Dans
un autre article[2],
nous avons constaté l’incompatibilité entre le christianisme et les différents
bouddhismes traditionnels, notamment en raison de leur métaphysique
fondamentalement opposé. C’est pourquoi il n’est pas rare d’entendre qu’en raison
même de ses différences et de ses particularismes, « le bouddhisme occidental » serait
compatible avec le christianisme et pourrait même s’entendre avec lui, l’enrichir,
voire le perfectionner. D’autres, encore plus optimistes, le considèrent même
comme la sagesse que rêvent de nombreux contemporains dans notre monde
égaré dans l’hédonisme.
Quel
est donc « ce bouddhisme occidental »
qui fait tant rêver ? Pour mieux le connaître, nous allons remonter le temps,
au moment où les Européens s’intéressaient réellement au bouddhisme. L’histoire
nous apporte souvent quelques lumières sur des phénomènes ou mouvements
contemporains, qui demeurent bien souvent incompréhensibles s’ils demeurent
cantonnés dans leur présent. Nous allons donc nous rendre au XIXe siècle…
L’éminent expert du
bouddhisme : Eugène Burnouf (1801-1852)
Professeur de langue et de littérature
sanskrite au Collège de France (1833-1851) et spécialiste en phénologie comparée,
Burnouf est un des plus grands indianistes français. En 1826, en collaboration
avec l’orientaliste Christian Lassen (1800-1876), il publie un Essai
sur le pâli [4]
qui marque le début des recherches sur cette langue. C’est ainsi qu’il peut
traduire les textes sacrés du bouddhisme tout en y apportant des commentaires. En
1844, il publie son Introduction à l’histoire du bouddhisme indien. C’est le
premier véritable exposé de l’enseignement du Bouddha en Europe. Devenu une
référence, il est étudié par d’autres savants mais aussi par des philosophes notamment
en Allemagne.
Burnouf est aussi un
spécialiste des « sciences des
religions », utilisant les méthodes historiques et comparatives
pour déterminer les origines et l’évolution des religions. Le christianisme
et le bouddhisme font alors l’objet de ses études dans le cadre de ses théories.
Il publie de nombreux articles défendant l’idée selon laquelle ces deux
religions auraient une même origine. Nous allons nous intéresser sur des
articles qu’il a publiés dans la Revue des deux mondes.
Le bouddhisme, l’autre pôle
religieux du monde
Dans ses articles, Burnouf
compare le bouddhisme au christianisme, chacun étant décrite comme l’évolution
la plus haute de la religion dans sa sphère d’influence, le bouddhisme en Asie,
le christianisme en Occident. Pour caractériser le bouddhisme, l’éminent savant
utilise aussi les mêmes termes que nous employons pour le christianisme,
sans-doute pour des questions pédagogiques mais générant également des
malentendus. Bouddha est par exemple décrit comme « instituteur d’une doctrine de morale fondée sur la vertu et la charité »
et veut réunir ses contemporains dans « un sentiment universel d’amour (maitrêya) »[8].
Il évoque aussi le « concile »
qui met en place une « primitive
église bouddhique » sans oublier
« l’ordre des prêtres » ou
encore le « sacerdoce ». Le
terme de « concile » est
par ailleurs souvent employé de nos jours pour désigner ces premières réunions
de moines bouddhistes soucieux de formaliser la doctrine bouddhiste. Burnouf
en vient à évoquer le rôle d’un « pouvoir
spirituel analogue au pape », sans oublier du respect des deux
pouvoirs temporel et spirituel dans le bouddhisme. Cette remarque n’est pas
anodine à une époque où l’Église est vivement combattue par les partisans de la
laïcité. Burnouf évoque aussi « un
nombre très grand de rites et d'usages qui rapprochent la religion du Bouddha
de celle des chrétiens ».
De nos jours, nombreux sont
ceux qui font aussi des rapprochements entre le bouddhisme et le christianisme.
Le concept de pur amour, d’un amour désintéressé, ou encore l’idée du sacrifice
de soi sont souvent évoqués comme leurs points communs.
Mais supériorité du
bouddhisme dans la morale
La comparaison porte surtout
sur la morale. Et les conclusions de Burnouf sont très
claires. Selon ses propos, les textes sacrés du bouddhisme « nous dévoilent un enseignement moral que
l’on peut dire égal à celui des chrétiens par son élévation, par l'empire qu'il
exerce dans tout l’Orient Bouddhiste. »[9]
Cependant, nous explique-t-il, en raison de la part faible de la
métaphysique dans le bouddhisme, la morale bouddhique est supérieure à celle du
christianisme, qui vient alors après lui selon sa hiérarchie.
