Des partisans de ces progrès
accusent alors ses opposants d’être anachroniques
et inadaptés à la modernité. Ce sont des « complotistes », des intégristes, des liberticides ! Ils
réveillent aussi les vieilles images d’un moyen-âge inventé au XIXe siècle et
sortent de l’histoire les sombres dossiers de l’Église. Abusant des armes de la
dialectique, séparant le monde entre les bons et les gentils comme au temps de
la guerre froide, ils jettent sur eux les mots diaboliques et les excluent de
l’humanité. Toute résistance est
inacceptable. Ils ne veulent point de tolérance. Ils veulent que tous
acceptent ce qu’ils imposent, que tous se soumettent à leur manière de penser
et de vivre, que tout cela soit considérée comme normal. Mais qu’est-ce l’homme pour changer la
nature ? Le droit humain, a-t-il ce pouvoir prodigieux ? Et leur
démarche est subtile. Si l’avortement était autrefois décrit comme une mesure
exceptionnelle et encadrée pour répondre à des faits aussi exceptionnels, il
est devenu de nos jours un droit inattaquable. En un mot, toute opposition est
dénoncée comme une anormalité. Il est vrai que ces mesures créent de juteux
marchés, d’incroyables investissements et des opportunités d’enrichissement à
ne pas manquer. Mais un tel argument demeure encore moralement incorrect.
Revenons donc au vrai sujet,
c’est-à-dire à la notion de « vie ». Celle-ci n’est guère
appréciée par les scientifiques puisqu’elle n’est ni observable ni quantifiable. Ils cherchent plutôt à connaître les phénomènes de la vie,
c’est-à-dire à ses manifestations matérielles et donc mesurables. En outre, les
sciences de la vie n’ont pas pour objectif de dire ce que sont les choses en
elles-mêmes mais de les décrire et
de les expliquer dans des
circonstances données au moyen de
théories. Néanmoins, elles ont besoin de définitions sans lesquelles il
n’est guère possible de s’entendre et de formuler des hypothèses
compréhensibles. Les sciences ne cherchent pas à s’interroger sur le sens des
termes qu’elles emploient de manière pragmatique.
Dans de nombreuses études,
la notion de « vie » est
classée en trois grandes catégories qui correspondent à trois explications. La
première interprète la vie comme « animation »,
la seconde comme « matérialiste »
et la dernière comme « organisation ».
Chacune
de ses interprétations distingue les êtres vivants et non-vivants sur des
critères différents : distinction ontologique (animisme), degré
de complexité de l’être (matérialisme) et distinction épistémologiques (organisation).
La conception animiste
tradition de la vie
Dans son traité sur l’âme,
Aristote développe sa philosophie à partir de l’observation et des différences
entre les êtres vivants et non-vivants puis au sein du monde vivant à partir
des facultés des êtres vivants. C’est ainsi qu’il détermine trois entités selon
la nature de l’être vivant : l’âme végétative, sensitive et
rationnelle. La vision animiste de la
vie est en effet défendue par l’aristotélisme
mais aussi par le christianisme
ainsi que par les différentes formes de vitalisme
qui se sont développées à partir du XVIème siècle. Des médecins et des savants
y adhèrent sans difficulté. Nous retrouvons encore la définition
aristotélicienne de la vie dans le Dictionnaire de médecine de J.
Capuron de 1806. L’âme est en effet définie comme le « principe interne de toutes les opérations
des corps vivants ; plus particulièrement du principe de la vie dans le
végétal et dans l’animal. L’âme est simplement végétative dans les plantes et
sensitive dans les bêtes ; mais elle est simple et active, raisonnable et
immortelle dans l’homme. »[1]
Une vision longtemps
dominatrice puis contestée à partir du XVIe siècle
La conception de la vie
animiste selon les principes aristotéliciens et chrétiens a dominé de longs
siècles dans notre civilisation. Mais, elle est remise en cause par Descartes,
qui définit l’âme humaine comme une substance spirituelle et réduit la vie au
fonctionnement du corps[2],
puis par Thomas Willis (1661-1675) qui distingue deux âmes, l’une de nature
spirituelle, l’autre corporelle. Ce sont deux opposants à l’aristotélisme.
