Forts de leurs
connaissances, les beaux penseurs du XIXe siècle ont fait une découverte
sensationnelle : les récits fabuleux des Évangiles ne seraient que
des mythes. Ils ne seraient plus précisément que la formulation ou l’expression
de la foi ou encore ses conséquences, et non des faits historiques. Pour
atteindre alors le sens véritable du texte, il faudrait dépasser cette
confession de la foi. Ils en concluent que le « Jésus de la foi », c’est-à-dire
celui que nous croyons, n’est pas le « Jésus de l’histoire ». Finalement, on
conteste toute vérité historique dans le Nouveau Testament et dans
l’enseignement de l’Église sans cependant renier l’existence de Notre Seigneur
Jésus-Christ. Le XXe siècle hérite de cette séparation entre l’histoire et la
foi.
Au XIXe et au début du XXe
siècle, on oppose l’histoire et la foi, qu’on a rendu inconciliables. Le
théologien protestant Rudolf Bultmann (1884-1976) tente de répondre à la
problématique ou plutôt il la supprime. Qu’importent les faits historiques,
seule compte la foi. Il part de l’hypothèse que nous ne pouvons presque rien
connaître de l’histoire de Notre Seigneur Jésus-Christ, sinon qu’Il a existé,
qu’Il est mort et qu’Il est à l’origine du christianisme. Cette méconnaissance historique
est cependant sans gravité. Car selon Bultmann, « ce qui compte ce n’est pas le Christ selon la chair mais Jésus-Christ,
le Christ prêché qui est le Seigneur et dont la Parole m’interpelle dans
l’aujourd’hui de mon existence. » La vérité réside dans la réalité
vécue du chrétien. Pour extraire du sens dans l’Ancien Testament en relation avec
l’existence présente, il prône la « démythologisation »
du récit évangélique.
Fils de pasteur luthérien,
Rudolf Bultmann est considéré comme « un
des plus grands théologiens du XXe siècle »[1],
selon Wikipédia. Disciple d’Heidegger, il applique la phénoménologie
et l’existentialisme à la méthode historico-critique. Il conçoit ainsi
l’« interprétation existentiale » :
la lecture d’un texte doit appeler à une meilleure compréhension de soi.
Bultmann a exposé ses théories exégétiques dans de nombreux ouvrages dont Manifeste de la démythologisation (1941) et Jésus : mythologie et démythologisation. Une de ses conférences, tenue en 1941, a donné lieu à un livre intitulé Nouveau Testament et mythologie. Le philosophe protestant Paul Ricoeur (1913-2005) est l’un de ceux qui ont vulgarisé sa pensée en France.
Bultmann a exposé ses théories exégétiques dans de nombreux ouvrages dont Manifeste de la démythologisation (1941) et Jésus : mythologie et démythologisation. Une de ses conférences, tenue en 1941, a donné lieu à un livre intitulé Nouveau Testament et mythologie. Le philosophe protestant Paul Ricoeur (1913-2005) est l’un de ceux qui ont vulgarisé sa pensée en France.
Le Jésus historique inaccessible
et inutile
Selon Bultmann, les récits
évangéliques représentent ce que les premières communautés chrétiennes ont cru
et vécu. Ils sont le reflet de leur expérience de la foi ou encore l’écho des
croyances des premières communautés. « Jésus » tel qu’on l’entend peut être considéré comme une
abréviation ou un résumé de leur croyance. Les Évangiles ne sont donc pas
des récits historiques comme nous l’entendons classiquement. Ils ne sont ni
impartiaux ni objectifs. Le Nouveau Testament ne nous permet pas alors
d’accéder à la vérité historique. Elle est inaccessible…
Par conséquent, il est
inutile de vouloir y rechercher Notre Seigneur Jésus-Christ selon la chair. On
ne peut rien connaître de Lui. « « Il
n’y a pas à poser la question de son origine historique (du Christ), mais sa
véritable signification commence seulement à apparaître si précisément l’on ne
se préoccupe plus de pareilles questions. » Ne pouvant accéder à la
réalité historique de Notre Seigneur Jésus-Christ, Bultmann refuse donc de la prendre
en considération.
La connaissance de Jésus
historique n’aurait en outre aucune importance pour notre foi et pour la
théologie. Bultmann en donne deux raisons. Le « Jésus historique » et son
enseignement appartiennent au temps de l’ancienne Alliance. « La nouvelle alliance ne commence que dans la
foi à la véritable signification de la Croix et dans l’attestation que cette
foi se donne, c’est-à-dire dans le kérygme. »[2]
Le kérygme suffit pour la foi.