Burnouf insiste particulièrement
sur le caractère fondamental de la morale dans le bouddhisme, une morale qui
provient de sa métaphysique mais dont les doctrines sont néanmoins peu présentes.
Celle-ci est décrite comme « une
application nouvelle » ou une « conséquence spontanée » du panthéisme originel du brahmanisme.
En effet, « nous avons indiqué le
caractère dominant du bouddhisme, d'une révolution dans les mœurs et non d'un
changement dans les doctrines. »[10]
Sans toucher à la doctrine religieuse du brahmanisme et à la notion de Dieu
qu’il en avait, il a apporté une véritable révolution morale en Asie.
Quelle est cette
révolution ? Contrairement au brahmanisme qui respecte la structure par
caste de la population, le bouddhisme enseigne une « morale pratique de caractère universel », et en fait une « loi commune pour tous les hommes ».
Son universalisme est encore bien souligné de nos jours. « Le message bouddhique s’impose comme
universel »[11],
nous explique la sinologue Anne Cheng. C’est pourquoi, selon l’explication de
Burnouf, le bouddhisme a été rejeté de l’Inde par les conservateurs brahmanes
pour éviter une révolution sociale. « La
réforme des mœurs a été sacrifiée à la raison d’État. » Notre éminent
scientifique revient encore sur l’idée d’une confusion des pouvoirs temporel
et spirituel dans le christianisme.
L’évolution religieuse selon
Burnouf
Burnouf décrit le
bouddhisme comme le résultat d’une évolution naturelle d’une religion
aryenne primitive qui a produit une pluralité de religions avant de se
transformer en christianisme en Occident et en bouddhisme en Asie.
Mais pour Burnouf, cette
évolution n’est pas achevée. Il en vient alors à soulever une question sur
la prochaine étape, c’est-à-dire sur l’unité religieuse. « Est-ce à l'église bouddhiste ou chrétienne
qu'il appartient de réunir un jour toutes les nations ? La science est
muette sur ces problèmes : son objet est dans le passé et non dans l'avenir.
Toutefois on peut penser que la victoire demeurera à la plus vraie des théories
fondamentales, à moins ne s'en élève une autre qui les embrasse dans sa
synthèse, réunisse comme en une église universelle toutes les races et toutes
les religions. »[12]
Après la naissance de ces deux pôles religieux du monde, l’une des deux
religions ou un syncrétisme des deux se transformera finalement en religion
mondiale.
Le bouddhisme et le
christianisme sont ainsi étudiés et comparées pour expliquer une théorie
d’évolution des religions, censée expliquer leur apparition et leur
diversité puis leur devenir. Leur évolution est surtout marquée par le rôle
grandissant de la morale, toujours plus pure et universelle, avec une part
toujours plus réduite de la métaphysique. Mais si elles ont été brillantes par
leur enseignement moral, les deux religions connaissent aussi une décadence
pour diverses raisons, notamment doctrinales. La croyance bouddhique s’est en
effet égarée avec « le dogme du vide
et du néant » [13].
Ainsi, selon Burnouf, plus une religion se dogmatise, c’est-à-dire affirme
sa croyance par une doctrine, plus elle se pervertie.
Une vision nihiliste du
bouddhisme décadent
Mais à partir de cette
notion de « néant », des intellectuels accusent le bouddhisme
d’être nihiliste, un « néant infâme ».
Dès 1827, le philosophe Hegel le traite comme une religion d’anéantissement.
« Ce calme, ce vide est
l’absolu ; l’homme doit se faire néant. […] Dans son être, il doit se
comporter de manière négative, se défendre non contre l’extérieur, mais contre
lui-même. »[14]
D’autres philosophes comme Schopenhauer et Nietzsche y voient une confirmation
de leurs thèses. Récemment, Roger-Pol Droit explique ce mépris par la peur de
l’Européen qui se sent menacé dans sa religion, son ordre social et sa force
vitale. « Sous couvert de comprendre
une religion orientale nouvellement découverte et passablement déconcertante,
l’Europe compose du Bouddha une image faite de ce qu’elle craignait d’elle-même
: l’effondrement, l’abime, le vide, l’anéantissement »[15].
Les mœurs, une première explication
de la diversité religieuse
Burnouf nous donne une
explication sur la diversité des religions. Celle-ci ne résulte pas de
leurs éléments métaphysiques puisque, « un examen plus attentif de ses grandes religions prouve qu'elles ont
tiré d'une source commune la théorie fondamentale sur laquelle toutes reposent
également. »[16]
Il pense en effet avoir retrouvé la métaphysique du christianisme dans les
livres sacrés de l’Inde.
