Gaïa, une planète
vivante ?
Cependant, selon ses
déclarations, le terme de « Gaïa »
n’est qu’une métaphore pour mieux souligner le fonctionnement systémique de
notre planète. « Dans cet
ouvrage, je parle souvent de l’écosystème planétaire, Gaïa, comme vivant, […].
Lorsque je fais cela, je ne me cache pas que le terme “vivant” relève de la
métaphore et que la Terre n’est pas vivante comme vous et moi ou même une
bactérie. Dans le même temps, j’insiste sur le fait que la théorie Gaïa
elle-même est véritablement de la science et non une simple métaphore.
J’utilise le terme “vivant” comme un ingénieur disant qu’un système mécanique
est vivant, pour distinguer son comportement lorsqu’il est mis en marche ou
arrêté, ou au point mort. » Selon sa théorie, l’ensemble des êtres
vivants sur Terre réagirait comme un vaste organisme qui réalise
l’autorégulation de ses composants pour favoriser la vie.
Lovelock, un
« scientifique entrepreneur »
Après une vingtaine d’années
de travail au sein d’un institut public, il devient indépendant comme consultant
au profit de grandes entreprises chimiques et pétrolières, et d’institutions
scientifiques. Il procède à des mesures de l’atmosphère et des océans à
bord de navires océanographiques, d’avions ou à pied. Il travaille notamment
pour inventer des dispositif de mesure permettant de repérer les fuites d’un
pipeline, de mesurer les concentrations de composés chimiques dans l’atmosphère
ou l’eau des mers et des océans, ou encore de suivre le trajet de masses d’air
polluées dans l’air.
Le terme de
« Gaïa » n’est donc pas l’œuvre d’un savant farfelu. Pourtant,
Lovelock se présente parfois dans ses ouvrages comme un « personnage hors du monde » et « perdu
dans les systèmes de pensée abstraits ». Il se décrit comme un
scientifique qui refuse le conformisme et la rigidité de la science
institutionnelle. Il en vient même à se dire artiste. Dans un entretien, il
explique les raisons de son départ de l’institution étatique à laquelle il
appartient. « La science était et est ma
passion et je voulais être libre de la pratiquer sans l’entrave de la direction
de qui que ce soit, pas même celle des contraintes légères d’un département
universitaire ou d’un institut de science. Tout artiste ou romancier le
comprendrait – certains d’entre nous ne produisent pas le meilleur d’eux-mêmes
lorsqu’ils sont dirigés. »[9]
La science est ainsi considérée comme une activité créatrice.
Pourtant, au-delà de cette
image de « scientifique artiste »
ou « scientifique philosophe »,
il est bien un entrepreneur sérieux et efficace, un pied dans le monde
des affaires, un autre dans le monde académique, travaillant aussi bien pour
l’industrie que pour l’État. Il crée des entreprises, dépose des brevets, signe
des contrats tant privés que publics avec de grandes entreprises et
institutions. En un mot, il fait fortune. Les images qu’il essaye de s’endosser
ne masquent pas sa dépendance à l’égard du mondes des affaires et des
instituts scientifiques.
Ainsi Lovelock est « au centre d’un réseau particulièrement dense
couvrant des institutions décisives pour
l’orientation des recherches en sciences de l’environnement et de la Terre […]
mais aussi les industries chimiques et
pétrolières […] et les acteurs des
mouvements environnementalistes, de l’écologie politique et de la contreculture
environnementale, jusqu’à des personnalités politiques. »[10]
Sa crédibilité scientifique lui a permis sans-doute de donner une
certaine crédibilité à sa théorie en climatologie et en chimie.
La théorie Gaïa
Mais, dans ses recherches, Lovelock
s’interroge sur un fait surprenant. Comment la composition chimique de
l’atmosphère terrestre peut-elle se maintenir loin de l’équilibre
thermodynamique pendant plus de trois milliards d’années en dépit des
perturbations externes ? Il en déduit alors que cela n’est possible que par
l’action des organismes vivants sur leur environnement. C’est ainsi qu’il
en vient à définir l’hypothèse selon laquelle la planète Terre est un
système autorégulé capable de garder sa composition chimique favorable pour les
organismes vivants qui l’habitent. Il mentionne son hypothèse en 1968 à la
société astronautique américaine[11].
