Mais, de nos jours, nos
contemporains ont plutôt tendance à brûler ce qu’ils vénéraient autrefois,
passant d’un amour extrême à une exécration aussi insensée. Ce génie national a
en effet perdu son aura. Ses erreurs, notamment en matière scientifique, ne
sont plus occultées. Cependant, nous ne pouvons pas ignorer son influence
considérable dans la philosophie et les sciences. Il est en effet un des
pères de l’esprit moderne, en particulier d’une manière de penser la vie et
l’homme, lourde de conséquences et porteuses d’erreurs et d’un drame que nous
vivons de nos jours. Une apologétique chrétienne ne peut guère l’ignorer.
Généralement, les défenseurs
de la foi voient en Descartes le responsable du rationalisme du XIXe
siècle mais s’il a certainement contribué à développer le « culte de la raison » par sa méthode
qui fonde la vérité sur la raison seule, nous ne pouvons pas ignorer son
anthropologie qui a profondément révolutionné la manière de penser et de vivre
au point de s’opposer radicalement au christianisme. Sa doctrine ne peut
donc laisser indifférente l’apologétique chrétienne …
L’homme cartésien
L’âme est désignée par le
terme de « mens », qui
signifie « esprit ». Elle n’est
plus désignée par le terme d’« anima »,
qui nous ramène au principe de vie. L’âme
n’est donc plus définie comme principe de vie. Elle n’est qu’une « chose qui pense », indépendamment
du corps. Descartes permet alors de définir le corps vivant sans recourir à un
principe extérieur. L’âme n’est que pure pensée. Elle est par conséquent
indivisible, « pure substance »[3],
incorruptible et donc immortelle. Il en déduit donc que l’animal, qui ne pense pas, n’a pas d’âme.
Descartes réduit aussi le
« je » ou le « moi », c’est-à-dire la conscience,
à l’âme. Vouloir, sentier, imaginer sont des pensées au même titre que le
doute. L’homme est donc une chose qui pense. « Examinant avec attention ce que j‘étais, et voyant que je pouvais
feindre que je n’avais aucun corps […],
je connus de là que j‘étais une substance dont toute l’essence ou la nature
n’est que de penser, et qui pour être n’a besoin d’aucun lieu ni ne dépend
d’aucune chose matérielle, en sorte que ce moi, c’est-à-dire l’âme par laquelle
je suis ce que je suis, est entièrement distincte du corps, […] et qu’encore qu’il ne fût point elle ne
laisserait pas d’être tout ce qu’elle est. »[4]
Qu’est-ce que le corps selon
Descartes ?
S’il n’est que matière et
donc quantifiable, le corps relève alors
uniquement de la physique. Il est une sorte de machine constituée de pièces
et de rouages, régie par des lois de mouvement. Ainsi peut-il faire l’objet de démonstration
mathématique. « La nature
corporelle […] est l’objet de la
géométrie »[6].
Pour Descartes, l’âme n’est donc
qu’une chose qui pense alors que le corps vivant n’est qu’une simple machine
déterminée par sa mécanique interne, une machine identique par nature à tous
les autres corps vivants. Descartes conclut donc à une forte distinction entre
le corps et l’âme au point que ces deux « substances » sont radicalement
de nature opposée.
Interactions entre l’âme et
le corps
Descartes définit les
passions comme « des perceptions, ou
des sentiments ou des émotions de l’âme, qu’on rapporte particulièrement à
elle, et qui sont causées, entretenues et fortifiées par quelques mouvement des
esprits. »[9]
L’âme est influencée par le corps par les impressions qu’elle pâtit ou les
sentiments qu’elle reçoit de l’action du corps. Elle est ainsi soumise à la
passion qui résulte du mouvement du corps. Néanmoins, elle est de nature bonne.
Elle permet en effet de savoir ce qui est bon ou nuisible au corps,
c’est-à-dire ce qui lui est profitable. Par leur excès, le corps peut nuire
à la pensée et donc à l’âme.