La diversité s’explique d’abord
par leurs éléments moraux par leur adaptation à la société. Les
religions répondent à ses besoins. « Au
fond, ce n'est ni la religion, ni la philosophie, ni la science, ni même la
morale, qui font les mœurs, ce sont les mœurs qui créent la morale d'âge en
âge, et qui, réagissant sur l'institution religieuse comme sur tout le reste, y
introduisent un élément de diversité. En elle-même, la religion est étrangère à
la morale ». Quand la religion ne suit plus l’évolution morale de la
société, elle finit alors par disparaître.
La politique, une deuxième
explication de la diversité religieuse
Notons que les écrits de Burnouf ont influencé des hommes politiques qui, à leur tour, s’emparent de sa conception du bouddhisme pour appuyer leurs propos. Ce sont en très grande majorité des anticléricaux. Ils prennent en exemple cette image du bouddhisme pour illustrer une morale sans Dieu. Dans son combat contre l’Église, Jules Ferry le mentionne pour mettre en évidence l’unité morale des hommes et défendre l’idée d’une morale préexistante et unique à toutes les religions. Il demande alors de fonder l’unité nationale sur cette morale, une morale publique et laïque, tout en concevant les religions comme une affaire privée.
La hiérarchie raciale,
dernière explication de la diversité des religions
Un troisième et dernier
élément qui explique la diversité des religions est d’ordre racial. La
religion primitive d’origine aryenne s’est égarée au contact des races
inférieures qu’elle a rencontrées, allant de décadence en décadence. « Les aptitudes des races jouent un rôle dans
l'histoire de la religion en Occident tout aussi bien qu'en Orient. Il n'y a
aucune raison pour que le courant d'idées qui a produit le christianisme ait été
soustrait à la loi des races plus que ne l'a été le courant indien. Si la
doctrine primordiale, en passant dans Gange par celles de l'Indus, n'y avait
rencontré que des races aryennes, elle n'y aurait pas engendré le brahmanisme,
sur le système des castes, ni à plus forte raison le bouddhisme, qui fut
l'appel des races infimes ou des hommes de couleur au partage des privilèges
brahmaniques. » Telle est aussi la pensée d’un scientifique bien ancré
dans des théories raciales de son époque…
La science au salut des
religions
Le christianisme, issu du
bouddhisme ?
Un article plus récent de
Burnouf, intitulé le Bouddhisme en Occident [18],
publié dans la Revue des deux mondes en 1888, témoigne une évolution
importante de sa pensée. À partir des ressemblances entre les différentes
religions orientales ainsi de l’ancienneté du bouddhisme, il démontre que des
doctrines et des légendes bouddhistes ont influencé l’essénisme puis finalement
le christianisme. « L’identité
des dogmes, des institutions, des coutumes, démontrerait la filiation orientale
du christianisme, telle que les recherches de ces trente dernières années l’ont
rétablie. […] Que le christianisme
soit issu des religions de l’Asie, et principalement du bouddhisme, on peut
regarder ce fait comme démontré. » La vie de Notre Seigneur
Jésus-Christ ne serait en fait qu’une copie de celle du Bouddha. Mais, selon
ses affirmations, le christianisme a rompu officiellement avec le bouddhisme
en raison notamment des idées juives à partir du concile de Nicée. « Née en grande partie de la prédication
bouddhique, et groupant dans son unité des éléments pris aux religions
aryennes, la foi de l’église se fit juive par son sommet, c’est-à-dire par la
théologie. » Dans l’histoire, certains chrétiens, comme les Albigeois,
ont retrouvé la doctrine bouddhiste mais ont été persécutés en raison du
judaïsme dominant dans le christianisme. « C’est
l’idée israélite qui arma contre eux le bras séculier des chrétiens. »
Nous ne sommes pas très loin du christianisme positif que défendront les
nazis [19].
