a droit de vie et de mort sur
lui ? Les parents, pensent-ils en être les légitimes détenteurs, ou disons
le mot, les heureux propriétaires? La loi humaine ou encore la volonté de
l’homme n’ont aucune légitimité sur la vie. N’a-t-il pas appris à ses dépens
qu’il ne peut user de la vie selon son bon vouloir sans se nuire à
lui-même ? La vie sous toutes ses formes est un don de Dieu. Qui peut en
effet donner la vie si ce n’est Celui qui a la vie en soi ?
Pour un chrétien, la vie
humaine est sous la protection d’un commandement divin : « tu ne tueras pas ». Il sait en
effet que toute vie est un don de Dieu dont il n’est pas propriétaire. Il ne
peut disposer de la vie, et aussi de la sienne, comme il l’entend. Son origine
divine implique un profond respect à l’égard de tout être humain. Toute
atteinte à sa vie est alors intolérable, et donc condamnable. Le respect de la vie
résulte donc de la foi en un Dieu créateur et en sa Parole. Le commandement
divin n’est pas un vain mot inscrit sur une pierre. Il témoigne de la volonté
divine et implique une justice elle-aussi divine. « Tu ne tueras pas ». Or, toute violation d’une loi implique
sanction. La justice n’est pas propre à l’homme. Mais si le soleil comme la
pluie, la fortune ou la misère n’épargnent ni les justes ni les injustes,
comment la justice divine peut-elle s’appliquer ? Si ce n'est après la vie...
Que devient la foi en un
Dieu créateur de la vie devant une science qui prétend expliquer son origine
par des réactions mécaniques ou chimiques ? Faisons un point de situation
sur ces théories…
Les théories antiques de la
génération spontanée
Des philosophes ont aussi
traité de la génération spontanée. Aristote décrit parmi les modes de génération
possible de certaines plantes et animaux celle consistant à naître de la terre
et plus précisément de diverses excrétions. Il y a « des plantes qui naissent de semence ; d’autres poussent comme si
la nature les produisait spontanément »[2],
c’est-à-dire sans l’intermédiaire d’autres plantes. Certains insectes « naissent spontanément, à la façon de
quelques plantes. »[3]
Cependant, ne nous trompons pas. Aristote juge la génération spontanée possible
d’après ses observations ou encore d’après l’apparence. Des êtres vivants
naîtraient à partir des excrétions où se mêlent la terre et l’eau. « Ce n’est pas réellement aucun être puisse
venir de la corruption : mais il naît de la coction »[4],
c’est-à-dire de la digestion. Une chaleur psychique, c’est-à-dire la chaleur de
l’âme au sens aristotélicien, réside dans l’eau et donne vie au corps qui se
forme. D’autres auteurs grecs et latins comme Théophraste et Sextus Empiricus sont
aussi persuadés que certaines plantes naissent par génération spontanée.
Enfin, selon une thèse stoïcienne,
que défend par exemple Posidonius (135-51), des êtres vivants peuvent naître de
la matière car l’univers est un vaste corps unifié animé et structuré, qui
contient en lui un germe vital, source de tout être vivant. Cette idée est
développée par les néoplatoniciens. Notons que cette théorie réapparait de nos
jours comme si elle était nouvelle…
De ces trois thèses bien
différentes, nous pouvons conclure que la théorie de génération spontanée n’est
pas unique. Pour certains, aristotéliciens et stoïciens, la génération spontanée
est un des modes possibles de génération des êtres vivants. Néanmoins, la vie
ne vient pas de la matière mais d’un germe qui donne vie à la matière. Pour
d’autres, épicuriens, partisans de Démocrite ou de Lucrèce, la génération
spontanée est la cause de la vie sur Terre. Il serait donc erroné de confondre
la thèse d’Aristote qui interprète des faits observés pour expliquer des cas
particuliers, et celle de Lucrèce, par exemple, qui fournit une explication de
l’origine de la vie par la seule matière. Comment peuvent-ils être d’accord sur
un point si important quand leur philosophie de la vie et de l’homme est bien
différente ?
Les théories de la
génération spontanée chez les auteurs chrétiens
De même, Saint Augustin (354-430) n’ignore
pas la théorie de la génération spontanée et tente de l’expliquer par la
théorie des causes séminales. Il distingue en effet deux modes de génération,
soit par des semences provenant d’un être vivant antérieur, soit de la matière
inorganique qui possède depuis l’origine première de la création des provisions
de germes créés pas Dieu et susceptibles d’engendrer des êtres vivants[8].