Mais, à partir du XIXe siècle, cette vision animiste de la vie perd son
influence dans les sciences de la vie : la vie et tout ce qui a trait à elle sont réduites à de la pure
matérialité... L’âme finit aussi par désigner l’ensemble des fonctions du
cerveau ou encore nos émotions, notre conscience, notre moi. L’âme perd en
effet son rôle pour devenir un concept, un objet philosophique. Notons
qu’il est difficile de traiter l’âme sans évoquer la vie, et vice-versa…
Des visions animistes
multiples
D’autres la caractérisent en fonction de la finalité. Ils ne
cherchent pas à caractériser les êtres animées et inanimés, mais plutôt les
êtres vivants et morts. Bichat définit ainsi la vie comme « l’ensemble des fonctions qui résistent à la mort ». Elle
est une force qui s’oppose à la corruption et tend à conserver le corps voyant.
C’est ainsi qu’elle est interprétée comme un
élément vital pour tout vivant. C’est pourquoi cette conception porte le
nom de vitalisme. Stahl en est probablement le représentant
le plus radical. Elle est aussi défendue par la faculté médicale de
Montpellier, surtout par Paul-Joseph Barthez
(1734-1806), médecin et professeur d’anatomie et de botaniste. Dans son traité Nova
doctrina, il examine toutes les fonctions du corps humain et indique
pour chacune d’elles le rôle joué par le principe vital. Tous les phénomènes
physiques de la vie sont ainsi sous la dépendance d’un principe supérieur qui
coordonne au niveau local mais aussi dans la totalité du corps. Ce principe
vital n’est pas l’âme, qui est réduite à la volonté.
Plus proche de nous, le
philosophe Canguilhem (1904-1995), considéré
comme un des représentants du vitalisme moderne, présente le principe vital
comme un concept qui s’oppose aux visions mécanistes de la vie. Le vitalisme apparaît
alors comme une attitude philosophique.
Les visions
« matérialistes » de la vie
Selon des doctrines iatrophysiques[6],
la vie n’est qu’un fonctionnement mécanique, un ensemble de rouages et de
ressorts (iatromécanisme), ou encore une suite de réactions chimiques
(iatrochimisme), voire un système hydraulique ou encore thermique. Des
découvertes scientifiques sont l’occasion de faire varier cette conception de
la vie au gré des modes ou de l’enrichir, la rendant alors de plus en plus
complexe. Si Descartes voit encore en l’homme une substance spirituelle qui est
l’âme, La Mettrie et bien d’autres oublient vite cette substance pour le réduire
à l’homme machine. La vision mécaniste de la vie domine surtout le XIXe siècle,
emportée par le vent du rationalisme qui touche toutes les sciences.
Des scientifiques du XVII et
du XVIIIe siècle sont parfois considérés à tort comme des partisans de
l’iatromécanisme[7].
Leurs connaissances du corps qui résultent de leurs observations et
expérimentations sont représentées sous forme de modèle afin de les traduire de
manière simple, distinguant bien ce qui relève de la réalité et du support
pédagogique. Ils ne confondent pas leur modèle mathématique ou physique avec la
réalité. La modélisation du corps leur apparaît ainsi comme une méthode
efficace et propre à matérialiser les résultats de leurs découvertes
scientifiques. Ils sont profondément convaincus
de la doctrine chrétienne de la vie.
En dépit d’un succès
évident, la vision mécaniste de la vie se heurte à un problème qu’il ne peut
résoudre. Elle se trouve en effet dans l’impossibilité d’expliquer la formation des
organes et des composants de l’être vivant. « En somme, le mécanisme, c’est la théorie du fonctionnement des machines
construites, vivantes ou non, mais non de la construction des machines. »[8]
La vision organisationnelle
de la vie
Lamarck
développe une théorie de la vie selon laquelle elle est une organisation qui s’oppose à la mort et tend à se déployer. Il imagine alors
que cette organisation ne peut qu’être progressive,
simple dans la cellule puis se
complexifiant au fur et à mesure en s’assemblant les unes aux autres pour
donner organes et membres. Ainsi, contrairement à la vision mécaniste de la
vie, la vision organisationnelle prétend
expliquer comment la vie se développe, formant organes et corps. Dans la
théorie de Lamarck, notons que l’âme, purement matérielle, désigne la chaleur,
« mère des générations »[10],
que produit la lumière, « principe
de l’organisation et du sentiment et
de la pensée ». Sa pensée est néanmoins floue. Parfois, il exprime une
position plutôt vitaliste[11].