Le bouddhisme original
Contrairement aux religions
de son temps, Bouddha a « laissé de
côté l’idée d’un Dieu personnel et même d’un Être suprême » et le
polythéisme brahmanique. « C’est
pourquoi Bouddha et après lui ses sectateurs acceptèrent toutes les religions,
proclamèrent la tolérance universelle, et ne demandèrent aux hommes que l’amour
mutuel et sincère, la charité. » Et « là où le bouddhisme pur a prévalu, il ne s’est jamais montré
persécuteur. » C’est alors en raison de cette tolérance que le
bouddhisme, pur à l’origine, s’est altéré. Burnouf fait encore l’éloge du
« bouddhisme vrai et original ». « C’est
à peine une religion. C’est plutôt une réforme morale et intellectuelle, qui
n’exclut aucune croyance, mais n’en adopte aucune. » Sa pensée a bien
évolué. Il est en effet bien éloigné ce temps où il a élevé le bouddhisme au rang
de la religion la plus élevée d’Asie…
Selon sa théorie, Burnouf
distingue dans toute religion deux types d’enseignement : public et
ésotérique. L’enseignement public est « très simple d’apparence et plein de figures ou de fables qu’on présente
comme des réalités, l’autre, ésotérique ou intérieur, réservé aux adeptes plus
instruits, plus discrets, aux initiés du second degré. » Il rajoute
encore « une sorte de science »,
appelé « hermétisme », qui
donne l’explication dernière des symboles. Le bouddhisme est alors caractérisé par
l’absence d’hermétisme et de symboles. Il présente « la vérité sans voile ».
La société théosophique
H. P. Blavatsky et le colonel H. S. Olcott
Comme toutes les religions
présentent le même hermétisme, la société théosophique étudie tous les symboles
religieux et des théories hermétiques pour rapprocher les hommes de différents
cultes en leur montrant leur unité. C’est pourquoi « elle a tous les caractères d’un bouddhisme modernisé ». Pour
cela, elle met « au premier plan
la science et la réformation morale ». Elle est « science et vertu ».
La société théosophique, installée
en Inde, existe toujours. Elle est une association internationale qui a
présente un triple objectif : « former
un noyau de la fraternité universelle de l’humanité sans distinction de race,
credo, sexe, caste ou couleur, encourager l’étude comparée des religions, des
philosophies et des sciences, étudier les lois inexpliquées de la Nature et les
pouvoirs latents dans l’homme. »[20]
Pour la définir, elle est « la
sagesse qui sous-tend toutes les religions, au-delà de leurs dogmes et
superstition. » Tel est le vœu officiel d’une société née à la fin du
XIXe siècle.
Emblème de la société théosophique
Mais selon le connaisseur
des doctrines orientales, René Guénon (1886-1951), « aucune doctrine hindoue, ou même plus généralement aucune doctrine
orientale, n’a avec la théosophie assez de points communs pour qu’on puisse lui
donner le même nom ; cela résulte immédiatement du fait que ce vocable
désigne exclusivement des conceptions d’inspiration mystique, donc religieuse,
et même spécifiquement chrétienne. La théosophie est proprement occidentale »[21].
Tout en confirmant le jugement précédent, d’autres spécialistes plus actuels
précisent la nature de la société théosophique : « Le bouddhisme n’est ici qu’un alibi pour
présenter une doctrine qui reste fondamentalement marquée du sceau de la
tradition occidentale, notamment chrétienne. […] Le théosophisme est sans-doute le premier syncrétisme
christiano-bouddhiste de l’histoire »[22].
Nous retrouvons ainsi la caractéristique du bouddhisme, c’est-à-dire sa
capacité à se mêler aux religions…
Revenons sur la doctrine
de la société théosophique. Celle-ci présente le Bouddha comme l’homme
parfait, défend la tolérance pour mieux rejeter les dogmes religieux, fait appel
au mythe du Tibet pour légitimer un occultisme né en Occident. C’est « la première tentative de repenser et de
reformuler la philosophie et la théologie occidentale à partir de concepts
bouddhiques »[23].
Après la mort de sa
fondatrice, une de ses présidentes, Anne Besant (1847-1933), modifie
l’enseignement initial pour valoriser davantage le christianisme, un
christianisme ésotérique comme considéré authentique, ce qui lui a permis
de gagner de nombreux chrétiens à la cause des idées théosophiques. Mais en
raison d’une affaire, dite de Krishhnamurti, qu’elle a considéré comme le
nouveau messie, la société se divise en plusieurs autres organisations
ésotériques, notamment l’Église catholique libérale (1916). D’autres mouvements
sont issus de la mouvance théosophique comme l’école d’Arcane (1923), la Rose
Croix (1907) ou encore la Nouvelle Acropole (1950). Selon toujours Frédéric
Lenoir, de nombreuses sectes s’inspirent de l’exemple de la société
théosophique, par exemple l’Ordre du Temple solaire, tristement réputé. Le
mouvement « New Age »
serait aussi issu de la société théosophique.