Pour tirer partie des
passions, non comme un maître mais plutôt comme un capitaine qui les dirige, il
est alors nécessaire de les connaître et de se maîtriser afin de nous détourner
des vains désirs et ne vouloir que ce qui dépend de nous et nous est utile au
point de parfaire la séparation qui existe entre l’âme et le corps.
Ainsi, Descartes traite de la morale. « Parce que ces passions ne nous peuvent
porter à aucune action que par l’entremise du désir qu’elles excitent, c’est
particulièrement ce désir que nous devons avoir soin de régler ; et c’est
en cela que consiste la principale utilité de la morale. »[10]
Une technique morale est alors à acquérir pour discerner ce qui relève de
notre intérêt. Les remèdes contre les passions consistent tous en un usage
de la volonté éclairée par le maximum de connaissances, et en dernier lieu par
la connaissance de notre propre volonté que Descartes appelle générosité, à la
fois passion et vertu. Finalement, l’âme intervient aussi sur le corps…
Le problème cartésien, une
découverte de Descartes ?
En outre, qui pourrait
croire que les philosophes qui ont précédé Descartes ont ignoré les difficultés
que présente l’union de l’âme et du corps ? Il est vrai que pour notre
grand génie national, rien ne compte avant lui. Qui avant lui a été capable de
philosopher, c’est-à-dire de « parvenir
à la sagesse », ou dit autrement de « chercher les premières causes et les vrais principes dont on puisse déduire
les raisons de tout ce qu’on est capable de savoir ? Toutefois je ne sache point qu’il y en ait eu jusqu’à présente à qui ce dessein
ait réussi. »[12]
Ainsi, Descartes se décrit comme l’homme
providentiel, chargé de manifester la vérité et de fournir la méthode
indispensable et unique pour atteindre la vérité. Ces démonstrations « sont telles, que je ne pense pas qu’il y ait
aucune voie par où l’esprit humain en puisse jamais découvrir de meilleure »[13].
Or, comme nous l’avons déjà
évoqué, non seulement les philosophes antiques mais aussi ceux qui les ont
suivis, y compris les scolastiques, ont également souligné la difficulté que
présente l’union du corps et de l’âme dans l’homme. Si certains d’entre eux
l’ont qualifiée de mystérieuse, d’autres ont présenté des solutions plus ou
moins solides. Cependant, et c’est sans-doute l’originalité de Descartes, ces prédécesseurs n’ont jamais associé dans
une même conception de l’homme le dualisme que présenteraient le corps et l’âme
et leur union substantielle. Soit les philosophes établissent ce dualisme
mais présentent l’homme comme un composé contre-nature, qui résulterait d’une
faute et donnerait lieu à son expiation[14],
soit ils décrivent une dualité dans l’homme de deux entités non substantielles,
ce qui rend l’union naturelle. Une anthropologie qui présente le dualisme et
l’union tels qu’ils sont décrits par Descartes demeure inimaginable pour les philosophes qui l’ont précédé en raison de sa contradiction. Un
mystère est certes incompréhensible pour l’homme parce ce qu’il dépasse ses
limites et ses incapacités naturelles mais il ne s’oppose pas à la raison. En unissant
dans une même théorie deux idées contradictoires, nous ne sommes pas face à un
mystère mais à une erreur. La solution que Descartes nous donne est donc naturellement source de difficultés.
Elle ne résolve rien…
Mécanisation et métaphysique
Cependant, Descartes mêle de la métaphysique dans son système.
Selon certains commentateurs[17],
cela révèle une évolution de sa pensée. Il aurait d’abord cherché à répondre à
ses questions par la science seule puis il aurait découvert que la science ne pouvait être pensée sans la
métaphysique. Notons cependant que Descartes livre sa définition dans un
même livre, qui, par conséquent, traduit une unité de pensée, qui certes résulte
d’une évolution de son système mais ne se livre pas de manière graduelle.