Nous songeons alors à la théorie des cellules, que nous
apprenons encore à l’école. Cette théorie
considère les cellules comme des « briques élémentaires
» d’une maison qui s’assemblent les unes aux autres pour constituer progressivement
le corps vivant. L’image est simple et nous renvoie à une réalité audible. Mais
nous savons aujourd’hui que la cellule est une entité aussi complexe que le
corps lui-même. Elle est alors souvent comparée à une usine. Chaque partie du
corps vivant est en fait une machine en elle-même aussi sophistiquée que le
tout. Cette constatation nous éloigne du modèle de la machine qui se compose
d’éléments simples pour en former peu à peu un tout complexe par une force dont
nous ignorons la nature. Les découvertes scientifiques nous révèlent en fait la simplicité de nos modèles et nous
dévoile notre profonde ignorance.
Nous confondons souvent nos représentations, c’est-à-dire l’objet pensé, avec
la réalité, c’est-à-dire l’objet réel. Cependant, au XXe siècle, cette
conception de la vie persiste. « La vie
est le mode de raisonnement de mouvement de la matière parvenue à un degré
convenable de complexité et d’organisation. »[12]
Le corps vivant, un système
complexe
Comme le souligne Kant,
l’être vivant n’est pas simplement une organisation vivante, elle est surtout un corps auto-organisateur. Chaque
partie du corps vivant fonctionne en fonction des autres, chaque partie n’ayant
de sens qu’en fonction du tout. Le corps vivant est alors vu comme un ensemble
de fonctions, une sorte de société où chaque organe concourt à l’ordre général
comme si l’ensemble était solidaire de tous. Notons que le terme d’organisme
s’applique aussi bien à un corps vivant qu’à une organisation.
Mais, si nous concevons la
vie comme une auto-organisation, nous serions tentés de concevoir l’homme comme
nous concevons la société et de construire nos connaissances sur la vie selon
un modèle de la société. L’être
vivant apparaît alors comme une société de cellules à la fois autonomes et
subordonnées, dont chacune accomplit un rôle spécifique. De même, l’image qui
compare la cellule à l’usine nous renvoie à une société très organisée dédiée à
la production.
La vision organisationnelle de
la vie s’enrichie encore au XXe siècle par d’autres théories qui renforcent
l’idée que l’homme est un système programmée,
structuré, dynamique dont les composants se déterminent les uns les autres
par des rapports tout en formant un tout, se régulant les uns les autres. Nous
pouvons citer les théories thermodynamique, génétique, moléculaire ou encore
cybernétique[13].
La vision organisationnelle
de la vie surpasse la vision matérialiste en y introduisant la notion du temps
ou encore l’histoire. Elle contribue ainsi au développement de l’évolutionnisme…
Des définitions empiriques,
voire biaisées
La notion de « vie » est aussi généralement décrite en fonction de capacités ou de
conditions nécessaires et suffisantes pour distinguer les êtres vivants des
autres êtres. L’enseignement le plus simple cite les fonctions de
reproduction, de déplacement, de nutrition ou encore de croissance. Nous
pouvons ajouter à cette liste la capacité de se réparer, la variabilité, la
présence de certains éléments caractéristiques, etc. Ce sont des éléments observables qui doivent
nous permettre de reconnaître les êtres vivants. Ils sont aussi des critères de classification au sein
des êtres vivants. Cela reste en fait très
empirique. Ils ne permettent guère de classer de manière satisfaisante
l’ensemble des êtres vivants tant ils sont complexes et divers. Cela illustre
sans-doute le projet démesuré de pouvoir
maîtriser la nature dans sa totalité.