Selon sa théorie, la Terre
serait en effet comme « une entité
complexe comprenant la biosphère terrestre, l’atmosphère, les océans et la
terre ; l’ensemble constituant un système de feedback ou cybernétique qui
recherche un environnement physique et chimique optimal pour la vie sur cette
planète. La préservation de conditions relativement constantes par un contrôle
actif pourrait être décrite de manière satisfaisante par le terme homéostasie. »[12]
Cependant, en 1974, après
quelques tergiversations sur sa définition, le terme de « Gaïa » est enfin défini. « Désormais, le mot Gaia sera utilisé pour
décrire la biosphère et toutes les parties de la Terre avec lesquelles elle
interagit activement pour former cette hypothétique nouvelle entité avec des
propriétés qui ne peuvent prédites de la somme de ses parties. »[15]
Une théorie évolutionniste
Le terme d’homéostasie s’oppose à un autre, à
celui d’homéorhésie.
Celui-ci est un autre phénomène qui permet à un système dynamique de revenir
sur la trajectoire suivie avant d’avoir subi une forte perturbation.
« On emploie le mot homéorhésie pour
indiquer la stabilisation, non pas d’une constante », comme dans
l’homéostasie, « mais d’une voie de
changement particulière au cours du temps. Si un événement vient modifier le système homéorhétique, les mécanismes
de contrôle ne le remettent pas au point où la modification est apparue ;
mais à celui qu’il aurait atteint peu après.»[16]
Alors que l’homéostasie porte sur l’équilibre d’un état stable autour de
valeurs essentielles, l’homéorhésie porte sur une évolution ou un
développement. Par conséquent, Lovelock défend un processus homéostasique au
sein du système Terre au contraire d’autres savants, plutôt partisans d’un
processus homéorhésique.
Les termes d’homéostasie ou d’homéorhésique ne sont pas anodins.
Ils révèlent en fait la raison même de la théorie. Celle-ci cherche à expliquer
l’évolutionnisme appliqué à la planète Terre. Dépassant l’évolution des
espèces, il s’attaque désormais à la planète. « De même que les observations de Copernic avaient besoin d'un Newton
pour les expliquer, nous avons besoin d'un autre Newton pour expliquer comment
l'évolution darwinienne aboutit à une planète habitable. »[17]
Une théorie gênante pour
l’évolutionnisme
Cependant, la théorie
Gaïa peut aussi remettre en cause l’évolutionnisme. L’hypothèse de Lovelock
soulève en effet un grave problème pour le darwinisme et le néodarwinisme. Ce ne
sont plus en effet les êtres vivants qui évoluent pour s’adapter à leur milieu
comme le proclament les théories évolutionnistes mais, selon la théorie Gaïa, c’est
le milieu qui évolue au gré des êtres vivants. En outre, Lovelock repose sa
théorie sur la stabilité quand l’évolutionnisme défend le développement
continu ou par bond.
C’est pourquoi Dawkins a
rapidement critiqué cette théorie qui s’oppose radicalement à
l’évolutionnisme dans ses principes fondamentaux. Il ose même rappeler à
Lovelock la condition essentielle à tout être vivant et à son évolution,
celle de « l’opposition permanente à
un milieu extérieur (proies et prédateurs), seule susceptible de le faire
évoluer au fil du temps par le mécanisme bien connu de l’évolution naturelle. »[18]
Or la planète n’a ni prédateur ni opposition. Elle n’évolue pas non plus dans
un milieu permettant la compétition. Par conséquent, elle ne peut faire l’objet
d’évolution au sens des théories évolutionnistes.
Lovelock se défend pourtant
de remettre en question l’évolutionnisme. Il défend en effet l’idée que chaque
espèce évolue pour poursuivre son intérêt propre tout en y ajoutant un autre
phénomène selon lequel la combinaison des actions de l’ensemble des espèces
pour perdurer tend à contrebalancer les effets du changement environnemental.
Une théorie
pluridisciplinaire
La collaboration de ces deux
savants est caractéristique de la vision de Lovelock, une vision
pluridisciplinaire des sciences. Il ne craint pas en effet de s’associer à
un scientifique qui ne travaille pas dans son domaine. Alors qu’il est porté
sur la science de la Terre, Margulis est tournée vers celle de la vie. Cette
collaboration n’est pas anodine. Lovelock veut en effet « abolir des frontières interdisciplinaires ».
De cette collaboration naîtra ainsi une nouvelle science, la géophysiologie. La
régulation est le fruit d’une double évolution, l’évolution géophysique et
l’évolution biologique..
Lovelock est aussi aidé par
un autre savant, André Watson, lui-aussi spécialiste de l’atmosphère.
Ensemble, ils développent un modèle mathématique et informatique, censé mettre
en évidence l’évolution d’un système atmosphérique en fonction des conditions
environnementales. Ce modèle est connu sous le nom charmant et problématique de
« Daisy Word ». Mais un tel modèle aussi performant soit-il
peut-il être une preuve comme le souhaite Lovelock ?