Dans la génération spontanée, la vie ne provient pas directement de la matière
mais de semences cachée dès l’origine dans la matière et qui se développent en
raison des conditions favorables. Ce sont « des forces actives provenant immédiatement de Dieu et ordonnées à
produire directement tels et tels êtres vivants déterminés. »[9]
Saint Augustin prend ainsi en compte la croyance de son temps en la génération
spontanée dans son explication de l’œuvre divine de la Création. Notons que
contrairement aux théories antiques des philosophes païens, qui impliquent
l’intervention continue d’une chaleur ou d’une force active dans la génération
spontanée, Saint Augustin préconise une intervention initiale et définitive de
Dieu. Dieu est la cause première de toute vie ici-bas.
Au XIIe siècle, la
découverte des traités d’Aristote et de ses commentateurs remet en honneur la
théorie aristotélicienne de la génération spontanée, alors admise comme un fait
scientifique. Saint Albert le Grand (1193-1280) puis Saint Thomas d’Aquin
(1225-1274) la prennent en compte et l’utilisent pour confirmer l’idée d’une
intervention continue de Dieu dans la génération de la vie.
Dans leurs ouvrages, les
Pères et les docteurs de l’Église ne cherchent donc pas à démontrer la théorie
de la génération spontanée, à la confirmer ou à l’affirmer, à partir de la
Sainte Écriture ou de la théologie mais s’en servent comme argument ou exemple dans
leur démonstration, notamment pour montrer qu’elle ne s’oppose pas à la foi.
Ils ne peuvent en effet l’ignorer puisqu’elle est admise par la croyance
universelle de leur temps. Soulignons que seules les théories aristotéliciennes
et stoïciennes sont admises.
Nous constatons de nouveau
une diversité de thèses portant sur la génération spontanée, y compris chez les
auteurs chrétiens. Cependant, ceux-ci sont unanimes pour défendre le dogme de
la Création et cherchent à le concilier avec les théories aristotéliciennes et
stoïciennes. Notons aussi que les théories défendues par les auteurs chrétiens
s’opposent à l’apparition de la vie à partir de la matière seule.
La question de la génération
spontanée à partir du XVIIIe siècle
Est-il en effet possible
pour un théologien ou un philosophe d’ignorer les théories scientifiques admises
à leur époque si elles ont nécessairement un impact sur leurs thèses ou
leurs doctrines ? Un croyant peut-il aussi les méconnaître au nom de
l’impartialité de la science alors qu’elles remettent en cause ce qu’il
croit et pratique ? C’est aussi oublié qu’une théorie portant sur la
nature de l’homme ou sur la vie se fonde nécessairement sur une philosophie et
sur des croyances. En fait, nous constatons que, de nos jours, une théorie n’est
considérée comme scientifique que si elle entre dans une conception
matérialiste de la vie comme l’affirme encore récemment un chercheur. « Le problème de l’origine de la vie,
indissociable de celui de la nature des vivants, ne pouvait être appréhendé de
manière scientifique avant que l’on s’affranchisse des croyances et des
doctrines religieuses même si certains philosophes grecs de l’antiquité comme
Démocrite, Épicure et Lucrèce s’efforcèrent d’élaborer une philosophie
matérialiste »[11].
Une remise en cause de la
génération spontanée
Souvent, cette expérience
est mise en exergue parce qu’elle annoncerait la révolution scientifique en
cours au XVIIIe siècle. Selon des articles, il voulait combattre les préjugés
et s’opposer à la pensée dominante, voire à l’Église. Pourtant, « il n’y a chez lui nulle velléité de
rupture avec quiconque, d’appel à faire table rase comme on trouve chez
Descartes. Comme tous les médecins et naturalistes de l’âge classique (Harvey,
Borelli, Swammerdam, etc.), Redi conteste sans arrogance le savoir et
l’autorité des anciens, questionne respectueusement la littéralité des
Écritures, et met en œuvre des raisonnements et des argumentations bien
différents de ceux qui prévaudront avec Claude Bernard au milieu du XIXe
siècle. »[12]
En clair, ce serait une faute d’anachronisme de voir en cette expérience une
annonce d’une prétendue révolution scientifique. Mais, pour certains
historiens, cette expérience serait le point de départ des débats vigoureux
portant sur la génération spontanée.
Cependant, il ne faudrait
pas oublier que des médecins et alchimistes, comme Paracelse (1493-1541) ou Van
Helmont (1579-1644), ont prétendu faire naître la vie à partir de la matière. Van
Helmont est lui-aussi parfois considéré comme « le précurseur de la science moderne »[13].
Mais contrairement à ceux qui les ont précédés, c’est au nom de leur théologie
et de leur cosmologie étrange qu’ils élaborent leur théorie de génération
spontanée. Contrairement aux anciens, dont ils récusent l’autorité et brûlent
les livres, ils mêlent différents types de connaissances sans distinction ni
prudence, n’hésitant pas à s’appuyer sur la Sainte Écriture pour démontrer des
théories dites scientifiques.