Enfin, la définition de la
« vie » est fortement influencée par le contexte scientifique ou
philosophique dans lequel elle est formulée. Elle se fonde sur des concepts
fondamentalement liés à des théories, voire à des idéologies. En plein siècle
du rationalisme et de l’industrialisation, la vision mécaniste de la vie
s’impose naturellement avant que l’évolutionnisme la remplace par une vision
organisationnelle. Les doctrines sociales ne sont pas sans influence sur la
théorie cellulaire quand le développement de la cybernétique contribue à faire
évoluer la notion de vie sous un aspect informationnel. N’oublions pas que
l’objet étudié, c’est-à-dire l’homme, est aussi celui qui étudie, l’homme…
Des notions face aux mêmes
questions
En dépit de ces différences,
ces notions de la vie soulèvent toutes les mêmes questions sous des aspects
différents. Un être ne peut être animé de la vie s’il n’existe pas une cause ou
une chaîne de causes qui explique cette animation. Il n’y a pas de mouvement
sans moteur. La notion animiste de la vie nous renvoie nécessairement à une cause première, à un premier moteur. Est-il aussi
possible que l’animation soit sans but ? Une machine ne peut non plus être
pensée sans concepteur ni finalité.
Elle est avant tout fabriquée pour faire quelque chose, pour être utile. Une
organisation ne se conçoit pas non plus sans
intelligence, surtout lorsqu’elle est capable de s’autoréguler. Elle peut
aussi évoluer, s’étendre, se complexifier. Nous constatons donc que toutes ces
notions soulèvent nécessairement la
question de l’origine de la vie mais aussi celle de sa finalité.
Pour répondre à ses
questions, les visions mécanistes et organisationnelles de la vie renvoient
nécessairement l’origine de la vie à la matière. Or, celle-ci est soit
entièrement soumise à des lois invariables et donc déterminée comme toute
machine peut l’être, soit incapable d’organisation, encore moins source
d’inspiration d’une moindre organisation. Le
passage de la matière au vivant porte alors des contradictions difficilement
tenables. Ces deux visions doivent chercher à bien distinguer les êtres
vivants des êtres non vivants sans rompre leur continuité. La notion animaliste
de la vie porte aussi une difficulté qui réside dans l’union de l’âme et de la
vie alors que leur nature est différente. La distinction entre les êtres animés
et les êtres inanimés est assurée mais il est difficile d’expliquer les
relations entre la matière et l’immatériel. Aucune des notions ne parvient en
fait à expliquer comment un être vivant est finalement vivant. Les savants
décrivent comment l’être vivant fonctionne ou est organisé mais restent
impuissant à dire ce qu’est la vie.
Une notion plus riche en
vitalité
Il est vrai que plus le
concept est manipulable par l’esprit, plus celui-ci peut se déployer avec
vigueur. La notion animiste est plus insaisissable pour l’esprit puisqu’elle
refuse toute quantification, toute décomposition, toute emprise d’opérations.
Elle garde ses mystères à tous les outils que nous pouvons concevoir. …
En intégrant le temps dans
sa définition, la notion organisationnelle a aussi l’avantage de répondre à la question qui nous tourmente, c’est-à-dire de l’origine de la
vie. Nombreuses sont en effet les explications qui tentent de décrire le
processus de la formation de la vie depuis une matière organique jusqu’aux
êtres que nous contemplons aujourd’hui. « La vie elle-même peut être définie comme une forme d’organisation de la
matière qui se déploie sous la forme d’un processus historique et dont tous les
objets fonctionnels peuvent être qualifiés de vivants. »[15]
La notion mécaniste reste soumise à des lois intemporelles et universelles,
c’est-à-dire statiques, bien au contraire du processus d’évolution.
En outre, contrairement à la
notion mécaniste de la vie, la notion organisationnelle a l’avantage, non
seulement de fabriquer des robots qui s’éloignent de la machine mais de faire
évoluer les hommes, voire de les créer. Elle autorise la biotechnologie…
Mais, est-ce la bonne
voie ? Apporte-elle de bonnes réponses ? Le but d’une science
est-elle de se développer en de multiples branches et de nourrir des
recherches ? Si elle se réduit à nous procurer un plus grand confort par
le progrès matériel ou une plus grande puissance par de nouvelles technologies
et donc de puissance, elle ne peut être alors parole de vérité…
Conclusions
Nous oublions souvent que
les termes que nous employons pour désigner ou représenter la vie sont souvent
associés à une conception philosophique de la vie. De même, le savoir se
construit selon des doctrines qui ne relèvent pas de la science. Il est alors
difficile de concevoir une théorie scientifique portant sur la vie en la
dégageant de toute philosophie. Ainsi, en étudiant une théorie sur la science
de la vie, nous devons impérativement saisir la doctrine philosophie à laquelle
elle est attachée.