Comme le suggère un article,
« Gaïa est un carrefour puissant des
différentes facettes des activités de Lovelock : celles de consultant pour des
entreprises privées mais aussi des institutions scientifiques »[20].
La théorie nourrit les questions de pollution, fonde une nouvelle science et de
nouveaux programmes de recherche, propose une nouvelle façon de penser la Terre
au point d’occuper aujourd’hui « une
place décisive au sein des réflexions sur les changements globaux. » Elle
est ainsi au centre de nombreuses préoccupations contemporaines, ce qui
explique sans-doute son retour en grâce.
Science ou
philosophie ?
En effet, regardons les
différents moyens que Lovelock utilise pour présenter sa théorie. Elle est
décrite dans des revues scientifiques prestigieuses comme Nature
mais également dans des livres de vulgarisation, à destination du grand
public avec des titres très évocateurs, qui soulèvent des interrogations et
excitent la curiosité. Elle s’expose aussi dans une presse généraliste,
peu encline à la précision des termes et à de grands développements, ou encore
dans des revues d’écologie politique marquées par l’activisme et
l’idéologie.
La théorie Gaïa se présente
donc sous différents aspects, mêlant différents registres, avec des
exigences intellectuelles d’ordre différent, parfois difficilement
conciliables avec celles de la rigueur et la prudence scientifiques. C’est
ainsi que la théorie Gaïa est parfois abordée comme programme de recherche,
prémisse d’une nouvelle science ou encore philosophie de la nature. « Lovelock a contribué à singulièrement
brouiller les repères sur le statut de Gaïa. Tandis que certains scientifiques
l’ont considérée tantôt comme une hypothèse qu’il faudrait confronter
directement aux faits empiriques, tantôt comme une théorie qu’il s’agirait
d’élaborer à l’aide de modèles mathématiques et computationnels, d’autres ont
abordé Gaïa comme un programme de recherche très large comprenant des
revendications méthodologiques et ontologiques pour les sciences de la Terre et
de l’environnement. Les philosophes et acteurs des mouvements
environnementalistes l’ont lue comme une philosophie de la nature, visant à
nous dire ce dont le monde est fait, à reconfigurer des concepts centraux comme
ceux de vie, de nature et d’environnement, et à offrir une conception de la nature
alternative à celle de la modernité. »[21]
Les critiques que la théorie Gaïa a suscitées ne s’expliquent donc pas
uniquement par sa lecture superficielle et erronée.
Une vision holistique du
monde
Ce n’est pas un hasard si le
New Age, soucieux aussi d’une vision holistique de la vie, s’est emparé si
rapidement de cette théorie. Les différents courants environnementalistes n’ont
pas non plus hésité à s’en approprier. Elle dépasse donc les limites de la
science. Cependant, ne limitons pas l’intervention de Lovelock dans la
seule sphère de la science. Il demande en effet de repenser le sens de
l’homme dans la nature. Il refuse de réduire la science à la matière. Sa
théorie peut être lue comme « une
nouvelle philosophie de la nature visant à reconfigurer certaines catégories
importantes comme celles de nature, de vie, d’environnement et de pollution »[23].
C’est une théorie qui s’avère donc bien utile pour l’écologie politique.