Les théories sur la
génération spontanée comme leur remise en cause font intervenir de nombreuses
personnalités, dont certaines ne sont pas scientifiques. Nous pouvons citer
Buffon (1707-1788), Réaumur (1683-1757), Charles Bonnet (1720-1793), La Mettrie
(1709-1751) sans oublier Voltaire et Diderot.
Controverses scientifiques
La découverte des
microorganismes par Van Leeuwenhoek (1632-1723) réveille le débat sur la
génération spontanée grâce à un des microscopes qu’il a fabriqués. Il suggère
qu’ils proviennent d’autres organismes. Deux expériences aux résultats contradictoires
vont chercher à répondre à ces interrogations.
Dans la publication de ses
travaux en 1765 et 1767, l’abbé Lazzaro Spallanzani (1729-1798), lui-même
scientifique, réfute la thèse de Needham. Nous savons aujourd’hui que les
conclusions de Neddham sont erronées en raison de conditions expérimentales
insuffisantes. En effet, pour vérifier sa proposition, c’est-à-dire la
génération spontanée des microorganismes, Needham stérilise un bouillon de
culture et constate la présence de nouveaux microorganismes, concluant alors à
leur génération spontanée alors qu’avec un autre protocole expérimental,
Spallanzani constate leur absence après une stérilisation plus efficace. En
fait, l’interprétation de Needham s’avère fausse. Le temps d’ébullition de son
bouillon de culture s’est avéré trop court pour stériliser ses différents
flacons. Cependant, Spallanzani reste perplexe puisqu’il constate aussi la
présence de microorganisme en dépit d’une longue ébullition. Nous savons
aujourd’hui que des microorganismes peuvent produire des « germes » capables de résister à une
forte chaleur.
Selon la plupart des
commentateurs, Pasteur a mis fin au débat. À la fin du XIXe siècle, la
communauté scientifique est alors désormais convaincue que tout être vivant
provient d’un autre être vivant. Les théories de génération spontanée sont alors
abandonnées. Mais une question demeure. D’où viennent les êtres vivants
puisqu’ils proviennent eux-mêmes d’êtres vivants ? Une autre plus cruciale :
d’où vient la vie, c'est-à-dire le premier être vivant ?
La théorie de la
« soupe primitive »
Cependant, nombre de
biologistes de l’époque tels Thomas Huxley (1825-1895), Ernst Haeckel
(1834-1919), Eduard Pflüger (1829-1910), pour ne citer que les plus célèbres,
affirment que l’apparition de la vie a dû être le résultat d’une évolution
chimique de la matière. Des expériences sont aussi menées pour obtenir de la
matière vivante dans des laboratoires. Ils reviennent ainsi à la théorie
matérialiste de la génération spontanée. Mais la théorie porte un autre nom.
Elle est connue sous le nom de « soupe
primitive ».
Comme tout être vivant est
composé de matière organique, des scientifiques vont chercher à montrer que les
composés organiques peuvent être élaborés à partir de la matière. En 1828,
Friedrich Wöhler (1800-1882) obtient de l'urée, c’est-à-dire un composée
organique en chauffant du cyanate d'ammonium. Par la suite, toutes sortes de
substances organiques vont être synthétisées au cours du XIXe siècle à partir
de précurseurs inorganiques. Les composés organiques fabriqués sont de plus en
plus complexes. La première enzyme est cristallisée en 1926 par James Sumner
(1887-1955). Et c’est alors qu’il est proclamé que la vie provient d’une
« soupe primitive ».
La théorie de la « soupe primitive » est même devenue une pensée dominante de nos jours. Dans une récente émission [17], elle est décrite comme une vérité incontestable. Cependant, elle présente deux faiblesses. Quels que soient les résultats de leurs expériences, les savants ne peuvent éviter que leur fabrication de matière organique demeure artificielle, c’est-à-dire l’œuvre des hommes. Rien ne permet de prouver qu’elle soit réalisable par la nature seule. Puis, elle se réalise toujours selon des conditions particulières, celles d’un laboratoire.
Vers la création de la
vie ?
En 1953, sur proposition de
son chef d’étude, le jeune doctorant Stanley Miller réalise une expérience pour
mettre à l’épreuve l’hypothèse d’Oparin. Il reconstitue en laboratoire dans un
ballon le mélange gazeux tel que l’imagine Oparin et lui soumet un arc
électrique simulant les orages de la Terre primitive. Il découvre alors
l’apparition d’acides aminés. Dans les années 60, d’autres travaux parviennent
à synthétiser d’autres produits.