La seconde raison est de voir dans ce « Jésus historique » une justification de l’adhésion au message. Or selon Bultmann, la foi ne s’appuie que sur Dieu en renonçant à toute caution objectivante. Une volonté apologétique qui s‘appuie sur une recherche historique est alors « théologiquement stérile ». Il faut laisser la Parole de Dieu nous interpeller aujourd’hui.
La seconde raison est de voir dans ce « Jésus historique » une justification de l’adhésion au message. Or selon Bultmann, la foi ne s’appuie que sur Dieu en renonçant à toute caution objectivante. Une volonté apologétique qui s‘appuie sur une recherche historique est alors « théologiquement stérile ». Il faut laisser la Parole de Dieu nous interpeller aujourd’hui.
Cependant, le Nouveau
Testament n’est pas inutile. Il faut en fait se concentrer sur la signification
des textes sacrés en relation avec notre existence, sur le kérygme.
L’enseignement et le fait
d’enseigner
Le terme de kérygme
signifie « proclamation ».
Il vient de la racine grecque « kérux »
qui désigne le héraut, c’est-à-dire la personne chargée de faire une
proclamation. Au sens où Bultmann utilise le mot, le kérygme « parle de l’agir de Dieu dans l’homme Jésus
de Nazareth ». Il est par conséquent « la Parole de Dieu qui s’adresse à nous, une Parole qui questionne et
qui promet, qui juge et qui fait grâce ».[3]
Le kérygme n’est pas l’enseignement de Notre Seigneur Jésus-Christ ou le
message que nous transmet l’Église.
Bultmann distingue en fait
deux choses : le « was »
et le « dass ». Le « was » est ce qu’il dit,
c’est-à-dire la parole ou le message proprement dits. Le « dass » est le fait qu’il le dise,
l’acte de transmettre le message. « […] Qu’il le dise, qu’il le dise maintenant, voilà qui est décisif. »[4]
L’essentiel ne réside pas dans l’enseignement de Notre Seigneur Jésus-Christ,
c’est-à-dire dans le contenu de ses paroles, mais dans la pure gratuité de
l’événement qui agit encore dans notre existence. La Parole de Dieu est
essentielle non en ce qu’elle révèle mais du fait qu’elle se révèle
aujourd’hui. Bultmann montre par des exemples sur les écrits de Saint Paul et
de Saint Jean que seul le « dass »
est important. Même les autres évangélistes n’auraient pas eu l’intention
d’affirmer le Jésus historique. Ils ne seraient que les témoins de la foi
post-pascale.
Bultmann s’inspire d’Heidegger. Selon ce philosophe, l’étant a l’être quand ce dernier obtient du sens. Or, toujours selon Heidegger, un être n’a pas de sens tant qu’une parole humaine ne lui donne sens. Finalement, l’être n’est que le sens introduit par le « dasein ». L’être « Christ » n’a de sens que par la parole de la communauté primitive face à l’ « étant Jésus ». La parole est donc plus importante que la personne qui en est l’occasion.
Mais la parole qui donne
sens utilise nécessairement des représentations propres à ceux qui l’emploient
et l’écoutent. Pour accéder à la Parole de Dieu, il faut donc aller au-delà de cette représentation. Or l’homme moderne ne comprend plus le
langage utilisé dans les Évangiles. Les représentations
employées sont devenus inaudibles.
Le Nouveau Testament, un
mythe
Pour Bultmann, le mythe
est essentiellement un mode de représentation du langage religieux, un mode
influencé par les conceptions du monde en vigueur au moment de sa construction.
« Est mythique le mode de
représentation dans lequel ce qui n’est pas du monde, le divin, apparaît comme
étant du monde, comme humain, l’au-delà comme un ici-bas, selon lequel par
exemple la transcendance de Dieu est pensée comme un éloignement spatial ; un
mode de représentation en vertu duquel le culte est compris comme une action
communiquant par des moyens matériels avec des forces qui ne sont pas
matérielles. Il ne s’agit pas du mythe au sens moderne du mot, où celui-ci ne
signifie rien de plus qu’idéologie. »[5]
Les récits évangéliques
sont notamment influencés par des conceptions d’un monde habité par les esprits
et soumis à Dieu. Or l’homme moderne n’accepte plus un tel univers à cause des progrès
scientifiques et technologiques qui l’ont éloigné d’une telle conception, dite
aujourd’hui primitive. Les évangélistes ont donc témoigné
de leur foi selon une représentation mythique en vigueur à leur époque. Mais leur
manière de parler n’est plus d’actualité.