Descartes introduit dans sa
conception de l’homme un vocabulaire philosophique en usage en son temps.
Les termes qui lui permettent de définir l’âme et le corps ainsi que leur
union, ceux de « substances »
et de « formes substantielles »,
relèvent en effet de la scolastique, ce qui peut expliquer de nombreux
malentendus. Ces termes employé dans un traité considéré comme scientifique en
est un exemple caractéristique d’une possible confusion des genres…
Du dualisme cartésien à la
distinction des connaissances
Descartes nous explique aussi
que « les choses qui appartiennent à
l’union de l’âme et du corps, ne se connaissent obscurément par l’entendement
seul, ni même par l’entendement aidé de l’imagination ; mais elles se
connaissent très clairement par les sens. »[18]
Ainsi, « en s’abstenant de méditer
et d’étudier aux choses qui exercent l’imagination, qu’on apprend à concevoir
l’union de l’âme et du corps »[19].
L’étude de l’expérience est alors seule capable de connaître l’union de l’âme
et du corps. Le dualisme cartésien impose donc une séparation de la connaissance.
Ainsi, nous en déduisons
comme certains commentateurs[20],
que « la connaissance de la
distinction et celle de l’union se réfèrent à des savoirs différents, le
premier à la raison, le second au sentiment. »[21]
La connaissance de l’âme et du corps relèvent de deux savoirs différents, la première de la métaphysique, la seconde de
la physique. Chacun étudie son objet à part.
Cependant, dans toute
connaissance, il y a nécessairement un ordre. Descartes n’échappe pas à cette
nécessité. Pour lui, le savoir par l’entendement,
c’est-à-dire par la raison, est premier par rapport à la connaissance
acquise par le sentiment.
Or, selon sa propre méthode,
comme l’union est claire et évidente pour tous, elle est une vérité alors que
le dualisme nécessite une longue démonstration. Comme l’affirme en effet Descartes,
son « principal dessein était de
prouver la distinction qui est entre l’âme et le corps. »[22]
Effectivement, ses Méditations insistent essentiellement sur le dualisme, rendant
secondaire l’idée de l’union du corps et de l’âme. L’ordre des connaissances qu’il
définit lui-même serait donc remis en
cause par sa propre méthode, ce qui conduit alors à la contradiction.
Des savoirs selon des vues
différentes ?
Cependant, si cette
explication est subtile, notons que Descartes ne fait pas cette distinction. Sa
conception de l’homme telle qu’il définit n’est pas ce qu’il pense de l’homme
sous différents aspects comme deux images d’une même réalité qu’il décrit selon
des perceptions différentes mais elle définit l’homme tel qu’il croit être
en réalité et avec certitude.
Finalement un défaut
logique ?
Pouvons-nous expliquer la
contradiction que présentent les deux thèses de Descartes par leur lecture
erronée et donc par l’interprétation que nous pouvons tirer de ses
œuvres ? Nous chercherions alors l’erreur dans notre compréhension de sa
pensée au lieu de la trouver dans la
philosophie de Descartes en elle-même de peur peut-être « de faire apparaître un défaut de logique
dans les Méditations, en voulant
restituer fidèlement la pensée de Descartes. »[24]
Pouvons-nous finalement sauver Descartes de la contradiction ? L’enjeu n’est
pas anodin. En effet, un système qui contiendrait une contradiction de cette
nature est nécessairement rejetable.