Cette vision conditionne
aussi la recherche elle-même. Plus elle la rend féconde, non en vérité mais en
potentialité, plus elle est acceptée par la communauté qui se fixe ainsi un
chemin à suivre. Elle doit faire « avancer
la recherche » comme elle doit désormais se montrer utile ou encore
rentable pour la société. C’est ainsi que nous nous égarons quand nous croyons
que les sciences sont capables de nous dire ce qu’est la vie. Elles
construisent avant tout des modèles homogènes et utiles. Puis, plus une théorie
donne sens à une science, plus les scientifiques l’acceptent. L’introduction de
la seule physique dans la conception de la vie a permis aux biologistes de se
détacher de la philosophie. L’introduction du temps et de l’histoire dans la
biologie a permis ainsi à cette science de se démarquer des sciences physiques.
Elle devient ainsi autonome tout en se dotant de belles lettres de noblesses…
Un fait nous surprend enfin.
Il est même paradoxal. Il est même terrifiant.
Depuis les années 1990, les questions sur la vie n’ont jamais été aussi
nombreuses comme en témoignent les ouvrages, les conférences, les documents qui
se multiplient. Les biotechnologies, la biochimie, la manipulation des gênes,
la transformation du corps selon nos goûts, la transhumance, etc., soulèvent de
plus en plus de question. Or, dans la seconde moitié du XXe siècle, selon le
médecin François Jacob, « on
n’interroge plus la vie aujourd’hui dans les laboratoires ». L’homme
s’est doté d’un pouvoir extraordinaire et terrible sur la vie alors qu’en même
temps, dans les laboratoires, la conscience en la vie semble disparaître. Vidée
de sa réalité, la vie n’est plus qu’un objet de manipulation au profit de
l’homme et de ses intérêts de puissance…
Notes et références
[1] Capuron, Dictionnaire
de médecine, 1ère édition.
[2] Voir notamment Émeraude,
mai 2021, article « Descartes, une nouvelle conception de l'homme, de
l'âme et de la vie».
[3] Voir Émeraude,
mars 2021, article « L'homme, l'union d'un corps naturel et d'une âme
rationnelle. Il n'est ni un corps, ni une âme, encore moins deux entités
juxtaposées qui s'ignorent... ».
[4] Voir Émeraude,
juin 2021, article « La conception mécaniste du corps : méthode ou
philosophie, modèle ou réalité ? ».
[5] Voir Émeraude,
juin 2021, article « La Mettrie (1/3) : un "bel esprit" au
venin redoutable. » et les deux autres articles.
[6] Voir Émeraude,
juin 2021, article « La conception mécaniste du corps : méthode ou
philosophie, modèle ou réalité ? ».
[7] Voir Émeraude,
juin 2021, article « La conception mécaniste du corps : méthode ou
philosophie, modèle ou réalité ? ».
[8] Canguilhem,
article « Vie », Encyclopaedia Universalis, 1989.
[9] Charles Bonnet dans La
Palingénésie philosophique, 1769, dans article « Vie », Canguilhem.
[10] Lamarck, Recherche
sur l’organisation des corps vivants, p. 102.
[11] Voir Émeraude,
septembre 2012, article « Lamarck
et l'ordre des choses ».
[12] Kahane, La
vie n’existe pas, éditions Rationalistes, Paris, 1962.
[13] « science qui utilise les résultats de la
théorie du signal et de l’information pour développer une méthode d’analyse et
de synthèse des systèmes complexes ».
[14] Voir Émeraude, juin
2021, article « L'homme de Descartes, une rupture lourde de conséquences ».
[15] Patrick Forterre,
institut Pasteur, université de Paris-Sarclay, De la matière organique à la vie,
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