La question est de savoir si la foi exige de reconnaître cette interprétation mythique du monde ou si la prédication du Nouveau Testament possède une vérité indépendante de cette image mythique.
La question est de savoir si la foi exige de reconnaître cette interprétation mythique du monde ou si la prédication du Nouveau Testament possède une vérité indépendante de cette image mythique.
Renoncer à l’antique
représentation
Bultmann considère qu’il
est insensé et impossible d’imposer cette vision mythique du monde à nos
contemporains. Il est surtout insensé car elle n’est pas authentiquement
chrétienne. Elle n’est qu’une vision du monde propre à une époque aujourd’hui
révolue et incomprise. Il est en outre impossible d’imposer à un homme une
représentation du monde. Elle est donnée par son temps et son environnement et
non par une décision. Elle ne s’impose pas par la parole ou par la volonté.
L’individu reçoit une vision du monde qu’il peut modifier ou rejeter sur la
base de son expérience. « Il
est impossible de revenir à une image du monde révolue par une simple
décision ; et surtout, il est impossible de revenir à l’image mythique du
monde après que toute notre pensée a été formée de manière irrévocable par la
science. […] La critique de
l’image du monde néotestamentaire va de pair avec la pensée moderne telle
qu’elle nous a été transmise par notre histoire »[6]
La vision néotestamentaire est donc incompatible avec la vision du monde de nos contemporains au point qu’ils ne comprennent pas les concepts dans lesquels s’expriment les évangélistes. La vision biologiste et autonomiste de l’homme contemporain est inconciliable avec l’existence des esprits capables d’intervenir dans sa vie et de la modifier. « La naturaliste et l’idéaliste ne peuvent pas comprendre la mort comme punition du péché originel. Pour eux, il s’agit d’un processus naturel, simple et nécessaire. »[7] Considérant le péché comme un acte personnel, ils ne peuvent non plus comprendre la doctrine de la satisfaction. Comment le Christ peut-Il effacer notre péché par sa mort ? Comment notre péché dont nous sommes seuls responsables peut-il être effacé par la mort d’un innocent ? Bultmann voit dans la doctrine de la Rédemption une mythologie primitive.
Incompatibilité avec nos
connaissances scientifiques
Et cette incompatibilité
est en fait inhérente à l’idée même de Dieu. Dieu étant invisible et donc
inaccessible, la foi ne peut se raccrocher à une quelconque représentation.
« L’invisibilité de Dieu exclut tout
mythe qui voudrait rendre visibles Dieu et son action; mais elle exclut
également, en tant qu’elle est l’invisibilité de Dieu, toute conception de
l’invisibilité et du mystère qui est pensée dans la Begrifflichkeit de la
pensée objectivante ». Pour Malet, cette représentation, si naïve
soit-elle, manifeste l’angoisse et le désir de sécurité propre à l’homo-sapiens
religieux. Elles conduisent à une conception erronée de la foi.
Aller vers une vérité
indépendante de la représentation
Les représentations des
premières communautés sont donc caduques pour Bultmann. La foi « n’est pas tenue par l’univers de la
représentation du Nouveau Testament. »[9] Mais le kérygme est
toujours d’actualité. Le « dasein »
n’est pas obsolète. La pure Parole de Dieu retentit toujours dans l’existence
de l’homme, y compris de l’homme contemporain. Par conséquent, il faut
réinterpréter le Nouveau Testament à l’aide de nouvelles représentations
compréhensibles pour l’homme contemporain. La tâche de la théologie serait de
« démythologiser » la
prédication chrétienne.
La démythologisation
Or il n’est pas possible
de retrancher quoi que ce soit dans les récits évangéliques de façon à
sélectionner ce qui pourrait être acceptable par le contemporain. Car selon
Bultmann, la représentation mythique englobe tout le récit. « Il faut interroger la mythologie du Nouveau
Testament, il ne faut pas s’intéresser au contenu de ses représentations
objectivantes, mais à la compréhension de l’existence s’exprimant dans ses
représentations. »[10]
L’opération ne consiste
pas à rechercher la signification des mythes comme nous l’entendons. Il ne
s’agit pas en effet à extraire du sens sur les valeurs de l’humanité ou sur les
réponses aux grandes questions qui agitent l’homme depuis des siècles. « Le sens propre du mythe n'est pas de donner
une image objective du monde. Ce qui s'exprime en lui c'est la manière dont
l'homme se comprend lui-même dans son monde [...] Il ne faut pas chercher quel
est le contenu objectif des symboles, mais quelle conception de l'existence s'y
affirme. »[11]
Il faut interroger les mythes afin qu’ils agissent sur notre existence
d’aujourd’hui.