Il ne s’agit donc pas de
savoir comment nous devons lire la pensée de Descartes et d’inventer une
interprétation qui la rendrait acceptable mais comment lui-même il s’exprime et
la présente. Il s’agit donc d’étudier la doctrine de Descartes en elle-même,
dans l’œuvre qu’il a écrite pour la présenter, sans chercher à justifier une
logique interne par une interprétation subtile. Or, « construite avec une rigueur logique absolue, la métaphysique des
Méditations n’en aboutit pas moins à
ce que l’on peut appeler le paradoxe cartésien. »[25]
Et comme dans toute œuvre,
il est bien plus utile de la situer dans son époque pour bien la comprendre au
lieu de chercher une réponse dans notre intelligence et dans un regard d’une
autre époque. Les différentes interprétations pour justifier l’anthropologie
cartésienne sont néanmoins révélatrices d’une faiblesse dans la pensée de
Descartes, c’est-à-dire le mélange de dimensions du savoir sans imposer un
ordre cohérent.
Une pensée encore dépendante
de la scolastique
Revenons sur ces deux thèses
contradictoires telles qu’elles sont donc exprimées. Descartes emploie les
termes « substance » et
« substantielle » pour
désigner respectivement l’âme ou le corps et leur union. Comme nous l’avons
déjà noté, ce sont des mots qui proviennent de l’enseignement scolastique. Or
Descartes remet en cause justement l’aristotélisme sur laquelle s’appuie la
pensée scolastique de son temps pour présenter le dualisme tout en nous
renvoyant vers elle pour comprendre l’union de l’âme et du corps. « Ce philosophe, dont toute la métaphysique
vise à dissoudre les formes substantielles, parce que nous n’en avons aucune
idée, nous renvoie donc à l’idée que nous en avons lorsque nous lui demandons
comment nous représenter l’union de l’âme et du corps. »[26]
Cette position contient donc une contradiction difficilement tenable pour le
lecteur…
Le terme de « substance »
bien difficile à saisir
Revenons donc sur le terme
de « substance » telle
qu’est définie par Descartes. Notons qu’il évolue et prend différents sens
selon le livre, voir selon les chapitres dans lequel il est employé.
La pensée de Descartes et
ses contradictions ont fait l’objet de nombreuses interrogations et objections
de la part de ses contemporains. Pour répondre aux questions qu’elles soulèvent,
Descartes précise que « le propre et
la nature des substances » est de « s’exclure mutuellement l’une de l’autre ». Puisque le corps
est différent de l’âme, il forme une autre substance. Par conséquent, la
définition de « substance »
elle-même implique non seulement une distinction mais une opposition.
Une définition enfin
trouvée ?
Enfin, dans ses Réponses
au Secondes Objections, Descartes nous donne une nouvelle définition de
substance : « toute chose dans
laquelle réside immédiatement comme dans son sujet, ou par laquelle existe
quelque chose que nous concevons, c’est-à-dire quelque propriété, qualité, ou
attribut, dont nous avons en nous une réelle idée. »[29]
Une « réelle idée »
est-elle une idée qui porte sur une chose qui existe réellement en dehors de
notre esprit ?
Dans ses réponses à la
troisième objection, Descartes précise encore que « nous appelions de divers noms ces substances que nous connaissons être
les sujets de plusieurs actes ou accidents entièrement différents »[30].
Ainsi, le corps est la substance en laquelle résident des actes corporels,
comme « la grandeur, la figure, le
mouvement, et toutes les autres choses qui ne peuvent être conçus sans une
extension locale ». De même, la substance qui pense est celle dans
laquelle résident les actes appelés intellectuels. Ainsi, selon ses
propres dires, Descartes définit « deux
concepts clairs et distincts de ces deux substances ». Enfin, « par le nom de Dieu, j’entends une substance,
c’est-à-dire j’entends que Dieu existe ». L’acte propre de Dieu serait
donc d’exister.
La
substance est donc seulement connue par ses propriétés, et
de manière immédiate. « Car nous n’avons point d’autre idée de la
substance précisément prise, sinon qu’elle est une chose dans laquelle existe
formellement, ou éminemment, ce que nous concevons, ou ce qui est objectivement
dans quelqu’une de nos idées, d’autant que la lumière naturelle nous enseigne
que le néant ne peut avoir aucun attribut réel. »[31]
Sans ses attributs, la substance n’est pas connaissable. L’un de ses attributs
constitue sa nature ou son essence, par l’exemple l’étendue pour le corps, la
pensée pour l’âme. Sans ces attributs, la substance ne peut exister ni être
conçue.