Cependant, de nos jours, les
biochimistes savent qu’à l’origine, le mélange gazeux était différent et ne
pouvait donner lieu à de tels résultats. Enfin, les découvertes sur la
génétique remettent en cause ces théories réductrices de la vie. L’être vivant
ne se réduit pas à un composé de matière organique. La fabrication de briques
n’explique guère la construction d’une maison de briques. Et comme le
remarquait déjà Saint Thomas d’Aquin, le cadavre est aussi un composé de
matière organique, et pourtant, il n’est pas un être vivant. En dépit de plus
d’un siècle d’efforts, le rêve de voir surgir la vie à partir d’une réaction
chimique n’est toujours pas exaucé en dépit des promesses.
La théorie de panspermie
Conclusion
La théorie de la génération
spontanée demeure encore vivace de nos jours, y compris dans les communautés
scientifiques. Si son nom a changé et son contenu a évolué au cours des
siècles, elle domine encore les esprits, notamment sous le terme de « soupe primitive ». Elle est même
devenue un des socles sur laquelle repose l’évolutionnisme. Mais contrairement
aux discours que nous entendons souvent et à l’enseignement fourni dans nos
écoles, elle n’est ni démontrée ni démontrable. Si à l’origine, elle s’est
développée en raison d’erreurs d’observation, faute d’instruments adéquats, de
nos jours, comme ancrée par les âges, elle n’a plus de telles excuses. Elle reste
une croyance chère à une idéologie puisqu’elle lui est indispensable.
Mais si la vie n’est qu’une
évolution de la matière, pourquoi mérite-elle tant de respect et de
protection ? Laissons-là aux mains des laboratoires et des chimistes afin
qu’elle évolue encore selon nos intérêts ! Que les expériences se
poursuivent et fassent progresser l’homme ainsi que les animaux et les
plantes ! C’est alors que le chrétien proteste de toute son âme. Non, la
vie n’appartient pas à l’homme. Elle est un don de Dieu. Mais nos contemporains
n’aiment guère entendre un tel cri. Le courage leur manque pour admettre qu’ils
se sont égarés depuis bien des années. Cependant, le temps lui est compté…
Notes et références
[1] Saint Augustin, La
Cité de Dieu, livre XIII, II.
[2] Aristote, Traité
de la génération des animaux, livre I, chapitre I, 10, Hachette 1887.
[3] Aristote, Traité
de la génération des animaux, livre III, chapitre VIII, 7.
[4] Aristote, Traité
de la génération des animaux, livre III, chapitre X, 10.
[5] Lucrèce, De la
Nature, livre V, Flammarion, trad. H. Clouard, 1964.
[6] Lucrèce, De la
Nature, livre II.
[7] Voir Hexaméron,
Saint Basile le Grand, Homélie septième, trad. Abbé Auger, 1827.
[8] Voir De la
Trinité, Saint Augustin, livre III, chap. 9, trad. par M. Devoile, bkv.unifr.ch.
[9] R. de Sinéty, Saint
Augustin et le transformisme, dans Archives de philosophie, vol. 7,
n°2, Études sur Saint Augustin, 1930, jstor.org.
[10] Pascal Charbonnat, La
naissance du concept de génération spontanée en France au 18ème siècle,
Colloque international Les Lumières et l’idée de nature, octobre 2008,
archivage 7 juin 2020, dernières modifications 4mars 2021, lu le 18 juillet
2021, halshs.archives-ouvertes.fr.
[11] D. Pol, Université
Pierre et Marie Curie, Une petite histoire des recherches
scientifiques sur l’origine de la vie, mise à jour le 26juillet 2007,
lu le 19 juillet 2021, acces.ens –lyon.fr.
[12] Pascal Duris,
professeur en épistémologie et histoire des sciences, université Bordeaux 1, En
finir avec la révolution scientifique, Génération spontanée et démarche
expérimentale au XVIIe siècle, conférence à Poitiers, 6 mars 2013.
[13] Daily science, article Jean-Baptiste
Van Helmont, un scientifique rebelle du XVIIe siècle, 26 janvier
2016, lu le 13 mai 2022. Une plaque érigée en 1889 au cœur de Bruxelles
l’honore de ce titre.
[14] Pasteur, amphithéâtre
de la Sorbonne, 1864.
[15] Pouchet, Hétérogénie,
ou traité de la génération spontanée basé sur de nouvelles expériences,
chapitre I, Paris, J.-B. Baillière et fils, gallica.bnf.fr.
[16] Pasteur, dans Pasteur
et Pouchet, hétérogénèse de l’histoire des sciences, Bruno Latour, dans
Éléments
d’histoire des sciences, Bordas, 1989, www.bruno-latour.fr.
[17] Voir L’odyssée
interstellaire, série documentaire de la chaîne Arte, août 2021.
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