La véritable
interprétation de la Sainte Écriture consiste donc à d’interpréter les
représentations mythologiques pour en dégager l’intention profonde selon un
regard existentiel. Bultmann appelle ce travail « démythologisation ». « Ce n’est pas sur son contenu représentatif que la mythologie du Nouveau
Testament doit être examinée, mais sur l’intelligence de l’existence qui
s’exprime à travers les représentations. »[12]
La démythologisation
consiste concrètement en trois opérations successives ou plus exactement en
trois séparations :
- séparer le Christ de la foi au Jésus historique par des méthodes critico-historiques ;
- séparer le Christ du kérygme, le fait du message qui lui donne sens ;
- séparer les représentations et la Parole de Dieu.
L’interprétation
existentiale
Bultmann nous dit que « le sens de l’événement christique est bien
de proposer la compréhension authentique de l’existence humaine. »[13]
Tel est l’objectif de la démythologisation. Pour y parvenir, il définit une
méthode : l’interprétation existentiale.
Bultmann part déjà de deux
principes. D’une part, « tout
interprète porte en lui certaines représentations, peut-être idéalistes ou
psychologiques, qui constituent les présuppositions de son exégèse ; et, dans
la plupart des cas, il en est inconscient. Mais alors la question se pose de
savoir quelles sont les représentations et les présuppositions qui sont justes
et adéquates. Ou est-ce impossible d’y répondre ? »[14]
D’autre part, l’interprétation ne doit pas présupposer que ses résultats doivent corroborer avec des affirmations dogmatiques. Il faut même remettre en question les présuppositions actuelles et chercher les plus justes. Cela revient « d’éliminer la vision biblique du monde qui est une vision périmée, inacceptable pour l’homme moderne et trop souvent conservée dans la prédication de l’Église et dans la dogmatique chrétienne »[15].
D’autre part, l’interprétation ne doit pas présupposer que ses résultats doivent corroborer avec des affirmations dogmatiques. Il faut même remettre en question les présuppositions actuelles et chercher les plus justes. Cela revient « d’éliminer la vision biblique du monde qui est une vision périmée, inacceptable pour l’homme moderne et trop souvent conservée dans la prédication de l’Église et dans la dogmatique chrétienne »[15].
L’existentialisme, un moyen adapté
à l’interprétation de la Sainte Écriture
Pour comprendre un texte,
il faut l’interroger, nous apprend Bultmann. Cela présuppose donc une manière
de poser des questions ou encore « un
art d’interroger ». « Le
rapport personnel au contenu de la chose » provoque « la question que vous posez au texte et
suscite la réponse que vous en recevez. »[16]
Les justes présuppositions doivent être issues de la relation vivante
qu’entretient le lecteur avec la Sainte Bible, c’est-à-dire avec Dieu. Quelle
est cette relation fiable et pertinente ? Quelle est la méthode pour
interroger la Sainte Bible ?
Or le lecteur a une
relation particulière avec Dieu. L’homme possède une relation consciente ou
non, absolument apriori, avec Dieu. « Il
a une relation à Dieu dans sa recherche de Dieu, qu’elle soit consciente ou
inconsciente. L’existence humaine est animée par la recherche de Dieu car
consciemment ou inconsciemment, elle est sans cesse mue par la question de sa
propre existence. S’interroger sur Dieu, c’est s’interroger sur soi-même. »[17]
Bultmann identifie alors la recherche de Dieu avec la recherche de soi. « Saisir l’existence humaine dans sa
relation à Dieu, cela ne signifie pas autre chose que saisir mon existence
personnelle. »[18]
Ce n’est donc pas au moyen des méthodes historiques qu’il faut interroger la
Sainte Bible mais selon cette interrogation personnelle et actuelle.