Finalement, nous pouvons
conclure que la substance est une chose
réelle dont les propriétés ou actes peuvent être clairement conçus en nous.
Les substances se distinguent les unes des autres par opposition. Or, selon
cette définition, l’homme est-elle une substance ? Ses propriétés sont
aussi bien corporelles qu’intellectuelles, toutes deux opposées. Dans sa
réponse aux troisièmes objections, il en distingue en effet uniquement trois substances : âme, corps et Dieu.
Des distinctions subtiles
Or, dans le sens
scolastique, la substance est un terme bien précis. Elle est ce qui existe par soi-même. Mais pour
Descartes, une substance est finalement l’idée
que nous faisons d’une chose qui existe. Elle est dite complète lorsqu’elle
est pensée en elle-même et incomplète quand elle se rapporte à une autre.
Cependant, l’âme et le corps peuvent être pensés sans qu’elle ne se rapporte à
l’homme ou respectivement au corps et à l’âme alors que l’homme ne peut être
conçu sans âme ni corps. Est-ce que l’union de l’âme et du corps n’est pas
finalement la propriété de l’homme sans laquelle l’idée de l’homme n’est pas
concevable ?
L’être
dont parle Descartes n’est donc pas l’être réel, tel qu’il existe en réalité,
l’être en soi, mais tel qu’il est pensé. La difficulté est alors
d’opérer la jonction entre les idées et les choses, de passer des idées que nous faisons des choses aux choses en
elles-mêmes.
Mais toutes nos hypothèses
semblent s’écrouler avec les Principes de la Philosophie (1644) publiés
après les Méditations. Descartes fait en effet une nouvelle
distinction ! Il distingue Dieu comme substance en tant qu’indépendante
puis la substance créé comme ne pouvant exister sans quelques autres, sans
aucune chose créée mais dépendante de Dieu. Nous ne sommes plus désormais de l’idée de la chose mais de la chose
elle-même. Ainsi, la notion de substances change encore de sens. En outre,
les choses qui dépendent d’autres choses créées sont désormais appelées
attributs, propriétés, qualités. Or, la substance est dépendante des attributs
puisqu’elle ne peut être conçue ni exister sans elle. La substance ne serait-elle
finalement qu’un attribut ?
Conclusions
Le fait enfin d’introduire
des notions de scolastique dans un système qui le récuse apporte aussi un
certain trouble. Selon Leibniz, l’introduction de la notion de forme
substantielle, terme scolastique, apparaît alors comme un stratagème. La
localisation de l’âme dans la glande pinéale a aussi provoqué la stupéfaction
de Spinoza.
Finalement, Descartes
« nous fait violence sans nous
éclairer ». Ses contradictions ne sont pas étonnantes mais en dépit de
ses contradictions, qui rendent ses thèses difficilement tenables, son système
a été suivi, complété et a donné lieu à la philosophie moderne. Sans doute, la
volonté de quitter la pensée scolastique et son approche rationaliste en ont
été les principaux moteurs d’un vaste mouvement non seulement philosophique
mais aussi scientifique. En rompant avec l’idée de l’âme comme principe de vie,
la réduisant finalement à la conscience, et en insistant fortement sur le
dualisme entre le corps et l’âme, Descartes a aussi fortement contribué à
séparer deux domaines de connaissance, la philosophie et la science, à les
rendre indépendantes, ce qui n’est pas sans conséquence sur notre vie
quotidienne. Que devient en effet l’homme si l’âme n’est plus principe de vie,
si son corps n’est qu’une machine qui fonctionne d’elle-même, séparée de l’âme ?