Un nouveau paradigme
Pourtant, Lovelock
n’ignore pas les dangers que génère la pollution bien qu’il donne aux lois
de l’évolution les moyens d’y remédier. Cependant, il tourne son regard vers deux
causes : la surpopulation humaine et l’agriculture, détournant alors notre
regard de l’industrie chimique. « Notre
priorité en tant qu’espèce est de choisir parmi les nombreux moyens
techniquement possibles pour limiter notre population ceux qui sont acceptables
socialement en termes sociaux et moraux. »[25]
Ainsi, il n’hésite pas à prôner les moyens de limiter la population et de
réguler les naissances. L’agriculture est devenue polluante parce que les
hommes sont trop nombreux à nourrir. Finalement, la croissance de l’agriculture
et les causes comme l’usage d’engrais azoté malmène Gaïa. Elle est devenue
« biocidaire ». « Je pense que de loin le plus grand dommage
que nous faisons à la Terre, et par conséquent de loin la plus grande menace
pour notre propre survie, vient de l’agriculture. »[26]
La solution que propose Lovelock
est alors révélatrice. Son constat est terrible : « l'espèce humaine est une sorte de maladie
planétaire. » Mais « c'est
la civilisation qui nous rachète ». Or cette civilisation est en
danger. Son ouvrage Médecine Gaïa a alors pour objectif de
décrire la civilisation future. Ce n’est plus l’homme qui doit être au
centre des préoccupations mais la Terre. « Dans cet ouvrage médical d’un genre nouveau, c’est la Terre qui est le
patient. Oublions l’homme, ses droits, ses inquiétudes et ses souffrances, et préoccupons-nous
plutôt de notre planète, qui est peut-être malade. Nous sommes partie
intégrante de cette Terre et ne pouvons donc pas envisager nos problèmes
séparément. Nous sommes tellement liés à la Terre que ses rhumes et ses fièvres
sont aussi les nôtres. » En clair, il en appelle à un changement de
paradigme…
Gaïa et New Age
Pourtant, cette vision nous
paraît peut-être trop simple. N’oublions pas que Lovelock était membre de
l’association Landisfarne[27],
ce qui lui a permis de diffuser ses idées au sein du New Age au point qu’elles
le caractérisent aujourd’hui. Sa théorie a aussi été largement diffusée au
moyen du Whole Earth Catalog, un des ouvrages de la contre-culture. Nous
pouvons aussi remarquer que la théorie s’intègre bien dans les différentes
idées que porte le New Age.
D’abord, le terme de Gaïa ne
peut qu’attirer tous ceux qui voient dans le New Age le retour à l’ésotérisme.
Il nous renvoie en effet à la mythologie antique, la plus ancienne, que reprend
et développe le New Age. L’idée de la déesse mère, source féconde, est un thème
cher aux différents mouvements ésotériques comme aux religions orientales
bien prisées par le New Age. Ralph Abraham en est notamment friand. Il est donc
intéressant d’y associer une théorie scientifique pour apporter de la
crédibilité à leurs thèses, surtout dans un monde où la rationalité demeure
paradoxalement un critère dominant.
En fait, dans de nombreux
écrits des adeptes du New Age, la théorie Gaïa est rapidement résumée en une
personnification réelle de la Terre : elle serait un organisme vivant
auquel appartiennent les hommes et les animaux. Il est alors cohérent de lui
accorder, comme tout être vivant, une vision consciente. Nous ne sommes
pas encore très loin de l’idée de communion dont parle Lovelock. En effet, si
elle dispose d’une conscience, il est alors possible d’instaurer des liens
spirituels avec elle ou encore de se connecter à elle. La théorie s’intègre alors
assez bien à l’idée d’une conscience de l’unité de l’humanité si prisée
par les tenants du New Age. En effet, selon certaines personnalités du New Age,
c’est l’ensemble des connections que forment les êtres vivants qui constitue la
conscience de la Terre. « La
Terre-Gaïa est notre mère, chacun de nous est un neurone du système nerveux
central de la Terre. »[29]
Enfin, le caractère
fortement holiste de la théorie Gaïa ne peut que plaire au New Age qui
défend la pluridisciplinarité, c’est-à-dire la connexion de savoirs relevant de
différents ordres. Parfois, Lovelock mêle spiritualité et science, endossant
alors l’image d’un scientifique créateur comme un artiste qui s’écarte des
carcans des institutions. L’image même que se donne Lovelock, une image à
contre-culture, lui donne une certaine crédibilité aux yeux du New Age.
[1] Son nom vient du grec
ancien qui signifie « terre ».
[2] Société scientifique
internationale qui réunit les scientifiques des sciences de la Terre et de
l’espace.
[3] Déclaration d’Amsterdam sur la
science du système Terre, 2001, dans Dictionnaire de la pensée
écologique, Dominique Bourg, Alain Papaux, 2015, Presses universitaires
de France.
[4] Prix Nobel de la
Littérature et auteur de Lord of the Flies.
[5] James Lovelock, Qu’est-ce
que Gaïa ?, 1979.
[6] James Lovelock, Qu’est-ce
que Gaïa ?
[7] Publié en 1979, et
1999 en France.
[8] Régis Briday et
Sébastien Dutreuil, Les multiples facettes de l’entrepreneuriat scientifique de Lovelock
dans les années 1960-70 : développement d’instruments, consultance sur les
pollutions et hypothèse Gaïa, Marché et Organisations, L’Harmattan,
2019, L’entrepreneuriat scientifique : institutions et innovation, archives-ouvertes.
[9] Lovelock, Homage
to Gaia : the life of an independent scientist, autobiographie, 2001,
dans
Les multiples facettes de l’entrepreneuriat scientifique de Lovelock dans les
années 1960-70 : développement d’instruments, consultance sur les
pollutions et hypothèse Gaïa.