Il faut donc savoir
comment la Sainte Écriture comprend l’existence humaine. « S’il est vrai que les questions justes
concernent la possibilité de comprendre l’existence humaine, alors il est
nécessaire de découvrir les représentations appropriées, par lesquelles cette
compréhension doit être exprimée. »[19]
La question est alors de trouver la juste philosophie « qui, aujourd’hui, offre les perspectives et
les conceptions les plus appropriées pour la compréhension de l’existence
humaine. Il me semble que sur ce point nous aurions quelque chose à apprendre
de la philosophie de l’existence, car l’existence est l’objet premier sur
lequel cette école philosophique porte son attention. »[20]
Bultmann parle de la philosophie de Heidegger. Sa méthode est en fait
l’application plus ou moins fidèle de la philosophie de Heidegger dans
l’interprétation et l’exégèse de la Sainte Écriture.
« Bultmann
a repensé la foi en termes de catégories existentielles, estimant que l’analyse
existentiale de Heidegger était en mesure de restituer tout le sens du message
biblique, dégagé de l’objectivation du langage mythologique. »
Par ses principes et sa
méthode, Bultmann révolutionne l’exégèse de la Sainte Écriture au point de
vouloir tout détruire pour une nouvelle interprétation plus juste des textes
sacrés. Il relègue le « Jésus de l’histoire » dans un profond oublie ou désintéressement
pour se consacrer aux réponses existentielles que le lecteur pourrait trouver
dans les récits évangéliques. Cette idée pourrait plaire à nos contemporains :
les critiques historiques ont discrédité l’histoire ; l’homme contemporain
recherche du sens dans sa vie et dans le monde qu’on a rendus insensés ;
le « vivre » et l’action importent plus que le « croire »
et la vérité. Mais une telle pensée conduit inévitablement à vider sa foi pour
la remplir par son propre moi, un moi fragile et inconstant, un moi tourné vers
lui-même. Or l’essentiel n’est-il pas de connaître la volonté de Dieu et de la
suivre ? Dans le prochain article, nous allons montrer toute l’erreur
d’une telle pensée…
Notes et références
[1]
Wikipédia,
article « Rudolf Bultmann »,
12 septembre 2015, https://fr.wikipedia.org/wiki/Rudolf_Bultmann.
[2]
L. Malevez, S.J., Jésus de l’histoire et interprétation du
kérygme, la Pensée de R. Bultmann.
[3] Bultmann, Théologie
du Nouveau Testament dans Ricoeur et l’itinéraire des sens,
Note.
[4] Bultmann, Glauben
und Verstehen, dans René Marlé, Bultmann et l’interprétation du Nouveau Testament,
coll. Théologie Aubier, n°33,1956, dans La méthode de Rudolf Bultmann(2), https://francoisdesales.wordpress.com.
[5]
Bultmann, Kerygma und Mythos, R. Marlé, dans La méthode de Rudolf Bultmann(2).
[6] Bultmann, Nouveau
Testament et mythologie.
[7] Bultmann, Nouveau
Testament et mythologie.
[8] André Malet, Mythos et Logos, éd. Labor et Fides,
Genève, 1962, dans article « dé-mythologisation », http://www.webnietzsche.fr/demyth.htm.
[9] Bultmann, Nouveau
Testament et mythologie.
[10] Bultmann, Nouveau
Testament et mythologie.
[11] Bultmann, Nouveau
testament et mythologie dans Les mythes du christianisme d’André
Gaillard.
[12] Bultmann, Kerygma
und Mythos, R. Marlé, dans La méthode de Rudolf Bultmann(2).
[13] Jean Greisch, Ricoeur
et l’itinéraire des sens, éditeur J. Millon, 2001.
[14] R. Bultmann, Jésus,
Mythologie et démythologisation, Paris, Seuil, 1968, dans La méthode de Rudolf Bultmann(2).
[15] Bultmann, Jésus ;
mythologie et démythologisation, Seuil, 1968, dans Les mythes du christianisme d’André
Gaillard.
[16]
R. Bultmann, Jésus, Mythologie et démythologisation dans La
méthode de Rudolf Bultmann(2).
[17]
R. Bultmann, Jésus, Mythologie et démythologisation dans La
méthode de Rudolf Bultmann(2).
[18]
R. Bultmann, Jésus, Mythologie et démythologisation dans La
méthode de Rudolf Bultmann(2).
[19]
R. Bultmann, Jésus, Mythologie et démythologisation dans La
méthode de Rudolf Bultmann(2).
[20]
R.
Bultmann, Jésus, Mythologie et démythologisation dans La
méthode de Rudolf Bultmann(2).
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