Notes et références
[1] Mercier Désiré, La
psychologie de Descartes et l’anthropologie scolastique, dans Revue
néo-scolastique de philosophie, 3ème année, n°10, 1896, www.persee.fr.
[2] Descartes, Méditations
métaphysiques, Méditation sixième.
[3] Descartes, Abrégés
des six méditations, dans Œuvres de Descartes, texte établi
par Victor Cousin, 1824, tome I.
[4] Descartes, Discours
de la méthode, 4ème partie, livre de poche, 1973.
[5] Descartes, Traité de
l’homme, édition de la Pléiade, dans Descartes, Le corps de l’animal et le corps
de l’homme, cours de Jacqueline Morne sur Descartes : Le corps de
l’animal et le corps de l’homme, mis en ligne le 19 avril 2004, lu le
11 avril 2021, pierre.campio2.free.
[6] Descartes, Méditations
métaphysiques, Méditation sixième dans Œuvres de Descartes.
[7] Descartes, Lettre
à Régius, janvier 1942.
[8] Descartes, Abrégés
des six méditations, dans Œuvres de Descartes.
[9] Descartes, Les
passions de l’âme, 1ère partie, n°27, Œuvres de Descartes.
[10] Descartes, Les
passions de l’âme, 2ème partie, n°144.
[11] Jaegwon Kim, Philosophy
of Mind, 2ème édition, Boulder, dans L’esprit, figures classiques et
contemporaines, Pascale Gillot, Chapitre XI. La rémanence du modèle
cartésien de l’esprit, CNRS éditions, 2007, lu le 8 avril 2021,
books.openedition.org.
[12] Descartes, Les principes
de la philosophie, Préface, trad. abbé Picot, 1647, édition Alquié.
[13] Descartes, Méditations
métaphysiques, Préface, 1641, ac-grenoble.fr, décembre 2020.
[14] Voir Émeraude,
mai 2021, article « Le corps, prison de l'âme et le christianisme :
retour à un article éminent, révélateur d'une méthode bien discutable ».
[15] Megumi Toyooka, L’union
de l’âme et du corps dans la philosophie de Descartes, thèse pour obtenir
le grade de docteur de l’université de Strasbourg en philosophie, 2018.
[16] Jacqueline Morne,
Descartes : Le corps de l’animal et le corps de l’homme.
[17] Par exemple Ferdinand
Alquié, voir La découverte métaphysique de l’homme chez Descartes, P. U. F.,
1950.
[18] Descartes, Lettre
à Élisabeth, 28 juin 1643.
[19] Descartes, Lettre
à Élisabeth.
[20] Par exemple Martial
Gueroult, voir Descartes selon l’ordre des raisons, Aubier-Montaigne, 1968.
[21] Gueroult, Descartes
selon l’ordre des raisons, II, L’âme et le corps.
[22] Descartes, Lettre
à Élisabeth.
[23] Voir par exemple
Kobayashi.
[24] Megumi Toyooka, L’union
de l’âme et du corps dans la philosophie de Descartes.
[25] Gilson, Études
sur le rôle de la pensée médiévale dans la formation du système cartésien,
Vrin, 1975 dans L’union de l’âme et du corps dans la philosophie de Descartes, Megumi
Toyooka.
[26] Gilson Études
sur le rôle de la pensée médiévale dans la formation du système cartésien.
[27] Descartes, Les
Méditations métaphysiques, Troisième méditation.
[28] Descartes, Abrégé
des six méditations suivantes.
[29] Descartes, Réponse
aux secondes objections recueillies par le P. Mersenne, dans Œuvres
de Descartes.
[30] Descartes, Troisième
objection, faites par M. Hobbes, et réponse, dans Œuvres de Descartes.
[31] Descartes, Réponse
aux secondes objections recueillies par le P. Mersenne, dans Œuvres
de Descartes.
[32] Descartes, Réponse
aux quatrièmes objections faites par Arnauld.
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