[10] Sébastien Dutreuil, Lovelock,
Gaïa et la pollution : un scientifique entrepreneur à l’origine d’une nouvelle
science et d’une philosophie politique de la nature.
[11] Lovelock, biographie
par lui-même dans ecolo.org/lovelock.
[12] Lovelock, La
Terre est un être vivant. L’hypothèse Gaïa, 1979, Flammarion.
[13] William Conrad
Golding (1911-1993), auteur britannique connu surtout pour son livre Sa
Majesté les Mouches, en 1954. Prix Nobel de la littérature en 1983.
[14] Lovelock, Gaïas
as seen throught the atmosphere, Atmospheric environment, 1972 dans
Lovelock, Gaïa et la pollution : un scientifique entrepreneur à l’origine d’une
nouvelle science et d’une philosophie politique de la nature, Sébastien
Dutreuil.
[15] Lovelock et Marguilis, Atmospheric homeostasis by and for the
biosphere : the Gaia hyithesis, Tellus, vol. 26, n°1, 1974.
[16] Conrad Hal
Waddington, The Evolution of an Evolutionist, Presse Université
d’Edinburgh, 1975 dans Wikipédia, article homéorhésie, accessible le 8 décembre
2020, dernière modification le 27 novembre 2020.
[17] William Hamilton,
dans revue Nature, vol n° 426 des 18/25 décembre 2003, http:/ / www. radioisotopos.ufrj.br.
[18] Dawkins, cité dans Wikipédia,
« Théories Gaïa ».
[19] Plus précisément, la
cellule eucaryote, structure cellulaire des principaux organismes du monde
vivant (animaux, champignons, plantes, protozoaires) serait le produit de
l’interdépendance et de la coopération de multiples organismes procaryotes,
structures cellulaires qui ne comportent pas de noyau, comme les bactéries et
les archées.
[20] Régis Briday et
Sébastien Dutreuil, Les multiples facettes de l’entrepreneuriat scientifique de Lovelock
dans les années 1960-70 : développement d’instruments, consultance sur les
pollutions et hypothèse Gaïa.
[21] Sébastien
Dutreuil, Lovelock, Gaïa et la pollution :
un scientifique entrepreneur à l’origine d’une nouvelle science et d’une
philosophie politique de la nature, Sébastien Dutreuil.
[22] Société géologique de
Londres, discours de remise de la médaille Wollaston de 2001, Wollaston medal, James Lovelock,
www.geolsoc.org.uk/About/History/Awards-Citations-Replies-2001-Onwards/2006-Awards-Citations-Replies, 2006, consulté le 22 juin 2017, dans Lovelock, Gaïa et la pollution : un
scientifique entrepreneur à l’origine d’une nouvelle science et d’une
philosophie politique de la nature, Sébastien Dutreuil.
[23] Sébastien
Dutreuil, Lovelock, Gaïa et la pollution :
un scientifique entrepreneur à l’origine d’une nouvelle science et d’une
philosophie politique de la nature, Sébastien Dutreuil.
[24] Lovelock, Air
pollution and climatic change, revue Atmospheric environment,
vol.n°5, 6, 1971 Lovelock, Gaïa et la pollution : un scientifique entrepreneur à
l’origine d’une nouvelle science et d’une philosophie politique de la nature,
Sébastien Dutreuil.
[25] James Lovelock et
Sidney Epton, The quest for gaia, New
Scientist, 6 février 1975 dans Lovelock, Gaïa et la pollution : un
scientifique entrepreneur à l’origine d’une nouvelle science et d’une
philosophie politique de la nature, Sébastien Dutreuil.
[26] James Lovelock, Gaia : medicine for an ailing planet,
London, Gaia Books, 2005 dans Lovelock, Gaïa et la pollution : un
scientifique entrepreneur à l’origine d’une nouvelle science et d’une
philosophie politique de la nature, Sébastien Dutreuil.
[27] Voir Émeraude,
décembre 2020, article « Le New-Age (2) : l'association Lindisfarne,
pour une nouvelle culture, planétaire, globale et holiste ».
[28] Melton dans Jésus-Christ
le porteur d’eau vive, Une réflexion chrétienne sur le « Nouvel Age »,
Conseil pontifical de la culture, Conseil pontifical pour le dialogue
interreligieux, 3 février 2003, vatican.va.
[29] David Spangler, Actualité des religions, nº 8, septembre 1999 dans Jésus-Christ le porteur d’eau
vive, Une réflexion chrétienne sur le « Nouvel Age », Conseil
pontifical de la culture, Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux.
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