Conclusions
Hôtel de ville, Paris |
Finalement, nous pouvons
tirer deux leçons de la description du bouddhisme par Burnouf. D’une part, les
hommes de science ne sont pas à l’abri des idéologies de leur temps au
point de concevoir un système qui en est imprégné et donc qui les conforte dans
leurs erreurs. La parole d'un expert n'est pas toujours parole de vérité, une parole désintéressée. Or c'est une parole qui compte et peut être à l'origine d'une décision politique cruciale. D’autre part, le bouddhisme est pensé en rapport au christianisme
pour chercher à définir une religion idéale, contraire au christianisme lui-même, aboutissant non seulement à
des confusions mais également à un certain syncrétisme. Tout ce
qui peut servir à ces idéologies ou à cette image idéale est gardé, tout ce qui
s’y oppose est écarté.
Notes et références
[1] Voir Émeraude,
octobre 2020, article « Bouddhismes : malentendus et mensonges,
confusions et contradictions, causes d'un plus grand mal-être ».
[2] Voir Émeraude,
novembre 2020, article « Incompatibilité fondamentale entre le
bouddhisme traditionnel et le christianisme ».
[3] Le terme de « baudhiste » apparaît en français la
première fois en 1740 dans une lettre du jésuite Pons, celui de « bouddhisme » en 1817.
[4] Le pali est une
langue indo-européenne, parlée en Inde. Les textes anciens du bouddhisme sont
conservés dans cette langue. Il est encore utilisé comme langue liturgie dans
le bouddhisme theravada. Burnouf étudie aussi la langue zend, langue iranienne
ancienne, utilisée dans le texte sacrée du zoroastrisme.
[5] Burnouf, La
science des religions : ses méthodes, ses limites, I.
Conditions et principes de la science, 1er décembre 1864,
seconde période, Revue des deux mondes (1829-1871), vol. 54, n°3, www.jstor.org.
[6] Burnouf, La
science des religions : ses méthodes, ses limites, I.
Conditions et principes de la science.
[7] Burnouf, La
science des religions : ses méthodes, ses limites, I.
Conditions et principes de la science.
[8] Burnouf, La
science des religions : ses méthodes, ses limites, II.
Les grandes religions et leurs origines, 15 décembre 1864, seconde
période, Revue des deux mondes (1829-1871), vol. 54, n°4, www.jstor.org.
[9] Burnouf, La
science des religions : ses méthodes, ses limites, II.
Les grandes religions et leurs origines.
[10] Burnouf, La
science des religions : ses méthodes, ses limites, II.
Les grandes religions et leurs origines.
[11] Anne Cheng, Histoire
de la pensée chinoise, dans La voie du Bouddha en Chine, épisode
9, France Culture, 17 mars 2017.
[12] Burnouf, La
science des religions : ses méthodes, ses limites, II.
Les grandes religions et leurs origines..
[13] Burnouf, La
science des religions : ses méthodes, ses limites, II. Les
grandes religions et leurs origines.
[14] Hegel, Leçon
sur la philosophie de la religion, 1827, dans L’idéalisme bouddhique,
Olivier Tinland, Nouvel Observateur hors-série La philosophie du bouddhisme.
[15] Roger Pol-Droit, Le
culte du néant, dans Vacuité occidentale et miroir bouddhique,
Bernard de Becker, sociologue, La revue nouvelle, n°8, août 2004.
[16] Burnouf, La
science des religions : ses méthodes, ses limites, IV.
La diversité des religions, 15 août 1868, seconde période, Revue
des deux mondes (1829-1871), vol. 54, n°4, www.jstor.org.
[17] Burnouf, La
science des religions : ses méthodes, ses limites, IV.
La diversité des religions.
[18] Burnouf, Le
Bouddhisme en Occident, dans Revue des deux mondes, tome 8, 1888,
dans fr.wikisource.org.
[19] Voir Émeraude,
août 2014, « Nazisme et christianisme (1/2) : le "christianisme
positif" ».
[20] Société théosophique
de France, www.theosophie-adyar.com. Adyar est une banlieue de la ville
indienne Chennai dans laquelle a été fondée l’école de la sagesse par la
société théosophique en 1949.
[21] René Guenon, L’homme
et son devenir selon le Vêdânta, chapitre 1er, édition 1947,
1er édition 1925, éditions Kariboo, 2015, https://œuvre-de-rene-guenon-libre.quebec.
[22] Frédéric Lenoir, La
rencontre du bouddhisme et de l’Occident, éditions Fayard, 2014.
[23] Frédéric Lenoir, La
rencontre du bouddhisme et de l’Occident.
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